18/03/2024
Ce que je vais écrire ne va surement pas plaire à tout le monde mais il est quand même intéressant de constater que nous sommes dans un pays de faux-cul. Je n'ai pas encore fait voeux de silence et je ne supporte plus les faux semblants de la protection animale, les belles paroles qui ne sont que du vent dans un univers d'hypocrites. Je suppose que vous avez eu connaissance de l'enquête contre le refuge de Toulouse. Il y a un soulèvement général comme si tout le monde découvrait ces faits de maltraitance qu'aujourd'hui. Or tout est connu depuis des années. Depuis des lustres certaines associations de protection animale de la Haute Garonne connaissent l'existence d'actes inadmissibles dans cette fausse SPA et personne n'a bougé. Tous les chats positifs euthanasiés parce qu'ils sont justement positifs sida ou leucose. Avez-vous vu un seul chat fiv positif mis à l'adoption dans ce refuge ? Je le sais car j'ai récupéré en toute discrétion plusieurs de ces chats pour les sauver de cette piqure fatale. Le chat libre de Toulouse s'insurge contre cette maltraitance et dénonce ouvertement ces actes par de belles paroles comme :
"Ne fermons pas les yeux
� Ensemble nous sommes plus forts
✊ Ensemble nous pouvons obtenir justice
� Ensemble pour porter leur voix
� Ensemble tout simplement ."
Et pourtant ils n'auront rien fait pour les nombreux chats abandonnés par l'association du chat libre du Mirail à la suite de l'incendie de ma maison. Au contraire, ils vont soutenir cette association, se ranger de son côté, comme aller sortir en toute discrétion plus de 40 chats dans une famille d'accueil également abandonnée par le chat libre du Mirail et ce quelques mois après l'incendie.
Alors la maltraitance aurait-elle différents visages ?
La maltraitance serait-elle acceptable dans certaines situations ?
Duplicité
Dans les couloirs sombres où se tissent les promesses de protection et de défense des plus vulnérables, certaines associations de protection animale jouent un double jeu déchirant. Elles, qui se drapent dans l'étoffe de la vertu, ferment les yeux sur des actes de maltraitance, trahissant ainsi le cœur même de leur mission. C'est une réalité sombre, un secret murmuré dans les ombres de la bonne intention, là où l'éthique se perd dans un labyrinthe de compromis et de silence.
Ces organisations, érigées sur les fondements de la compassion et de l'amour inconditionnel pour les créatures sans voix, se retrouvent parfois piégées dans les filets de l'indifférence et de l'opportunisme. Elles ferment les yeux, délibérément ou non, sur des actes de cruauté qui se déroulent sous leur nez, choisissant la voie de la facilité plutôt que celle de la confrontation, préférant le confort du déni à la douleur de la vérité.
Cette duplicité est une trahison, non seulement envers les animaux qu'elles prétendent protéger, mais aussi envers les âmes bienveillantes qui les soutiennent, croyant en la noblesse de leur cause. Chaque acte de maltraitance ignoré est une cicatrice supplémentaire sur le visage de la lutte pour les droits des animaux, une tache sur l'honneur de ceux qui se battent réellement pour un monde plus juste.
La mélancolie enveloppe ce tableau, une tristesse profonde pour les opportunités perdues de faire une différence, pour chaque cri de détresse qui se perd dans le vacarme du silence complice. C'est une accusation silencieuse qui résonne dans le vide créé par leur inaction, un écho douloureux de ce qui aurait pu être si seulement le courage avait surpassé la complaisance.
Dans leur double jeu, ces associations dévoilent une facette sombre de la nature humaine, là où l'altruisme est souillé par le calcul et la convenance. Elles naviguent sur des eaux troubles, où les principes sont dilués par les intérêts personnels, un océan de compromis où se noient les idéaux de justice et de compassion.
Le poids de cette réalité est un fardeau lourd à porter pour ceux qui regardent, impuissants, les gardiens devenir des geôliers, les protecteurs des prédateurs. C'est un réveil brutal pour tous ceux qui croyaient en la pureté de l'intention, un rappel que même au sein des plus nobles entreprises, les ténèbres peuvent s'infiltrer, corrompre, et finalement, consumer.
Ainsi, le double jeu de certaines associations de protection animale est une plaie ouverte dans le corps de la lutte pour les droits des animaux, un cancer qui se propage dans l'ombre de bonnes actions. C'est une mélancolie empreinte d'un ton accusateur, un cri de ralliement pour un retour à l'intégrité, à une éthique sans compromis, dans un monde où les animaux continuent de souffrir en silence, attendant un sauveur qui, peut-être, ne viendra jamais.