La Rune du Loup

La Rune du Loup Educatrice et comportementaliste canin - Communication animale - Massage détente - Soins énergétiques - Pension privée
(2)

Certifiée en communication animale, éducation positive, obéissance compétitive, massage canin et soin énergétique

08/12/2024

💥 Ce qu'il ne faut pas faire si tu as un chien réactif ! 💥

Une certaine légende urbaine voudrait que l'on tende la main à un chien pour qu'il nous sente ...⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️

🤔Savais-tu que le chien avait un odorat 1 millions de fois plus efficace que nous ? 🤔

👉 Par conséquent , si vous vous positionnez à 2m ( soit hors de la zone critique ), sans tendre la main, cela suffit amplement pour qu'il prenne votre odeur.

Mais cela sera surtout beaucoup plus rassurant pour lui !

C'est cette approche avec la main en avant qui est MENAÇANTE et ANXIOGÈNE pour le chien .

🚨 C'est le meilleur moyen pour déclencher une réaction de fuite ou d'agressivité 🚨.

Le chien s'imagine un contact dont il n'a pas du tout envie !

🙏 On partage pour le bien de nos loulous🙏.

Belle soirée,

Cyril

07/12/2024

🐾 L’UMWELT, ET SI ON EN REPARLAIT ? 🐾

Le concept d’Umwelt a été défini par le biologiste Jakob von Uexküll et le sémioticien Thomas A. Sebeok au début du 20ème siècle. Il désigne l’environnement sensoriel propre à un individu ou à une espèce. En d’autres termes, chaque être vivant a son propre Umwelt, il perçoit le monde différemment des autres individus, avec ses propres perceptions sensorielles.

Deux espèces partageant le même environnement, ne vivent pas pour autant dans le même Umwelt. Par exemple, nous partageons nos maisons avec des araignées commensales de l’homme. Elles se sont adaptées à la vie dans nos maisons parce que ces dernières sont favorables à la survie de l’espèce (bonne température, protection contre les prédateurs, présence d’insectes commensaux de l’homme pouvant servir de proies comme la mouche domestique, etc). Pourtant, les araignées et nous ne vivons pas du tout dans le même monde sensoriel, alors même que nous partageons le même salon ! L’araignée ne réagit qu’à la température, aux courants d’air, à des vibrations sur sa toile indiquant la capture d’une proie, aux phéromones émises par un partenaire sexuel… Elles n’ont probablement même pas conscience de notre présence dans la pièce ! Tandis que nous, humains, percevons le monde avec nos cinq sens, et réagissons aux stimuli en fonction de ces derniers. Et encore, votre Umwelt n’est pas exactement le même que celui de votre conjoint ou de votre enfant.

Il est donc hasardeux d’interpréter les réactions de nos chiens en fonction de nos propres perceptions. Nous n’avons pas du tout le même Umwelt. Le chien vit principalement dans un environnement olfactif et une bonne partie de ses réactions est provoquée par la perception de molécules odorantes ou de phéromones. Quand vous promenez votre chien, comprenez bien qu’il ne fait pas du tout la même balade que vous.

Comprendre que chaque individu a son propre Umwelt devrait nous aider à faire preuve de davantage d’empathie envers nos chiens. Nous ne savons pas comment ils perçoivent exactement tel ou tel stimulus, il convient donc d’éviter au maximum les stimuli qu’ils peuvent percevoir comme désagréables ou douloureux. Par exemple, un collier anti-aboiement soit-disant « inoffensif », car ne produisant qu’un « bip » et pas de décharge électrique à chaque aboiement produit, est peut-être en réalité très inconfortable pour le chien. Nous ne savons pas comment l’animal perçoit ce son, et si le collier fonctionne, c’est que, forcément, l’émission du son est désagréable, voire douloureuse pour lui.

