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A la base de tout, respecter les autres est une bienséance sociale. La balade avec son chien ne devrait pas être une gal...
07/01/2025

A la base de tout, respecter les autres est une bienséance sociale. La balade avec son chien ne devrait pas être une galère.
Bien vivre la balade avec son chien nécessite une compréhension du langage corporel et permet de mieux faire face aux rencontres imprévues.

"Mon chien ne fait rien, il veut juste dire bonjour!"
The Do Nothing Dog

Maîtrisez au mieux et avec respect les rencontres canines indésirables !

Vous partez en promenade tranquille avec votre chien et il marche détendu à côté de vous, tenu en laisse lâche.

Soudain, un chien en liberté apparaît devant vous. Les deux chiens s’arrêtent net et se regardent.

Les pensées suivantes vous traversent la tête :

«Que faire? Est-il amical ? Pourquoi n'est-il pas tenu en laisse ? Et de toute façon, où est son humain?»

Dès que vous avez terminé votre dernière pensée, vous voyez la personne marcher confortablement vers vous au loin.

De nombreuses rencontres canines commencent de la même manière.

Il y a trois façons dont cette histoire quotidienne continue :

1. Le cas idéal

Le responsable du Do Nothing Dog, vous remarque, appelle son chien, le met en laisse. Il vous fait un signe amical de la main, s'éloigne tranquillement avec son chien, et tout est pour le meilleur des mondes.

Si c'était la norme, nous n'aurions pas besoin d'écrire cet article, alors passons directement à la seconde.

2. The Do Nothing Dog.

Le responsable du Do Nothing Dog, remarque votre hésitation et vous lance un «Ne vous inquiétez pas, il ne fera rien!» bien intentionné ! Il veut juste dire bonjour !

Voici notre Do Nothing Dog, arrivé à votre hauteur! Votre coeur et celui de votre chien s'emballent.

De nombreux responsables de "Do Nothing Dog" pensent que leur chien aborde les autres chiens de manière amicale et désire simplement dire bonjour, même si en fait l'approche est provocatrice.

Selon la personnalité des chiens et de la façon dont la rencontre s'organise, le contact entre chiens étrangers est souvent synonyme de tension et de stress potentiels pour au moins l'un des chiens impliqués, mais aussi pour vous.

Le responsable du Do Nothing Dog n’en est pas conscient probablement.

3. Les insouciants

Le responsable du Do Nothing Dog, vous ignore, ne tente pas d'appeler son chien et continue son chemin sans s'émouvoir.

Il n’est pas toujours nécessaire que des situations sujettes à des conflits surviennent.

Et si c’était le cas ?

Le Do Nothing Dog approche votre chien qui s'émeut en quelques secondes.

Qui aime être empiété dans son espace personnel d'une façon imprévisible? Certains chiens bien sûr s'en sortiront mieux que d'autres.

L'autre responsable de chien ne se soucie pas de l'augmentation de votre fréquence cardiaque, et du fait que votre chien ne désire peut-être pas de contact avec des étrangers ou du moins pas de cette façon là.

Dans l’espoir de reprendre le contrôle de la situation, vous tirez votre chien en laisse serrée.

Un instant plus tard, le Do Nothing Dog est impliqué dans une situation créant une tension avec votre chien en laisse.

Ce type de rencontre canine peut éventuellement rester gravée dans votre mémoire et probablement aussi dans celle de votre chien selon sa sensibilité et ses antécédents.

Protection et sécurité

Il est un fait que les responsables de "Do Nothing Dog" qui croient encore que leur chien a envie d'aller dire bonjour à chaque chien, rendent la vie inutilement difficile aux autres responsables de chiens.

Surtout si vous avez un chien timide, intolérant, en formation ou malade, la promenade devient vite comme un défi à relever.

De plus, chaque rencontre avec une expérience émotionnelle négative lors de la formation vous fait reculer d’au moins un pas et la relation de confiance entre vous et votre chien risque d'en souffrir.

Apprenez à lire le Do Nothing Dog !

Malheureusement, vous ne pouvez pas changer les autres responsables de chien ou l'environnement.

Par conséquent, apprenez à interpréter correctement l'attitude du Do Nothing Dog qui arrive, ainsi que ses intentions.

Gardez toujours vos distances avec les chiens provocateurs qui s'approchent de vous et de votre chien avec des mouvements lents et raides et un regard fixe.

