Education Pawsitive

19/01/2024

🐕‍🦺 Obtenir une marche en laisse détendue n'est pas qu'une technique. C'est bien plus complexe que cele et votre implication, à tous niveaux, est plus que nécessaire. 👣🐾

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02/01/2024

❤️‍🔥 www.pawsitive.fr ❤️‍🔥

Notre site a fait peau neuve ✨

Bonne visite ! 🐶

01/01/2024

Bonne année 2024 à tous ✨🐶

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18/12/2023

🌲🐶 Passez de bonnes fêtes de fin d'année 😊🎀

🐕 Pensez que pour vos chiens, la perception de ces moments, festifs, n'est pas forcément la même que la votre 😰

Accordez leur donc du temps et de la tranquillité :

🐾🐩🐕🌲 Propenez-les de manière qualitative (balades silencieuses et suffisamment longues selon leurs âges et besoins individuels), si vous souhaitez qu’ils soient tranquilles.

🕸🥕🦴🧩🐽 Proposez leur de quoi les occuper en intérieur, durant vos repas par exemple. Des jeux d’occupation simples (tapis de fouille ou à lécher, Kong, etc) ou des choses à mâcher comestibles (sabot de veau, cimier, corne, etc).

😴⛺️⏳🛋 Également, pensez à leur espace et au calme ! Qu’ils soient tranquilles et se sentent en sécurité. Donnez leur la possibilité de s’isoler s’ils le souhaitent.

🥘🦪🧀🍫🍰🍇 Si vous avez pour habitude de partager vos petits plats, avec vos compagnons, veillez à ne surtout pas en abuser mais également, vérifiez que ce n’est pas mauvais pour eux : www.centre-antipoison-animalin.com

Profitez, sans les oublier 🎈

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11/12/2023

Un animal ne peut être une surprise... Pour plusieurs raisons évidentes. 🐱🐶🐭🐹🐰🐴🦎🐠 🤓

Vous avez besoin d'être conseillés ?
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05/12/2023

05/12/2023

💣 Il y a des écrits clivants, des écrits qui font de nous de sales humain.e.s aux yeux de quelques un.e et de bonnes personnes aux yeux d’autres. Je voudrais aborder un sujet de ce genre là, qui laissera peut-être une boule amère dans la gorge de certain.e.s.
Mais avant toute chose, ce qu’il est important de garder en tête, c’est que notre monde de passionnés est un tout petit monde, qui se regarde le nombril avec délectation et qui fait d’insignifiants détails des querelles sans fin qui créent des clans, puis des clans dans les clans.
Pendant ce temps, perdu, le monde se déchire la tronche et des gosses crèvent la gu**le ouverte pour des histoires de croyances. Alors MES croyances autour du Chien, VOS croyances autour du Chien, bah c’est du p**i de chat (et bim)! On s’en cogne, mais alors façon!
On devrait dépassionner le débat, au moins un peu, juste de quoi rester courtois.e.s entre nous, non? Qu’on ne soit pas d’accord, c’est chouette, ça nous sort de notre zone de confort, de nos cercles « d’ami.e.s » de « followers », tous du même avis que nous (oh oui oh oui, mon petit ego). Mais dénigrer publiquement celui ou celle qui n’est pas d’accord c’est tellement… tssssss.
Alors je vais écrire des trucs, je sais que mes ami.e.s seront d’accord, mais pas tout.e.s, et que les autres ne me liront pas ou le feront puis me banniront, histoire de rester entre gens du même avis (quelle richesse 😅… pardon, c’est jugeant?).

👉🏼 Les prédispositions génétiques.
Kesako? Bah vous savez c’est ce qui fait qu’un chihuahua, sélectionné depuis moult temps pour servir de sonnette, a plus de prédispositions à aboyer pour s’exprimer. C’est ce qui fait qu’un malinois est capable d’une réactivité incomparable, parce qu’on l’a sélectionné sur ses capacités à courir vite et à bien protéger depuis des lustres. Ce qui fait qu’un staff a des propensions à aimer les interactions musclées, en mode contact et coups de poitrail, c’est peut être parce que ses ancêtres se battaient contre des taureaux ou d’autres chiens. Observez le physique de ces chiens « racés », tout est millimétré pour coller à nos attentes…
Ahlala! Mais keskedi celle là?
Ne vous fâchez pas, je n’ai pas fini.
Si ça n’avait pas d’impact, l’Humain n’aurait pas sélectionné les chiens sur des critères précis de tendances comportementales ou de morphologie.

