20/01/2025
Je vous mets le dernier opus ,ces 5 opus sont vraiment destiné au personnage pratiquant le Mantrailing en loisir qui sont livré à eux même par la suites
Pour ce qui concerne la gestion de la longe ,le lecture du chien ,le traçage de piste etc il,est impossible de l’expliquer par post d une ce serait trop complexe et deux cette apprentissage faut le vivre 😀
Donc vous n avez plus qu’à vous inscrire à un de nos stages ou vous trouvez un bon instructeur…
➡️Les terrains et leur impact sur la discrimination d’odeur chez le chien
La capacité du chien à discriminer une odeur repose sur des facteurs externes, parmi lesquels le type de terrain joue un rôle fondamental. Les terrains influencent directement la persistance, la concentration, et la diffusion des molécules odorantes. Une bonne compréhension de ces influences est cruciale pour adapter l’entraînement et maximiser l’efficacité du chien, que ce soit en pistage, mantrailing, ou recherche opérationnelle.
🔥Terrains naturels :
forêts, herbe et sous-bois
Les terrains naturels, comme les forêts et les prairies, sont souvent favorables à la rétention des molécules odorantes.
🔥Forêts et sous-bois :
La végétation dense agit comme un filtre naturel, retenant les molécules odorantes dans le sol, les feuilles mortes et les débris organiques. En période humide, l’odeur s’incruste davantage, rendant le pistage au sol précis et durable. Cependant, en cas de sécheresse, l’odeur s’évapore rapidement, obligeant le chien à alterner entre le sol et l’analyse aérienne.
Défi : Les courants d’air stagnants ou les changements brusques de topographie peuvent entraîner des accumulations ou des “trous olfactifs”.
🔥Terrains herbeux (prairies, champs non cultivés)
L’herbe offre une rétention naturelle des particules odorantes. Les brins capturent les molécules et, en présence de rosée ou d’humidité, elles restent fixées plus longtemps. Cependant, les herbes hautes créent un filtre vertical, ce qui peut forcer le chien à adapter son flair pour discriminer efficacement l’odeur dans une zone en trois dimensions.
Lors de périodes de grand vent, l’odeur est dispersée plus rapidement dans la végétation, rendant la localisation plus complexe.
🔥Sols agricoles et cultivés
Les champs cultivés (blé, maïs, tournesols) offrent des particularités intéressantes pour le pistage :
😀Avantages : Les structures végétales, comme les tiges et les feuilles, retiennent les odeurs et peuvent créer des chemins linéaires pour le pistage.
😓Inconvénients : Les pesticides, engrais et odeurs chimiques des tracteurs peuvent interférer avec l’odeur cible. Le sol argileux, souvent présent dans les champs, est favorable lorsqu’il est humide, mais il devient dur et peu réceptif à l’odeur en période sèche.
🔥terrains désertiques et côtiers
Les terrains sablonneux sont particulièrement complexes pour la discrimination olfactive, car le sable est une surface granulaire qui modifie considérablement la diffusion des molécules.
🔥Sable sec
Le sable sec, sous l’effet de la chaleur, favorise une évaporation rapide des odeurs. Les particules s’élèvent dans l’air et sont facilement dispersées par le vent. La faible rétention au sol oblige le chien à basculer rapidement sur une quête aérienne.
La dispersion irrégulière rend la localisation de la source plus longue et difficile.
Sable humide
Lorsque le sable est légèrement humide, il agit comme une éponge et retient mieux les molécules odorantes. Ce phénomène est fréquent sur les plages après la marée ou dans les dunes après une pluie.
Les variations d’humidité sur de courtes distances peuvent perturber la continuité du pistage.
🔥rochers, béton, asphalte
Les surfaces minérales, fréquemment rencontrées en milieu urbain ou montagneux, posent des défis uniques.
⚡️Asphalte et béton :
Ces surfaces n’absorbent pas les molécules odorantes. L’odeur reste donc à la surface, ce qui peut faciliter la détection immédiate, mais sa volatilité rend le pistage à long terme plus difficile.
La chaleur, en période estivale, accélère l’évaporation et crée des zones d’odeur intermittentes.
⚡️Roches (terrains montagneux) :
Les odeurs s’accrochent légèrement aux parois et aux fissures des roches, mais la majorité est emportée par les vents qui circulent dans les zones ouvertes ou en altitude.
Le chien doit souvent basculer sur une quête aérienne prolongée pour suivre l’odeur en milieu montagneux.
🔥Neige et glace : terrains hivernaux
La neige et la glace influencent la manière dont l’odeur se conserve et se diffuse.
⚡️Neige poudreuse :
La neige agit comme un isolant, piégeant les molécules odorantes sous sa surface. Tant que la neige reste stable, l’odeur demeure concentrée. Cependant, le vent peut créer des accumulations inégales, ce qui complique la détection.
Lors de la fonte, l’odeur se libère soudainement, provoquant des concentrations irrégulières.
⚡️Glace :
La glace limite l’évaporation des molécules odorantes. L’odeur reste alors figée dans la surface gelée, ce qui peut réduire la perception olfactive.
Défi : Le chien doit travailler plus lentement pour discriminer les particules résiduelles.
🔥Eau : rivières, flaques, et milieux humides
L’eau, qu’elle soit stagnante ou en mouvement, complexifie la tâche olfactive en modifiant la manière dont les particules odorantes se déplacent.
⚡️Eau stagnante (marécages, flaques) :
Les odeurs restent concentrées dans l’eau et se diffusent lentement sur la surface. Cela peut faciliter la localisation lorsque la source est proche.
Une végétation dense dans les marécages peut piéger l’odeur et ralentir le chien.
⚡️Eau courante (rivières, torrents) :
Les particules odorantes sont transportées par le courant, souvent loin de leur source. Le chien doit interpréter cette diffusion dynamique pour remonter jusqu’à la source.
Les fluctuations du courant peuvent créer des zones d’odeur “perdues”, où le chien doit s’appuyer sur l’analyse aérienne en complément.
🔥Topographie et reliefs
Le relief influence la manière dont les molécules odorantes circulent dans l’environnement :
⚡️Zones vallonnées ou en pente : Les particules descendent naturellement avec les courants d’air froids. Les chiens trouvent souvent plus facilement l’odeur dans les creux ou bas de pente.
⚡️Plateaux exposés : Les odeurs sont facilement emportées par le vent, rendant leur localisation plus complexe.
➡️➡️Conclusion sur les terrains
Chaque terrain présente des avantages et des défis uniques pour la discrimination d’odeur. Les terrains naturels comme les forêts et les prairies offrent une meilleure rétention, tandis que les terrains sablonneux, minéraux, ou glacés nécessitent des ajustements olfactifs plus complexes. Le chien, en fonction de son entraînement et de son expérience, adapte constamment sa stratégie :
Pistage au sol lorsque l’odeur est bien fixée (herbe, terre humide, neige).
Quête aérienne dans des conditions de dispersion (vent, chaleur, surfaces minérales).
Adaptation combinée dans des environnements complexes (eau, sable, reliefs).
Une exposition progressive et diversifiée aux terrains est essentielle pour renforcer la polyvalence et l’efficacité du chien dans tous les environnements.
➡️➡️➡️➡️Je vous rappelle que ces cinq opus constituent les bases fondamentales de la recherche. Si, lors d’une formation ou d’un stage, ces éléments ne sont pas expliqués par l’encadrement, il est grand temps de chercher une autre référence.
PHOTONadine Mosbach avec nadjo
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