02/04/2024
L'apiculteur n’est pas le seul à devoir mener des actions. Les abeilles ouvrières, elles aussi, ne restent pas inactives l’hiver, comme l’explique Olivier Altet, président de l’association apicole du Pays messin depuis un an.
L’hiver, au sein de la ruche, les ouvrières doivent tout faire pour maintenir une température avoisinant les 36 °C. L’objectif étant de maintenir la reine en vie. « Ainsi, dès qu’il fait froid, la colonie d’abeilles se met en boule jusqu’à former une grappe tout autour de la reine. Les ouvrières vont ainsi générer de la chaleur. »
Et contrairement à leurs congénères d’été qui se tuent à la tâche, celles d’hiver – qui disposent d’une plus grande réserve de graisse – vont se reposer à partir du moment où elles auront froid. « Celles qui se sont reposées vont dès lors prendre le relais. » Un dispositif qui ne peut fonctionner que s’il y a assez de miel et d’abeilles.
« Tout l’hiver, elles doivent se nourrir. Et elles le font… avec du miel. Ainsi, s’il n’y a pas assez de substance sirupeuse et sucrée, de couleur ambrée, élaborée avec le nectar des fleurs à la fin de l’été, il faut les alimenter nous-mêmes. Et cela constitue déjà un début d’échec. »
L’apiculteur de conclure : « Finalement, entre les mois de février et de mars, nous ne récoltons que le fruit de la qualité de la préparation de l’hivernage.
Laquelle a été effectuée entre septembre et octobre ».
Source RL.