La Rune du Loup

La Rune du Loup Educatrice et comportementaliste canin - Communication animale - Massage détente - Soins énergétiques - Pension privée
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Certifiée en communication animale, éducation positive, obéissance compétitive, massage canin et soin énergétique

03/02/2025

On voit encore des éducateurs sur les réseaux affirmer que lorsqu’un chien mord une fois et “goûte au sang”, il en redemandera toujours… Sérieusement les gars, on est en 2025😉

le mythe du “chien qui goûte au sang et devient assoiffé de morsures”. C’est un classique des légendes urbaines cynophiles, mais scientifiquement parlant, c’est du grand n’importe quoi.

Un chien ne devient pas agressif simplement parce qu’il a mordu une fois. L’agression chez le chien est un comportement multifactoriel qui dépend de son tempérament, de son éducation, de son environnement et des circonstances de la morsure. Un chien mord parce qu’il se sent menacé, stressé, excité, ou pour se défendre. Mais une morsure n’active pas un “mode prédateur” irréversible.

Ce mythe vient probablement d’une mauvaise interprétation du comportement canin et d’une tendance humaine à chercher des explications simplistes aux réactions des chiens. Une morsure reste un comportement parmi tant d’autres, et ce qui détermine si un chien mordra à nouveau, ce n’est pas qu’il a “goûté au sang”, mais bien les conditions dans lesquelles il se trouve, son niveau de stress, son éducation et la manière dont il a appris à gérer ses émotions.

Donc la prochaine fois qu’un pseudo-expert vient te dire que ton chien va “recommencer parce qu’il a goûté au sang”, tu peux gentiment lui répondre qu’il regarde trop de films et que la science, elle, dit autre chose.

30/01/2025

*** JALOUSIE OU PROTECTION DE RESSOURCES ? ***

Une question interessante m’a été posée.

« Pourquoi parler de jalousie quand le chien fait de la protection de ressources ? Ce sont des chiens et a priori, la jalousie n'a jamais été prouvée. »

Il y a selon moi une différence majeure à mettre en évidence ici.

La jalousie suppose toujours une interaction sociale. Pas la protection de ressources.

Un chien peut se montrer jaloux quand il voit son gardien interagir avec un autre chien ou avec une autre personne. Le chien est un animal social, rappelons-le. Quand il s’interpose entre son gardien et un autre être vivant, c’est l’interaction sociale qui le dérange. Le chien exprime des comportements de jalousie (comme empêcher une interaction) quand son humain (ou son ami chien) exprime des comportements affectueux ou témoigne de l’intérêt social à quelqu’un d’autre que lui.

J’aurais voulu vous partager une étude que j’ai lue il y a longtemps mais je ne la retrouve pas. Marc Bekoff y parle d’une expérience passionnante qui a été menée sur des dizaines de duos homme-chien. Les chiens s’interposent entre leur gardien et un chien en peluche à l’instant où leur gardien exprime des comportements affectueux, sociaux. Les chiens cessent lorsque leur gardien exprime exactement les mêmes comportements avec un seau rempli de bonbons (objet non social).

Si quelqu’un retrouve cette étude, je veux bien le lien ! 😉 Elle démontre (s’il le faut encore) que le chien peut évidemment ressentir de la jalousie et qu’il ne faut pas amalgamer la jalousie et la protection de ressources.

La protection de ressources s’applique aux objets, lieux, nourriture que le chien garde, protège, parfois même sans que l'objet, le lieu ou la nourriture soit convoité. Soit le chien a peur d’en manquer et anticipe - et il serait souhaitable de comprendre pourquoi - soit il veut les protéger pour des raisons génétiques et/ou environnementales à bien saisir pour pouvoir les gérer.

La jalousie demande des cognitions très complexes et ne peut être exprimée que s’il y a une interaction sociale avec un objet social.
La jalousie est une émotion sociale.
La protection de ressources est une motivation qui génère un comportement souvent sélectionné artificiellement, dont les racines sont donc génétiques (mais pas toujours), et souvent aggravées par un sentiment général d’insécurité environnementale.

