Aux petits soins animal

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Moulé pour chien et chat de qualité Et autre service à venir pour 🐈 et chien 🐶 Pour nous contacter 819-818-3270St - Cyri...
03/04/2022

Moulé pour chien et chat de qualité

Et autre service à venir pour 🐈 et chien 🐶

Pour nous contacter 819-818-3270
St - Cyrille de wendover

03/04/2022

La digestion chez le cheval

Nous allons parler ici de la compréhension du système digestif du cheval, et plus particulièrement de la digestion.
Quelques chiffres sur le système digestif d’un cheval adulte :
œsophage : 1,15 à 1,50 mètres,
estomac : 8 à 15 litres,
intestin grêle : 22 mètres,
gros intestin : 8 mètres.
La bouche et l’œsophage

La digestion débute dès la mastication, où la nourriture est broyée et humidifiée de salive.
Le cheval produit deux fois plus de salive pour manger du foin ou de l’herbe qu’un repas concentré.
Si la mastication est la première étape digestive, il est évident que la dentition doit être régulièrement suivie par un dentiste équin afin de prévenir les problèmes bucaux-dentaires, et donc l’apparition de troubles alimentaires (difficultés à mâcher causées par x ou y raisons entraînant une perte de poids, etc.).
L’œsophage joue le rôle d’ascenseur en remontant la nourriture vers l’estomac.
Le cheval est anatomiquement construit pour se nourrir au sol. La distribution de nourriture dans des mangeoires placées à hauteur est problématique pour le cheval parce qu’elle développe entre autres, l’atrophie des muscles œsophagiens et augmente le risque d’obstructions.
L’estomac

L’estomac est comme un gros sac, il se charge de liquéfier l’alimentation (il n’assimile pas les nutriments) au fur et à mesure que le cheval mange, il est donc petit, car il est conçu pour traiter une petite quantité d’aliments à la fois. Le problème avec la ration c’est que l’estomac se retrouve plein et lourd d’un seul coup, et surcharger l’estomac est risqué.
Chaque repas devrait donc être calculé en poids (et non en volume), puisque les aliments n’ont pas la même densité volumétrique, ni le même poids (pensez par exemple à votre sac de vos courses). Ainsi, pour un cheval de 500kg, la ration totale ne devrait pas excéder 1,8kg.
La nourriture y reste en moyenne 15 minutes avant d’être poussée vers l’intestin grêle.
Rappelons que le système digestif équin ne comporte pas de « start and stop », raison pour laquelle le cheval est dépourvu de vésicule biliaire et sécrète de la bile en continu (jusqu’à 34 litres d’acides gastriques par jour pour un cheval adulte). La privation de nourriture est donc un facteur aggravant d’ulcères gastriques.
L’intestin grêle

L’intestin grêle est composé du duodénum, du jéjunum, et l’iléon.
La digestion commence véritablement lorsque les aliments liquéfiés par l’estomac arrivent dans l’intestin grêle lesquels transitent durant 60 à 90 minutes.
Grâce aux enzymes secrétées par le pancréas, l’intestin grêle digère et assimile le sucre, l’amidon, les protéines, la graisse, les vitamines liposolubles (A, D, E et K), le calcium et le phosphore.
La principale problématique à ce stade là, c’est la digestibilité de l’amidon qui est un sucre complexe principalement présent dans les céréales.
Parce que c’est un sucre complexe, l’amidon a besoin d’être transformé par l’organisme pour être assimilé. Une enzyme va alors se charger de le découper afin de le transformer en sucre simple : c’est l’amylase.
L’amylase est secrétée par le pancréas qui n’est capable d’en produire qu’une quantité limitée à la fois. Il n’est donc pas capable d’ajuster la production en fonction du « repas à traiter ».
Quand il a trop d’amidon, les excédents non digérés vont directement dans le gros intestin, ce qui augmente le risque de gaz et de colique.
Il est donc crucial de contrôler le taux d’amidon des rations (ne pas dépasser 100g d’amidon par kilo de poids vif) et de fractionner les repas.
Le gros intestin

Le gros intestin est composé du caecum, du côlon ascendant, du côlon descendant et du re**um.
Il sert de cuve de fermentation pour la digestion des fibres (dont l’intestin grêle est incapable) : c’est là que les aliments transitent le plus longtemps, de 36 à 48 heures.
Les enzymes produites par les micro-organismes présents dans le gros intestin transforment les fibres en acides gras volatiles puis en énergie. Sans cette relation symbiotique avec ces micro-organismes, le cheval ne pourrait effectuer cette phase digestive.
L’eau est également assimilée par le gros intestin et se charge en même temps du bon passage des aliments (le manque d’eau est donc facteur de colique).
Les déchets produits sont conduits dans le côlon et sont transformés en boulettes fécales, évacuées ensuite par le re**um et l’anus.
Conclusion

Nos stratégies alimentaires doivent être centrées sur la bonne compréhension du système digestif du cheval, un environnement vivant et très fragile.