👉🏼 Des individus à part entière.
On a parlé de prédispositions, juste une propension plus élevée que chez d’autres à produire certains comportements.
Ça ne veut pas dire que tous les chihuahuas vus en clientèle sont des sonnettes stridentes, que tous les malinois courent après les voitures ou que tous les staffs sont des brutes épaisses… Quoique 😜
Si je fais la somme des chihuahuas rencontrés, devinez quelle problématique est majoritairement rapportée par leurs humains? Pour autant, j’ai vu des chichis discrets, des malous tout doux et des staffs timides et respectueux de l’intégrité physique des autres, si si.

Mais il faut tout de même bien comprendre qu’en tant qu’éducateurs, au fil du temps, quand on voit arriver certains chiens avec souvent les mêmes problématiques, on a tendance à penser à ces prédispositions génétiques, et que, de fait, certaines races ne nous ravissent pas plus que ça 🙄. D’autant plus quand on bosse sans muselière, j’dis ça, j’dis rien. Bien évidemment, nous sommes capables de passer outre, et on fait parfois de belles rencontres avec des individus uniques.

On le sait, tout peut influencer le comportement de « nos » chiens. La génétique des parents, la vie de la mère, le contexte d’élevage et le lot d’apprentissages qu’il fourni, les apprentissages proposés par l’humain adoptant, les accidents, les loupés, les expériences malheureuses et j’en passe. On peut aisément agir sur tout ça. Même les prédispositions génétiques… vous ne voulez pas d’un chien qui court après les chevreuils, évitez le braque ou le saint Hubert. Vous avez des rongeurs, évitez peut être de prendre un jack russel… Après, on peut tout tenter hein, après tout, ce sont des individus à part entière 😉🫶

27/11/2023

Un chien doit marcher au pied 🤢, ne doit pas marcher devant, ne doit pas mettre le nez au sol sans quoi il prendra le dessus (🤢) ....visuel simple qui invalide ces vieux concepts.

👉Un chien ne marche pas en ligne droite
👉Il fait des pauses reniflages par endroit
👉Il marche bien plus qu'un humain et pas du tout au même rythme

Ses besoins sont différents des notres lors d'une balade 😉

Répondre aux besoins du chien, un bon moyen de diminuer les troubles du comportement.

CQFD

19/11/2023

«Et vous, vous y croyez à la complicité créée par la subordination?

Est-ce qu'obéir à un ordre (par la contrainte ou la récompense) crée un attachement particulier du subordonné pour son commandeur ?

Moi, je ne pense pas. Il faut dire que je n'aime pas particulièrement quand mon patron me donne des ordres - même si je touche un salaire - et que je n'appréciais pas non plus de devoir ranger ma chambre sous peine de me faire enguirlander.

D'une part, le lien social, la complicité et l'attachement se créent naturellement quand on partage des moments AGREABLES avec l'autre individu. D'autre part, obéissance ne signifie pas affection (cfr mon patron).

Alors, faire des "exercices d'obéissance" dans le but de créer une belle relation avec son chien, c'est un peu comme vouloir peindre un mur avec un marteau...»

Et vous, vous y croyez à la complicité créée par la subordination?

Est-ce qu'obéir à un ordre (par la contrainte ou la récompense) crée un attachement particulier du subordonné pour son commandeur ?

Moi, je ne pense pas. Il faut dire que je n'aime pas particulièrement quand mon patron me donne des ordres - même si je touche un salaire - et que je n'appréciais pas non plus de devoir ranger ma chambre sous peine de me faire enguirlander.

D'une part, le lien social, la complicité et l'attachement se créent naturellement quand on partage des moments AGREABLES avec l'autre individu. D'autre part, obéissance ne signifie pas affection (cfr mon patron).

Alors, faire des "exercices d'obéissance" dans le but de créer une belle relation avec son chien, c'est un peu comme vouloir peindre un mur avec un marteau...

29/10/2023

Les mentalités doivent changer❕

Il faut impérativement se sortir de la tête que l'obéissance est une nécessité, avant toutes autres choses.

