05/03/2023
𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐀𝐒𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐍𝐄𝐒
1) 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐜𝐞𝐬
Ce sont de petits insectes qui se nourrissent du sang de leurs hôtes.
D'une taille de 2 à 6 mm, on ne les remarque pas forcément facilement et on estime qu'entre le nombre d'individus que l'on voit et le nombre présents, il existe un rapport de 20... Autrement dit, même si vous ne voyez que quelques puces, sachez qu'il y a une armée de dissimulée ! Elles se caractérisent par leur fort pouvoir de prolifération et leur capacité à sauter facilement d'animal en animal grâce à leurs pattes puissantes.
En plus d'être désagréables car urticantes, les piqures de puces peuvent provoquer des démangeaisons en raison des allergies qu'elles peuvent provoquer. Cette situation bien connue des propriétaires d'animaux domestiques est souvent décrite comme un calvaire dont il est difficile de s'extraire.
2) 𝐋𝐞𝐬 𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬
Cette espèce d'acarien a besoin de sang pour se développer. Cachée dans les herbes hautes et les forêts, la bestiole attend son hôte afin de s'y agripper pour se nourrir de son sang.
Sa morsure est indolore (elle sécrète un anesthésiant), ce qui la rend encore plus redoutable au regard des maladies qu'elle peut transmettre telles que : la piroplasmose (appelée aussi babésiose), l'erlichiose et la maladie de Lyme.
En cas d’abattement, de fièvre, de perte d'appétit, d'urine sombre, il est préférable de consulter un vétérinaire dans les plus brefs délais.
Néanmoins, il faut garder à l'esprit que seules 20% des tiques sont contaminantes et qu'en dernier recours, votre compagnon animal est doté d'un système immunitaire qui le protège, d'où l'importance d'être vigilant sur ce point.
3) 𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐨𝐝𝐞𝐱 (gale)
Invisible à l’œil nu, il faut réaliser un examen au microscope à partir d'un fragment de peau pour véritablement poser un diagnostic.
Ce type de parasite se nourrit de sébum (sécrété par la peau) et de cellules mortes.
La plupart des animaux sont porteurs de demodex mais il faut que leur nombre soient anormalement élevés pour parler de "démodécie". Cette maladie, peu grave dans la plupart des cas, se caractérise par des pertes de poils par plaques, ou sur tout le corps dans les formes graves.
Le risque est surtout liés aux croûtes et autres pustules qui favorisent les surinfections bactériennes.
𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐓𝐈𝐏𝐀𝐑𝐀𝐒𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒
Leurs mode d’action sont au nombre de trois :
1) 𝐀𝐬𝐬𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭
Elle concerne surtout la terre de diatomée (dioxyde de silicium) que l'on applique sur l'animal. En éliminant l'humidité, les parasites ne peuvent se développer.
L'avantage est le côté non-polluant de ce produit naturel.
L'inconvénient est d'être inefficace sur les tiques. Par ailleurs, il n'est pas toujours évident de traiter tous les plis de la peau, laissant ainsi des zones à risque. De plus, on peut aussi se questionner sur l'impact des poussières de silice sur le système respiratoire de l'animal...
2) 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐥𝐬𝐢𝐟
Comme son nom l'indique, le répulsif sert à éloigner les parasites. C'est l'option retenue pour la plupart des antiparasitaires naturels à base d'huiles essentielles ou de plantes comme le vinaigre des quatre voleurs. L'avantage est le côté "naturel", donc respectueux de l'animal et de la planète.
L'inconvénient semble être son efficacité limitée, en particulier si l'animal se baigne.
3) 𝐒𝐲𝐬𝐭𝐞́𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞
Administré par voie orale ou en pipette, le principe est de diffuser le produit antiparasitaire dans le sang. Ainsi, quand le parasite aspire le sang de votre animal, il consomme aussi de l'antiparasitaire. C'est l'option la plus fréquemment adoptée pour les antiparasitaires chimiques.
L'efficacité redoutable est à la hauteur de la toxicité du produit. Dans ces conditions, il est légitime de se poser la question des conséquences engendrées sur les reins, le foie, le sang, le système immunitaire… et la longévité par voie de conséquence.
Croire que l'industrie chimique puisse nous concocter des produits anodins et dénués de risque aussi bien pour l'animal que l'environnement semble quelque peu illusoire...
Bref, prendre soin de soi ou de son animal au naturel, c'est aussi faire un geste pour notre planète, ne l'oublions pas.
Pour résumer ce chapitre, la question qui semble se poser et de trouver le produit qui permette d'éradiquer les parasites tout en étant respectueux de l'animal, en particulier de son système immunitaire, et de la planète...
𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐈𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐕𝐔𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐄𝐃𝐄𝐂𝐈𝐍𝐄 𝐂𝐇𝐈𝐍𝐎𝐈𝐒𝐄
𝐄𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 (𝐃𝐔)
Dans le cas présent, les antiparasitaires chimiques peuvent être assimilés à des poisons externes (appelés DU en chinois) qui peuvent venir entraver le bon fonctionnement des reins, du foie ou du sang, ne serait-ce que par effet cumulatif. Un peu comme vos poubelles qui s'accumulent quand les éboueurs font grève. Dans ce cas, la solution consiste à aider l'animal à les éliminer.
Concrètement et pour faire simple, il pourrait s'agir d'un DRAINAGE HEPATO-RENAL, même si la vision propre à la médecine chinoise est bien plus large que cela.
D'une façon générale, favoriser l'élimination des poisons* (DU) ne peut être que bénéfique.
𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́
Renforcer le Principe Vital appelé ZHENG QI (qui peut s'assimiler à l'immunité) est une des meilleures façons d'éloigner les maladies et de maintenir son chien ou son chat en bonne santé. Cela semble d'autant plus évident face aux parasites !
𝟕 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐅𝐀𝐂𝐄 𝐀𝐔𝐗 𝐏𝐀𝐑𝐀𝐒𝐈𝐓𝐄𝐒
1)Limitez autant que possible l'utilisation de molécules chimiques délétères pour le Foie, les Reins et le Sang (appellations de la médecine chinoise qui ne correspondent pas exactement aux dénominations de la médecine occidentale).
2) Choisissez une alimentation de qualité, les grandes marques connues n'étant pas forcément les meilleures.
3) Veillez au bon équilibre émotionnel de votre animal pour limiter le stress qui favorise un affaiblissement de l'immunité.
4) En cas d'invasion de puces, veillez à traiter tous vos animaux si vous en avez plusieurs ainsi que la maison, la voiture, canapé, paniers, etc... Gardez à l'esprit que les larves de puces peuvent rester actives plusieurs mois. Il faut donc traiter plusieurs fois et rester vigilant(e).
5) Prenez le temps de brosser méticuleusement et quotidiennement votre animal. C'est aussi un moment de complicité qu'il appréciera.
6) Evitez la psychose même si la prudence est de mise. La nature est bien faite et votre animal a les moyens de se défendre naturellement à condition de faire le maximum pour ne pas affaiblir son système immunitaire.
7) Faites preuve de rigueur et de persévérance. Tous les conseils cités ci-dessus ne porteront leurs fruits que s'ils sont appliqués au quotidien.
(Texte adapté du site www.animotao.com)