Bien alimenter son cheval : quand l’émotion, l’empathie et l’écoute prennent tout leur sens… |
Dans "Cheval"

03/04/2022

Bien alimenter son cheval : quand l’émotion, l’empathie et l’écoute prennent tout leur sens… ´

ingénieur alimentation du cheval et diplômée de l’Université de Rennes en Ethologie du cheval.
Quand j’ai été sollicitée par Demivolteface pour rédiger ces quelques lignes sur l’importance de l’alimentation dans la vie du cheval, j’ai tout d’abord écrit des phrases classiques que l’on peut lire dans la plupart des manuels. Puis je me suis dit que c’était enfin l’occasion d’aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur au quotidien et qui est en parfaite adéquation avec la philosophie de ce blog : l’empathie ou la nutrition émotionnelle. Parce que nourrir c’est avant tout aimer !
C’est de la non prise en compte de cet amour que naissent la plupart des incompréhensions dans le monde du cheval. Quand quelqu’un raisonne avant tout par amour, vous pourrez lui montrer les plus belles des recettes écrites sur du beau papier, que ce soit en équitation, en soins, en alimentation, si vos conseils ne prennent pas en compte ce que la personne acceptera de faire ou de ne pas faire par amour, et bien vous avez détruit la plus grande partie de votre enseignement.
Mais à l’inverse, aimer c’est écouter. Le cheval, avant d’être bien nourri, doit être bien dans sa tête. Tenir compte de son comportement est indissociable d’une bonne gestion alimentaire. Comme dit l’adage « pas de pied, pas de cheval » et bien « pas de moral, pas de cheval non plus ».
Comme en diététique humaine où anorexie et boulimie sont considérées avant tout comme des problèmes comportementaux, pour quelles raisons obscures ce monde du cheval soit disant si technique, avant-gardiste et respectueux ne prend-t-il que peu en compte ce paramètre primordial du moral dans la gestion des chevaux ?
Nourrir un cheval est extrêmement simple si l’on prend bien soin d’un paramètre essentiel : son budget-temps. Le cheval mange environ 16h/jour, a besoin de contacts sociaux et de se déplacer librement : voilà simplement les 3 ingrédients de la plus belle recette du bien-être du cheval. Reste 1 ingrédient qui souvent complique l’histoire : l’Homme et son besoin de tout contrôler. Cet Homme qui au fil du temps a modifié l’environnement du cheval et lui a fait perdre son sens.
De bien longues phrases pour dire que normalement, la plupart des chevaux (plus de 90%) peuvent se satisfaire d’herbe (sèche ou pâturée), de copains et de liberté s’ils sont en bonne santé.
De quoi souffrent les chevaux de sport aujourd’hui ?
Les chevaux de sport souffrent aujourd’hui du manque des 3 ingrédients de la recette : bouger, manger tout le temps et avoir des contacts sociaux…
Les chevaux souffrent aujourd’hui de leur valeur financière qui les condamnent à devenir des vases de Chine dans une vitrine bien fermée.
Les chevaux de sport souffrent aujourd’hui d’ulcères à l’estomac, meurent de coliques (un risque financier bizarrement accepté par tout le monde) mais n’ont pas le droit de se blesser au paddock ou d’avoir un ventre rempli de foin qui rendrait leurs lignes disgracieuses.
Les chevaux de sport souffrent de ne plus être des chevaux…
Peut-on nourrir son cheval exclusivement au foin ?
La réponse est OUI sans aucun problème pour une très grande partie des chevaux. Même les chevaux qui sont montés presque tous les jours et qui sortent en concours à niveau amateur peuvent se satisfaire de ce régime, à condition que le foin soit donné en quantité suffisante pour l’occuper 16h/jour et soit de qualité.
C’est avant tout le stress et le manque de moral qui font maigrir un cheval. Le stress fait brûler beaucoup de calories. Si vous améliorez le bien-être de votre cheval, vous améliorez l’efficacité alimentaire de son système digestif.
Du foin à volonté c’est possible. Par contre, il est nécessaire d’adjoindre obligatoirement un complément minéral et vitaminique (CMV) qui viendra maintenir un ratio Zinc/Cuivre, Calcium/Phosphore optimum, ainsi qu’une bonne couverture en vitamines et Sélénium. Lequel me direz-vous ? Et bien difficile de répondre car à chaque calcul de ration correspond un CMV différent car chaque cheval est unique.
90% des chevaux peuvent être nourris au foin, même ceux qui travaillent à un niveau amateur.
90% des chevaux peuvent être nourris au foin, même ceux qui travaillent à un niveau amateur.
Comment donner un CMV a un cheval ?
Les différents CMV du commerce se présentent sous plusieurs formes :
en poudre,
en petits granulés,
en mélanges de plantes séchées,
en petits palets agglomérés.
Hélas, tous ces CMV ne sont pas égaux face à leur facilité d’ingestion. Certains se mangent très facilement à la main, d’autres restent au fond du seau par manque d’appétence. Chaque cheval étant différent, il faut d’abord choisir le CMV en fonction de son adéquation avec la ration et ensuite vérifier s’il se mange facilement. Si çe n’est pas le cas, vous pouvez le mélanger avec une poignée de son de blé bio ou de pulpe de betterave réhydratée (quelques granulés mis à tremper dans un peu d’eau).