Vous devez également vous tenir à distance des chiens qui courent tout droit comme une fusée vers votre binôme. Tout mouvement rapide et en frontal peut engendrer du stress.

Bien qu’ils ne fassent généralement aucun mal, leur approche impétueuse peut rapidement provoquer une tension entre les chiens.

Et même si effectivement, votre Do Nothing Dog est un chien avec une bonne intention, nul ne peut deviner comment se sentent exactement les chiens dans une telle interaction, comment ils perçoivent la situation, et quelle trace émotionnelle elle gravera au sein de l'expérience.

Mieux vaut que cette expérience soit la plus favorable possible au niveau émotionnel pour chacun des intervenants en étant chacun un acteur bienveillant.

Par contre, un "vrai" Do Nothing Dog avec une intention polie, se déplacera vers vous très lentement avec des signaux d'apaisement et de désescalade, et en arc de cercle avec un langage corporel détendu et souple. Il respectera et répondra aussi au langage corporel de son interlocuteur, sentira s'il est mal à l'aise et s'adaptera.

S'il vous plaît, si vous êtes le responsable d'un Do Nothing Dog, par respect envers les autres Binômes envers lesquels vous ne savez pas s'ils désirent une interaction ou pas, rappelez votre chien et remettez-le en laisse.

Ensuite, il sera encore temps de négocier une rencontre éventuelle en demandant le consentement à tous les intervenants ou de vous éloigner tranquillement le cas échéant.

Nous avons aussi à prendre conscience, que dans la nature, les chiens libres n'organiseraient pas leurs interactions comme nous les agençons pour nos chiens de famille.

Nous plaçons parfois nos chiens dans des situations qu'ils ne savent pas gérer de façon optimale.

Dans ce cadre, chaque chien a besoin de notre soutien pour agencer au mieux les interactions sociales.

La lecture du langage corporel des chiens est une clé royale pour mieux comprendre les enjeux et leurs implications, et nous permet d'être proactifs dans les situations de la vie quotidienne dans le respect des besoins de chacun.

Nous vous souhaitons à tous de belles balades sereines et conviviales en compagnie de vos chiens.

Soyez créatif!

Sylvia Kramer
Certified Canine Behavior Consultant. TR-IDTE.
Turid Rugaas - International Dog Trainer Education.

Photo libre de droit.
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/chien-animal-de-compagnie-jouer-course-25643374/

Les interactions canines sont-elles nécessairement axées sur le jeu ?Mon chien doit-il jouer pour être sociable ?De nomb...
26/12/2024

Les interactions canines sont-elles nécessairement axées sur le jeu ?
Mon chien doit-il jouer pour être sociable ?
De nombreux à priori qui vont à l'encontre de la réalité.

https://www.facebook.com/share/NNRejASuwTShteEB/

"Jouer" chez le chien adulte a un sens!

Nous aimons voir nos chiens adultes "jouer", mais bien souvent le "jeu" entre chiens adultes n'est pas du jeu, et surtout entre chiens étrangers.

Le manque de reconnaissance de la réelle dynamique et du langage corporel sont souvent la base du problème.

Pour qu'un jeu réel prenne place cela demande certaines conditions, dont le fait de se connaître et d'avoir créé un lien. Le jeu est équitable et tout le monde s'amuse, et chacun prête attention aux signaux de son partenaire.

Vous pouvez retenir ceci, plus il y a d'actions et de mouvements, plus cela peut être signe de stress dans les interactions que nous interprétons comme du " jeu" entre chiens adultes étrangers.

Il existe une réelle méconnaissance à ce sujet dans le monde du chien.

Et même si "jeu" il y a, c'est en général très bref, 1 minute ou 2 pas plus, et la dynamique doit être équitable dans les deux sens, sinon cela peut devenir rapidement de l'intimidation.

Nous avons étudié cela avec notre professeur de cours, l'honorable Turid Rugaas, une experte internationale dans le monde du chien.

Voir aussi ces liens
https://www.facebook.com/photo?fbid=122127756626564974&set=a.122105459810564974¬if_id=1735205090453998¬if_t=feedback_reaction_generic&ref=notif

https://www.facebook.com/photo/?fbid=122127191714564974&set=a.122105459810564974¬if_id=1734959016556143¬if_t=feedback_reaction_generic&ref=notif

https://www.facebook.com/photo?fbid=122127661712564974&set=a.122105459810564974

Nous voyons cela très souvent dans les parcs à chiens, dans les cours canins ou les rencontres canines au cours d'une promenade où les gens regardent leurs chiens "jouer" avec d'autres sans reconnaître la réelle dynamique de l'interaction.