🐶

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« Je ne comprends pas, nous avons pourtant fait des cours d’obéissance, mais les problèmes de comportements sont toujours là… ». Et si les cours d’obéissance n’étaient pas la solution ?

L’obéissance n’apprendra pas au chien émotionnellement instable qui réagit par peur sur les étrangers, à ne plus aboyer/grogner.

L’obéissance n’aidera pas à préparer un chiot à la vie, à renforcer sa confiance, à lui enseigner des capacités d’adaptation, à penser de manière indépendante ou à prévenir l’agressivité ou l’anxiété.

Élever et éduquer un chien, c'est bien plus que simplement lui apprendre à s'asseoir, ne pas bouger et marcher au pied. Construisons des chiens pouvant s’adapter à notre monde, confiants et optimistes plutôt que des chiens « obéissants ».

20/10/2023

19/10/2023

La communication du chien n'est ni blanche ni noire.

On pourrait penser que j'enfonce une porte ouverte, mais je pense que ce sujet n'est pas assez explicitement traité par les professionnel·les du chien, ce qui prête facilement à confusion dans l'esprit des gens. En effet, je me suis récemment rendue compte que la plupart de mes clients, ces gens que j'appelle des « Moldus » (si vous zavé pas la rèf', cépo grave, mais lisez quand même Harry Potter, ça ne vous fera pas de mal), ont une vision très binaire de la communication chez le chien : soit ils jouent, soit ils sont agressifs. Soit tout va bien, soit rien ne va plus. Soit on laisse tout faire, soit on interrompt tout.

Cela peut sembler exagéré, mais, pourtant, dans la grande majorité des cas, c'est bien à travers ce prisme (conscient ou non) que mes clients voient leurs chiens communiquer les uns avec les autres. Cela est dû au fait que leur culture canine est principalement liée à leur éducation, leur histoire et leur propre culture, un reflet très pâle et terriblement incomplet de ce qu'est vraiment un chien. Mais ce n'est pas volontaire, souvent même pas conscient et, surtout, ce n'est pas de leur faute. Mon rôle, c'est justement de leur fournir de nouvelles lunettes pour observer tout cela, et c'est l'un des aspects de mon métier que j'adore le plus.

Néanmoins, profitons de ce petit billet pour en parler : la communication canine recèle de subtilités infimes, déployant tout un éventail de fonctions autres que simplement « jouer » ou « s'entretuer ». Il est primordial de comprendre que les chiens, de famille ou de rue, peuvent effectivement avoir des interactions "positives", interagir de manière ludique, jouer, partager, s'apprécier, autant qu'ils peuvent ne rien vouloir faire de tout cela sans pour autant tomber dans l'extrême inverse, les interactions qualifiées de "négatives". De quoi s'agit-il ? Souvent, on pense alors aux comportements de mise à distance : grognements, vocalises, éloignement, tentatives de morsures, etc. Mais qu'en est-il de tout le reste ? De la compétition ? De la provocation ? De la négociation ? Des échanges à distance ? Du contrôle ? Les chiens peuvent ne jamais partager une partie de jeu tout en évitant de chercher à agresser l'autre. Dans ce cas, comment qualifier leurs échanges ?

L'idée ici n'est pas de détailler l'éthogramme du chien, mais simplement de réaliser qu'il en existe un. Que nos amis canins ont des capacités et des outils de communication infiniment plus riches que ce que nous pensons souvent. Qu'ils sont capables de subtilités de langage aussi fines que nos langues à nous. Qu'un même signal peut avoir plusieurs significations, que tout ne se résume pas à vouloir jouer ou se bagarrer.

Cela vous semble obscur ? Ce n'est pas étonnant. Le chien est une espèce différente de la nôtre. Il est normal que, sans apprendre leur mode de communication, leur culture, on se sente perdu. De la même manière que je me sentirais bien en peine si je me retrouvais dans un pays étranger, plongée dans une culture inconnue et sans interprète pour m'aider. Au pays des chiens, c'est le rôle des éducateur·ices et comportementalistes canins. Alors n'attendez plus pour mieux comprendre l'étranger avec lequel vous vivez et faites-vous accompagner pour le découvrir vraiment, comprendre la myriade de signaux qui constituent sa communication et que nous avons encore à découvrir, comprendre et respecter.

