30/07/2025
Ça, ma Mimi, c’est la toute première vidéo que j’ai prise de toi.
On ne se connaissait pas, et tu es tout de suite venue te coucher sur moi, comme si c’était une évidence.
Tata Christel t’avait amenée chez moi la veille, et je n’étais censée être que ta maison provisoire, en attendant de retrouver ta famille.
Mais ta famille ne s’est jamais manifestée, alors on est devenues la tienne. Ou plutôt, tu as rejoint notre famille comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, comme si tu avais toujours été là.
En tant que pro du monde canin et félin, je voulais faire une introduction avec les autres poilus dans les règles de l’art... mais tu en as décidé autrement :
Le grand chien blanc ? Même pas peur.
Le chat noir trouillard ? Je vais lui redonner confiance.
La tigresse aigrie ? Je vais lui apprendre à m’aimer !
Et même l’humain masculin qui ne voulait pas de moi au départ… ne va plus pouvoir se passer de moi !
Et c’est absolument ce qui est arrivé.
J’aime tous mes poilus profondément, mais toi, tu étais exactement la petite minette dont je rêvais gamine : intrépide, curieuse, câline, prête à toutes les aventures à mes côtés.
Tu as appris à porter le harnais, tu es venue en vacances avec nous, tu as appris des exercices d’éduc pour faire le pestacle devant les copains (contre quelques bonbecs, bien sûr !).
Bref, ta vie fut peut-être courte, mais pleine de découvertes.
Et puis cette relation que nous avions tissée toutes les deux était unique.
Comme mon ombre, tu me suivais absolument partout.
Tu étais sociable avec tout le monde, mais j’étais quand même ton humaine favorite.
Téméraire est le mot qui te définissait le mieux, et c’est probablement ce qui t’a coûté la vie.
Tu en as fait, des bêtises et des farces… mais cette dernière-là n’est vraiment pas drôle, ma Mimi.
Je te cherche partout.
Je t’entends dans chaque miaulement.
Je vois tes grands yeux à chaque fois que je ferme les miens.
Je sais qu’on surmonte le deuil, qu’on arrive à continuer de vivre malgré les absents, parce qu’ils font toujours partie de nous.
Mais pour l’instant, tout me semble insurmontable.
Mon cœur est en miettes, et tu es partie avec une partie de lui.
J’ai essayé de me rappeler la dernière fois où j’avais eu aussi mal… et c’est quand mon grand-père nous a quittés, il y a seize ans.
Je me suis rappelée que je lui avais écrit une lettre, et que ça m’avait fait un bien fou.
Alors non, mon chagrin ne s’arrêtera pas du jour au lendemain, mais tu es partie trop brutalement, et j’avais besoin de te dire tout ça.
Mimi, tu as eu un passage éclair sur cette terre et dans ma vie, mais je sais que tu n’es pas arrivée par hasard.
Merci pour tout ce que tu m’as apporté.
Sache que toutes les personnes qui ont croisé ta route ne t’oublieront jamais.
En ce qui me concerne, ma Mimi, j’apprends à vivre sans toi.
Je te jure qu’un jour, je parlerai de toi en souriant… mais pas tout de suite.
Tu me manques tant.
Amuse-toi bien là-haut, et fais pas (trop) de bêtises ❤️✨