Rappelons-nous donc toujours que sanctionner un chien pour un comportement produit n’a souvent de sens que pour l’humain, qui pense que le chien et lui partagent le même Umwelt. Un chien qui lèche un p**i par terre, qui se roule dans une charogne, qui aboie sur une personne particulière, ou qui passe trois heures à analyser une odeur au pied d’un lampadaire, ne le fait pas pour vous contrarier, mais simplement parce qu’il perçoit le monde et y réagit d’une manière qui lui est propre. Malgré tous nos efforts d’imagination, nous n’aurons jamais accès au monde tel qu’il est perçu par notre cher compagnon, mais nous pouvons au moins nous efforcer de respecter ses réactions face à des stimuli qui nous échappent.

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Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2024

07/12/2024

Bonne journée mes vikings 🤣

07/12/2024

Pourquoi l'éducation coercitive existe-t-elle encore ?

En éducation canine, deux approches s'opposent :
• La méthode coercitive, basée sur la punition, la contrainte et la domination.
• L'éducation positive, qui renforce les comportements souhaités en respectant les émotions du chien.

Pendant longtemps, la domination a été considérée comme la base des relations entre les chiens et les humains. L’idée d’un « mâle alpha » dominant son groupe par la force physique est un mythe bien enraciné, mais très largement contredit par les scientifiques.
Notamment celles du zoologiste Rudolph Schenkel, qui dans les années 1940, a étudié des comportements de domination chez le loup, pensant qu’un mâle alpha contrôlait le groupe et affirmait que les canidés vivaient selon des règles strictes et une hiérarchie immuable. Cependant, Schenkel lui-même a reconnu son erreur, il affirme s’être trompé et indique que la dominance, qu'elle soit entre chiens ou entre humains et chiens, n'existe tout simplement pas.

Alors pourquoi l'éducation coercitive perdure-t-elle encore malgré des preuves scientifiques remettant en question son efficacité ?

Historiquement, la méthode coercitive a démontré son efficacité, notamment dans les entraînements militaires : des chiens prêts à exécuter des ordres sous des conditions extrêmes, disciplinés et n’ayant peur de rien, c’est impressionnant. Cette efficacité « visible » a marqué les esprits.

Et si c’était mieux avant ! Vraiment ?
Autrefois, les chiens étaient souvent libres dans les villages, interagissant entre eux sans grande surveillance humaine. Les conflits étaient réglés avec quelques morsures, parfois de manière brutale, ou bien le paysan se débarrassait de son chien désobéissant et le chien agressif était bien souvent tué à coup de carabine.

Aujourd'hui, les chiens sont plus nombreux et nos attentes ont changé, nous voulons des chiens équilibrés, bien intégrés à nos modes de vie et dans nos foyers, mais aussi heureux.

Mais alors, pourquoi l'éducation coercitive séduit-elle encore ?
L'éducation coercitive est parfois perçue comme plus « simple ». Pas besoin de réfléchir aux causes des comportements ou de planifier des séances adaptées : on réagit sur le moment. Cela peut sembler efficace à court terme, mais les séquelles émotionnelles qu'elle laisse chez le chien ne valent pas ce sacrifice.

Contrairement aux idées reçues, l'éducation bienveillante ne consiste pas simplement à distribuer des friandises. Elle s'appuie sur la compréhension des émotions du chien et la création d'une relation basée sur la confiance.
Cela demande plus de temps et d'investissement, mais elle construit des bases solides et durables, tout en respectant l'intégrité émotionnelle du chien.

Tous ensemble, nous pouvons faire évoluer l’éducation canine, pour un monde meilleur.

Références :
[1] https://davemech.org/.../schenkels-classic-wolf-behavior.../
[2] Mech, L. David, "Alpha status, dominance, and division of labor in wolf packs" (1999). USGS Northern Prairie Wildlife Research Center.381. http://digitalcommons.unl.edu/usgsnpwrc/381

Laurence ROUX
Educatrice - Comportementaliste canin
Coach Fitness - Conseillère en Fleurs de Bach

www.comportementaliste-canin78.fr

Crédit photo : Pixabay

07/12/2024

*** LA SUR-ADAPTATION ... ET L’ÉPUISEMENT… ***

La sur-adaptation est un mécanisme insidieux et néfaste dans lequel un chien se retrouve contraint de modifier son tempérament, de taire ses besoins et de dépasser ses limites émotionnelles pour s'adapter aux exigences d'une situation régulièrement rencontrée et subie. Ce travers dans lequel certaines familles tombent, découle de la croyance qu’un chien doit toujours progresser, surmonter, s’adapter.