• Sasha Goldman

18/10/2023

«Réflexion matinale à propos des chiots et entre autre des Ecoles du Chiot.
- Construire des bases solides ne peut se faire que sur un laps de temps très court à l'échelle humaine, en gros avant 4 mois, même si par la suite la construction se continue et peut modifier certains éléments de la petite enfance, mais pas tous. Le manque d'enrichissement de l'environnement, comme l'excès de stimuli simultanés amènent à un résultat quasi similaire.
- Il est important de bien planter le décor du comportement que les humains se doivent d'avoir AU QUOTIDIEN afin d'être en adéquation avec les besoins du chien et plus spécifiquement du bébé chien. Et oui, car c'est un bébé, même d'une espèce différente de la nôtre et il est important de le rappeler aux humains.
Penser à ETRE plus qu'à FAIRE.
- Attention à ces excès de contacts avec congénères qui ne sont pas toujours de qualité et peuvent générer une future sur -réactivité. La qualité doit primer sur la quantité, tout en offrant une variété.
- Les dérives constatées en EC :
- Les " lâchés" de chiots : la catastrophe annoncée. A bannir.
- Retomber dans les ordres, le travail de ..... l'hyper contrôle, même en " positif'.
Se souvenir que la plupart de ce que nous demandons aux chiots / chiens n'a pas de sens d'un point de vue canin. Que leur mode principal d'apprentissage est l'imitation, sauf qu'au niveau canin, ben, ils n'ont pas grand monde à imiter et que les modèles ne sont pas souvent les meilleurs.
- Inversement, trop de jeux, les faire passer dans des trucs et des machins, ok mais au bout d'un moment cela n'a plus de sens pour eux. Attention à ne pas entrer dans la dérive de la proprioception, du nosework, etc qui, si cela peut présenter un intérêt ponctuellement, peut devenir un truc habituel soit inutile, soit addictif, et qui donc va perdre de son intérêt.

- L'intérêt serait de préparer le chiot à cette laisse, qui, même longue, peut représenter une contrainte tout de même. L'objectif étant de permettre au chiot d'apprendre que cette attache ne représente aucune contrainte justement. Et non de lui apprendre à marcher sans tirer.
- Insister sur le lien, lien de confiance, et donc l'absence de pression, d'ordres, de réprimande etc.....le fait de donner envie et non d'obliger.
- Les demandes importantes : répondre au rappel, être capable d'attendre ( sans pour autant bo**er ce " pas bouger" ) être capable de rester à proximité de son humain sans pour autant être " focus".
- Les apprentissages utiles pour leur future vie en société : contact, brossage, nettoyage d'oreille, regarder une patte etc..... en gros medical training. Mise du harnais et de la laisse.
- Apprendre aux humains comment se comporter avec un chien, éviter de se pencher sur le chien, mettre la laisse en parallèle et non de face, apprendre que la notion de distance pour les chiens et pour les humains est différente ( du point de vue du chien, c'est plutot 4 - 5 m), et donc systématiquement marquer un léger écart face aux autres gens et autres chiens.
- Apprendre aux humains à lire leur chien, à repérer une éventuelle tension, les signaux de communication, le respect du consentement au contact.
En fait, bien souvent, tout l'inverse de ce que l'on voit en écoles du chiot, qui sont bien souvent encore des cours de assis couché etc version puppies.
Se souvenir qu'un chien bien dans ses pattes ne présentera quasiment pas de problème de comportement.
L'Ecole du chiot peut être le meilleur comme le pire.
A nous d'en faire le meilleur.»
Corinne Martin - Cynothèque Formation ©

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16/10/2023

✋ Il ne s'agit pas de gentillesse ou de méchanceté.

Lire l'histoire de Scarlet et moi ;-) dans MON CHIEN, MON COACH ET MOI
https://shorturl.at/cFIV1

12/10/2023

Il y a pleins de choses que je ne bosse pas avec mes chiens.

Il me semble important de le dire car j’ai de plus en plus l’impression qu’on est dans une course à ce chien parfait, idéal, tout le temps, partout. A qui fera quoi, quand, à quel âge…

Alors, bien sûr, je lutte activement pour l’insertion de nos chiens dans nos quotidiens, nos environnements et j’ai toujours fais le choix d’emmener mes chiens avec moi, le plus possible. C’est ainsi que je conçois la vie avec eux et que je l’ai toujours fais.
Quand je vivais à Paris, le seul endroit où mes chiens ne venaient pas avec moi, c’était le cinéma. Resto, bus, métro, train, bateau, avion… on a tout fait.