Préférez éviter les prairies pour chiens et autres si vous ne remarquez aucun bien-être chez votre chien ou chez vous-même et que vous le faites parce que cela vous a été recommandé ou si vous pensez que c'est ainsi que cela doit aller.

Surveillez votre chien en combinaison avec les autres et voyez ce qu'il lui fait par la suite. Est-il plus réactif? Réagit-il plus vite aux stimuli ? Alors ce n'était pas bon pour lui !

Nous ne connaissons pas beaucoup d'offres de ce genre qui soient vraiment bonnes pour les chiens et atteignent l'objectif d'une "bonne socialisation" - la plupart d'entre elles atteignent le contraire!

La plupart, les chiens adultes ne jouent pas, mais utilisent le "jeu" pour faire face à une situation, et c'est une belle stratégie.

D'après les études, les chiens adultes libres de l'homme ne jouent pas, et s'ils le font c'est très bref et ponctuel.

Dans la nature, les chiens adultes ne peuvent pas se permettre de "jouer". Ils ne savent pas veiller à leur sécurité et jouer en même temps, et s'ils le font c'est très bref.

En général, le jeu fait partie du stade chiot et sert à l'apprentissage de comportements qui leur serviront plus tard dans la vie.

Toutefois, chez nos chiens de famille cette stratégie de "jouer" lors des rencontres canines entre chiens adultes étrangers ne leur fait pas beaucoup de bien, car cela demande beaucoup d'énergie.

Les hormones de stress resteront dans l'organisme bien après l'interaction.

Ils ont souvent une dynamique dysfonctionnelle, car ils sont élevés par l'homme et non par des chiens.

Certes, "Jouer" est bien plus agréable que de se polir le visage.

Par contre, jouer peut faire partie d’une relation où les chiens se connaissent et s'entendent bien ensemble, mais il restera en général très bref. Nous avons à nous préoccuper des jeux interminables.

Toutefois, le jeu n’est pas nécessairement le signe d’une bonne ou d’une mauvaise relation.

Si votre chien adulte ne joue pas, ce n'est pas un problème, et c'est normal. Ce n'est tout simplement pas sa stratégie.

Et s'il vous plaît, sortons nous cette idée de la tête, que tous les chiens de la terre doivent être amis pour être sociables ou qu'ils "règleront cela entre eux".

Nous avons aussi à revoir la façon dont nous les promenons et les conduisons dans certaines situations, nous avons à prendre soin de cela aussi.

Par contre, les chiens peuvent apprendre à dépasser les autres chiens ou à les rencontrer éventuellement, d'une façon calme, polie et pacifique. Le calme est le pilier sur lequel devrait se baser une rencontre pacifique!

Les chiens peuvent se trouver en difficulté lorsqu'ils sont conduits dans des situations qu'ils ne savent pas gérer, et encore plus, lorsque les gens ne reconnaissent pas les réels enjeux d'une scène où les chiens sont en complication émotionnelle.

Peut-être pourriez-vous envisager de nouer des amitiés grâce à une promenade sociale qui permette à votre chien adulte d'avoir de bons contacts sociaux ou qu'il en a même déjà de bons, alors c'est largement suffisant et surtout constructif au niveau social.

Les chiens ont besoin d'amis et d'expériences sociales positives, notre rôle est de créer ces opportunités.

Soyez créatif!

Sylvia Kramer
K9B Yourself - Choices & Agency.
Certified Dog Behaviour Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education

17/12/2024

Hier, j’ai été mordue.

J’ai été mordue alors que je n’ai rien fait de particulier : j’étais assise à table et je discutais avec des humains sans prêter attention au chien de la maison.

J’ai été mordue alors que je n’avais aucune raison de me méfier : le chien semblait absolument serein, il dormait dans son panier depuis 40 minutes après avoir rongé un peu son bois de cerf. Quand je suis entrée, il est venu me renifler et puis il s’est éloigné tranquillement.

J’ai été mordue, et le chien n’a envoyé absolument aucun signe avant-coureur : pas un regard, pas un grognement, rien.


