club d'éducation canine Playe

club d'éducation canine Playe méthode respectueuse d'éducation du chien. renforcement positif, clicker training

30/04/2024

Les hormones du bonheur



Les hormones du bonheur sont principalement la sérotonine, la dopamine et l'endorphine. Ces hormones jouent un rôle important dans la régulation de l'humeur, du bien-être et de la motivation. La sérotonine est souvent appelée l'hormone du bonheur car elle régule l'humeur et le sommeil. La dopamine est associée à la sensation de plaisir et de récompense, tandis que les endorphines sont des hormones produites en réponse à la douleur et au stress, agissant comme des analgésiques naturels et induisant une sensation de bien-être.



Les hormones de bonheur chez le chien, également appelées hormones du bien-être, sont principalement la sérotonine et l'endorphine. Ces hormones sont produites naturellement par le corps du chien en réponse à des situations positives comme les jeux, les câlins, le temps passé avec son propriétaire, l'exercice physique et la socialisation avec d'autres chiens.

Pour favoriser la production de ces hormones chez le chien et donc augmenter son bien-être, il est important de lui offrir une alimentation équilibrée et adaptée à ses besoins, de lui proposer des activités ludiques et stimulantes, de lui offrir beaucoup d'amour et d'attention, et de lui permettre de socialiser avec d'autres animaux.

En ce qui concerne les méthodes d'éducation au renforcement négatif, il s'agit d'une approche éducative qui consiste à punir ou à supprimer un comportement indésirable du chien en utilisant des stimuli aversifs. Cette méthode peut inclure l'utilisation de punitions physiques ou verbales, de colliers de dressage, de cages de contention, etc.

Cependant, il est important de noter que l'utilisation du renforcement négatif peut être nocive pour le chien et provoquer des effets indésirables tels que la peur, le stress, l'anxiété, la frustration et même des problèmes de comportement plus graves. Par conséquent, il est recommandé d'éviter autant que possible les méthodes d'éducation basées sur le renforcement négatif et de privilégier des techniques d'éducation positives et respectueuses du bien-être du chien, telles que le renforcement positif et la redirection des comportements indésirables.

Patrick de Meurers
Educateur comportementaliste
Sprimont, province de Liège, Belgique.

10/04/2024

L'impuissance acquise est une théorie développée en psychologie qui décrit un état de résignation dans lequel un individu cesse de lutter contre une situation négative, même s'il en a la capacité. Cette théorie a été appliquée aux animaux, en particulier aux chiens, dans le contexte de leur dressage.
Les méthodes traditionnelles de dressage du chien reposent souvent sur l'utilisation de la punition et de la contrainte pour obtenir des comportements souhaités. Cette approche peut conduire à l'impuissance acquise chez le chien, c'est-à-dire à l'acceptation de la douleur par impossibilité de fuite.
Lorsqu'un chien est constamment confronté à des punitions et des contraintes dans le cadre de son dressage, il peut finir par croire qu'il est incapable d'échapper à la douleur et qu'il doit simplement l'accepter. Cela peut entraîner un comportement résigné, apathique et dépressif chez le chien, affectant ainsi son bien-être mental et émotionnel.
Il est donc important de privilégier des méthodes de dressage positives et respectueuses, basées sur la récompense et le renforcement positif, afin de prévenir l'impuissance acquise chez le chien et de favoriser une relation harmonieuse et équilibrée entre l'animal et son maître.
https://www.facebook.com/addictologieandco/videos/289336713739848

15/06/2022

j'ai rempli la bac d'eau et on va pouvoir rafraichir les chiens s'ils ont trop chaud :D

https://www.facebook.com/645019338937169/photos/a.740451916060577/2245345018904585/
05/06/2022

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le chien colocataire !

Qu’est ce qu’un chien colocataire ?

C’est identique lorsque plusieurs personnes vivent sous le même toit mais qui n’ont qu’une amitié et qui partage le loyer.
Tout ce petit monde s’entende bien, se partage les tâches qui incombent à une maison comme le nettoyage, la vaisselle, le linge, les carreaux, la cuisine, … on peut demander à son colocataire de réaliser certaines tâches pendant que nous même nous en faisons d’autres.