Un CMV du marché doit pouvoir afficher une composition ainsi que les quantités de chaque minéral et de chaque vitamine. Certains compléments à base de plantes ne peuvent pas garantir ces informations pour la simple et bonne raison que les compositions des plantes changent d’une récolte à une autre. A vous de voir si vous souhaitez les utiliser pour la diversité alimentaire qu’ils apportent ou pour réellement combler les carences éventuelles de vos rations.
Les grands chevaux sont-ils difficiles à nourrir ?
Si l’on adapte les quantités de foin au gabarit de son cheval, eh bien un grand cheval n’est absolument pas compliqué à nourrir. Le problème réside souvent dans le fait que les grands chevaux, dans les structures équestres, mangent les mêmes quantités de fourrages que les autres.
Si l’on prend l’exemple d’un grand selle français de 600kg, qui doit manger environ 2,5 kg de MS/100 kg de poids/jour, cela fait 15 kg de MS de foin soit 17,5 kg de foin brut/jour. Si vous pesez réellement cette quantité de foin, vous verrez que peu d’écuries distribuent autant de foin. Les grands chevaux maigrissent donc plus rapidement. On augmente ainsi leurs rations de granulés, ils mangent encore moins de foin. Ils développent des ulcères à l’estomac par manque de salivation et d’occupation et la boucle est bouclée.
Donc n’oubliez surtout pas qu’un grand cheval doit ingérer du fourrage à volonté.
Quelles seront les pratiques alimentaires de demain ?
Pour ma part, une seule réponse envisageable : un fourrage de qualité maîtrisée, de composition botanique diversifiée et à volonté (en filets à foin petites mailles, éparpillé au sol…)
Le reste n’est qu’une adaptation à une activité sportive plus ou moins intense ou à une pathologie particulière (SME, obésité, Cushing, fourbure…).
Ces pratiques alimentaires ne pourront pas être efficaces si le cheval n’est pas pris dans sa globalité. Il faudra ainsi revoir les modes d’hébergement et les pratiques d’équitation.
J’ai par exemple suivi un cheval qui avait mal au dos à cause d’une selle non adaptée. Sa douleur était telle qu’il a arrêté de manger. La plus belle des rations ne pouvait rien tant que la selle n’était pas modifiée. Une fois la douleur prise en charge, l’appétit est revenu et le cheval s’est métamorphosé.
Quel est le rôle du nutritionniste ?
Le nutritionniste, pour faire un travail cohérent, ne doit pas se dédouaner d’une approche holistique du cheval. Les problèmes alimentaires cachent bien souvent d’autres problèmes bien plus graves qu’il est nécessaire de corriger.
Il peut vous aider à calculer votre ration idéale en tenant compte de tous les chevaux à nourrir, de leurs différences, de la praticité d’utilisation des aliments, de leur coût. Bien entendu, il doit avant tout vous écouter et surtout comprendre le lien qui vous unit à vos équidés par le biais de l’alimentation. Si vous avez besoin de beaucoup d’ingrédients pour être heureux, eh bien cet état de fait doit être acté. Car le nutritionniste doit aussi entendre que pour vous, nourrir est une manière essentielle de dire à votre cheval que vous l’aimez. Par contre, son devoir est aussi de vous aiguiller quand le cumul d’ingrédients peut devenir toxique ou quand vos bases ne sont pas assez solides.
Le nutritionniste est avant tout un formateur. Il aide à la prévention des problèmes, adapte les rations en fonction des pathologies diagnostiquées par le vétérinaire.
Donc ne vous étonnez pas si lors du premier contact le nutritionniste vous oriente vers un vétérinaire pour une prise de sang, vers un dentiste pour une vérification des dents, vers un ostéopathe pour des douleurs. Cela voudra justement dire qu’il a regardé votre cheval dans sa globalité et que l’alimentation ne sera qu’un petit paramètre d’efficacité parmi d’autres…
Un conseil ?
Continuez à aimer vos chevaux mais surtout aimez-les dans la simplicité.
Ne faites pas de son alimentation un combat de tous les jours où vous alternez les produits, les dosages, les formes. Le système digestif du cheval a horreur des changements donc, si votre ration est efficace, ne changez rien ou changez une seule chose à la fois et attendez 1 mois avant de juger de l’intérêt de ce changement.
Sabrina PEYRILLE
Rechercher la simplicité.
Rechercher la simplicité.
Publications :
Rédaction de la rubrique « alimentation » du magazine Cavalières
Utilisation des filets à foin et leur impact sur le bien-être des chevaux, S. Peyrille, H. Roche, S. Beaumier, E. Munoz-Catalan, C. Painault, J-L. Schaff, Equi-meeting infrastructures, 2014
Gestion du pâturage en production équine : regard d’un conseiller de terrain sur l’accompagnement des détenteurs d’équidés, Fourrages n°207, page 221-224, 2011
Stratégie d’entreprise : quand le pâturage est un art de vivre, Travaux&Innovations n°141, 2007
Stratégie d’entreprise : quand le pâturage est un art de vivre, Chambres d’Agriculture de la Charente, 2007
Durabilité d’un système économe en travail et maximisant le pâturage dans le nord-est de la Charente, Fourrages n°173, 2003
La visite d’exploitation, support de changements pratiques, Travaux&Innovations n°90, 2002

