04/07/2024
Tout est dit...
Enfin presque...
Se connaître, se comprendre, être en présence et conscience avec Soi et s'aimer, s'aimer, pas que pour ce qui est aimable en nous mais aussi et surtout pour ce qui est misérable en nous....
Un vaste programme qui est un pré requis indispensable à mon sens pour ensuite envisager, tenter de...peut être
Connaitre vraiment, comprendre vraiment, être vraiment, et aimer vraiment la Vérité de l'Autre...
C'est ce qui m'anime au quotidien, à chaque instant que ce soit personnellement ou professionnellement ...
Ce n'est pas pour rien que je fais le métier que je fais... 😉
Accompagner les humains vers leur Vérité intérieure, en toute authenticité et avec douceur et bienveillance.
Les animaux sont une de mes portes d'entrée mais loin d'être la seule.
L'écoute active, la présence, la communication non violente, la créativité, le retour au corps et le rire sont d'autres de mes portes d'entrée.
Si vous souhaitez en découvrir d'avantage, ou même tester un de mes accompagnements sans animal, ce sera avec joie que j'échangerais avec vous. 😜
Mon credo : Changer de regard & découvrir d'autres possibles
Je vous embrasse
Sandrine
« Pour être avec l’autre, il faut avoir compris des choses en soi. Si tu n’as rien compris en toi, si, comme dit Simone Weil, tu ne t'es pas élucidé un minimum , qu’est-ce que tu vas comprendre de l’autre ?
Tu ne comprendras de l’autre que ce que tu as vaguement compris de toi.
Je ne peux j***r de l’autre qu’en ayant de l’empathie, pour avoir de l’empathie il faut que je le comprenne.
Pour le comprendre, au sens premier (le prendre avec) il faut que je comprenne des choses en moi pour que ce qu’il est, résonne en moi.
Et pour que ça résonne en moi comme un , il faut quand même que je m’y sois colleté à ce que je suis (qui est minable, médiocre, chaotique, inconséquent), mais tant que tu n’as pas un début d’élucidation de ce que tu es, qu’est-ce que tu vas recevoir de l’autre ?!
Tu ne vas rien comprendre de l’autre parce que pour comprendre l’autre et bien il faut avoir compris soi.
Tu n’as de sympathie avec l’autre que ce que tu as accepté de sympathie avec toi. Une véritable sympathie pas une relation mondaine, c’est autre chose, ça c’est une ivresse.
Ce que je peux dire modestement, c’est que mon affection pour l’autre, ne peux pas ne pas dépendre , de ce que j’ai accepté d’aimer un peu en moi.
Car si je ne connais rien du tout de moi et si je ne sais pas qui je suis, je vais être dans un tel état d’incertitudes, de non présence, que je ne vais rien voir dans l’autre, et, ici, la phrase de Nietzsche est admirable : " je ne vais voir dans l'autre qu’une confirmation de moi, je vais l’utiliser, l’instrumentaliser, pour en faire un spectateur et non pas une rencontre." »
Fabrice Luchini