Mais pour les activités en dehors de celle de la maison, nous ne pouvons demander à son colocataire d’aller faire du vélo s’il a lui l’envie de faire un bowling ! Ou de lui demander d’aller au théâtre s’il désire voir le dernier film de son acteur préféré ! Si nous insistons nous risquons de nous faire renvoyer poliment sur les roses.

Il en est de même avec notre chien qui nous répond assez facilement tant qu’il y voit son intérêt. Plus l’intérêt diminue au moins il répond.
Alors que se passe t il en extérieur. Tout comme notre colocataire qui trouve d’autres intérêts qui nous envoi sur les roses, le chien trouve qu’il est plus distrayant, attirant, d’aller voir la distraction en plantant son maître.

Comment cela peut il arriver ? Tout simplement le chiot grandissant trouve qu’il a un besoin d’être avec nous, reconnaissant les besoins essentiels, ses besoins essentiels que nous lui apportons. Seulement en grandissant, le chien s’aperçoit qu’il est servi gracieusement et répondant dès qu’il y voit son avantage. En extérieur, la donne change avec la distraction rencontrée. Et le chien nous répond de moins en moins, tire en laisse au point de nous déboîter l’épaule, s’excite pour une rencontre avec un congénère au point que par répétition notre chien risque de s’énerver en voyant un chien. Devenant de plus en plus agressif au fil du temps. Le maître finit par ne plus sortir son chien qu’uniquement lorsqu’il est certain de ne pas rencontrer de stimulation qui exciterait le chien.
Il est impératif de veiller à ce que le chien vous obéisse pour vous et non pour votre biscuit. D’avoir une reconnaissance de notre autorité par notre comportement que nous avons avec lui.
Le chien doit voir en vous la personne à suivre, le guide, le leader en lui offrant ses besoins essentiels mais pas gratuitement ! Il doit donner le minimum pour avoir ne fusse qu’une caresse il devra par exemple s’asseoir avant la réponse qu’il souhaite. Dans le cas contraire il se retrouve perdant.

À ne pas confondre avec l’agressivité de la voix, la manipulation physique par la contrainte, par une communication négative ressentie par le chien. Cela reviendrait à placer son chien en confrontation, en fuite, travaillant par aversion, par évasion et de à la perte de confiance du chien dans un milieu en libre.

Si le chien vous respecte à la maison, il vous respectera en extérieur.

Cependant il ne faut pas confondre avec le « chien roi » (le stade suivant si rien n’est fait) qui lui n’obéit même pas à la maison. Prend la maison de son maître comme un terrain de jeu, détruisant tout sur son passage. Les dégâts se faisant sur les murs, les rideaux, les meubles, les meubles du salon, les escaliers, les vêtements, … un chien qui peut n’avoir aucune limite.

Si vous ressentez le besoin de me faire appel pour ces cas, ou autres problèmes du comportement, prenez rendez vous pour mon passage au 0474/786,416.

Patrick de Meurers
Robert Lebaron

02/06/2022

JE N’AI PAS PEUR,
BEAUCOUP PLUS

Le syndrome de privation sensorielle, environnementale, sociale et émotionnelle est un problème souvent méconnu ou sous-estimé dans le système d'adoption.
Surtout les chiens qui viennent de l’Est ou qui ont vécu la première partie de leur vie dans des boxes

En fait, on a tendance à définir à tort un chien « phobique ».
Les phobies, cependant, ont des mécanismes spécifiques qui remontent au vécu expérientiel de l'animal
👉👉👉
La PRIVATION
est une affaire beaucoup plus subtile, car elle est le résultat du MANQUE

‼️‼️‼️
Être atteint du syndrome de privation sensorielle, pour un chien, c'est avoir grandi sans contact, sans possibilité d'explorer le monde, de le sentir, de l’expérimenter.
Cela signifie très probablement avoir vécu dans des boxes crasseux et sombres, très souvent dans la solitude, éloigné de l’homme et ne pas avoir eu l'occasion de développer les méthodes de traitement cognitif de l'information pendant la période sensible des apprentissages.