Aimer son cheval

03/04/2022

Ulcères gastriques équins : oméprazole et autres résultats de recherches (partie 2)

La suite de l’article sur les ulcères gastriques équins. La partie 1 est disponible ici.
Le diagnostic fiable : la gastroscopie

La gastroscopie (ou endoscopie gastrique) permet de diagnostiquer la présence d’ulcères gastriques et d’établir précisément le degré d’ulcération.
Cet examen dure environ 20 min durant lequel le cheval est sédaté. Il consiste à introduire par les voies nasales du cheval, une caméra montée sur une fibre optique de 3 mètres de long. Cet caméra est directement reliée à un écran de contrôle ce qui permet au vétérinaire de faire tous les vues nécessaires au diagnostic.
Pour être réalisée, le cheval devra jeûner pendant minimum 16 heures et son eau devra être retirée 3 heures avant l’examen.
Le diagnostic permettra d’ajuster la posologie du traitement qui est en moyenne de 28 jours.
Une autre technique moins fiable et moins précise : la palpation

Certains professionnels comme de Dr DePaolo ont développé des techniques de palpations qui peuvent aussi notifier la présence d’ulcères gastriques :

L’oméprazole : le seul traitement reconnu

L’oméprazole (Equizol, Equinor, Gastrogard, Pepticure, UlcerGold…) est la seule molécule validée dans le traitement des ulcères gastriques.
L’oméprazole est un antiacide qui va permettre à la muqueuse de se générer et guérir.
Ce traitement est efficace mais il est onéreux.
Un autre inconvénient relevé par de récentes recherches est qu’une utilisation prolongée de l’oméprazole limiterait l’absorption du calcium et du magnésium.
Seulement 4 à 10% des ulcères guérissent sans traitement.
Les autres suppléments possibles

Les chercheurs étudient également des solutions alternatives à l’oméprazole dans la prévention et le traitement des ulcères gastriques. Voici ce qu’il en ressort.
Relyne GI
Le Relyne GI composé de polysaccharides et d’acide hyaluronique pourrait à l’avenir être envisagé en traitement. Une étude indépendante a montré que 90% des chevaux de l’étude avaient guéris ou montraient d’importantes améliorations, mais plus de recherches doivent être menées afin d’évaluer sa réelle efficacité.

