28/08/2024
✨𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲✨
"Ma petite Missy,
Ma boulette, ma p’tite boule, ce sont tes petits noms car tu étais disons bien en chair.
Cette dernière année c’était plutôt ma p’tite plume, devenue tellement légère comme quand tu étais petite…
Quel vide tu laisses derrière toi ma boulette, tu n’as pas idée…. Surtout quand on rentre à la maison et que tu n’es pas en bas de l’escalier en train d’attendre en miaulant. Ou que, endormie à ta place favorite sur le divan sans nous entendre arriver, tu nous regardais toute étonnée quand tu découvrais notre présence, étonnée mais ravie cela se voyait dans tes yeux malicieux et dans ton miaulement de joie. Nous regardons tes endroits favoris, vides et ça fait mal.
Tu auras survécu un an et demi à ta sœur de même portée, la belle Venise partie la première après 18 ans et demi de vie commune, toi la plus fragile et la plus discrète… Tu l’as cherchée et appelée pendant longtemps d’un long miaulement plaintif. Je pense que comme à nous, elle t’a beaucoup manqué. 𝑷𝙚𝒖𝙩-𝙚̂𝒕𝙧𝒆 𝒍’𝒂𝙪𝒓𝙖𝒔 𝒕𝙪 𝙧𝒆𝙩𝒓𝙤𝒖𝙫𝒆́𝙚 𝙖𝒖-𝒅𝙚𝒍𝙖̀ 𝙙𝒖 𝒑𝙤𝒏𝙩 𝘼𝒓𝙘 𝙚𝒏 𝒄𝙞𝒆𝙡.
Vous étiez nos « Mounies ».
Vous ne vous quittiez pas d’une semelle toutes les deux et vous avez fait les quatre cent coups dans notre appartement. Mais vous étiez irrésistibles dans vos courses poursuites, vos moments de tendresse enchevêtrées l’une dans l’autre et même plus t**d dans vos petites querelles qui très vite s’estompaient d’un coup de patte. Vous n’aimiez pas que l’on vous prenne dans nos bras, vous fabriquiez des grondements impressionnants, ou bien vous restiez pétrifiées, guettant une issue pour vous évader d’un bond à la première occasion, ou encore toi Missy, particulièrement, tu t’aplatissais au sol « comme une flaque », pour ne nous laisser aucune prise.
Nous gardons en mémoire les séances de brossage que tu adorais, tes jeux avec ta bassine d’eau dans laquelle tu trempais ta patte pour faire des vaguelettes. Ton plongeon une fois dans la baignoire pleine d’eau, que tu t’attendais à trouver vide car tu avais l’habitude d’y sauter pour jouer à gratter le fond ; tes interventions au téléphone quand je parlais avec mémé qui était venue vous garder quelquefois il y a des années de cela : tu grimpais sur moi à la hauteur du combiné pour te faire
entendre, discuter, ce qui remplissait mémé de joie (nous n’avons jamais compris ce que déclenchait sa voix chez toi, à chaque fois, car tu lui répondais littéralement avec des miaulements décidés, le regard rivé au téléphone, que tu mordillais même).
Tu t’étais même révélée à la mort de Venise en te rapprochant de nous, toi qui te tenais toujours un peu à l’écart auparavant car Venise, il est vrai, prenait beaucoup de place et s’imposait avant toi.
Nous avons eu droit à des petits câlins pendant lesquels tu ronronnais de plaisir et nous aussi…
Contrairement à Venise, 𝒕𝒖 𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒄𝒆́𝒅𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏, 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆, 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒕’𝒆𝒏 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒎𝒆𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒔, 𝒈𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒅𝒐𝒖𝒄𝒆 𝒅𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒆 𝒀𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒊𝒂 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄œ𝒖𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒂𝒏𝒕. Nous allons essayer de nous souvenir de tous les moments de bonheur partagé avec toi, avec vous deux nos Mounies mais c’est sûr : le vide que vous laissez ne sera jamais comblé…
Dors bien ma p’tite plume, dormez bien les Mounies, vous êtes à jamais dans nos cœurs"