Wendy - comportementaliste

Wendy - comportementaliste Comportementaliste animale. Éthologie accompagnement personnel Humain/animal
Mediation Éducation

27/05/2025
28/04/2025

Je suis venu réparer une chaudière… mais c’est son regard qui m’a brisé.

Elle m’a ouvert la porte, emmitouflée dans une vieille écharpe, un bonnet et des gants…
À l’intérieur, il faisait plus froid que dehors.

Une dame d’environ 80 ans, seule chez elle. Une maison modeste, tout comme elle. On sent vite que sa retraite ne lui permet pas de vivre dans le confort.

Je suis resté trois heures à réparer son chauffage : changer les soupapes, redémarrer une vieille chaudière, me battre avec la rouille et l’humidité. Tout en essayant de garder le sourire, de plaisanter un peu… parce que l’ambiance, elle, était remplie de silence et de solitude.

Quand j’ai fini, elle m’a regardé avec un petit sourire et m’a dit :
« Béni soit un plombier qui garde toujours le sourire… »

Je lui ai demandé 50 euros. J’en avais dépensé 43, mais ce n’est pas grave.

Elle m’a tendu un billet de 20 et a ajouté, gênée :
« Je vous donnerai la suite quand je toucherai ma retraite… »

Je suis reparti avec un poids dans le ventre. Pas à cause de l’argent, non.
Mais parce que ça ne devrait pas exister, ça.

On était le 9 du mois… et sa retraite, elle ne l’a que fin du mois.
Avec les jours fériés entre-temps, elle devra attendre encore plus longtemps…
Pour se chauffer. Pour vivre.

Ce n’est pas une histoire de pitié. C’est une histoire de colère.
Contre un système qui abandonne ceux qui l’ont fait tenir debout.
Contre un monde où les produits de première nécessité deviennent des luxes,
et où une retraite agricole ne couvre même pas deux semaines de vie.

Et pourtant, elle m’a dit :
« Monsieur… Je n’ose pas vous les donner maintenant. Je les mettrai dans la boîte aux lettres quand j’aurai de quoi… »

Je ne suis pas riche. Je ne veux pas l’être.
Mais je sais que la vraie pauvreté, ce n’est pas de manquer d’argent.
C’est de vivre dans un pays qui oublie les siens.

24/04/2025
09/04/2025
08/04/2025
26/03/2025

Le taureau invita ses amis à un banquet.
— Je n’apporterai rien, car je prête déjà ma maison, dit-il.

Le chien en profita pour ajouter :
— Moi, j’apporterai un os que j’ai trouvé l’autre jour et qui a encore un peu de viande.

Le cheval intervint aussi :
— Je peux contribuer avec un morceau de fromage qui reste du carnaval de l’année dernière. Il est un peu rance, mais il n’a pas encore verdi.

Tous regardèrent la poule, attendant qu’elle annonce sa contribution.

— Ah, bien sûr… Alors, c’est moi qui vais fournir tout le reste ? balbutia la poule. Je suppose que oui… le bois, le riz, les haricots et le travail. Il ne manquait plus que moi…

Le jour du banquet, la poule arriva tôt avec un foulard attaché sur la tête et une machette à la main. Elle était en sueur, couverte de cendres, portant le bois qu’elle avait eu du mal à couper. Elle apporta aussi le riz, les haricots et le maïs.

Le travail était immense. Tellement, qu’au moment de mettre le sel dans les haricots, elle en versa un peu trop par accident. Ils devinrent trop salés !

Les invités arrivèrent dans la soirée, quand tout était déjà prêt.

Le cheval donna son fromage, se servit une grande assiette et, après avoir goûté les haricots, il se plaignit :
— Oh non, poule, c’est du sel avec des haricots ou des haricots avec du sel ? Hahaha !

La poule s’éclaircit la gorge, retint ses larmes et fit semblant d’être joyeuse tout en continuant à travailler.