Audrey Ventura
Cynoconsult
Les livres "Le chien, cet animal qui nous échappe" et "Mon chien, mon coach et moi" sont disponibles sur Amazon et chez les dépositaires dont la liste se trouve dans les publications épinglées en haut de la page Cynoconsult

Le jeu « Le chien, cet animal qui nous échappe » est pré-commandable ici : https://shorturl.at/ualfN

L'article qui parle de l'étude a été retrouvé, mais pas l'étude malheureusement : https://shorturl.at/WqPtd :-)

Et grâce à Françoise Spronck qui l'a retrouvée pour nous, voici l'étude du Dr Harris dont parle Marc Bekoff dans son article : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0094597&fbclid=IwY2xjawIFx7NleHRuA2FlbQIxMAABHb-gJb1QFA6--HcLCODTwJbvi2zsPisZG7U4AcUnkGeAIdt5Os-iaVKR6Q_aem_6mQkhvn9upzTtlq5DL-nuA

🛡🐺 ꓦᚣᚳⲔᛉᚱᛁᛊ ❤️‍🔥Skadi dort avec elle dans le même lit maintenant 🛏 Et la semaine passée, avec ses deux meilleurs amis(La...
28/01/2025

🛡🐺 ꓦᚣᚳⲔᛉᚱᛁᛊ ❤️‍🔥

Skadi dort avec elle dans le même lit maintenant 🛏 Et la semaine passée, avec ses deux meilleurs amis
(Layla & Ramsès), elle s'est montrée très pacifiste, comme à son habitude ✌️ Elle a tendance à jouer beaucoup mais est tout de même la plus calme 🧘‍♀️ Elle sait se poser tranquillement, et quand c'est le cas, elle n'aime pas que d'autres chiens la dérange ⛔️ Elle se fait alors comprendre très facilement en grognant légèrement 🗣 Elle le fait même avec Skadi quand elle vient se coucher trop près d'elle 😅 C'est le meilleur chien que j'aurai pû rêver avoir. Elle est toute ma vie. Je suis tellement fière d'elle et des progrès qu'elle a fait jusqu'ici 💟

U and me against the world baby 🌎 ✨️

24/01/2025

Comprendre la réactivité canine commence par une simple question...

Et si vous vous mettiez à la place de votre chien, juste deux secondes ?
(Il ne s’agit pas d’anthropomorphisme, mais d’un exercice d’empathie pour mieux s'imager une situation donnée.)

Vous êtes attaché(e) à une laisse. La personne au bout est tendue, stressée. Elle fixe un passant qui semble menaçant. Ce passant vous fixe à son tour, droit dans les yeux. La distance diminue, votre angoisse monte. Vous ne pouvez pas fuir. Vous êtes attaché. Seul, au bout de cette laisse. La pression est insupportable. Voilà ce que peut ressentir un chien réactif lorsqu’il est "dans le rouge" : peur, frustration, ou hypervigilance.

Maintenant, imaginez une autre situation.
Vous êtes toujours au bout d’une laisse, mais cette fois, la personne qui vous tient est un véritable leader. Une personne calme, qui gère l’environnement, anticipe les situations stressantes, met de la distance quand c’est nécessaire. Cette personne veille sur vous, vous protège, vous guide, vous encourage. Elle vous montre l’attitude à adopter. Avec elle, vous apprenez à lui faire confiance. Vous sentez qu’elle maîtrise, qu’elle sait quoi faire. Petit à petit, vous êtes plus serein. Vous vous détendez. Vous suivez cette personne les yeux fermés, en paix, en apprenant à gérer vos émotions.

Bien sûr, les premières fois ne seront pas faciles. Mais avec de la patience, de la constance et un travail quotidien, tout devient possible. Vous comprendrez que l’humain au bout de la laisse veut avant tout votre bien-être et votre sécurité.

Mais la réactivité ne se limite pas aux émotions négatives. Prenons un autre exemple : vous êtes toujours attaché à une laisse, mais cette fois, vous apercevez votre meilleure amie sur le trottoir d’en face. L’envie de la rejoindre vous submerge. Vous lui faites signe, vous l’appelez, mais elle ne vous voit pas. Vous êtes rempli(e) d’excitation, et pourtant, vous ne pouvez pas bouger, retenu(e) par cette laisse. Frustrant, n’est-ce pas ?

Qu’il s’agisse d’émotions négatives (peur, stress) ou positives (joie, excitation), un point commun demeure : la gestion des émotions peut s’apprendre avec un entraînement adapté. Imaginez que vous sachiez que votre patience sera récompensée, que vous pourrez aller saluer votre amie en restant calme. Cet apprentissage est possible, pour vous comme pour votre chien.

Et si cette personne au bout de la laisse devenait un leader serein ? Quelqu’un qui vous guide, vous encourage, et vous montre le bon comportement à adopter ? Petit à petit, grâce à ce lien de confiance, vous pourriez gérer vos émotions, vous sentir en sécurité et détendu, quel que soit le contexte.