Oui, mais alors, pourquoi ?


Il s’agissait d’une consultation pour de l’anxiété de séparation chez un chien nouvellement adopté (absolument rien à voir avec de la réactivité, donc). Un malinois, très bien « dressé », très « aux ordres », très « sage », jamais un mouvement de travers, jamais d’excitation. Le chien « parfait », mais qui urine partout dans la maison dès qu’il est seul.

Un chien qui n’exprime rien. Un chien qui intériorise son mal-être et qui le garde pour lui du mieux qu’il peut. Sauf qu’à un moment donné, quand le malaise devient trop grand et ingérable, le chien explose. Et parfois, la goutte qui fait déborder le vase est infime : un de ses humains de référence qui quitte la pièce pour aller à la toilette… Oui, mais après une journée durant laquelle le chien a pratiqué le cani-cross pour la première fois, dans le village qui plus est. Après une balade avec un congénère harceleur. Après qu’une inconnue soit présente dans la maison depuis presque une heure. Après le traumatisme d'avoir été abandonné. Alors oui, après le cani-cross et la balade, et même pendant ma visite, le chien était calme. Mais… A l’extérieur. A l’intérieur, il vivait certainement une tempête d’émotions.

Mais… Pourquoi ?


Considérant le profil du chien et « l’éducation » reçue (sans connaître les moyens éducatifs, attention !), il s’agit très probablement d’un chien qui a été « invité » à se taire. A ne pas s’exprimer. A ne pas grogner. A ne pas s’exciter. A rester passif dans son panier. A être « sage » et à « sa place » … Jusqu’à ce qu’il explose. Bref, une bombe à retardement.


L’hyper-contrôle est dangereux. Disputer un chien qui exprime un malaise est dangereux. Obliger un chien à se confronter à ses peurs (et en silence, s’il vous plait) est dangereux. Pousser un chien à l’impuissance acquise et à la résignation est dangereux.


S’il vous plait… Arrêtez de « canaliser » vos chiens, observez-les pour comprendre les déclencheurs. Arrêtez de contrôler vos chiens, apprenez-leur à prendre les bonnes décisions par eux-mêmes. Arrêtez de pousser vos chiens au silence, écoutez-les. Arrêtez de vouloir des chiens « sages », cherchez comment créer de l’apaisement (du vrai, pas une façade).

Un chien « sage » n’est pas forcément un chien qui va bien. Et parfois, le drame arrive sans qu’on ne le voie venir.

Se mettre dans la peau du chien, c'est être capable d'envisager son monde olfactif. Notre monde humain est visuel. Regar...
05/12/2024

Se mettre dans la peau du chien, c'est être capable d'envisager son monde olfactif. Notre monde humain est visuel. Regardons notre chien du bon côté de la lorgnette et nous le comprendrons mieux.

🐾 L’UMWELT, ET SI ON EN REPARLAIT ? 🐾

Le concept d’Umwelt a été défini par le biologiste Jakob von Uexküll et le sémioticien Thomas A. Sebeok au début du 20ème siècle. Il désigne l’environnement sensoriel propre à un individu ou à une espèce. En d’autres termes, chaque être vivant a son propre Umwelt, il perçoit le monde différemment des autres individus, avec ses propres perceptions sensorielles.

Deux espèces partageant le même environnement, ne vivent pas pour autant dans le même Umwelt. Par exemple, nous partageons nos maisons avec des araignées commensales de l’homme. Elles se sont adaptées à la vie dans nos maisons parce que ces dernières sont favorables à la survie de l’espèce (bonne température, protection contre les prédateurs, présence d’insectes commensaux de l’homme pouvant servir de proies comme la mouche domestique, etc). Pourtant, les araignées et nous ne vivons pas du tout dans le même monde sensoriel, alors même que nous partageons le même salon ! L’araignée ne réagit qu’à la température, aux courants d’air, à des vibrations sur sa toile indiquant la capture d’une proie, aux phéromones émises par un partenaire sexuel… Elles n’ont probablement même pas conscience de notre présence dans la pièce ! Tandis que nous, humains, percevons le monde avec nos cinq sens, et réagissons aux stimuli en fonction de ces derniers. Et encore, votre Umwelt n’est pas exactement le même que celui de votre conjoint ou de votre enfant.