Puis arriva le chien avec son os, qui n’était plus que de la peau et des os. Il le posa sur le côté, se servit une grande assiette et se plaignit aussi :
— Hé ! Tu crois qu’on est des taureaux pour lécher du sel comme ça ?

Le seul qui ne se plaignit pas fut le taureau (parce que les taureaux aiment le sel).

La poule courut chez elle et rapporta d’autres haricots, cette fois des haricots fins de qualité. Elle les assaisonna avec la quantité exacte de sel, et l’odeur qui s’échappa de la marmite remplit toute la maison.

Le cheval et le chien se resservirent deux fois. Ils mangèrent avec plaisir, mais ne pensèrent même pas à remercier la poule.

Pendant toute la fête, la poule resta en cuisine à travailler, tandis que les autres riaient et racontaient des histoires sans jamais penser à elle.

Quand la fête prit fin, les animaux partirent un à un. Ils se dirent au revoir entre eux, mais personne n’entra dans la cuisine pour remercier la poule ou lui dire au revoir.

Épuisée, la poule chercha quelque chose à manger, mais il ne restait rien. Elle trouva seulement au fond de la marmite une croûte de haricots secs. Le ventre vide, elle serra sa ceinture et commença à laver la vaisselle et à nettoyer le désordre qu’ils avaient laissé.

Cela se passait ainsi à chaque fête. Ils venaient, s’amusaient et repartaient. Jamais ils ne pensaient à la poule, et ne remarquaient pas son absence, car elle était toujours en cuisine à tout donner.

Jusqu’au jour où, lors d’une fête comme celles-là, la poule ne vint pas.

Ce jour-là, il n’y avait que du fromage moisi et des os secs. Pas de nourriture savoureuse, pas de bois, personne pour cuisiner. Pas de haricots de qualité comme seuls elle savait les préparer.

La fête perdit tout son charme et, pour la première fois, ils se rappelèrent d’elle.

Ils partirent à sa recherche, non pas parce qu’elle leur manquait, mais parce qu’ils avaient besoin d’elle.

— Allons chez elle ! Tu sais où elle vit ?
— Non…
— Moi non plus…

Après plusieurs heures, ils passèrent devant une grotte froide et abandonnée. Du fond, ils entendirent une voix murmurer :

— Pardonne-moi, maman… Je voulais juste protéger la famille…

C’étaient les derniers mots de la poule avant de disparaître.

Sa voix resta piégée dans l’écho de la grotte. Les animaux entrèrent avec l’espoir de la retrouver, mais elle n’était plus là. Seul l’écho de sa voix résonnait encore et encore.

Les animaux coururent jusqu’à la maison du bouc, son seul ami, pour avoir des réponses.

— Où est la poule ? Pourquoi vivait-elle dans une grotte ? Pourquoi ne nous a-t-elle jamais dit qu’elle n’avait pas de maison ? Pourquoi sa voix continue-t-elle de résonner, demandant pardon à sa mère ?

Le bouc soupira et répondit :
— Vous ne le savez vraiment pas ?

— Elle a travaillé pour vous tout ce temps, et vous n’avez même pas remarqué qu’elle n’avait pas de foyer. Quel genre d’amis êtes-vous ? Vous ne saviez même pas qu’elle n’avait pas de famille.

Le taureau, le cheval et le chien se regardèrent, incapables de dire un mot.

Alors, le bouc leur révéla la vérité :
— Il y a longtemps, elle vivait dans un poulailler et avait une famille heureuse. Mais un jour, un serpent est entré, et la poule s’est battue vaillamment pour protéger les siens, tandis que ses sœurs s’enfuyaient pour se cacher dans les arbres.

Le serpent l’a mordue et, au lieu de la remercier, sa famille l’a chassée, craignant que le venin ne se propage. Depuis lors, elle n’avait plus de maison ni de famille. Elle vivait dans cette grotte et, pendant qu’elle soutenait votre monde, sa propre vie s’effondrait.

