Quand le pic épeiche décide de faire le ménage dans l'hôtel à insectes... Il y a du dommage collatéral😉
Ma caméra n'est plus vraiment étanche du coup...
"Résistance au choc des pics...
Au moment de l’impact, son bec passe en quelques microsecondes de 25 km/h à 0 km/h, soit une décélération de 1000 g, comprendre : mille fois la force de gravité ressentie sur Terre.
A titre de comparaison...
Une navette spatiale au décollage subit une accélération de 3 g
Dans une Formule 1, à fond sur sa pédale de frein, on passe à 5 g
Des humains ayant testé des accélérations de 20 g voire 40 g n’en sont pas sortis indemnes.
Rester en vie après un choc au-delà de 50 g relève du miracle
Le pic, lui, s’en fiche. Il tambourine à 1 000 g, sur une fréquence d’un « pic ! » toutes les 50 millisecondes, 12 000 fois par jour. Un boulot de dingue, dont il ressort sans aucun dommage : bec et crânes impeccables, aucune lésion au cerveau. Mais comment fait-il pour rester piqueur sans devenir marteau ?
Crâne souple, bec court et ceinture de sécurité...
Le crâne du pic épeiche est compact et formé de microstructures aplaties qui lui confère un équilibre entre souplesse et résistance, ce qui lui permet d’absorber les chocs sans fatiguer.
L’os hyoïde, présent dans le crâne des vertébrés est chez le pic beaucoup plus grand et refermé sur lui-même, comme dans un lance-pierre... Une vraie ceinture de sécurité pour le pic : sans elle, son bec finirait par lui rentrer dans le crâne.
Et pour finir le bec supérieur du pic épeiche est plus court de 1,2 mm que son bec inférieur. Une différence de taille qui d’après les calculs des chercheurs limite les contraintes mécaniques subies par les becs au moment de l’impact.
Le bec inférieur touche en premier et entraîne le bec supérieur dans une légère déformation élastique vers le haut (voir photo). L’énergie de l’impact est mieux absorbée par cette structure originale