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Pour tous ceux qui aiment la culture bio et la permaculture (pros ou débutants) et l’écologie

Bill Gates, le philanthrope qui donne d’une main pour reprendre de l’autre.Bill Gates, co-président de the Bill & Me...
04/04/2019

Bill Gates, le philanthrope qui donne d’une main pour reprendre de l’autre.

Bill Gates, co-président de the Bill & Melinda Gates Foundation, lors d’une interview sur Fox News en 2018.
Milliardaire au grand cœur, Bill Gates ? C’est en tout cas le refrain souvent entonné dans la presse malgré plusieurs enquêtes qui ternissent bigrement la belle image. Entretien avec l’écrivain et journaliste Lionel Astruc, qui analyse les rouages du “philanthrocapitalisme” et raconte comment Bill Gates utilise sa fondation caritative pour enrichir les entreprises.
Le milliardaire bienfaiteur », vous connaissez ? Cette simple accroche de biopic hagiographique suffit pour évoquer Bill Gates, longtemps l’homme le plus riche du monde (aujourd’hui dépassé par Jeff Bezos, malgré un bond de sa fortune de 6,5 milliards en 2018). Avec une fortune personnelle estimée à 90 milliards de dollars, le cofondateur de Microsoft (en 1975) est plus riche que quarante-cinq des quarante-huit pays de l’Afrique subsaharienne… Heureusement, le nabab sait partager : il promet qu’à sa mort 95 % de sa fortune iront à la Fondation Bill et Melinda Gates, lancée avec sa femme pour « améliorer la qualité de vie des gens du monde entier ».
Un storytelling presque unanimement repris dans la presse, pourtant mis à mal par plusieurs enquêtes qui démontrent que les actions de la fondation font en réalité tout l’inverse. L’écrivain et journaliste Lionel Astruc, spécialiste de l’écologie, les a rassemblées dans un ouvrage intitulé L’Art de la fausse générosité : la Fondation Bill et Melinda Gates (éd. Actes Sud). Il y raconte comment Bill Gates, loin de son image de bon Samaritain, a non seulement bâti sa fortune sur le dos de ses pairs, fortune qu’il préserve en évitant l’impôt, mais aussi comment il utilise sa fondation pour enrichir les pires entreprises de la planète.

Votre livre s’attaque à l’image de « bienfaiteur » dont bénéficie Bill Gates dans l’opinion publique…
L’idée de ce livre m’est venue à la lecture d’un des innombrables articles vantant l’altruisme de Bill Gates. Dès la création de sa fondation, en 2000, un article du New York Times assure qu’« aucun des grands philanthropes du passé n’avait jamais autant donné dans toute sa vie que Bill Gates à 44 ans ». Fin 2005, il est choisi, avec sa femme Melinda et le chanteur Bono, par le magazine Time comme « personnalité de l’année » du fait de leur action « en faveur de la justice dans le monde »
Il est depuis présenté dans les médias et perçu dans l’imagerie populaire comme une icône de la générosité. Grâce à quelques affaires ponctuelles, notamment les pratiques d’évitement fiscal et de violation des lois de la concurrence par Microsoft, je savais que cette idée était fausse, mais en réalisant mon enquête j’ai découvert qu’il existait un abîme avec la réalité.
Dans quel contexte la Fondation Gates a-t-elle été créée ?
En France, on connaît mal les procès intentés à Bill Gates à la fin des années 1990. Pourtant, Microsoft fut accusé et condamné par l’Etat fédéral américain, loin d’être anticapitaliste, pour ses pratiques monopolistes et anticoncurrentielles [l’entreprise américaine a également été condamnée par la justice européenne pour abus de position dominante, ndlr]. Ces procès furent très suivis aux Etats-Unis, où les gens purent voir Bill Gates pris la main dans le pot de confiture à la télévision. C’est à ce moment-là que, pour éviter de perdre la face, il lance son projet de fondation pour redorer son image.
“En réalité, c’est comme si Bill Gates partait sans payer d’un restaurant mais en laissant un gros pourboire.”
Un nouveau terme va émerger pour qualifier les actions caritatives du couple Gates : le philanthrocapitalisme. Qu’est-ce qui le caractérise ?
Les ultrariches comme Bill Gates considèrent que la philanthropie classique n’est pas efficace car trop axée sur la justice sociale. Ils pratiquent une forme de bienfaisance en appliquant les méthodes du capitalisme, qui ont fait leur réussite financière, à leur action de don : les lois du commerce, du marché, du libéralisme… En découlent naturellement des conflits d’intérêt avec les multinationales. L’autre problème du philanthrocapitalisme est qu’il ne remet pas en cause la source des inégalités. Il ne fait qu’apporter des solutions aux pauvres, aux malades, aux faibles avec une condescendance certaine, tout en renforçant la production de ces inégalités. La Fondation Gates est le visage de ce système, qui n’est d’ailleurs pas dissimulé : mon livre est le résultat d’une mise en commun d’informations disponibles – je ne mets rien à jour. Mais c’est tellement aberrant que cela paraît incroyable… Plus c’est gros, plus ça passe.