Il est donc hasardeux d’interpréter les réactions de nos chiens en fonction de nos propres perceptions. Nous n’avons pas du tout le même Umwelt. Le chien vit principalement dans un environnement olfactif et une bonne partie de ses réactions est provoquée par la perception de molécules odorantes ou de phéromones. Quand vous promenez votre chien, comprenez bien qu’il ne fait pas du tout la même balade que vous.

Comprendre que chaque individu a son propre Umwelt devrait nous aider à faire preuve de davantage d’empathie envers nos chiens. Nous ne savons pas comment ils perçoivent exactement tel ou tel stimulus, il convient donc d’éviter au maximum les stimuli qu’ils peuvent percevoir comme désagréables ou douloureux. Par exemple, un collier anti-aboiement soit-disant « inoffensif », car ne produisant qu’un « bip » et pas de décharge électrique à chaque aboiement produit, est peut-être en réalité très inconfortable pour le chien. Nous ne savons pas comment l’animal perçoit ce son, et si le collier fonctionne, c’est que, forcément, l’émission du son est désagréable, voire douloureuse pour lui.

Rappelons-nous donc toujours que sanctionner un chien pour un comportement produit n’a souvent de sens que pour l’humain, qui pense que le chien et lui partagent le même Umwelt. Un chien qui lèche un pipi par terre, qui se roule dans une charogne, qui aboie sur une personne particulière, ou qui passe trois heures à analyser une odeur au pied d’un lampadaire, ne le fait pas pour vous contrarier, mais simplement parce qu’il perçoit le monde et y réagit d’une manière qui lui est propre. Malgré tous nos efforts d’imagination, nous n’aurons jamais accès au monde tel qu’il est perçu par notre cher compagnon, mais nous pouvons au moins nous efforcer de respecter ses réactions face à des stimuli qui nous échappent.

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Elsa Weiss / Cynopolis
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S'informer est essentiel pour comprendre et ne pas se tromper. Merci Jérémy Serindat Ltcd pour ton article 🙏
20/11/2024

S'informer est essentiel pour comprendre et ne pas se tromper. Merci Jérémy Serindat Ltcd pour ton article 🙏

📖 Nouvel article 📖

🐕 Le chien et l'absence de structure hiérarchique : une réévaluation des relations sociales canines.

✅ Introduction :

➡️ Traditionnellement, l'idée qui prévaut concernant les relations sociales au sein des meutes de chiens repose sur un modèle hiérarchique. Cependant, des recherches récentes remettent en question cette vision. Cet article examine les preuves scientifiques qui soutiennent l'idée que les chiens ne vivent pas dans une structure hiérarchique rigide, mais plutôt dans des relations sociales plus fluides et complexes.

➡️ Révision des modèles hiérarchiques.

1️⃣ L'approche des meutes de loups :
➡️ Dans les années 1970, le zoologiste David Mech avait introduit le concept de hiérarchie chez les loups, qui a ensuite été généralisé pour les chiens. Cependant, Mech lui-même a revisité cette théorie. Dans son article "Alpha Status, Dominance, and Division of Labor in Wolf Packs" (Mech, 1999), il souligne que la structure de la meute de loups est bien plus nuancée et que de nombreux facteurs, comme la coopération et la solidarité, jouent un rôle essentiel.

2️⃣ Les études sur les comportements sociaux canins :
➡️ Une étude menée par John Paul Scott et John L. Fuller dans les années 1960, intitulée "Genetics and the Social Behavior of the Dog" (Scott & Fuller, 1965), a montré que les chiens possédaient des comportements de socialisation plus variés qui ne s'inscrivent pas forcément dans un modèle hiérarchique. Ces comportements incluent l'affiliation et la coopération entre les individus plutôt que la domination.

3️⃣ Observations contemporaines :
➡️ Des études modernes, telles que celles menées par la vétérinaire animaliste Sophia Yin, ont observé des interactions entre chiens dans des environnements contrôlés. Yin, dans son ouvrage "The Perfect Puppy" (Yin, 2007), démontre que les interactions entre chiens sont souvent basées sur le jeu et l'acceptation mutuelle, plutôt que sur un rapport de force.