Le SmartGut Ultra
Dans une étude américaine, le produit SmartGut Ultra semble être une solution préventive efficace après un traitement à l’oméprazole.
Ce complément est composé entre autres, d’argousier, de L-Glutamine, d’aloé véra, de pectine, de lécithine, de calcium, magnésium et de fructo-oligosaccharides (FOS).

La pectine et la lécithine : mélange à faire soi-même ou Pronutrin d’Equitop
Plusieurs études ont traités des chevaux avec un mélange de lécithine et de pectine de pommes. Les résultats sont assez encourageants, mais le protocole reste encore à éclaircir.
Le mélange peut être réalisé soi-même, comme propose la nutritionniste Dr Juliet Getty : mélanger l’équivalent de 125 ml de lécithine et deux cuillères à soupe de pectine, à distribuer en une ou deux fois.
En mélange tout prêt, il y a le Pronutrin d’Equitop.
Pour un cheval de 500 kg, la dose est de 250g par jour. Le pot de 3,5 kg fera couvrira donc 10 jours de cure. Il est conseillé de réaliser cette cure pendant 2 à 4 semaines.
Influence of feeding Pronutrin® to horses with ulcerative gastritis
The effect of a pectin-lecithin complex on prevention of gastric mucosal lesions induced by feed deprivation in ponies

Que penser de l’aloé véra ?

Une étude australienne a par exemple était menée sur l’aloé véra utilisée parfois comme traitement contre les ulcères : 75% des chevaux traités avec l’oméprazole étaient guéris contre 17% avec l’aloé véra.
L’aloé véra est souvent citée comme remède contre les ulcères gastriques, mais ses effets sembleraient limités.
Prévention

La meilleure stratégie pour prévenir les ulcères est d’offrir des conditions de vie idéale à son cheval.
L’alimentation
La première est de distribuer du fourrage en quantité importante, au mieux en quantité illimitée.
L’accès au fourrage permet de garder l’estomac plein (l’acide attaque alors la nourriture plutôt que la muqueuse).
A savoir que l’estomac se vide en 4 à 6 heures : il est donc important que le cheval dispose de suffisamment de fourrage, en particulier durant la nuit !
Pour augmenter le temps de mastication, on peut envisager la distribution du foin en filet. Attention de ne pas choisir des mailles de moins de 4 cm qui peuvent être trop restrictives (elles conviennent cependant aux petites bouches des poneys de type A et 😎.
L’accès à l’eau est également essentiel, car boire est aussi un moyen pour ne pas que l’estomac se remplisse d’acide.
Il est important que le cheval puisse boire à volonté une eau propre et tempérée.
Du foin avant la séance
Le fourrage est à distribuer avant la séance d’exercice pour ne pas que le cheval « court » l’estomac vide.
Un bon apport en acides aminés et antioxydants
Les acides aminés et les antioxydants (C, E, sélénium) jouent également un rôle dans la protection de la muqueuse de l’estomac. Leurs apports doivent donc être vérifiés.
Le mode de vie
Le confinement au box doit être réduit au maximum. La vie en groupe et au grand air doit être privilégiée.
Le stress
Les situations de stress telles que les compétitions, le transport, le sevrage doivent être correctement préparées afin de limiter l’apparition d’ulcères gastriques.
Les compléments cités plus haut peuvent offrir une solution préventive contre ces épisodes de stress.
Les médicaments
La prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens doit être limitée.

03/04/2022

Ulcères gastriques équins : des symptômes parfois peu visibles (partie 1)

50 à 90% des chevaux au travail souffriraient d’ulcères gastriques équins (UGEs).
Pourquoi le cheval est-il sujet aux ulcères gastriques ?