😢😢😢
De cette manière, le chien se retrouve prisonnier non pas tant de la cage dans laquelle il vit, mais de son propre esprit, que nous pouvons figurativement imaginer comme une sorte d'entonnoir:
Des parois glissantes sans prises, impossible d'essayer de s'accrocher à quelque chose pour monter.

👉 C'est pourquoi le chien que vous venez d'adopter où il a grandi ne peut pas faire les choses les plus banales, comme mâcher un bâton ou courir après une b***e.

👉 C'est pourquoi il ne peut pas vous emmener en promenade sans avoir peur du moindre bruit.

👉 C'est pourquoi il ne peut pas interagir avec d'autres chiens.

👉 C'est pourquoi il ne peut pas être curieux.

👉👉👉
Votre chien n'est pas « phobique » : il se méfie simplement de ce qu'il ne connaît pas.
Et au fait il ne connaît presque rien.

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Le syndrome de privation sensorielle définit certains troubles du comportement dont le caractère commun est un déficit de la réponse aux stimuli sensoriels du chien, qui apparaît chez les sujets qui ont grandi et élevés, aux stades sensibles du développement, dans des environnements pauvres en stimuli.
👉👉👉
Les expériences vécues et les stimulations reçues au cours des trois premiers mois de la vie d'un chiot sont en effet très importantes, ou plutôt décisives, dans les étapes de développement du chiot.
Si, en revanche, il n'est exposé à aucun stimulus, il peut entraîner des conséquences importantes d'un point de vue comportemental et psychologique.
Par conséquent, si le chien n'est pas exposé à des stimuli appropriés pendant ces périodes, il ne pourra pas développer correctement le bon répertoire comportemental. De plus, l'absence de comparaison avec les stimuli de la période de développement, dans laquelle les chiots sont beaucoup plus réceptifs, détermine à l'âge adulte une réponse comportementale déficiente et pathologique aux informations sensorielles et environnementales auxquelles ils sont soumis.

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Patrick Pageat a décrit trois tableaux cliniques correspondant à différents niveaux de déficit de réponse.

1️⃣ STADE 1 : le chien démontre une incapacité à tolérer le contact avec un ou plusieurs stimuli parfaitement identifiables. La réponse à la stimulation s'exprime par la fuite, le besoin de se cacher, l'agressivité craintive ou l'irritation. Le manque de tolérance aux stimuli conduit le chien à refuser de quitter le domicile ou à essayer de rentrer rapidement chez lui. Les propriétaires se plaignent, en effet, de problèmes d'ordre hygiénique car leurs chiens ont tendance à rentrer chez eux pour faire leur besoins !

2️⃣ ÉTAPE 2 : le chien présente des signes d'inhibition et d'activité de remplacement, qui se révèlent présents à un stade chronique. En particulier, on observe que le comportement exploratoire est particulièrement compromis. Le chien, en effet, montre une exploration statique ou une posture d'attente dans laquelle il garde les pattes jointes, le cou tendu, les oreilles repliées et la queue entre les pattes. Cette posture finit par être présentée par le chien au début de chaque séquence comportementale. L'inhibition, caractéristique de ce tableau clinique, s'observe également à la prise des repas. L'exploration est tellement compromise que les propriétaires se plaignent que leurs chiens à l'intérieur de la maison ont tendance à toujours emprunter les mêmes itinéraires et que tout changement suffit à provoquer des crises de panique. Cette inhibition peut se traduire par une activité de remplacement chez le chien telle que l'auto-léchage localisé au niveau des membres, des hanches et de la queue avec formation de plaies.

3️⃣ STADE 3 : caractérisé par la disparition totale des comportements exploratoires et de toute activité ludique. Le chien est tellement inhibé qu'il reste accroupi, le plus souvent sans dormir, dans un coin d'où il ne sort que la nuit pour aller manger. Les comportements éliminatoires (p**i et c**a) ne sont jamais maîtrisés par le chien qui a tendance à se salir à quelques mètres seulement de l'endroit où il dort et se réfugie. A ces symptômes assez typiques s'ajoute également un trouble du sommeil caractéristique : le chien se réveille en sursaut au bout de 20-30 minutes à partir du moment où il s'est endormi. Les éveils sont généralement associés à la miction.