C’est le rêve du chien « tout-terrain ».

Si nous sommes d’accord sur le fait qu’il est possible d’aider un chien à s’adapter à certaines situations banales du quotidien, je ne suis pas favorable à ce qu’une famille se lance dans des activités ou dans la gestion environnementale sans être accompagnée. Et toute gestion environnementale en milieu réel devrait toujours être précédée d’une étude.

Sinon comment posera-t-on les limites pour protéger un chien qu'on n'a même pas pris la peine de comprendre ?

Combien de chiens se retrouvent à devoir gérer l’environnement réel alors qu’ils ne sont absolument pas prêts ?

La sur-adaptation est l’un des plus grands écueils de la gestion environnementale en milieu réel, pourtant la seule capable de soutenir un chien, à condition qu’elle soit réalisée correctement.

Le résultat d’une mauvaise gestion environnementale ou d’une gestion sans étude préalable est souvent le même : au bout de quelques semaines, le chien exprime son épuisement mental à cause de la sur-adaptation qu’il s’impose, en partie pour satisfaire son gardien, qui attend tellement de lui.

Cela signifie que le chien « prend sur lui », constamment. Il n’apprend pas à se connaître, ni à comprendre ses limites et ses besoins personnels. Ce qu’il fait, il ne le fait pas pour lui. Il le fait pour son gardien. Il s’épuise. Et cette année, j’ai vu trop de chiens en carence de cortisol. Des chiens qui s'entraînent régulièrement avec leur gardien, des chiens "qu'on travaille", pour reprendre cette expression malheureuse... La carence en cortisol n’est rien d’autre que le burn-out surrénalien.

JE SUIS UN BON CHIEN

« Si je m'adapte, mon gardien est content. J’aime quand il est fier de moi, il me donne des récompenses. Alors je vais m'adapter tout le temps, pour absolument tout, et parfois, jusqu’à tolérer l’inacceptable ». Le chien entre en conflit avec lui-même, il est fatigué, ou devient en colère ou irritable. Parfois, il n’exprime plus rien. On croit alors que tout va bien. Son estime de soi est en berne.

Ici, pas de culpabilisation du gardien. Ce n’est pas le but. L’objectif est la prévention.

La sur-adaptation, ce n’est pas l’immersion.

La sur-adaptation ne provoque pas l’impuissance acquise. Elle provoque le surmenage, l’épuisement des glandes surrénales, l’hyper-excitabilité contredite par des phases inexpressives et de grande fatigue, l’irritabilité croissante, la perturbation du sommeil et souvent, des « coups de mou » que le gardien aura du mal à comprendre.

S’il n’est pas vraiment difficile de saisir qu’un chien ne réagit plus parce qu’il a perdu tout espoir d’agir sur son environnement (la détresse acquise), il est plutôt difficile de prendre conscience qu’un chien est en sur-adaptation, surmené, stressé sans en avoir l’air.

De même, si aujourd’hui, il est devenu évident d’anticiper qu’un professionnel éloigné de toute notion de respect est en train de nous conseiller un protocole d’immersion nauséabond, les particuliers dont le chien est en sur-adaptation se doutent rarement de ce qui se passe. Ce sont des personnes volontaires et impliquées (trop), plutôt rompues à la gestion environnementale (mais pas la meilleure), assez bien renseignées sur la psychologie du chien (c’est vrai), et sa communication. Elles se sentent souvent capables de tout gérer seules. Parfois, elles le sont réellement. Parfois, non. Et parfois, même si elles sont accompagnées, elles en font trop. Stop.

LE MIEUX EST L’ENNEMI DU BIEN (ET DU CHIEN)

Ces personnes volontaires, ou « volontaristes ? » sont animées des meilleures intentions du monde. Et il est vrai que leur chien a fait des progrès, et augmenté sa tolérance. Mais à quel prix ? Au point de s’oublier. Depuis peu, des conduites (en lien avec l’état d’esprit) et intentions nouvelles apparaissent. Le chien est énervé et excitable à la maison. Il est moins tolérant, et se montre impatient. Il donne l’impression de ne pas supporter grand-chose parfois. Il dort moins, ou moins bien. Il s’éloigne, ou cherche à s’isoler. La famille dira qu’elle sent que son chien est « borderline» depuis un petit moment. C'est tout à fait ça. Et la sphère médico-comportementale est souvent engagée.

