08/04/2024
voici l'allocution que je pensais faire au début, mais je vais couper un plus court. je trouvais intéressant de vous la partager afin que ceux qui pourraient être intéressés aient une bonne idée des faits.
-Bonjour, je me tiens ici devant vous tant en mon nom qu’en celui de citoyens de notre municipalité et ce celles aux alentours.
Suite à l’annonce du refus de ma demande de dérogation bon nombre de personnes m’ont contacté.
Voici donc la demande en question, ainsi que la réponse obtenue.
Lot 5 127 346 – 803, Traverse des Moulins
La demande de dérogation mineure 2024-001 vise à permettre l’implantation d’un chenil située à une distance de 160 mètres d’une autre résidence, soit le 834 Traverse des Moulins, alors que l’article 5.7.1 du règlement de zonage numéro 60-89-02 prescrit que l’espace (incluant les pouponnières) intérieur ou extérieur où les chiens sont gardés doit être situé à plus de trois cents (300) mètres de toute résidence à l’exception de celle du demandeur.
Votre demande initiale de dérogation mineure a été refusée puisqu’elle ne semble pas mineure. La règlementation de zonage permet l’implantation d’un chenil à plus de 300m de toute résidence à l’exception de celle du demandeur. Votre emplacement est cependant situé à beaucoup moins de 300m de plusieurs résidences autres que la vôtre.
Je veux aussi spécifier que ma demande faite auprès de l’urbaniste, concernait une pension de tout au plus 14 chiens, et non 50 tel que l’autorise la municipalité. Que j’ai obtenus une lettre signée de ma voisine confirmant qu’elle n’avait pas d’objection que se fasse un tel projet, que j’ai discuté des enjeux relatifs au jour où elle voudra vendre sa maison, donc que son approbation se fait en toute connaissance de cause. Que j’ai aussi discuté de ce projet avec les personnes qui louent notre semi détaché sur notre terrain et qu’ils n’y ont pas non plus d’objection.
Certes 165 m , ( réelle mesure, mais l’urbaniste m’a fortement encouragé à demander une distance moindre afin d’éviter toute confusion, soit 160m) n’est pas 300 mètres. À savoir si cela est mineur ou pas, cela est bien relatif, compte tenu des différentes règles de différentes municipalités, ainsi que des différentes personnes concernées. Notons que le règlement chez nos voisins de St-Alexis -des-Monts est de 200m et qu’il n’y a pas de distance établie pour Mandeville.
Certes nos amis canidés peuvent s’exprimer en jappant, mais ils ne sont pas dehors 24h, sur 24 et le règlement municipal au sujet des heures de sortie dans le parc extérieur s’assure déjà que ceux-ci ne troubleront pas la tranquillité du voisinage à des heures inopportunes.
Contrairement à une personne qui déciderais de se faire venir des camions de bois et qui scierait du bois à la journée longue de 7 heures le matin à 21 heures le soir, 7 jours sur 7 si il le désire, tel que permis par le règlement municipal.
Ou encore de s’exercer au tir au fusil à 100 mètres de la maison d’un voisin.
Personnellement, je n’étais pas certaine du bien fondé de me battre pour mon projet de pension canine. Bien que moi et Jonathan portons un amour inconditionnel aux chiens, La rentabilité d’un tel projet, même à long terme reste incertaine et il faut bien payer les factures.
Cependant, tous les témoignages reçus m’ont convaincu que nous offrions un endroit, des installations, une flexibilité, une approche que nos clients ne retrouvent pas ailleurs. Bref, que nous sommes faits pour ça et que ça vaut le coup de se battre pour ce projet.
Cela ne se veut pas simplement qu’une entreprise. Pour notre famille, cela se veut une bouée de sauvetage pour les années qui suivront. En effet, Jonathan, depuis près de 20 ans souffre de douleurs chronique, ainsi que d’une fatigue de plus en plus grande. Le tout s’apparentant probablement à de la fibromyalgie.
Bien qu’une pension canine soit très exigeante au niveau des horaires, nous avons pensé que ce serait un travail, qui malgré ses limitations pourrait lui convenir pendant encore quelques années lorsqu’il n’aura plus la force de faire celui qu’il fait présentement. De plus, il s’est avéré que nous avons ressenti le réel besoin de bon nombre de nos clients pour un tel service. Une bonne partie de notre population à fait le choix de quitter la ville pour venir s’établir dans notre région. Or la famille est parfois loin. Il est alors parfois laborieux de trouver une personne ou endroit de confiance afin de faire garder son chien s’il y a besoin d’aller voir la famille en ville ou même d’aller subir certains examens médicaux.
C’est avec la conviction que nos élus ont le devoir de faire au mieux, dans l’intérêt de sa population que je me fais la voie des commentaires recueilles.
Considérant que nous ayons eu l’approbation du voisinage qui aurait pu être dérangés par un tel projet. Nous vous demandons la possibilité de ré-évaluer notre demande.
À noter que ma demande initiale s’interrogeait sur la possibilité que les logements soient désaffectés et que la pension y soit déménagée. Mais je n’ai eu aucun retour sur celle-ci. Je me disais que peut être il serait possible d’avoir un permis pour 8 places, au présent emplacement, tel que le permet nos installations présentes, question de voir si le projet peut être rentable et si tel est le cas, éventuellement, se construire plus loin pour accueillir quelques chiens de plus si tel est le cas. À noter, qu’avec 8 chiens, et les 4 qui sont les nôtres, nous n’irions pas au-delà, des 4 chiens autorisés par logements situés sur le terrain. Seule différence qu’ils sont regroupés en 1 endroit.
Bref, nous serions intéressés à discuter des différentes possibilités afin de trouver un arrangement qui pourrait convenir à tous.