‼️‼️‼️‼️
Dans ces cas, l'amour ne suffit pas, ni les bonnes friandises, ni un harnais anti-fugue.
Toutes vos bonnes intentions, ni vos mots gentils, ni vos caresses ne suffisent pas.

Votre chien a besoin d'un professionnel et de beaucoup d'écoute.
Patience infinie et espace autour.
Et quand il a aussi peur du vent qui souffle dans les arbres, la seule chose que vous puissiez faire est de lui offrir un repère sûr et beaucoup de temps.

A la fin du cours, votre chien vous dira :
"CA va bien.
Je ne sais pas qui je suis, ni ce que je dois faire dans ce monde immense, dans ta maison pleine d'objets et dans ta vie bruyante.
Mais maintenant, peut-être, je suis prêt à le découvrir."

il n'y a pas des "méthode miracles" !il y a les lois de l'apprentissage, les divers types de conditionnement, les renfor...
02/06/2022

il n'y a pas des "méthode miracles" !
il y a les lois de l'apprentissage, les divers types de conditionnement, les renforcements, la patience, la complicité, la sécurité, ... et avec ca , tout va bien pour le monde canin.
https://www.facebook.com/105161501176456/posts/548199356872666/

LES ÉDUCATEURS AUX « MÉTHODES MIRACLE »

Je me suis installée en tant qu’éducatrice canin en 2015, et j’ai exercé mon métier avec passion pendant six ans, avant de me tourner vers une autre voie. Je ne propose plus aujourd’hui de séances d’éducation, ayant décidé de me consacrer à mon travail de bergère et aux formations. Cependant, je reste bien entendu en contact avec le monde (pas toujours rose) de l’éducation et du comportement canins, car je continue de dispenser des enseignements à ce sujet, et aussi tout simplement parce que j’y porte encore beaucoup d’intérêt, à titre personnel. Je constate avec joie que les sciences du comportement et de l’apprentissage ont fait un immense bond en avant ces dix dernières années, et qu’elles sont dispensées par de nombreux éducateurs canins à l’heure actuelle, pour le bien-être des animaux et celui de leurs propriétaires. Avec regret cette fois, je remarque aussi que certains professionnels y sont encore entièrement réfractaires, ou alors, ne connaissent même pas leur existence, ce qui fait des ravages sur les animaux dans les deux cas. Ce sont les éducateurs aux « méthodes miracle ».

Ces éducateurs, souvent des hommes (n’y voyez aucun sexisme de ma part, il s’agit d’une constatation) semblent avoir un problème avec l’autorité. Peut-être notre société actuelle ne leur offre-t-elle plus la possibilité d’étaler leur virilité aux yeux du monde (peut-être devrait-on militer pour le retour des joutes médiévales !), mais ils semblent avoir trouvé la solution à ce problème en soumettant à leur volonté les chiens qui passent entre leurs mains. Bien sûr, ils s’exposent de préférence avec des chiens puissants (un petit Shih Tzu en bout de laisse, c’est trop la honte), souvent des bergers, qui apprennent vite et constituent une belle « vitrine » pour les soi-disant professionnels qu’ils sont. Bizarrement, on ne les croise jamais avec un Anglo-Français, un Griffon Vendéen ou d’autres races avec lesquelles il est beaucoup plus difficile d’obtenir un rappel en un claquement de doigts ou une marche au pied militaire. Ces éducateurs veulent des chiens totalement sous contrôle, pas des animaux qui expriment les besoins propres à leur espèce, manquerait plus que ça, tiens !

L’éducateur aux « méthodes miracle » est réfractaire aux sciences de l’apprentissage. Souvent, il ne sait même pas que l’apprentissage dépend de lois scientifiques. Après tout, on s’en fout, parce que sur TF1 ou sur YouTube, c’est pas vendeur, la science. « L’éducateur » est donc contre l’apprentissage lié à la récompense (« acheter » son chien avec une croquette ? C’est pour les fragiles), contre les méthodes douces, contre le besoin de temps nécessaire à l’animal pour assimiler un nouveau comportement. Lui, il est efficace et va vite. Il ne met pas trois mois pour rééduquer un chien réactif : en deux séances, c’est plié. Le pire, c’est que souvent, les propriétaires sont enchantés (au début), et ont l’impression qu’il s’est produit un petit miracle et que leur chien, de chrysalide ingrate, s’est changé en un joli papillon. Quand ses ailes se flétrissent au bout de quelques semaines, ils déchantent.