POURQUOI ?

- Tous les jours ou presque, le chien sort de chez lui pour travailler dans la gestion environnementale en milieu réel en suivant un programme que l’humain s’impose également.
- Tous les jours ou presque, le chien se concentre, observe, analyse, surmonte, s’adapte. Son gardien est heureux de cette réussite qui semblait impossible il y a encore quelques semaines. Le chien est fier d’être gratifié, félicité par son gardien, son parent, son humain d’attachement. Il est dans la réussite.
- Tous les jours ou presque, la gestion environnementale se montre cavalière. Souvent, la faiblesse est la même : si aujourd’hui on sait que la distance est nécessaire, la trajectoire elle, reste la grande oubliée (ou négligée), et la distance n’est pas toujours cohérente. Tout cela manque de précision.
- Tous les jours ou presque, l’humain, lui aussi, s’inflige un travail, une obligation de progression, une contrainte. S’il pleut, s’il est malade, s’il n’a pas envie, il se fait violence et sort avec son chien, car il craint d’être estampillé « mauvais gardien » pour son animal qui a tant de difficultés.
- Tous les jours ou presque, lentement mais sûrement, le chien apprend à oublier ses besoins et ses limites, car son humain s’inflige la même pénitence. Il faut s’adapter. S’adapter c’est rester ouvert, sociable, être accepté par les autres…

OÙ SE TROUVE LE SALUT ?

À chaque fois, les deux êtres sont très fatigués. Il m’arrive régulièrement de prier mes clients de ralentir, de faire une pause, de diminuer le seuil de stimulation, voire de tout arrêter jusqu’à nouvel ordre, et surtout, de profiter de leur chien autrement. Notre travail de coach personnel consiste aussi à soulager notre client de cette charge mentale incroyable qu’il s’impose, et à l’aider à retrouver le plaisir de partager la vie de son chien. Au-delà de la douceur pour le gardien, il s’agit parfois d’une demande vitale pour le chien.

Pour lutter contre la sur-adaptation, il n’existe que deux solutions, deux amis qui s’invitent souvent avec grand bonheur dans la vie du chien et de son humain : le repos émotionnel régulier (pour éviter l’épuisement et retrouver l’apaisement) et la sécurisation.

Plus notre chien est protégé, entendu, écouté, compris, plus il se sent digne d’être apprécié comme il est, avec ses difficultés, et plus le risque de sur-adaptation s’éloigne. Il va naturellement accueillir et respecter ses besoins émotionnels, ses limites personnelles, ses envies, ses désirs. En parallèle, à nous de veiller à les lui assurer. Plus notre chien nous verra comprendre ses demandes, moins il accèdera à la croyance qu’il doit subir pour nous satisfaire. Nous l’aiderons ainsi à atteindre la sécurisation. Et l'estime de soi remonte.

Le chien est comme l’enfant. Il veut souvent que son parent soit fier. Mais il y a des limites à observer pour lui.

Je ne dis pas de ne rien faire.

Ce que je viens d’expliquer n’a rien à voir avec le fait de ne rien faire. Je passe beaucoup de temps à expliquer en étude à quel point il est fondamental de protéger nos chiens, sans pour autant les couver comme de petites choses fragiles. Cela peut être complexe à comprendre. C’est la raison pour laquelle un coach individuel en comportement peut être utile pour trouver la juste mesure.

