24/08/2022
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: PART1
1-Généralités :
Ce sont des maladies qui apparaissent fréquemment chez les animaux performants, producteurs (vaches grandes laitières et les brebis gestantes). Chez les autres espèces, elles sont relativement rares.
Elles sont devenues fréquentes de nos jours et ce en rapport avec les méthodes nouvelles d'élevage (intensif) qui fait appel à l'exploitation d'animaux très performants (grands producteurs) recevant une alimentation identique pour l'ensemble
des animaux, se trouvant à des stades physlologiques différents. Cette alimentation
ne couvre malheureusement pas les besoins de chacun, certains vont se trouver.
dans une situation de déficit important et développent ces maladies, Celles-ci sont donc d'origine alimentaire nutritionnelle carentielle et peuvent.
toucher les différents composants de la ration, par exemple la carence en oligoéléments: nécessaires à certaines réactions biochimiques de transformation, ou toxique (excès) le cas des glucides fermentescibles par exemple: aboutissant à l'acidose lactique, ou un excès de matières azotées associé à un déséquilibre énergétique con-
duisant vers un état d'alcalose. Le résultat final est tel qu'il résulte de ces excès ou carences une perturbation des mécanismes biochimiques qui sera vite corrigée dans le cas normal et aboutir à une homéostasie.
Il faut comprendre que dans la pratique, les apports alimentaires (glucides, protides, lipides, oligoéléments; minéraux, vitamines, eau) et qu'on définit par la partie constitués par les ingesta, après transformations métaboliques dans
l'organisme: en période de production du lait chez les grandes laitières, ou de développement du foetus dans ses derniers mois, chez la femelle gestante, ces apports devraient répondre aux besoins instantanés durant cette phase (phase où il y a une rapidité dans les échanges du fait d'une utilisation accrue de certains nutriments).
Cette situation ne devrait pas conduire à un état d'instabilité métabolique et les réserves étaient suffisantes, et c'est cette instabilité métabolique qui engendre les troubles conséquents de maladies métaboliques.
Il est donc nécessaire pour que ces maladies métaboliques n'apparaissent pas, une couverture des besoins alimentaires.
2- Quand apparaissent ces maladies :
Chez la vache laitière, la fréquence de ces troubles du métabolisme atteint
son maximum lors du vêlage et lorsque la courbe de lactation est à son sommet.
Pourquoi ?: A cette période: - il y a une rapidité de la rotation des liquides, des sels, des substances organiques solubles au cours des premiers temps de lactation.
- il y a également un taux d'échange en eau rapide, et donc en composants dissous (Na, Ca, Mg, chlorures, phosphate) et la moindre variation brutale dans le même taux d'excrétion (ou sécrétion dans le lait) ou toute autre voie, la moindre perturbation dans les quantités absorbées, par suite de modifications:
- de la digestion
-do l'ingestion
- ou d'absorption : pouvent entrainer des bouleversemente subite (rapides) du milieu interne de l'animal pour lequel ce dernier n'est pas adapté à faire face, il se produit alors une instabilité métabolique qui se rencontre surtout chez la
vache qui produit beaucoup de lait ;
Ainsi par exemple: une vache ou une brebis gestante en avançant dans le cycle de reproduction, va subir après sa mise bas une pression de demande importante de matières organique et minérale en l'occurrence le calcium (début soudain
de lactation). A cette période, les réserves chez l'animal ont souvent 16 épuisées durant la gestation et leur soull est ramené à un seuil critique parfois mémo en clessous du niveau tolérable : c'est le cas de l'élément minéral : le calcium. La non reponse à une sollicitation accrue de calcium au cours de cette période particulière de
à 8% il faut au minimum 25ml /kg de PV/J administrés en 3 fois.
b- il convient aussi de supprimer la cause de déshydratation
6-l'hyperhydratation :
6-1 Définition: C'est l'inflation hydrique ou hydrosodée : une rétention d'eau ou état cedémateux avec infiltration des tissus.
Elle intervient dans différentes circonstances, parfois lors de gestation normale,
mais surtout lors de maladies telle:
- les insuffisances rénales
les insuffisances cardiaques dans laquelle la diminution du débit cardiaque et du flûx plasmatique rénal entraine une réabsorption rénale d'H20 et de
Na+,
2-l'hyperaldostéronisme: excès de sécrétion d'aldostérone, directement responsable d'une rétention sodée par le tubule rénal accompagnée entre autre d'une hypertension artérielle.
- boissons trop importantes et ration sodée excessivement.
- à la suite d'une fluidothérapie: débit trop important pendant une durée
trop importante, avec diminution de la diurèse. C'est pourquoi pendant la perfusion
intraveineuse les animaux doivent être sous surveillance pour tout signe de surcharge liquidienne (principalement d'œdème pulmonaire). Les débits max classiquement recommandés avec des solutions isotoniques chez les BV sont de 40 pouvant aller jusqu'à 75 ml/kg. En pratique courante ces débits ne sont jamais dépassés.
2- Symptômes :
+ convulsion avec évolution vers un coma en cas d'oedème cerebral .
+ Dyspnée (cedèrne pulmonaire)
+ dégout de l'eau, refus de boire au seau ou téter
3- traitement : Arrêt des perfusions
s'il y a hyponatrémie : apport de Na+ et de Cl-, s'il y a risque d'acidose apport de bicarbonates.
B-Hyperhydratation extracellulaire :
1- étiologie :
- fuites de protéines (syndrômes néphrotiques, entéropathies exsudatives : lors de diarrhées aigües
affections hépatiques (distomatose, tumeurs du foie) affections cardiovasculaires droites (insuffisance cardiaque droite, gène sur le retour de la circulation.
2- Symptômes :
-.cedème cavitaire (pulmonaire particulièrement)
- cedême périphérique (extrémités), avec une tension cutanée
accrue, une congestion veineuse, un œdème, un cedème pulmonaire est également possible, une hyperkaliémie et des déséquilibres de la balance acido-basique.
fentations d'une surcharge hydrique sont : la nervosité, agitation, tremblement, tachycardie, écoulement nasal important, hypersalivation, tachypnée, râles
moites, toux, polyurie, saillie des yeux hors des orbites, vomissements et diarrhée
(certains symptômes sont en rapport avec un cedème cérébral, qui s'installe suite à
une hyperhydratation.
-biologiques : baisse de l'hématocrite, baisse de la protéinémie, augmentation de la natrémie.
3- Traitement :
- arrêt des perfusions
- administration de diurétiques agissant au niveau de l'anse de Henlé (furosemide), diurétiques thiazidiques.
En pratique au moindre doute d'hyperhydratation, il faut vérifier l'état de l'animal
(sa fréquence cardiaque, l'état des muqueuses; la fonction respiratoire) et arrêter la
perfusion le temps de déterminer ou non s'il y a danger pour l'animal..........