4️⃣ L'effet de l'environnement et de l'élevage :
➡️ Une recherche publiée par la vétérinaire et ethologue Konrad Lorenz dans "On Aggression" (Lorenz, 1966) montre que le comportement social des chiens est grandement influencé par leur environnement d'élevage et par leur relation avec les humains. Ce qui indique que la domination, souvent observée dans les situations stressantes, est souvent un reflet d'un problème d'éducation ou d'environnement plutôt que d'une structure hiérarchique innée.

🚨 Ces articles prouvent que la vision hiérarchique des relations sociales chez les chiens est dépassée et qu'une approche plus holistique est essentielle pour leur bien-être.

✅ Conclusion ✅

➡️ Les recherches accumulées au fil des années montrent que les chiens ne vivent pas leur vie dans une structure hiérarchique rigide, mais plutôt dans un réseau de relations sociales basées sur la coopération, la communication et l'affection. Ce changement de paradigme invite à une meilleure compréhension de ces animaux intelligents et sociables, mettant en lumière l'importance de la qualité des interactions humaines et canines.

➡️ Je rajouterai également que le fait de croire en cette structure hiérarchique, vous fait mettre en place des méthodologies de travail désastreuse pour votre chien, aussi bien sur l’aspect comportementale que physiologique et relationnel… ce qui va apporter à la longue de graves conséquences à ses comportements inappropriés, comme de l’agressivité, de la peur extrême, de l’angoisse, des problèmes de santé et tout en cas de problème comportementaux.

🤩 Pour éviter ce genre de problème, entourez-vous de professionnels compétents bienveillant et respectueux qui sont restés à jour de formation et de connaissances, faites appel aux éducateurs référencé au sein de LA TEAM CAP DOG.

📓 Références :
- Mech, D. L. (1999). Alpha Status, Dominance, and Division of Labor in Wolf Packs. *Animal Behavior*.
- Scott, J. P., & Fuller, J. L. (1965). *Genetics and the Social Behavior of the Dog*. University of Chicago Press.
- Yin, S. (2007). *The Perfect Puppy*. Cattle Dog Publishing.
- Lorenz, K. (1966). *On Aggression*. Harcourt, Brace & World.

🚨😆 Utopiquement, je me dis que je n’ai pas besoin de le faire, mais par prévention je vais quand même l’écrire car je me dis que j’en ai quand même bien un qui va vouloir me l’écrire en commentaire, mais si la hiérarchie n’existe pas entre les chiens eux même il n’y a aucune raison pour qu’elle existe entre eux et nous 👍

Merci Claire de La Niche Aventure pour ce podcast auprès de Julie Cr que je remercie pour sa confiance au travers de nos...
08/11/2024

Merci Claire de La Niche Aventure pour ce podcast auprès de Julie Cr que je remercie pour sa confiance au travers de nos accompagnements en sourdine et que je félicite pour tous ses succès 👏👏👏

26/10/2024
26/10/2024

𝐂𝐡𝐢𝐞𝐧 𝐟𝐞́𝐫𝐚𝐥, 𝐨𝐮 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 ? 𝐂𝐚𝐧𝐢𝐬 𝐞𝐱-𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐫𝐢𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐮𝐬 ? 😉𝐓𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐚 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 … 🐺🐶

« Vous êtes entrés avec un X berger australien, et vous repartez avec un X loup » et pourtant c’est le même ‘chien’, fut ma dernière phrase dite à ces clients qui avaient adopté un chien errant de Slovaquie.
Le patient suivant était un Royal Bourdon (errant) de l’île Bourbon, appelée île de la Réunion.
Nombreux sont les ‘𝐜𝐚𝐧𝐢𝐝𝐞́𝐬 𝐞𝐫𝐫𝐚𝐧𝐭𝐬’ importés en Belgique, France, Suisse, depuis l’Europe de l’Est et du Sud, d’Afrique du nord, de diverses îles, et jusqu’à la Corée.
Il y a plus de 700 millions de chiens sur terre, 80% d’entre eux étant des chiens libres (de l’humain), nommés en anglais ‘free-ranging dogs’ (FRD), errants ou féralisés (Young et al., 2011). Ces FRD sont classés en ‘chiens de village’ (qui vivent à proximité des humains sans appartenir à personne) et ‘chiens féraux’ (qui ont marronné, vivent près ou loin - mais sans contact avec - des humains. Ils vivent à distance respectueuse des sociétés humaines qui n’aiment pas trop les chiens, et qui les chassent, les lapident, les tuent, les mangent…
Certains de ces chiens féralisés ont reçu un nom de sous-espèce, comme le dingo (Australie), le chien chanteur de Nouvelle-Guinée…
Or tous ces canidés nommés chien familier, dingo, chien féral, loup… ont plus de 99,5% de génétique en commun, et sont reproductibles entre eux, donnant des descendants fertiles. 𝐓𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐢𝐝𝐞́𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐞𝐬𝐩𝐞̀𝐜𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. Certains ont reçu un nom spécifique de (sous-)espèce à part entière, comme le loup, le coyote, le chacal, le dingo, le paria (Inde)… parce qu’ils ont colonisé un écosystème spécifique, et tout le reste s’appelle ‘chien’.
𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐟𝐞́𝐫𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐲𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐬𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐢𝐨𝐭𝐨𝐩𝐞𝐬-𝐞́𝐜𝐨𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞𝐬 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐦 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥, parce qu’ils se distinguent par leur génétique, et leurs comportements, et leur adaptation à leur biotope, des chiens familiers (canis familiaris).
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Quand je vous dis : « pensez à un chien ? » quelle image recevez-vous ?
Quand je vous demande : « quel comportement social attendez-vous de la part d’un chien ? », quelles images recevez-vous ?