Ménagez-les.
Sécurisez-les.
Mettez-les au calme régulièrement.
Ne leur en demandez pas trop.
Ou au moins, posez-vous la question ;-)

Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et les formations ultra-techniques dispensées en trois jours en ligne, tout le monde peut apporter son petit conseil, donner un tuyau factice, des exercices complexes et impressionnants, ou des "trucs" pour « faire travailler le chien et son gardien ». Un coach individuel en comportement ne devrait jamais donner du travail difficile à la maison pour justifier ses tarifs ou montrer ses compétences techniques. Il n’est pas là pour vous apprendre à donner des ordres, ou pour vous faire suivre des protocoles tout tracés qui vous donneront le sentiment d’agir et d’accomplir (du vent). Qui se préoccupe de la cognition du chien alors ? Le coach individuel est là pour vous accompagner vraiment, vous guider, vous rassurer, vous corriger, et vous conseiller en préservant la relation avec votre chien, et sa santé mentale.

Et oui, parfois, il vous conseillera de ne pas faire, de ralentir, de savoir raison garder, de vous calmer, d'attendre…

Ne le consultez pas trop t**d si vous vous posez la question. La sur-adaptation est la conséquence d’un trop-plein de gestion environnementale mal menée, de renforcement positif à outrance, de contre-conditionnement à tout-va, d’entraînements, d’exercices, de récompenses, d’attentes, et de tout ce qui fait que la cognition du chien nous échappe. Pourtant, la gestion environnementale en milieu réel, celle basée sur l’éthologie et la proxémie, est vraiment souhaitable pour le chien, mais à condition que sa cognition soit placée en priorité.

Cynoconsult / Audrey Ventura
Livres en vente :
- Mon chien, mon coach et moi : https://shorturl.at/cFIV1 = Des humains dans l’aventure courageuse de la rééducation de leur chien.
- Le chien, cet animal qui nous échappe : https://shorturl.at/eLNT2 = Pour mieux connaître le chien, son éthologie, sa psychologie, ses besoins, ses envies, ses lubies, sa génétique, et réussir à construire une relation stable et épanouie, avec tout ce joyeux désordre.

03/12/2024
01/12/2024

« 𝐓𝐮 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐬 »®
Le retour de l’autoritarisme en tout positif ? 😥
Le retour de la coercition masquée ? 😓
𝘙𝘦́𝘧𝘭𝘦𝘹𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘩𝘪𝘭𝘰𝘴𝘰𝘱𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘦́𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘯 𝘯𝘦𝘶𝘳𝘰𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘭𝘢𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦 🤔
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« 𝙏𝙪 𝙡𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚𝙨 »® est bien, en français, une phrase injonctive qui est une modification autoritaire de « laisse ça/arrête ça », traduction de l’anglais « leave it », qui se retrouve dans la collection d’injonctions : « drop it », « stop it », « no »…
Entre « laisse ça » et « tu laisses », il y a une différence d’intensité dans la coercition : l’auteur de l’injonction interdit au chien (chat, enfant, humain…) de réaliser un acte pendant la séquence de (l’intention de) l’acte (comportement).
Si le « laisse ça » est 𝐬𝐮𝐠𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐟, le « tu laisses »® est 𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟.
Le « tu laisses » qui stoppe une séquence de comportement, rentre bien dans la définition de la théorie de l’apprentissage que :
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𝘜𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵/𝘢𝘱𝘳𝘦̀𝘴 𝘶𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐢𝐫𝐞 (𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘧𝘶𝘵𝘶𝘳 𝘱𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦) 𝘭’𝘪𝘯𝘤𝘪𝘥𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 = 𝐏+/-
Cela serait plutôt du «𝐏-» puisque la conséquence désagréable est la 𝘧𝘳𝘶𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 de ne pas pouvoir accomplir le comportement intentionnel.
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On me dira que c’est enseigné en «𝐑+» et que le chien est payé pour stopper son comportement et qu’on associe un ‘cue’ « tu laisses »® (en conditionnement associatif) pour signifier cette interdiction de façon symbolique…
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Je vous dirai que le chien s’en fout du ‘cue’ utilisé : « laisse ça », « tu laisses », « non », « stop », « lâche », ou même que vous utilisiez un mot quelconque ou une onomatopée « zut », « oh là là », «tic toc » ou un sifflement, ou un grognement ou un chantonnement… ou même que vous utilisez un mot au sens paradoxal « prends », « garde », « tiens » …
Le chien s’en fout du vocabulaire utilisé parce qu’il ne comprend pas le français (ni l’anglais…).
Il le comprend par 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 avec un acte ou un non-acte et un contexte.
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𝘓𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘭𝘦̀𝘮𝘦 𝘱𝘩𝘪𝘭𝘰𝘴𝘰𝘱𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘦́𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘭𝘢𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘴’𝘢𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴 𝘦𝘵 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴.
Vous qui êtes des éducateurs-comportementalistes experts, vous apprenez aux humains des chiens que vous utilisez un modèle d’injonction-interdiction-frustration-autoritaire avec le chien.
Et vous annoncez que c’est fait en positif, voire en ‘tout positif’ parce que vous donnez une (poignée de) friandise au chien pendant/après l’acception d’arrêt.
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Ce qui me gêne dans « tu laisses », ce ne sont pas les bonnes intentions de l’éducateur d’apprendre au chien un peu de frustration, le contrôle de soi, ou d’arrêter son chien dans des comportements qui pourraient lui être dommageables comme manger des choses toxiques, traverser la rue à la poursuite d’un chat/gibier (c’est évidemment indispensable d’apprendre au chien à stopper un comportement dommageable, pour sa sécurité et celles des humains et bravo de faire ça en ‘tout positif’), 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐦𝐞 𝐠𝐞̂𝐧𝐞, 𝐞́𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐩𝐡𝐢𝐥𝐨𝐬𝐨𝐩𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.