Il est facile d’éteindre un comportement. Mais il y a plusieurs façons de le faire, certaines sont éthiques et durables, d’autres sont catastrophiques pour l’état mental de l’animal et souvent éphémères. Prenons l’exemple d’un Malinois qui agresse les passants (l’exemple n’est pas choisi au hasard, ce type de chien servant malheureusement souvent de faire-valoir à ces éducateurs « magiciens ») : vous obtiendrez très rapidement une extinction de ce comportement d’agression en faisant mal au chien chaque fois qu’il se déclenchera (secousses violentes sur le collier, décharges électriques, coups de laisse…), le chien cherchant naturellement à éviter une conséquence désagréable, comme tout être vivant sur cette planète. Très vite, votre chien n’osera plus exprimer le moindre comportement et vous aurez l’impression que sa conduite s’est nettement améliorée. Mais ses émotions, elles, seront toujours présentes. S’il agressait par peur, il est probable que désormais, si quelqu’un s’approche, il passe directement à la morsure, ayant appris qu’il n’a pas le droit de « prévenir ». Si ce n’est pas le cas, il exprimera son mal être d’une autre façon, par exemple en développant des TOC. Bridez un comportement lié à une forte émotion, et il s’exprimera inévitablement d’une autre manière : le stress, l’anxiété, la peur, seront toujours présents, et ne disparaîtront pas en un coup de collier étrangleur (ou plusieurs).

Travailler avec un éducateur aux méthodes éthologiques, c’est parfois plus long. Cela peut prendre des mois. Parce que c’est le temps qu’il faut pour changer une émotion négative en une émotion plus positive. Il y a des moments de découragement, de doute. Les progrès se font petit pas par petit pas. Le coup de collier, on a parfois envie de le mettre, parce qu’on se dit que tout cela pourrait être réglé en une séance. Mais ce serait reculer pour mieux sauter. On aurait l’impression de régler le problème, et on se rendrait compte par la suite des dégâts psychologiques causés sur l’animal par ces gestes violents. Je me demande souvent pourquoi le chien (et le cheval) sont les victimes de ce besoin de contrôle de l’être humain sur l’animal. Bien d’autres espèces subissent de la maltraitance, mais il n’y a que le chien qui subit nos frustrations chaque jour qui passe, et qui, s’il n’est pas transformé en « chiffe molle », n’est pas considéré comme un « bon chien ».

Ne vous laissez pas berner par ces éducateurs « magiciens ». Sachez lire entre les lignes, et dites-vous que plus la personne en question étale sa vie, se dit « spécialiste » de tel ou tel domaine, bref, cherche à impressionner le public, plus il y a de chances que vous ayez affaire à ce genre de charlatan. Méfiez-vous aussi des avis élogieux laissés par sa communauté crédule et adepte des « J’en ai pris des tartes moi, quand j’étais gosse, ça m’a jamais tué » (ou plutôt « Jen é pri dé tarte moi, kan j’été gosse, sa ma jamai tué » Deviendrais-je mauvaise langue ? Oui, et je l’assume, allez !). Ce n’est pas parce que cet éducateur publie des vidéos de chiens trèèès dangereux devenus doux comme des agneaux sur la vidéo suivante, qu’il est le mieux placé pour rééduquer votre animal. Petit scoop : nous, éducateurs dont les méthodes respectent l’intégrité de l’animal, avons affaire toutes les semaines à des chiens trèèès dangereux, des chiens qui ne rêvent que de nous arracher un morceau de mollet ou de nous envoyer six pieds sous terre. Nul besoin d’avoir des gros muscles ou des méthodes brutales pour les rééduquer.

