Des Animaux et Des Hommes gère le refuge de Bouguenais (44), qui accueille chiens et chats abandonnés. Chaque année, nous donnons ainsi une deuxième chance à environ 100 chiens et 200 chats. L’association milite également pour la stérilisation des chiens et des chats.
L'association ne perçoit pas de subvention publique et ne vit que grâce à la générosité des donateurs. Le budget mensuel du refuge est de 15 000 euros. DADH étant une association loi 1901 d'intérêt général, 66% du montant de vos dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20%.
Nous vous recevons pour des adoptions du lundi au samedi, de 14h à 17h, excepté le mardi et le dimanche. Nous vous accueillons pour une porte ouverte le troisième dimanche de chaque mois, de 14h à 17h.
Le refuge en quelques chiffres
260 chats et chiens adoptés en 2018
En moyenne, 35 chiens (plutôt grands), 60 chats et chatons présents au refuge toute l’année,
21 chats et 7 chiens en famille d’accueil,
chaque jour, nettoyage de 190 gamelles et 24 bacs à litière,
chaque mois, 300 kilos de croquettes pour nos chiens, 100 kilos pour nos chats
200 000 € de budget annuel, dont environ la moitié en frais vétérinaires,
une animalière et une comptable à temps partiel,
une dizaine de bénévoles présents régulièrement
Les petits refuges vont-ils disparaître?
Créée en 2003, l’association Des Animaux et Des Hommes qui gère le refuge de Bouguenais a connu bien des difficultés au fil des ans. Ses dirigeants successifs se sont battus avec acharnement pour qu’année après année, chiens, chats et parfois NAC continuent à être pris en charge. Aujourd’hui, nous devons faire face aux dépenses du quotidien mais aussi réaliser des travaux devenus obligatoires : assainissement, réfection des circulations extérieures et des courettes, création d’une infirmerie aux normes, réfection des chenils et des chatteries…
Nous peinons à trouver les 200 000 € qui nous sont nécessaires chaque année simplement pour les dépenses courantes, et ne pouvons pas mettre un euro de côté, ni embaucher les deux salariés de plus qui seraient nécessaires. En effet, sans subvention d’aucune sorte, nous ne vivons que de dons, par nature aléatoires.
Tous les petits refuges indépendants connaissent les mêmes difficultés, ils sont des dizaines à mettre la clé sous la porte. Et pourtant, les besoins sont là, car malgré l’évolution de la législation et des mentalités, pour beaucoup chiens et chats restent un objet de consommation jetable sous n’importe quel prétexte.
Nous continuons à nous battre, il le faut bien, mais sans l’appui d’une grande association ou d’une fondation, nous n’y arriverons pas.
Merci à tous nos donateurs, et à tous les professionnels qui nous apportent leur soutien dans ce combat sans fin pour la protection animale.
Quelques belles adoptions
Chez les chats : Mister, porteur de la leucose, Boris, 11 ans et Eustache 7 ans tous deux porteurs du FIV, et sortis de fourrière, Pilou, 14 ans abandonné car sa maîtresse partait faire de l’humanitaire, Oligo, chaton sourd, Juju, chatonne énuclée d’un œil, Roméo 10 ans, éventré...
Chez les chiens : Yuna, croisée border, passée de mains en mains pendant ses 8 premières années, 2 ans au refuge, Imhotep croisé rottweiler 4 ans au refuge, Shoppers, 11 ans, croisé griffon adopté par une bénévole, Elliott, beauceron de 10 ans, Awa jeune dogue du Tibet dysplasique adoptée par notre salariée...
ESCHYLE, le chat qui ne voulait pas mourir
Il est arrivé en septembre dernier, un petit matou tabby gris, pas tout jeune certes, mais en forme. Début novembre, gros coryza, avec une calicivirose en prime! Eschyle cesse de s’alimenter, normal, il n’a plus d’odorat. Au bout de 8 jours de traitement, le vétérinaire nous parle d’euthanasie. Mais nous sentons une envie de vivre chez ce chat, et les ulcères dans la gu**le disparaissent. Nouveau traitement, mais le nez très pris, Eschyle refuse toujours toute nourriture. Perfusions, inhalations, antibiotiques : rien n’y fait. Nous le gavons, il perd beaucoup de poids, mais il recherche nos bras, ronronne et parait ne pas souffrir. Un deuxième vétérinaire parle lui aussi de l’endormir, en le comparant à une voiture en panne, il ne redémarre pas. Alors...Pour le coup, on s’interroge : est-ce que nous nous acharnons? Eschyle nous écoute, se blottit contre nous. Il se bat, nous devons l’aider. Il est alors nourri par sonde. Et miracle, début janvier, Eschyle se remet à boire, à faire sa toilette. A manger! Aujourd’hui, il a repris son poids initial. Et donne plein d’amour à sa famille d ‘accueil, qui va l’adopter.
La Présidente