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Le headshaking est un syndrome méconnu, il n'existe aucun remède universel à ce jour. Les chevaux peuvent être soulagés mais "à chaque cheval son headshaking", d'où l'importance d'observer son cheval et se renseigner au maximum sur les remèdes possibles. Cette page a pour but de partager l'expérience de chacun, les symptômes e
t les essais de traitements, sans censure ni parti pris commercial. Les principaux comportements observés lors de cette condition sont : un mouvement de la tête de haut en bas, les agissements qu’aurait le cheval si une mouche lui tournait autour du nez, un frottement du nez sur des objets ou au sol. On remarquera aussi d’autres comportements tel : des reniflements, des éternuements, un soulèvement de la lèvre supérieure, un mouvement de la tête sur les côtés, une tentative de se frapper la face avec un antérieur, etc. Ces comportements vont se produire tant au repos que pendant le travail, avec parfois une augmentation de la force ou de la fréquence durant le travail ou lorsque le cheval est excité. Certains chevaux ne vont démontrer ces comportements que périodiquement, la plupart du temps durant le printemps, l’été et l’automne, avec un moment d’arrêt durant l’hiver. Pour ces chevaux, les signes vont empirer lors des journées ensoleillées et diminuer lors des journées pluvieuses, la nuit ou à l’intérieur. Plusieurs hypothèses sont proposées. Parmi celles-ci on retrouve la photophobie ; la névralgie faciale (atteinte du nerf de la sensibilité faciale, le nerf trijumeaux) ; la douleur neuropathique (douleur générée par un nerf blessé sans qu’il y ait stimulus douloureux) ; l’irritation nasale superficielle ou profonde pouvant être causée par une augmentation d’écoulement par le conduit lacrymal, une urticaire cholinergique (réponse cutanée inadaptée à la stimulation cholinergique des glandes sudoripares) ou une anaphylaxie induite par l’exercice ; l’irritation cutanée due aux mites ou aux piqûres de moucheron ; les allergies au pollen ; les otites et désordres de l’oreille moyenne ; les mites d’oreille ; la rhinite ; l’ostéite dentaire péri-apicale ; la mycose des poches gutturales ; la myeloencéphalite à protozoaire équine (EPM) ; les problèmes de comportement ; etc. Plusieurs traitements sont possibles pour contrôler le headshaking.