Ouf, vous n’imaginez pas comme cet article m’a fait du bien ! Je ne l’ai pas écrit pour le plaisir de dénigrer, ni uniquement pour vider mon sac, mais avant tout pour ouvrir les yeux de certains propriétaires de toutous qui seraient tentés par une rééducation « musclée » de leur compagnon. Pensez qu’un traumatisme marque l’animal, et qu’il est très difficile de revenir en arrière après coup. Ces « professionnels » sont des showmen et n’ont « d’éducateur canin »que le nom. Si vous avez besoin d’aide avec votre chien, tournez-vous vers une personne formée, qui suit régulièrement des stages et met ses connaissances à jour régulièrement. La rééducation de Médor sera peut-être plus longue que vous ne l’auriez espéré, mais les fondations en seront solides et fiables. Sur quinze ans de vie canine, cela en vaut la peine, n’est-ce pas ?

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2022

Comment fonctionne un chien avec un collier étrangleur ?  Le chien par évitement à la sanction, au moyen de la laisse – ...
02/06/2022

Comment fonctionne un chien avec un collier étrangleur ? Le chien par évitement à la sanction, au moyen de la laisse – collier tractions sèches, se déplace en fonction du déplacement de son maître, en fuyant la sanction. Le chien prend garde de ne pas le dépasser (sanction par la laisse-collier), de ne pas rester en arrière (sanction par la laisse-collier), de ne pas s’éloigner sur le côté (sanction par la laisse-collier), de ne pas s’exprimer verbalement lors d’un croisement d’un stimulus (sanction par la laisse-collier), de ne pas … mais il sait bien que celui qui le sanctionne est son maître et qu’il doit avoir une appréhension sur son comportement (peur de sa réaction).

https://hund.fr/actualites/comment-fonctionne-le-collier-etrangleur/61/?fbclid=IwAR0nnYr5cJEQH_ZVKLZA-BZ0iSNL0CRMg4IW1K0EDCykaruZMmDsg2OC1eo

Aujourd’hui, je vais me livrer à un exercice difficile. Je ne vais pas vous dire de ne pas utiliser le collier étrangleur même si je m’y oppose total…

19/03/2022

Ceci concerne tous les mammifères, donc chiens et humains inclus.
Un extrait sur le fonctionnement du cerveau qui nous rappelle les effets du stress dans l'apprentissage chez les enfants ( et qui peut s'étendre à tout être sensible comme le chien):
"L'hippocampe fait partie intégrante des circuits contrôlant nos humeurs et nos émotions. Or, il est particulièrement sensible au stress et à toute détresse émotionnelle. Le stress entraîne la sécrétion de cortisol, hormones sécrétées par la glande surrénale. Si le stress se prolonge, le cortisol en trop grande quantité agresse les neurones de l'hippocampe, freine leur multiplication, diminue leur nombre et peut les détruire, ce qui a un effet désastreux sur l'apprentissage et sur la mémoire. Le cortisol active l'amygdale, donc la peur, et altère l'hippocampe. L'esprit est paralysé par la peur et la personne n'est plus capable d'écouter ni apprendre. Elle ne mémorise dans son amygdale que ces émotions de peur, d'angoisse et enregistre rien dans son hippocampe."
Source : Pour une enfance heureuse, Catherine Gueguen

15/03/2022

avec cette vidéo vous comprendrez facilement le travaille qu'il est possible de réaliser avec un chien.
j'ai déjà travaillé un chien détecteur d'accélérateur de feu pour un expert en assurance, travaillé sur plusieurs chiens de recherche à !un produit de stupéfiant, sur plusieurs chiens à la recherche de la truffe.
des chiens sont utilisé pour la détection du cancer à travers de la peau, des gens porteur du covid (?) donc ils emblerait que c'est illimité ce que l'on peut avoir avec un chien de recherche.
Imaginez dès lors, lorsque vous sortez votre chien pour une balade, toutes les informations qu'il peut avoir sur le parcours quand vous lui demandez d'avancer, de vous attendre :D

https://www.facebook.com/voxcanis/photos/a.731030130569993/1380663848939948/
05/12/2021

https://www.facebook.com/voxcanis/photos/a.731030130569993/1380663848939948/

OLAF, LE CHIOT QUI AVAIT PEUR

C'est une histoire malheureusement banale...
Olaf est un chiot LOF d'une race très populaire. Julien admire beaucoup cette race; il réfléchit longuement, se renseigne et contacte un élevage qui lui semble très bien. Le prix élevé, la liste d'attente et les trophées des parents, sont pour Julien, des gages de qualité. Il se dit qu'il fait bien d'y mettre le prix, car il aura un super chien.