Alors, ne laissez plus la réactivité de votre chien vous gâcher la vie. Qu’elle soit dans le rouge ou pleine d’excitation, aidez-le à mieux vivre ses émotions pour retrouver un lien apaisé, ensemble.

Morgane de Dog en Soi.
La confiance en soi, cela va de soi 💚.

24/01/2025

𝗟𝗘𝗦 𝗟𝗔𝗩𝗘𝗨𝗥𝗦 𝗗𝗘 𝗖𝗛𝗜𝗘𝗡𝗦 𝗗𝗨 𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 𝗗𝗨 𝗫𝗜𝗫𝗘̀𝗠𝗘 𝗦𝗜𝗘̀𝗖𝗟𝗘
Dans le Paris du XIXe siècle, les chiens, avaient une présence importante dans la vie quotidienne. On trouvait aussi bien des chiens de travail (comme les chiens de trait ou de garde) que des chiens de compagnie. Les laveurs de chiens étaient alors nombreux dans la capitale. Ils opéraient souvent le long des quais de la Seine ou dans les marchés parisiens. Ils proposaient leurs services aux propriétaires qui souhaitaient que leurs compagnons soient propres, mais n’avaient pas la possibilité de le faire eux-mêmes. Ils tondaient les animaux qui en avaient besoin puis, avec des seaux, du savon et parfois des brosses, ils les nettoyaient sur place, dans des bassines ou directement dans le fleuve. .fr
𝘗𝘩𝘰𝘵𝘰 : 𝘓𝘢𝘷𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘤𝘩𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘶𝘯 𝘣𝘦𝘳𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘚𝘦𝘪𝘯𝘦, 𝘔𝘢𝘳𝘤𝘦𝘭 𝘗𝘰𝘶𝘻𝘪𝘯, 𝘔𝘶𝘴𝘦́𝘦 𝘊𝘢𝘳𝘯𝘢𝘷𝘢𝘭𝘦𝘵

24/01/2025
🛡🐺 ᚳᚣᛉᚳᚣ 💜💚Ahhh que dire sur "La Piccola Patatina"... 🥔😅Dès qu'elle arrive le matin, même si  et .pataz ont joués avec e...
21/01/2025

🛡🐺 ᚳᚣᛉᚳᚣ 💜💚

Ahhh que dire sur "La Piccola Patatina"... 🥔😅

Dès qu'elle arrive le matin, même si et .pataz ont joués avec elle, elle est remontée à bloc ! 📈🔋

Elle saute pour dire bonjour, passe voir dans la gamelle de Valkyrie si il n'y resterait pas quelque chose, et puis, elle part jouer dans le jardin 🏕

Pendant une heure ou deux on les entend jouer toutes les deux, ou tous les trois avec Ramses (le petit berger suédois) 🙆‍♀️

Ensuite, Layla vient voir si il y a pas moyen d'avoir à manger. Oui oui, c'est une gloutonne 🍗🤤

Et puis vient le moment de la balade. Je vous dis pas, pour un labrador elle a autant de force de Valkyrie 💪 On travaille donc la marche en laisse 🐕‍🦺

Elle me fait penser à Kaipo parfois... 🤔

Le soir, souvent, elle fait du chevauchement avec un nounours 🧸 avant de fermer les yeux pour mieux ronfler ➡️ Preuve à l'appui dans ma story 🆙️

21/01/2025
20/01/2025

Avec les intempéries, de nombreux arbres affaiblis et envahis par le lierre risquent de tomber, et cela peut exposer davantage les chiens à ces plantes toxiques.

Pourquoi le lierre est un danger ?

Les feuilles et surtout les baies du lierre sont hautement toxiques pour les chiens.

Lorsqu'un arbre envahi par le lierre tombe, cela laisse les parties dangereuses plus accessibles aux animaux curieux.

Que faire pour protéger nos chiens ?

1. Surveiller les promenades : Évitez de laisser votre chien explorer des zones où des arbres ou des branches couvertes de lierre sont tombés.

2. Éducation : Apprenez à votre chien à ne pas grignoter de plantes ou de baies lors des balades.

3. Réagir rapidement : Si vous suspectez une ingestion, contactez immédiatement un vétérinaire avec une description claire de ce que votre chien a mangé.

4. Inspecter votre jardin : Si vous avez du lierre chez vous, envisagez de le retirer ou de limiter l'accès à ces zones pour éviter tout accident.

Prévenir est toujours la meilleure solution pour protéger nos compagnons à quatre pattes !