Sauf que… on n’a pas toujours tout fait de manière à ce que ce soit sympa pour eux. Rétrospectivement, et parce que savoir c’est souffrir, je m’en rends compte.

Aujourd’hui, j’ai une plus grande conscience de ce que je demande à mes chiens, quotidiennement. Des efforts que cela implique, intrinsèquement, de vivre tous ensemble. De ce que j’attends d’eux dans mon travail. Bah oui, car ils n’ont pas une vie de chiens de famille 100% normale, il faut le dire.

Alors je m’attache beaucoup moins à certaines choses.
Mes chiens les plus jeunes ne savent pas marcher sans laisse en ville. Ils ne se poussent pas toujours bien sur le côté quand on croise quelqu’un, le groupe peut être exciter les premières minutes de nos balades familiales.

Ils sont loin d’être parfaits et irréprochables dans tous les domaines. Non seulement car ils sont vivants mais aussi parce que je ne « travaille » pas certaines choses, plus ou moins volontairement.
Car je passe déjà ma vie à courir après le temps et donc, lorsque j’en trouve, je tâche d’en faire des moments de qualité. Des moments qui nourrissent notre relation, la compréhension, le respect et l’amour qu’on se porte, les uns aux autres.
Lorsque j’ai du temps pour une balade en tête à tête ou en effectif réduit, j’essaye d’en faire un truc chouette et sympa, pas un exercice de marche en laisse ou de croisements. Je me concentre sur l’essentiel finalement.

Je ne dis pas que j’ai raison.
Parfois, je m’agace car j’aimerai trouver plus de temps, pour faire plus de choses et, entre autres, bo**er ces petits trucs qui peuvent me faire râler, autant sur eux que sur moi.
Et puis… je me demande si c’est vraiment si important.
Je réalise que pas vraiment.
Je remets de l’ordre dans mes priorités.
J’enlève mes chaussures (s’il ne fait pas trop froid).
Et je vais marcher dans la forêt, avec mes chiens mal élevés.

Alors si vous n’avez pas envie de travailler aujourd’hui, c’est pas grave.
Enlevez vos chaussures et allez marcher dans la forêt.
On parlera du reste demain.

11/10/2023

Un chien calme n'est pas un chien triste.

C'est désarmant de devoir le dire, et souvent, bien trop souvent, de devoir convaincre de la véracité de cette affirmation.
C'est désarmant de se dire que dans cette phrase se trouve beaucoup des maux du chien.

04/10/2023

*** LE BIEN-ÊTRE NE SE COMMANDE PAS ***

Les positions "assis" et "couché" (et les ordres de base), sont des positions de bien-être (et de vulnérabilité) qu'aucun animal n'a besoin d'apprendre. Un chien se couche ou s'assoit de lui-même, s'il est à l’aise dans l'environnement où il se trouve.

Ça ne se commande pas.
Ça ne s’ordonne pas.
Ça ne fait sûrement pas partie des bases.

Ce serait comme demander à un chien "secoue-toi", "lèche-toi", ou "étire-toi" (des comportements de bien-être que le chien adopte par excellence, quand il rentre chez lui).
C'est un peu comme si je vous ordonnais de bailler, ou de vous détendre…

Les bases, c’est de savoir que si un chien ne s'assoit pas, ou ne se couche pas dans un endroit ou un contexte donné, avant de lui donner l’ordre de le faire (et de le répéter dix fois), il faut se demander ce qui l'en empêche, et modifier l'environnement, la situation, la gêne qui l'empêche d’adopter spontanément une posture de bien-être.

Voilà pourquoi je n'enseigne pas les ordres de base, une hérésie en comportement et en éthologie. Par contre, ce que je vous explique ici, je l’enseigne dans mes séances. C’est le bien-être qui est privilégié, et surtout, la compréhension de ce qui le procure, ou l'empêche chez le chien en présence.