Le jour J, Julien fait trois heures de route pour aller chercher Olaf dans son élevage. Sur place, on lui dit que les parents sont partis en concours - il ne les verra pas. Il rencontre Olaf dans une cabane de jardin aménagée en maternité. Elle est entourée d'un grand grillage extérieur pour que les petits puissent sortir en toute sécurité. Olaf a grandi dans un environnement calme, à la campagne, et Julien trouve ça bien.

Olaf est très timide, il ne s'approche pas trop. D'ailleurs, ses frères et soeurs non plus. Julien se dit que c'est normal, ce sont des bébés et ils sont impressionnés.

À la maison, Olaf se montre moins timide. Il suit Julien partout et accepte volontiers les caresses. Cependant, il a peur de beaucoup de choses. Lorsque Julien tente de lui mettre un petit collier autour du cou, pour qu'il porte une médaille d'identification, Olaf semble paniqué. La laisse et la brosse lui font le même effet. Julien se dit que c'est normal, il lui faut du temps pour s'y faire. Le vétérinaire lui a recommandé d'attendre d'avoir fait tous les vaccins avant de le promener; cela lui laisse quelques semaines pour l'habituer à la laisse. Pour les autres peurs, Julien se dit que ça passera avec le temps.

À 5 mois, Olaf se montre de plus en plus peureux. Julien s'inquiète, car il commence à grogner et aboyer contre les personnes qu'il ne connaît pas. Après les vaccins, Julien commence les sorties, mais Olaf ne veut pas avancer. À chaque fois qu'il sort de la maison, il se fige, tremble ou tente de fuir. Julien essaye de le faire avancer avec douceur ; il le porte, lui propose des friandises, il l'attache à une longe et l'appelle à distance. Il fini par le forcer à avancer en le tirant. Cependant, Olaf ne semble pas apprécier les balades. Julien se dit qu'Olaf va peut-être s'y habituer et prendre confiance, mais il a tort.

Après quelques semaines, les balades sont un enfer. Olaf avance, mais il aboit sur les voitures, les passants, les enfants, les scooters, les cyclistes... Julien a parfois du mal à le tenir, alors il décide de faire appel à un éducateur canin. Après quelques recherches sur internet, il trouve un professionnel qui lui semble bien; ce dernier a un certificat de capacité, alors, Julien se dit qu'il doit être compétent.

D'après l'éducateur, Olaf se prend pour le chef de meute et il ne respecte pas Julien. Il place un collier à chaîne sur Olaf et fait ce qu'il appelle une 'saccade', en tirant de manière brutale sur la laisse dès qu'Olaf aboie ou s'approche de quelqu'un. Julien n'aime pas trop ces méthodes, il se demande si le collier fait mal à Olaf. L'éducateur le rassure en lui disant que les chiens ne ressentent pas la douleur comme les humains. Il lui explique qu'il en voit beaucoup des chiens comme Olaf: "en quelques séances, le problème sera reglé". N'ayant pas d'autre option, Julien décide de faire confiance à l'éducateur. Après tout, "c'est son métier".

Ils emmènent donc Olaf dans le centre-ville, au marché, près d'une école à l'heure de la récré, devant une station de métro, et ils font des 'saccades' à chaque fois qu'il bouge en direction de quelqu'un ou quelque chose. À la maison, Olaf n'a plus le droit de dormir sur le canapé et Julien a reçu l'ordre de l'ignorer. Il doit uniquement lui donner de l'attention à l'extérieur, quand il se comporte bien. Les séances passent, les 'saccades' continuent et Olaf ne réagit plus trop. Julien se dit que c'est efficace, l'éducateur avait raison.