La raison se trouve dans son fonctionnement digestif : son estomac produit de l’acide chlorhydrique en continu pour digérer les aliments ingérés tout au long de la journée. C’est 1,5 litre d’acide produit toutes les heures, soit environ 36 litres en 24 heures.
Ce n’est pas un problème si l’estomac est constamment rempli d’aliments, car l’acide va « s’y attaquer ». Mais c’est un problème si l’estomac est vide ou partiellement vide, car l’acide qui stagne dans l’estomac, va alors commencer à endommager la muqueuse protectrice. C’est le début de l’ulcération.
L’estomac est composé de deux parties :
la muqueuse squameuse : située dans la partie haute, c’est la plus sensible aux éclaboussures acides. 60 à 80% des ulcères gastriques sont situées dans cette partie,
la muqueuse glandulaire : située dans la partie basse de l’estomac qui est moins sensible, mais pas invincible.
Quelques chiffres (chevaux domestiques et chevaux féraux)

Comme mentionné plus haut, 50 à 90% des chevaux au travail souffriraient d’ulcères gastriques.
Estimation de chevaux touchés par discipline :
Courses : 90%
Chevaux de spectacle : 60%
Complet : 60-70%
Jumping : 72%
Endurance : 93% des chevaux souffrent d’ulcères pendant la saison de compétition contre 48% pendant la saison de repos.
Polo : 69% souffrent d’ulcères glandulaires et 54% d’ulcères squameux.
Je n’ai pas trouvé de chiffres spécifiques au dressage, mais on peut inclure la discipline dans les estimations des chevaux au travail.
Le sevrage est une période critique, on estime que 25 à 50% des poulains développent des ulcérations pendant cette période de leur vie.

Le sevrage : une période à risque dans l’apparition d’ulcères gastriques.
Et qu’en est-il des chevaux sauvages ?
Les chevaux domestiques ne sont pas les seuls concernés par les ulcères gastriques, mais ils restent moins touchés. Dans une étude portant sur 51 chevaux domestiques et 27 chevaux féraux, les chercheurs ont déterminé que :
22,2% des chevaux féraux et 60,8% des chevaux domestiques avaient des lésions squameuses,
29,6% des chevaux féraux et 70,6% des chevaux domestiques avaient des lésions glandulaires.
Les chevaux féraux semblent donc plus sujets aux ulcères situés dans la région glandulaires par rapport aux chevaux domestiques, et les chercheurs ne connaissent pas encore les causes de cette surprenante différence.
SOURCE : TheHorse

Les chevaux féraux ne sont pas épargnées par les ulcères gastriques.
Les causes

Les causes d’ulcères gastriques sont assez bien connues :
le stress : le sevrage, un transport même de courte durée, une compétition, un changement d’environnement…
le manque de fourrages (on peut parler de privation de nourriture),
l’exercice intense et/ou pratiqué l’estomac vide,
le tic à l’air ou à l’appui (plus d’études doivent être réalisées à ce sujet),
l’administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Les mouches gastérophiles ne semblent pas être responsables d’ulcères gastriques.
Des symptômes pas toujours évidents à détecter

Les signes les plus connus et reconnus sont :
un manque d’appétit,
une irritabilité,
un manque de performance,
une mauvaise condition physique,
des coliques de faibles intensités.
Mais il y a aussi des signaux moins « percutants » :
dans les signes physiques :
une salivation excessive,
des crottins mous,
dans les signes comportementaux :
un cheval qui boit moins,
qui preste couché plus longtemps que d’habitude,
qui joue avec sa langue,
qui semble l’air de mastiquer sans manger,
qui mange plus vite si le repas a été retardé,
qui fait des rotations avec son encolure,
qui stresse facilement,
dans les signes au travail :
qui réagit au sanglage,
qui fait des foulées courtes,
qui réagit négativement à la jambe,
qui regarde/mord la zone jambe/sangle,
qui fouaille de la queue.
Un bon poids de forme, un poil brillant et quand même des ulcères !

Plusieurs exemples dans la vidéo ci-dessous montrent des chevaux en état qui ont un poil brillant et qui ont été diagnostiqués positifs aux ulcères, parfois à des grades sévères.

Ulcères de grade 1. Cheval décrit comme gentil et bon travailleur.

Ulcères de grade 2. Ulcérations étendues mais non profondes. Cheval décrit comme gentil, mais stressant facilement et difficile à maintenir en état. Son apparence ne suggère pas d’ulcérations gastriques.

Ulcères de grade 3. Ce cheval mors, tape et semble « mal luné », mais sa condition et son poil semblent corrects. Les ulcères sont profonds et hémorragiques et touchent les deux zones de l’estomac.

Ulcère grade 4. Les ulcérations sont sévères. Ce cheval est décrit comme gentil, de bonne nature, son poil et son état général sont très bons.

Ulcère grade 4. Les ulcérations sont étendues sur la région supérieures de l’estomac. Le cheval est décrit

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02/23/2022

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