Quand un humain a bien compris son chien, les contextes dans lesquels il est bien, et ceux dans lesquels il semble beaucoup moins bien, il trouve des solutions pour l’aider à se détendre (exemple : lui donner une mastication parce qu'il sait que dans un contexte précis, son chien n'arrivera pas à rester couché, ou calme). C’est l’exemple de la mastication donnée au chien quand il doit patienter dans un lieu donné, une occupation autonome qui favorise la détente, et la position couchée, sans aucune contrainte. Ainsi, de la même manière que vous donnez un coloriage à votre enfant pour qu’il reste sage dans la salle d’attente du médecin, vous donnez à votre chien une petite activité autonome, favorisant le bien-être chez lui.

L’éducation, c’est favoriser l’adaptabilité, c’est-à-dire le bien-être dans l’environnement, du mieux que l’on peut. Les ordres de base ne développent pas cette compétence. Et surtout, un chien à qui vous ordonnez "couché", exécutera l’exercice "couché". À aucun moment, il ne comprendra que vous voulez qu’il se calme. Pour lui, ça n’a rien à voir. Et tant que certains continueront de croire qu’il y a un rapport entre les ordres de base et le calme, nous aurons beaucoup de travail.

Cynoconsult
- "Mon chien, mon coach et moi" est disponible ici : https://shorturl.at/cFIV1
- "Le chien, cet animal qui nous échappe" d'Audrey Ventura est disponible ici : https://shorturl.at/afMNQ

28/09/2023

23/09/2023

« "L'Autonomie, un équilibre naturel.

Lorsque nous pensons à l'éducation canine, nous avons souvent tendance à imaginer un chien obéissant et discipliné, prêt à suivre nos ordres à la lettre. Cependant, il est essentiel de comprendre que plus un chien sera autonome dans ses décisions, plus il va s'équilibrer naturellement.

L'autonomie canine est la capacité d'un chien à prendre des décisions et à agir de manière indépendante dans certaines situations. Au lieu de voir cela comme une désobéissance, considérons-le comme un signe de maturité et d'intelligence chez nos amis à quatre pattes.

• Pourquoi l'autonomie est-elle essentielle pour le bien-être de votre chien ?

1. Développement de la confiance en soi : Permettre à votre chien de faire des choix et de prendre des décisions appropriées renforce sa confiance en lui. Cela le prépare à mieux gérer des situations inattendues.

2. Réduction du stress : Un chien qui sait comment agir de manière autonome est moins susceptible de ressentir du stress. Il peut mieux évaluer les situations et réagir de manière appropriée sans dépendre constamment de ses propriétaires.

3. Renforcement du lien humain-chien : L'autonomie n'est pas synonyme de désobéissance. Au contraire, elle favorise une meilleure compréhension mutuelle. En permettant à votre chien de faire des choix appropriés, vous renforcez votre lien en lui montrant que vous lui faites confiance.

4. Prévention des comportements indésirables : Les chiens qui sont constamment contrôlés n’agissent plus par eux-mêmes, constamment diriger par des ordres, leur capacité de réflexion se réduit considérablement.

Cependant, l'autonomie doit être équilibrée avec une éducation appropriée. Il est important que votre chien comprenne les limites et les règles clairement définies. L'autonomie ne signifie pas l'absence de structure, mais plutôt la possibilité pour votre chien de prendre de bonnes décisions, dans des limites raisonnables.

Pour encourager l'autonomie de votre chien, vous pouvez envisager de lui offrir des choix simples dans sa routine quotidienne, de lui permettre d'explorer, et de l'encourager à résoudre des problèmes par lui-même. De cette manière, vous favoriserez un équilibre naturel qui contribuera à son bien-être global.

En somme, l'autonomie chez les chiens est une composante essentielle de leur épanouissement. En leur permettant de prendre des décisions et de développer leur confiance en eux, vous contribuez à leur équilibre naturel et à une relation épanouissante entre humains et chiens."

Comportementaliste Laurence Roux
Éducatrice, spécialiste en comportement canin »

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Education Pension

19/09/2023

Votre chien a du mal à rester seul ?

⚠️ NON,
Priver votre chien d'affection,
L'ignorer,
Le mettre en cage,
Ne pas dormir avec lui,
Le laisser hurler,
Lui hurler dessus...
Toutes ces choses (liste non exhaustive) ne résoudront pas les soucis d'anxiété et de séparation de votre chien.

«Survolons ensemble rapidement quelques mythes sur les problèmes liés à la séparation !