Elle vous apportait de la joie, vous offrait du réconfort, mais la nuit, seule son oreiller savait combien de larmes elle versait.

Le taureau, le cheval et le chien ouvrirent grand les yeux, abasourdis, et baissèrent la tête.

— Vous voulez savoir où elle est ? demanda le bouc.

— Elle s’est enfoncée dans une profonde dépression et n’a plus la force de travailler gratuitement pour vous. Je l’ai sortie de cette grotte et maintenant, je prends soin d’elle.



Une histoire que beaucoup vivent en silence.

Dans la vie, il y a beaucoup de personnes comme la poule de cette histoire. Des personnes qui donnent tout pour les autres, qui se battent pour rendre les autres heureux, qui portent les problèmes de tout le monde alors que leur propre vie est un chaos.

Des personnes qui sourient le jour, mais la nuit, inondent leur oreiller de larmes.

13/02/2025

Dans une contrée lointaine vivait une poule qui, toute sa vie, avait rêvé d’avoir des enfants. Avec un amour infini, elle veillait sur ses œufs, les couvait tendrement, les protégeait du vent et des prédateurs, convaincue qu’en offrant toute sa patience et son dévouement, la vie finirait par lui sourire en retour.

Mais un jour, une tempête éclata. Le ciel se déchira sous les éclairs, le vent déracina des arbres, la pluie inonda la terre. Quand enfin l’orage s’éloigna, la poule courut vers son nid, le cœur battant d’inquiétude. Ce qu’elle découvrit la figea sur place : des coquilles brisées, des œufs anéantis, son rêve réduit en miettes.

Anéantie, elle s’assit à côté des débris et pleura, incapable d’accepter que tout ce pour quoi elle avait vécu s’était volatilisé en un instant.

C’est alors qu’une vieille tortue passa par là. Voyant les larmes de la poule, elle s’arrêta et demanda d’une voix douce :

— Pourquoi pleures-tu ?

— J’ai tant donné, tant aimé… Et pourtant, le destin m’a tout pris. Pourquoi ? Ne méritais-je donc pas un peu de joie ?

La tortue poussa un profond soupir et répondit :

— Tu crois que la vie est injuste ? Mais si, au contraire, elle suivait simplement ses lois ? Le soleil se lève et se couche, les arbres grandissent puis meurent, la tempête emporte ce qui est plus fragile qu’elle. Nous ne pouvons arrêter le vent, ni retenir les feuilles sur les branches lorsque l’automne arrive. Alors pourquoi te blâmer pour quelque chose que tu ne pouvais empêcher ?

La poule contempla son nid dévasté.

— Mais comment continuer à vivre ? Tout ce à quoi j’aspirais n’existe plus…

La tortue lui sourit avec bienveillance :

— Vis. Si la tempête a emporté ton espoir, trouve en toi la force d’en bâtir un nouveau. Si tes anciens rêves se sont brisés, permets-toi d’en créer d’autres. La sagesse de la vie, ce n’est pas de lutter contre l’inévitable, mais de l’accepter et d’avancer malgré tout.

Silencieuse, la poule hocha la tête. Les larmes coulaient encore sur ses plumes, mais au fond d’elle naissait une compréhension nouvelle. Elle ne pourrait jamais récupérer ce qu’elle avait perdu, mais elle pouvait choisir de se relever et de continuer à espérer.

Dès lors, la poule ne pleura plus jamais sur ce qu’elle ne pouvait changer. Elle apprit à ne plus craindre les tempêtes, mais à lever les yeux vers le ciel avec la certitude qu’après chaque orage, le soleil finit toujours par revenir.

✨ Morale : Parfois, la vie nous confronte à des épreuves que nous ne pouvons éviter. Nous pouvons pleurer, lutter, nous en vouloir… mais rien de tout cela ne changera le passé. Ce qui est en notre pouvoir, c’est d’accepter, d’apprendre et de continuer à avancer, malgré tout.

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