Le chien familier est un mutant hypersocial (du style syndrome de Williams (Dehasse, 2024)) et a perdu (à des degrés variables) la peur de l’humain.
Le canidé féral, qu’il soit dingo, paria, chien féral, loup, coyote, chacal…, n’a pas la mutation génétique hypersociale, et n’a pas la mutation génétique de la réduction de la peur de l’humain. Le marronnage et la féralisation entraînent une perte dans la capacité de s’adapter à un environnement d'humains.
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𝐶𝑜𝑛𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒́
Ce serait bien, et à mettre dans la législation que, quand une association vous vend un canidé féral ou un canidé de village, on vous dise, et écrive – et vous signez que vous avez lu – que ce que l’association appelle ‘’chien’’ n’est pas un ‘’chien familier’’ mais un ‘’𝐞𝐱-𝐜𝐡𝐢𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐟𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞́’’, dont 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑢𝑟𝑏𝑎𝑖𝑛𝑠.
De cette façon, vous vous engagez vous, votre famille, et vos proches, pendant 10 à 15 ans, à domestiquer du sauvage (génétique) qui ressemble esthétiquement à du chien familier, mais se différencie en patrons-moteurs, comportements, humeurs, émotions, sensorialités, cognitions, capacités d’apprentissage, capacités sociales… de façon imprévisible par rapport à l’image idéale que vous avez du chien familier.
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Bien sûr, moi et mes collègues vétérinaires et comportementalistes, nous ne voyons que les ex-chiens féralisés qui ne s’adaptent pas aux humains de village/ville, et j’imagine que certains ‘chiens paria’ s’adaptent plus ou moins bien à leur prison dorée. Je n’ai vu aucune publication sur le pourcentage de ‘parias’ qui s’adaptent et qui ne s’adaptent pas, causant une souffrance importante pour eux-mêmes et leurs humains d’adoption.
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𝐋𝐞 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐚𝐠𝐞, 𝐥𝐞 𝐟𝐞́𝐫𝐚𝐥, 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐞𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐜𝐞́𝐫𝐞́𝐛𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐞, 𝐞𝐭 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞. Même si avec beaucoup d’expertise, de patience, de socialisation, de guidance, voire de médication adaptogène… on pourra rendre ces 𝐜𝐡𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐟𝐞́𝐫𝐚𝐮𝐱 𝐠𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬, on n’en fera jamais des chiens familiers. Tout comme un malinois ne deviendra jamais un caniche, un 𝑐𝑎𝑛𝑖𝑠 𝑓𝑒𝑟𝑢𝑠 ne deviendra jamais un 𝑐𝑎𝑛𝑖𝑠 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑖𝑎𝑟𝑖𝑠.

🧔🏻Dr Joël Dehasse, le 25 octobre 2024

Réf. :
Young JK (et al.) (2011) Is wildlife going to the dogs? Impacts of feral and free-roaming dogs on wildlife populations. BioSci 61: 125– 132. https:// doi. org/ 10. 1525/ bio. 2011. 61. 2. 7.
Dehasse Joël, Tout sur le comportement du chien, éducation et génétique, Odile Jacob, 2024, p.145.