20/01/2025

🔹 Se promener détaché partout, la vraie liberté du chien ? 🔹

Certaines personnes ont cet objectif ou ce rêve en tête : pouvoir balader son compagnon poilu en libre quelque soit l’endroit. Parce qu’un chien détaché est un chien (plus) heureux, (plus) épanoui grâce à sa liberté physique. Cerise sur le gâteau : cela attire l’admiration des passants qui trouvent le.s chien.s « bien dressé.s ».
Pendant de longues années, j’y croyais dur comme fer. Mes chiennes se promenaient sans laisse dans le lotissement, mais aussi en « ville », si je jugeais bon de les y emmener. J’étais persuadée que c’était ce qu’il y avait de mieux, une fois de solides apprentissages ancrés (bien entendu).
Oui parce que se balader partout sans le filet de sécurité que constitue la longe ou la laisse nécessite l’intégration de certaines règles : rester sur le trottoir, ne pas entrer chez les gens dont les cours/jardins ne sont pas fermés, ne pas se laisser distraire par ce qu’il y a sur la route ou en face, se contenter du bas-côté quand il n’y a pas de trottoir, s’arrêter soi-même en autonomie aux intersections etc. En bref, faire preuve d’une obéissance à toute épreuve ou d’une auto-gestion de la situation encore plus fiable.
Est-ce que c’est ça, être libre ? Ou est-ce que cette liberté physique n’implique pas une contrainte psychologique encore plus grande que ne l'impose la longe ?
Le chien qui passe sa balade sous les ordres de son gardien « trottoir, stop, traverse, laisse, attends, vas-y, gauche, stop, traverse, au pied, va devant, attends... » est-il vraiment « libre » ?
Et, pour aller plus loin, celui à qui on n'aurait plus rien à dire, car il marche sans fausse note sur le trottoir ou le côté de la route, s’arrête automatiquement aux croisements, ignore gens, chiens, chats, remonte toujours de lui-même sur le trottoir, profite-t-il vraiment mieux de sa balade ?
Je ne le crois plus aujourd’hui.
Le chien qu’on doit contrôler verbalement sans arrêt ne peut pas réellement profiter d’une promenade sereine. Ni en ville, ni ailleurs. Devoir obéir toutes les dix secondes ne favorise aucune détente, aucun lâcher prise, car aucune véritable connexion avec l'environnement intéressant pour l'animal qu'il est.
Et je crois désormais que le chien qui doit faire attention à tenir compte de tous ses apprentissages, qui est censé gérer en autonomie ses émotions et aller (souvent) contre ses instinct de chien « normal » sur toute une sortie ne profite pas pleinement de sa promenade non plus.

Je n’ai pas de vidéo, mais j’ai souvenir de mes deux blondes trottinant sur les trottoirs de chez nous sans poser le nez au sol. Je crois me rappeler qu’elle observaient peu, reniflaient encore moins, ne s’arrêtaient pas avant de tomber sur une intersection, dans des zones pourtant riches en informations olfactives. Heureusement, notre proximité avec un petit bois, une grande zone en herbe et les stades leur permettaient d’être moins contraintes par l’environnement. C’était sûrement ce qui les aidaient à suivre mes directives et enseignements pourtant très carrés et contre-nature, sans manifester de gêne ou souffrance.
Aujourd’hui, mes chiens marchent au milieu de nos routes de campagne. En lotissement, Sangha quitte les trottoirs si ça lui chante. Il traverse n’importe comment, si une odeur l’attire de l’autre côté. Parfois, il est en liberté, car l’endroit est quasiment désert et qu’il revient automatiquement sur les voitures, chiens, personnes. Parfois, il est en longe, parce que je sais que la zone ne se prête pas à le laisser déambuler sans prise de tête (zones à chats, moutons trop près de la clôture, endroits à conflits de motivation comme un jardin où une chienne se montre agressive alors que l'autre l'appelle et veut le saluer etc.)

Mettre le chien en longe et l’accompagner dans ses déplacements via ce lien, c’est, pour moi, lui offrir plus de liberté – selon le lieu - que si nous avions à l’encadrer vocalement ou que s’il avait à tout respecter seul. Le tenir en longe permet de freiner, rediriger, suggérer, empêcher un accès, soutenir une décision, valider une option sans jamais ordonner, sans être l’humain barbant qui est « contre » les actions et désirs du chien. En plus, le fait de n'utiliser la parole que si nécessaire la sacralise : Toutou y prête davantage attention.
Si la longueur de longe est adaptée, si l’humain reste en arrière, laisse le chien aller le plus à son rythme possible, l’autorise à prendre les pauses d’observation et d’inspection olfactive dont il a envie, se promener en longe n’est pas forcément une contrainte pour le chien. Là encore, c’est surtout une contrainte humaine, car il faut suivre le rythme, être attentif, s’assurer que la longe est bien gérée, anticiper les difficultés dans l’environnement, communiquer différemment.