Pourquoi ne pas dire au chien ‘𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞’ plutôt que de lui dire ‘𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐧𝐞 𝐏𝐀𝐒 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞’ ?
Pourquoi ne pas lui dire « regarde-moi », « va à gauche », « cherche par terre », « prends la b***e »… qui lui permettrait (s’il l’a appris par association) de savoir par quoi 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐫/𝐬𝐮𝐛𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐭 ?

Cela lui permettra également d’écouler le surplus d’émotion qui vient de la frustration d’arrêt d’un comportement par obligation du maître (redevenu maître d’esclave, au lieu de maître d’école…)
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Le cerveau humain créé de manière réflexe des images à partir du langage verbal utilisé : si je vous propose (et c’est une suggestion, pas une injonction) « ne pensez pas à un éléphant rose »… combien d’entre vous qui avez lu cette phrase n’ont pas eu un flash avec un éléphant (rose) ?
Quand vous enseignez « tu laisses »® à un humain, il reçoit l’image, le verbal et le paraverbal de l’interdiction, synonyme de «non» et il voit ‘l’arrêt de l’action’.
Quand vous enseignez « regarde-moi », « prends la b***e »… l’humain reçoit l’image de ce qu’il va enseigner à l’autre (autre = chien, humain…).
Vous pouvez certainement enseigner une chaîne « laisse ça » > « regarde-moi » > « prends la b***e »…
Lecteur : 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘤̧𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘴…
Dr D : alors pourquoi ne pas le dire ?
Lecteur : 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘪̂𝘯𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦́𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 ‘𝘤𝘶𝘦’ « 𝘵𝘶 𝘭𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦𝘴 »…
Dr D : alors, s’il vous plaît, changez le ‘cue’ pour que la phrase injonctive n’ait pas de sens pervers pour les humains et qu’ils ne puissent pas s’imaginer que vous êtes de retour dans le modèle coercitif (annoncé comme du R+, parce que masqué par des friandises).

Pourquoi ne pas utiliser une onomatopée du genre « tictoctac » pour coder une chaîne comme « je stoppe, je laisse, je fais autre chose » (qui me donnera satisfaction du patron-moteur frustré + du plaisir + de la joie + du relationnel avec mon humain en +) ?
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Trouvez-vous que je pinaille sur ces deux mots « tu laisses » ? Que je discours sur des broutilles ? 😄
J’ai juste peur que, malgré cette belle avancée de l’éducation éthique, respectueuse et positive, la Nature d’Homo Sapiens ne revienne avec ses tendances irrespectueuses, autoritaires, coercitives, punitives, frustrantes comme on le voit dans les médias de grande écoute qui font à nouveau le marketing des éducateurs coercitifs…
J’ai juste peur des 𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐯𝐞𝐬 du « tu laisses » enseigné par des 𝐧𝐨𝐧-𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐞́𝐬.
J’ai juste peur que cela entraîne la 𝐟𝐫𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 physiologiques et des 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠-𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠-𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠, ce qui deviendrait une maltraitance.
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🧔🏻Dr Joël Dehasse, le dimanche 1er décembre 2024
🤗Lolita Candotti-Besson (pour l’accessibilité et la bienveillance du langage) 😉
📖Note : j’ai mis un ® derrière « tu laisses »® parce que je crois qu’il y a un auteur à cette injonction, qui pourrait être une ‘marque déposée’, et je n’ai malheureusement pas retrouvé son nom pour le/la référencer.