Jusqu'à ce que...
Un jour, lors d'une balade en centre-ville, Olaf se jette sur un enfant et arrache un morceau de son manteau. Julien ne l'a pas vu venir, il est désemparé. Quelques jours plus t**d, Olaf aboie sur une personne devant une boulangerie et tente de la mordre. Heureusement, Julien l'a retenu; il a évité une morsure. La troisième tentative fait une victime. Olaf tente de mordre un enfant qui passe à côté de lui sur une trotinette. Julien le retient, mais Olaf se retourne contre lui pour le mordre à la cuisse.


C'est à ce moment là que Julien m'a appelé. J'ai pu lui expliquer que son chien agissait par peur, depuis le début. L'éducateur, lui, n'a jamais prononcé ce mot, ni le mot 'émotion' et il n'a jamais mentionné de cause à part: "il se prend pour le chef de meute". Tout ce que Julien a fait avec cet éducateur (qui apparemment se dit éducateur en positif !?) a profondément empiré le problème. Olaf est brisé, il n'a plus confiance en Julien et sa thérapie va être compliquée et longue.

Des histoires comme celle-ci, on en entend régulièrement quand on intervient pour des problèmes liés à la peur. Des histoires, qui impliquent bien souvent:

- La reproduction de parents peureux - non-confirmé dans le cas d'Olaf, mais très probable vu la timidité des chiots à l'élevage. Oui, la peur a une forte composante héritable, d'origine génétique.

- Une mauvaise socialisation/familiarisation et le manque de stimulation à l'élevage, qui vient renforcer ce trait tempéramental. Un chiot devrait être habitué au collier, à la tension de la laisse, à la brosse et à tout un tas de stimuli de l'environnement familial AVANT d'arriver dans sa famille. Un chiot qui panique quand on lui met un collier, ce n'est pas très bon signe.

- L'habituation à des stimuli non-sociaux, doit impliquer une exposition à des environnements variés, contenant différents types de stimuli, à un âge où le chiot ressent très peu de peur = AVANT ses 8 semaines ! Les expériences doivent être très agréables pour que l'animal considère les stimuli rencontrés comme non-menaçants. L'élevage joue un rôle crucial dans ce processus d'habituation. Une cabane de jardin et un bout de pelouse ne suffisent pas si l'environnement n'est pas enrichi ou qu'on ne place pas les chiots dans d'autres environnements.

- On estime que la période CRITIQUE de socialisation (et d'habituation), se termine aux alentours de 12 semaines - peut-être même avant. Après cela, le risque que le chiot se sensibilise à des stimuli inconnus augmente significativement. Attendre la fin de la vaccination pose donc problème; on a d'un côté un risque pour la santé de l'animal et d'un autre, un risque pour son futur équilibre psychologique. Il faut évaluer les risques selon l'environnement et trouver des stratégies de mitigation, afin de poursuivre le processus d'habituation du chiot. L'isoler est dangereux pour sa future santé mentale.

- Olaf n'est pas le premier chien peureux qui a subi un éducateur qui n'a pas une seule fois prononcé le mot "peur" et qui a traité le problème comme un 'simple' problème d'obéissance. Traiter la peur est un processus complexe, qui demande un bon niveau d'expertise; de nombreux éducateurs ne sont pas formés pour ça. Par contre, ne pas savoir déceler la peur, c'est simplement le signe d'une grande incompétence et une très mauvaise connaissance du comportement canin. Un éducateur, même s'il n'est pas comportementaliste, devrait savoir reconnaître les signes de peur.

Le problème, c'est que pour exercer en tant qu'éducateur canin (ou comportementaliste), il suffit d'un simple certificat passé en répondant à un QCM contenant une majorité de questions qui ne sont pas en rapport avec le comportement canin. Ce certificat de “capacité” est hyper trompeur pour les non-professionnels.

Les “éducateurs", comme celui qu'a subi Olaf, doivent être stoppés. Leur méconnaissance de la psychologie canine et de l'éthologie canine cause énormément de tort aux animaux et à leurs gardiens. Des chiens comme Olaf, détruits par un éducateur aux méthodes barbares, il y en a encore beaucoup trop!

Photo d'illustration: Mathis Jrdl

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