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Image © Joël Dehasse et Lolita Candotti-Besson, pour la composition de l’image à partir d’images sélectionnées sur Internet.

Ne pas mettre la charrue devant les bœufs ! Une problématique ne peut pas être résolue en se concentrant initialement et...
24/10/2024

Ne pas mettre la charrue devant les bœufs !
Une problématique ne peut pas être résolue en se concentrant initialement et uniquement dessus.
La prise en compte globale de l'individu, des facteurs de bien-être, de la couverture des besoins est essentielle avant tout.

*** LE BIEN-ÊTRE NE SE COMMANDE PAS ***

« Assis" et "couché" sont des positions de bien-être (et de vulnérabilité) qu'aucun animal n'a besoin d'apprendre et dont on ne peut décider à sa place. Un chien se couche ou s'assied de lui-même, à condition qu’il soit à l’aise dans l'environnement où il se trouve.

Ça ne se commande pas.
Ça ne s’ordonne pas.
Ça ne fait sûrement pas partie des bases de son éducation.

Ce serait comme demander à un chien "secoue-toi", "lèche-toi", ou "étire-toi" (des comportements de bien-être que le chien adopte - l’avez-vous remarqué? - quand il rentre chez lui). C'est un peu comme si je vous ordonnais de bailler, de vous détendre…

La base de l’éducation (pour le gardien), c’est de comprendre que si notre chien ne s'assied pas ou ne se couche pas dans un contexte donné, avant de lui ordonner de le faire (et de le répéter dix fois en haussant le ton), il nous faut nous demander ce qui peut bien l'en empêcher. Il nous revient de modifier l'environnement, la situation, la gêne qui lui interdit d’adopter spontanément une posture de bien-être et d’abandon.

Voilà pourquoi je n'enseigne pas les ordres de base. Par contre, ce que je vous explique ici, je l’enseigne dans mes séances. C’est le bien-être du chien qui est privilégié, et la compréhension de ce qui le met (ou pas) dans le confort et la confiance.

Au cas par cas.
Ce dont votre chien a besoin n’a rien à voir avec les besoins de ma chienne, et inversement.

Quand un gardien a bien compris son chien, les contextes dans lesquels il peut se sentir sécurisé, et ceux dans lesquels il est stressé, il trouve des solutions pour l’aider et le soutenir. C’est le job du gardien.
Exemple : s’il faut rester en terrasse, il choisira la place où son chien sera inaccessible, ou celle où son chien aura une visibilité sur tout ce qui passe, celle où personne ne pourra passer derrière lui, ou il lui donnera une mastication pour que son chien puisse décharger, s’occuper de manière autonome et finir par se coucher de lui-même… Etc.

Ainsi, de la même manière que vous donnez un coloriage à votre enfant pour qu’il reste calme et patient dans la salle d’attente du médecin, vous donnez à votre chien une petite activité solitaire favorisant le bien-être intérieur.

L’éducation, c’est favoriser l’adaptabilité, c’est-à-dire la recherche du bien-être dans l’environnement, du mieux que l’on peut. Les ordres de base ne développent pas cette compétence. Pire, ils l’empêchent. Et surtout, un chien à qui vous ordonnez "couché", exécutera l’exercice "couché », et se relèvera. À aucun moment, il ne comprendra que vous voulez qu’il se calme. Pour lui, cela n’a rien à voir. Et tant que certains continueront de croire qu’il y a un rapport entre les ordres de base et le calme, nous aurons beaucoup de travail.

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Événements à venir
- 10 janvier 2025 : Atelier participatif (reste 4 places) sur le cadre professionnel du coach, son plus grand atout dans la rééducation du binôme homme-chien.
- 17 janvier 2025 : Formation CaniFed "Comprendre les émotions de son chien, pour saisir ses comportements et offrir une éducation adaptée".
- 13 février 2025 : Formation CaniFed "Les autocontrôles : Intelligence émotionnelle et autorégulation comportementale".
- 14 mars 2025 : Formation CaniFed "L'étude comportementale : Le coeur du métier, l'essentiel du travail".
- 25 avril 2025 : Formation CaniFed "Leçon sur les patrons-moteurs génétiques - Comment les satisfaire?".
- 23 mai 2025 : Formation CaniFed sur Le cadre professionnel du coach, son plus grand atout dans la rééducation du binôme homme-chien.

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