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Image © Dr Joël Dehasse

29/11/2024

Ça pourrait en intéresser plus d'un 😅

29/11/2024

🎄🎁 Bonjour tout le monde ouverture officielle des promos de Noël avec le Black Friday🎁🎄

👋 j’en profite pour vous présenter mon nouveau webinaire et les super PROMOS de NOËL sur tous les webinaires et Web-conférence de mon site 🎅🎄🎁

« Ma Boîte à Outils RCH 2.0 » (Comment travailler un chien agressif sur congénères et/ou Humains, prédations) 🐕

✅ Une version beaucoup plus poussé et beaucoup plus détaillé que mon premier webinaire, dans celui-ci, je vous présente et vous explique en détail mes exercices phare qui vous permettront de résoudre les problématiques d’agressivité de vos chiens. Une petite pépite à mes yeux dont je suis extrêmement fière. 🤩

➡️ Voici les 2 Options possibles pour l’inscription au nouveau webinaire :

1️⃣ Webinaire seul : Actuellement en PROMOTION à 88,90€ jusqu’au 15 décembre.
▶️ Voici le lien avec le programme et pour votre réservation : https://jeremyserindat.com/produit/ma-boite-a-outils-rch-2-0-comment-travailler-un-chien-agressif-sur-congeneres-et-ou-humains-webinaire-seul/

2️⃣ Webinaire + Participation au Live (questions/réponses) : Actuellement en PROMOTION à 118,90€ jusqu’au 15 décembre [Le live aura lieu sur un groupe Facebook privé, créer exclusivement pour ce Webinaire « le nom du groupe : RCH 2.0 » le 31 janvier 2025 à 20H00 ce qui vous permettra à tous de pouvoir le visionner et de vous noter vos questions pour que je puisse y répondre lors de ce live, il sera également disponible en replay]
▶️ Voici le lien avec le programme et pour votre réservation : https://jeremyserindat.com/produit/ma-boite-a-outils-rch-2-0-comment-travailler-un-chien-agressif-sur-congeneres-et-ou-humains-participation-au-live-questions-reponses/

3️⃣ Vous pouvez retrouver également sur mon site Internet, tous les autres webinaires en promotion jusqu’à -50 % avec les deux liens suivants 😱😱😱🤩

➡️ Voici le 1er lien (Mes webinaires) : https://jeremyserindat.com/categorie-produit/cours-en-ligne-webinaires/

➡️ Voici le 2ème lien (Webinaires et web-conférences partenaires) : https://jeremyserindat.com/cours-en-ligne-partenaires/

🚨 N’oubliez pas que vous avez la possibilité de payer en 4 X sans frais grâce à PayPal 👍

‼️ Offre valable du 29 Novembre jusqu’au 15 décembre 2024 ‼️

😘 Je vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin d’année Cordialement JÉRÉMY SERINDAT

28/11/2024

📖 Nouvel article 📖

🐕 Est-ce qu’une chienne punit ses chiots en les secouant par la peau du cou ?

‼️ « Mythe ou Réalité » ‼️

➡️ il est possible d'aborder cette question sous un angle scientifique en s'appuyant sur des études comportementales concernant les chiens et leur manière d'interagir avec leurs petits.