Le socle de ce mécanisme, écrivez-vous, est l’évitement fiscal de Microsoft…
Etre généreux, c’est déjà respecter les règles : Microsoft a 92,9 milliards de dollars de recettes placées dans des paradis fiscaux pour éviter de payer 29,6 milliards aux impôts américains. Cet argent prive l’Etat américain d’agir en faveur de l’éducation, la santé, la solidarité – ce pour quoi Bill Gates assure se battre avec ses actions caritatives. En réalité, c’est comme s’il partait sans payer d’un restaurant mais en laissant un gros pourboire.
La première chose que l’on apprend, c’est que les dons du couple Gates ne sont pas directement distribués à des opérations caritatives, mais d’abord placés dans un fonds pour investir dans des sociétés. Quelles sont-elles ?
Ces sociétés sont choisies en fonction de leur efficacité économique : le critère, c’est le rendement. Il s’agit ainsi d’entreprises du secteur de l’armement (BAE Systems), des industries fossiles (BP, Total), de la grande distribution (Walmart), de la malbouffe (McDonald’s, Coca-Cola)… Ces investissements sont bien éloignés des prétendues préoccupations de Bill Gates : protéger la santé, défendre la planète et aider les populations pauvres. Au contraire, elles alimentent les fléaux que la fondation prétend combattre. Lorsque le journaliste britannique Mark Curtis a confronté la Fondation Gates à ces contradictions, ses porte-parole semblaient surpris que l’on s’en émeuve et assuraient qu’il n’y avait pas de lien entre les équipes travaillant pour les actions caritatives et celles travaillant au trust adossé à la fondation… Comme si ce n’était pas totalement schizophrénique ! Seuls les dividendes de ces investissements sont finalement versés aux actions caritatives.
“Sous prétexte d’action caritative, la Fondation Gates stimule la croissance de ses partenaires financiers.”
Comment cet argent est-il utilisé ?
Il finance principalement trois types de campagnes : pour la santé, l’agriculture et l’éducation. Mais elles sont très souvent des initiatives d’entreprises faisant partie du fonds d’investissement dont nous venons de parler. Ce qui crée de nombreux conflits d’intérêt : les dons de la fondation profitent à des entreprises dans laquelle la fondation a investi… Ce que le philanthrope prétend donner d’une main, il le reprend de l’autre ! Pour vous donner un exemple, le fonds d’investissement de la Fondation Gates avait, en 2014, 538 millions de dollars d’actions chez Coca-Cola. En parallèle, certaines subventions de la même fondation encourageaient des communautés de pays en développement à devenir des filiales de la marque. Elle finance également avec Coca-Cola un projet visant à produire des fruits de la passion au Kenya pour la chaîne d’approvisionnement de la marque. Sous prétexte d’action caritative, la Fondation Gates stimule la croissance de ses partenaires financiers.

L’écrivaine et activiste écoféministe Vandana Shiva met en parallèle l’action de la Fondation Gates sur les semences agricoles avec celle de Microsoft sur les logiciels informatiques. Est-ce comparable ?
En relisant l’histoire de Bill Gates à l’aune de ce que l’on sait aujourd’hui sur sa fondation, on se rend compte que ce que fait Monsanto avec les semences, Microsoft l’a fait avec les logiciels. A l’époque, l’informatique est une affaire de passionnés, basée sur la libre utilisation, le partage et la transmission, comme cela se fait chez les agriculteurs des pays du Sud. Bill Gates a pris un programme, l’a modifié et en a acquis l’exclusivité pour asseoir son monopole [les systèmes d’exploitation MS-DOS et Windows, ndlr]. Il est le premier à avoir rendu payants ces logiciels libres. De la même manière, Monsanto a voulu développer le brevetage des semences pour en tirer profit. Aujourd’hui, la Fondation Gates collabore avec Bayer-Monsanto pour prôner de « nouvelles approches chimiques » et « la protection biologique des cultures », c’est-à-dire en encourageant la vente de produits agrochimiques et les cultures OGM dans les pays du Sud. L’une des filiales de la fondation en Afrique, l’Alliance for a Green Revolution in Africa (Agra), intervient pour mettre en place la révolution verte au niveau des Etats et des agrodistributeurs. Son objectif est de faire passer l’Afrique d’une agroécologie dont 80% des graines sont autoproduites à une agriculture intensive et chimique. Je pense que Bill Gates croit bien faire : c’est un techno-optimiste, il est persuadé que la solution viendra de la technologie et donc des multinationales.

Vous félicitez-vous de certaines actions du couple Gates et de sa fondation ?
On peut leur reconnaître une chose : ils ont été tenaces dans leur lutte contre la polio. Si celle-ci est quasiment éradiquée, c’est en partie grâce à eux malgré, là encore, une méthode centrée sur les laboratoires américains, au mépris du travail de terrain effectué par les experts dans les pays concernés. Bill Gates voulait à tout prix éradiquer la polio, pour le symbole, alors que les médecins préconisent plutôt de la maîtriser : les derniers cas sont très difficiles à traiter et mobilisent beaucoup de ressources, jusqu’à l’acharnement. Pendant ce temps, d’autres maladies sont mises de côté, comme la rougeole, bien plus meurtrière.
Est-il possible de contrôler la pertinence des projets financés par les fondations ?
C’est là que devrait intervenir la responsabilité des Etats : légalement, les fondations n’ont de comptes à rendre à personne sur leur action. Il ne s’agit pas de remettre en cause la philanthropie en général – les lois sont adaptées aux fondations de plus petite taille et n’ont pas anticipé de telles proportions. Une fondation comme celle du couple Gates pesant 50 milliards de dollars, soit plus que certains Etats, pose des questions de gouvernance. Et un philanthrope comme Bill Gates, plus puissant que le Danemark ou la Belgique, pose un problème démocratique. Il est dans une position privilégiée pour agir : il n’est pas scruté, comme les Etats, par les ONG, les citoyens ou les structures juridiques. Il a les mains libres pour maintenir au pouvoir les vingt-six ultrariches qui dominent la planète [ils possèdent autant que 3,8 milliards de personnes, ndrl] et qui constituent, bien en amont, la source du problème.

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