La privation d’affection

Les problèmes liés à la séparation/ solitude sont liés à une grande détresse émotionnelle, bien souvent de l’ordre de la phobie ou de la peur panique. Donner au chien confiance en lui et viser un apaisement global dans sa vie sont des aspects fondamentaux du travail de fond. Et cela passe par une relation de qualité avec un gardien qui est là pour guider son chien.
La privation d’affection entraîne une grande incohérence et imprévisibilité dans la vie du chien. Ces deux notions sont de grands facteurs de stress qui vont donc dans le sens inverse de ce que l’on cherche à travailler pour soutenir la thérapie comportementale.
Votre chien ne souffre pas de ce trouble parce que vous lui donnez trop d’amour, bien au contraire : aidez le à surmonter ses craintes en douceur, réconfortez le et il en deviendra d’autant plus confiant et sûr de lui.

Ignorer votre chien

Assez similaire au conseil précédent, celui ci concerne surtout les moments du départ/ retour.
Pour les départs :
- ignorer crée une grande incompréhension chez le chien et rajoute un stress à une situation qu’il a déjà associé négativement : on rajoute donc de l’huile sur le feu
- ignorer ne permet pas de maintenir le calme : au contraire, un rituel de départ clair (mots clé/ geste/ câlin) permet de d’augmenter la prévisibilité de ce moment et donner plus de contrôle au chien sur la situation car il sait ce qu’il va se passer
- si le travail de fond est bien fait et que le chien a banalisé les départs, il n’y aura pas de montée en tension à ce moment et donc la question ne se pose pas

Pour les retours :
- un chien sera toujours content de vous revoir, même si l’absence s’est très bien passée, et vous l’êtes aussi, alors autant en profiter pour se dire bonjour !
- ignorer un chien hystérique à votre retour car il a stressé toute l’absence ne changera rien au problème de fond : rassurez le pour le calmer, et attelez vous à travailler le problème global

Mettre le chien en cage

Mettre en cage un chien qui détruit ou aboie pour cause de détresse émotionnelle revient à mettre un pansement sur une plaie ouverte et infectée. On ne traite pas, on ne soigne pas : on camoufle les symptômes.
Votre chien aime sa cage ? Très bien, dans ce cas, laissez la porte ouverte ! Un chien "calme" enfermé dans une cage pendant des heures peut en réalité être en détresse acquise : un état d’abandon et d’épuisement qui fait qu’il ne produit plus aucun comportement.

Ne pas dormir avec son chien

Dormir avec son chien n’a rien à voir avec les problèmes liés à la séparation. Au contraire : une meilleure qualité de sommeil entraîne une meilleure intégration des apprentissages et une meilleure stabilité émotionnelle. Tout bénéf’ pour l’apprentissage de la solitude !
Forcer son chien à dormir ailleurs alors qu’il n’est pas à l’aise peut avoir des grandes répercussions sur sa qualité de sommeil, et donc sa qualité de vie. Si vous ne voulez pas que votre chien dorme avec vous, c’est tout à fait ok, mais c’est à travailler progressivement si cela lui pose des difficultés.

Laisser son chien hurler/ hurler sur son chien

Laisser son chien hurler ne va pas faire « qu’il va s’habituer ». Au contraire, cela va le sensibiliser aux absences et ancrer son association négative entre la solitude est un moment horrible pour lui. Plus cette association est installée, plus il est long de la défaire. Dans le pire des cas, l’immersion est telle que le chien abandonne et finit par s’endormir d’épuisement. Ne confondez pas état de détresse acquise et état de relaxation : abandonner par dépit ne veut pas dire apprécier le moment ou être détendu.

Quant à hurler sur son chien : rajouter de la peur à de la peur, ou de la colère sur de la frustration peut marcher sur le moment x, mais n’apprend rien au chien et peut, à terme, créer une bombe à retardement.

Ce n’est pas votre faute !

Les problèmes liés à la solitude ont des origines multiples encore mal-connues mais des causes génétiques et environnementales sont en jeu (entre autres). Aucune raison de se culpabiliser, ce n’est pas lié à votre affection, vos câlins, vos bisous : c’est une peur, une phobie comme une autre qui nous demande de guider et d’accompagner le chien avec amour !

Anaïs Dethou»

Besoin d'accompagnement dans cette problématique ?
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