28/02/2023
有關於Birman的傳說,這篇文章敘述得比較詳細。
大家可以自行翻譯法文。
那時候香奈兒的老佛爺,飼養的貓就是Birman. 🎉
La légende du chat Sacré de Birmanie
Nulle origine n’est plus controversée que celle du Sacré de Birmanie. La légende mille fois transformée aborde avec féerie l’histoire de ce magnifique chat.
LA LEGENDE
Il y a des siècles et des siècles, dans les hautes montagnes du Tibet, là où la neige lutte avec le soleil, là où les fleurs s’épanouissent en une journée, exhalant leurs parfums enivrants, s’élevait le temple de LAO-TSUN. Pierre par pierre, avec dévotion et prières, il avait été élevé par la Déesse TSUN-KYAN-TSE, sur les indications du Dieu SON-HYO. D’or et de lumière, il brillait entre tous, et le soleil du soir irisait la Chambre Céleste, lieu suprême où se tenait la déesse TSUN-KYAN-TSE. Elle était belle, parfaite, douce et protectrice. Son visage était entièrement recouvert d’or et elle avait des yeux bleu saphir.
�Le dieu SON-HYO l’aimait, et pour cela lui avait envoyé son gardien le plus fidèle, MUN-HA, accompagné par cent chats blancs, aussi purs que la neige de la haute montagne et dont les yeux de couleur topaze reflétaient le soleil. MUN-HA était vieux, il avait beaucoup prié, c’était un Sage. Il était aimé et respecté des autres prêtres et vivait en adoration perpétuelle pour la déesse TSUN-KYAN-TSE. SON-HYO avait envoyé Sinh : un chat d’un blanc éclatant, à la fourrure de soie si douce qu’elle paraissait irréelle. Les prêtres disaient qu’il était le don du Dieu à MUN-HA et que sa caresse était celle de SON-HYO.
�Un soir, une horde de têts, des pillards du nord, firent irruption dans le temple où tout n’était que douceur. Les prêtres, qui étaient tout amour, n’avaient pas d’armes et ne savaient pas lutter. MUN-HA s’agenouilla vers la Déesse pour l’implorer, et alors qu’il était prosterné, il fut tué et s’affaissa sur le sol la face contre terre, les mains tendues vers la statue. Il y eut un grand silence, les prêtres atterrés n’osaient bouger. Seul, le chat Sinh posa avec délicatesse ses pattes sur le crâne buriné de son maître, s’assit en regardant intensément la Déesse, comme pour continuer la prière de MUN-HA.
�Au fur et à mesure qu’il fixait la statue de TSUN-KYAN-TSE, sa robe blanche se fît dorée comme l’ambre, sa tête, ses oreilles, sa queue et ses pattes devinrent couleur de terre. Seul, le bout de ses pattes qui touchait le vieux prêtre resta blanc en signe de pureté., et ses yeux devinrent aussi bleus que ceux de la Déesse. Il tourna alors lentement la tête vers les prêtres médusés, les regarda fixement un à un, puis ne détacha plus ses yeux de la porte du temple. Ceux-ci comprirent que l’ordre leur était donné de chasser les pillards. La lutte fut acharnée et dura sept jours pendant lesquels Sinh, refusant toute nourriture, fixait toujours la porte.
�Le septième jour, Sinh, apaisé suite à la victoire des prêtres, mourût emportant l’âme de MUN-HA à SON-HYO, vers Boudha. Les prêtres qui restaient durent se résoudre à choisir un nouveau chef. Alors qu’ils étaient assemblés autour de la Déesse, sans pouvoir se décider, les portes de la Chambre Céleste s’ouvrirent tout d’un coup, laissant passer les chats.
�Les prêtres écarquillèrent les yeux de stupeur, car plus aucun chat n’était blanc, ils étaient tous devenus d’ambre et de saphir comme Sinh. Les chats entourèrent LIOA, qui devînt le nouveau chef de LAO-TSUN. Les prêtres comptèrent alors leurs chats et s’aperçurent qu’il y avait autant de chats que de prêtres. Ils comprirent alors que chaque chat devait porter une de leur âme, et les pattes blanches, symbole de pureté, étaient un signe du dieu SON-HYO.
Au XIXe siècle, le temple fut de nouveau attaqué et fut sauvé grâce à deux français. Les prêtres offrirent alors à leurs sauveurs le cadeau sacré, qui depuis SINH, était le gage suprême envers les personnages de haut rang. Un couple de chats sacrés de LAO-TSUN.
�Ces deux chats arrivèrent en France et sont à l’origine des chats sacrés de Birmanie.
LA REALITE
Au-delà de la légende, les origines historiques du Birman sont peu connues. La race aurait été développée en France suite à l'importation de deux chats en 1919, offerts à Auguste Pavie par des prêtres birmans pour le remercier de son aide. Une autre explication souvent donnée est que la race fut créée à partir du croisement entre un chat Siamois et un Persan. Une chose est certaine en revanche, c'est que la race a été reconnue en 1925 en France.