1️⃣ **Comportement maternel** : Les recherches en éthologie montrent que les mères chiennes ont des comportements spécifiques pour élever leurs chiots. Prendre un chiot par la peau du cou, souvent appelé "mordre de la peau", est une méthode que les chiennes utilisent pour déplacer leurs petits ou les calmer doucement. Cette action n’est pas perçue comme une punition, mais plutôt comme un moyen de contrôler les chiots sans leur infliger de douleur.

2️⃣ **Socialisation et apprentissage** : Au cours des premières semaines de vie, les chiots apprennent des comportements sociaux non seulement par l'interaction avec leur mère, mais aussi par leurs frères et sœurs. Les mères chiennes utilisent des techniques de communication de pression douce pour enseigner à leurs chiots les limites appropriées dans leur structure sociale. Cela inclut des jeux, des recadrages léger et d'autres formes de communication qui n'ont pas de connotation punitive.

3️⃣ **Recherche scientifique** : Des études indiquent que le comportement des animaux domestiques, y compris les chiens, doit être compris dans le contexte de l'évolution et de la socialisation. Par exemple, des recherches ont montré que les mammifères ne punissent généralement pas leurs jeunes de la même manière que les humains pourraient le faire. La punition telle que nous la comprenons est souvent absente dans le comportement canin maternel.

4️⃣ **Idées reçues** : La croyance selon laquelle une mère chienne "punit" ses chiots peut provenir d'une interprétation anthropomorphique des comportements animaux. Les humains ont tendance à projeter leurs propres émotions et logiques sur les animaux, ce qui peut mener à des malentendus sur la nature des interactions entre la mère et ses petits.

✅ En conclusion, plusieurs éléments scientifiques et comportementaux montrent que la prise par la peau du cou n’est pas une forme de punition mais plutôt une stratégie d'interaction et de contrôle normal dans l'éducation des chiots. Cela suggère que l'idée reçue selon laquelle la mère chienne punirait son chiot est erronée.

🚨 Donc les conséquences sont désastreuses quand l’humain pense devoir faire comme les comportements de la Mère, alors qu’elle ne le met pas en place pour les mêmes raisons et surtout pas de la même manière.

‼️ Prendre un chien par la peau du cou pour le punir n’auras pour conséquence que de fragiliser votre relation et d’instaurer de la méfiance et de la peur entre votre chien et vous au-delà du fait de lui procurer de la douleur et de l’humiliation 😞

➡️ Voici quelques références et articles qui appuient les points discutés concernant le comportement maternel des chiennes et leur interaction avec les chiots :

1. **"Dog Behavior: The Interesting Science of Canine Behavior"** de John Paul Scott et John L. Fuller (1965) :
▶️ Cet ouvrage est un classique dans l'étude du comportement canin, qui discute des interactions entre la mère et ses chiots et du rôle crucial de ces interactions dans le développement du chiot.

2. **"Socialization in Dogs: A Key to a Healthy Relationship"** par la Dr. A. C. R. G. "Cathy" Dwyer et al., dans le *Journal of Veterinary Behavior* (2008) :
▶️ Cet article examine les processus de socialisation chez les chiots, y compris les interactions avec leur mère.

3. **"The Domestic Dog: Its Evolution, Behavior and Interactions with People"** de James Serpell (1995) :
▶️ Ce livre traite des comportements naturels des chiens et inclut des sections sur la maternité et l'éducation des chiots, offrant des informations précieuses sur les méthodes d'élevage.

4. **"Development of Behavior in the Dog"** par A. B. Serpell et D. E. Turner dans le *Applied Animal Behaviour Science* (1986) :
▶️ Cet article explore le développement comportemental des chiots et les méthodes utilisées par la mère au cours des premières semaines de vie.

5. **"The Effects of Early Socialization on Social Behavior in Dogs"** , un article de 2022 dans le *Frontiers in Veterinary Science* :
▶️ Cette recherche analyse l'importance des premières interactions sociales, incluant les comportements maternels et leur impact sur la socialisation.

🚨 Note :
Pour un accès à ces articles, vous pouvez les rechercher dans des bases de données académiques comme Google Scholar, PubMed ou des bibliothèques universitaires, car l'accès peut être soumis à des frais ou à des abonnements.

❤️Avançons ensemble pour le meilleur du Chien❤️

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