Ce qui, au début, est un travail peu naturel pourra devenir une routine agréable, pourvu qu’on y mette du nôtre. Avec le temps, nous pourrions réaliser que la longe, si elle nous handicape un peu physiquement, nous libère nous aussi d'une certaine charge mentale.

Pour moi, ces sorties (ou parties de balades) sont complémentaires de nos promenades en totale liberté et nous permettent d’avoir accès à des lieux différents, en gardant tout le monde en sécurité et le chien le plus « libre » possible.

20/01/2025
20/01/2025
20/01/2025

𝓛𝓪 𝓰𝓻𝓸𝓼𝓼𝓮𝓼𝓼𝓮 𝓷𝓮𝓻𝓿𝓮𝓾𝓼𝓮 𝓷’𝓮𝓼𝓽 𝓹𝓪𝓼 ''𝓷𝓮𝓻𝓿𝓮𝓾𝓼𝓮'', 😅
et n’est pas une grossesse par ailleurs 😉
et n’est pas une pseudogestation, non plus 🤔
mais c’est un 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 (ou mise-bas) ℎ𝑜𝑟𝑚𝑜𝑛𝑎𝑙, un 𝑝𝑠𝑒𝑢𝑑𝑜-𝑎𝑐𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, qu’il faut appeler 𝓹𝓼𝓮𝓾𝓭𝓸𝓬𝔂𝓮̀𝓼𝓮.
Si vous regardez le schéma du cycle hormonal de la chienne, vous verrez que la chienne produit de la progestérone après l’ovulation (après les chaleurs, ou œstrus), pendant 2 mois si elle est gestante, et pendant 6 à 12 semaines si elle n’est pas gestante. Cela veut dire que, gestante ou pas gestante, la chienne produit de la progestérone longtemps.
Et quand le taux de progestérone chute, les taux d’ocytocine, de prolactine et d’œstradiol montent, et la chienne accouche ou fait une pseudocyèse.
Les changements hormonaux entraînent un gonflement mammaire, et parfois une sécrétion de colostrum et de lait. Mais, surtout, ces changements hormonaux entraînent un changement de l’humeur, des émotions, et des comportements de nidation : préparation du nid, transport de peluches, recherche de présence, plaintes, nervosité…
Et, plus rarement, le changement d’humeur est tel qu’on parle de dysphorie.
C’est l’équivalent du syndrome (/ dysphorie) prémenstruel de la femme.
𝐿𝑎 𝑝𝑠𝑒𝑢𝑑𝑜𝑐𝑦𝑒̀𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑝ℎ𝑦𝑠𝑖𝑜𝑙𝑜𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒, 𝑒𝑡 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠, puisque cela permet à la chienne d’aider (collaborer) à l’allaitement des chiots au cas où la chienne-mère manquerait de lait, et d’adopter les chiots orphelins.
La ch**te aussi peut présenter une pseudocyèse en cas de saillie non fertilisante, 3 à 6 semaines après ses chaleurs.
Ce sont les hormones qui induisent des pensées/ comportements changeants, et non pas les pensées de bébé et de grossesse qui induisent des changements hormonaux, ce qui est impliqué dans le qualificatif « nerveuse » mis après grossesse. 𝐿𝑎 𝑐ℎ𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑡𝑡𝑒 𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑠𝑠𝑒𝑠𝑠𝑒 (𝑛𝑖 𝑑'𝑎𝑐𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 😅
On me demande : « qu’est-ce qu’il faut faire ? »
Et je réponds : « Il n’y a rien à faire, il n’y a pas à traiter un processus physiologique normal ! »
Mais bien sûr, 𝑠’𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑑𝑦𝑠𝑝ℎ𝑜𝑟𝑖𝑒, 𝑎𝑏𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑖𝑡 (𝑔𝑎𝑙𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑟ℎ𝑒́𝑒), 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑢𝑙𝑡𝑒𝑟 𝑠𝑒𝑠 𝑣𝑒́𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 (𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠) 𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒𝑟. 👍🏻

🧔🏻Dr Joël Dehasse, le 18 janvier 2025
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Image © Joël Dehasse, et reprise d’un graphique © Éditions du Point Vétérinaire ( PV33400601F012.jpg).

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