All About Your Dog - Déborah Degée

09/05/2024

Ma petite fraise des bois 🍓

#♥️

06/02/2024

Un mood bien différent de ce que je fais d’habitude et comment dire… j’aime beaucoup 🥰

Et vous, qu’en pensez-vous ?

02/02/2024

HUMOUR (mais quand même).

Avez-vous déjà constaté comme il est facile pour un chien de passer du statut de « gentil toutou » à celui de « sale bête », quand il ne se conduit pas exactement comme certains humains l’exigent de lui ?

Et bien, je connais une autre espèce, capable elle aussi de passer du statut de grand magicien omnipotent à celui de sale professionnel vénal et incompétent : le coach individuel en comportement.

Quand ?

Lorsqu'il refuse de donner des conseils gratuits sur Messenger, de bafouer son éthique personnelle et professionnelle, de se plier aux caprices d’un client, de modifier son cadre de travail à la carte, de négocier ses tarifs, d'accéder aux desiderata du tout à chacun, etc.

Chien et coach individuel en comportement ont donc cet immense point commun qui les rapproche considérablement, et rend le premier encore plus sympathique au second : la difficulté à accueillir la frustration de certains humains les met en colère contre nous.

Tant p*s.
Chien et coach ne changeront pas.
Et le mieux, c’est que c’est dans votre intérêt, même si vous ne le savez pas encore.

Audrey Ventura Cynoconsult

Crédit photo : Ollie et Romy, par Valentine Meresse.

*** ACTUALITÉ ***
- Mon chien, mon coach et moi : https://shorturl.at/cFIV1 = Des humains dans l’aventure de la rééducation via la gestion environnementale.
- Le chien, cet animal qui nous échappe : https://shorturl.at/eLNT2 = Pour mieux connaître le chien, son éthologie, sa psychologie, ses besoins, ses envies, ses lubies, sa génétique, et réussir à construire une relation stable et épanouie, avec tout ce joyeux désordre. C'est aussi le sujet !
- Atelier de formation à destination du coach individuel en comportement canin ici : https://shorturl.at/cisH2 (15 mars).
- Les autocontrôles émotionnels MODULE 1 - CaniFed formation (17 mai).
- Les autocontrôles émotionnels MODULE 2 - CaniFed formation (14 juin).

18/01/2024

Cette lumière 🫶🏻

12/12/2023

Un chien doit marcher au pied 🤢, ne doit pas marcher devant, ne doit pas mettre le nez au sol sans quoi il prendra le dessus (🤢) ....visuel simple qui invalide ces vieux concepts.

👉Un chien ne marche pas en ligne droite
👉Il fait des pauses reniflages par endroit
👉Il marche bien plus qu'un humain et pas du tout au même rythme

Ses besoins sont différents des notres lors d'une balade 😉

Répondre aux besoins du chien, un bon moyen de diminuer les troubles du comportement.

CQFD

07/12/2023

03/12/2023

⚠️ Il ne reste que 6 places! ⚠️ et 6 jours pour réserver votre séance 🎅🏻

Sans surprise, le thème est NOËL 🎄
Ma période de l’année favorite 😍

🎁 Quand? Le 9 décembre !
🎁 Ou? Chez .genval 🫶🏻
🎁Comment? Réservation en MP !
🎁 Prix? 2 forfaits différents ➡️ on t’en dit plus en MP !

On me dit dans l’oreillette que si vous êtes assez nombreux, on ouvrira des réservation pour le 16… 😌

02/11/2023

Je suis un chien du 21ème siècle.

Je suis un Malinois.
Surdoué parmi les chiens, je brille dans toutes les disciplines et je suis toujours prêt à travailler. Aujourd’hui, on me demande de me prélasser sur le canapé toute la journée.

Je suis un Akita Inu.
Chien de chasse hors pair, mes ancêtres ont aussi été employés pour les combats de chiens. Aujourd’hui, on me demande d’être tolérant avec mes congénères, et on me reproche ma réactivité quand l’un d’eux s’approche de moi.

Je suis un Beagle.
Quand je poursuivais ma proie, je donnais de la voix pour que les chasseurs puissent me suivre. Je menais la danse. Aujourd’hui, on me met un collier électrique pour que je me taise, et on voudrait que je revienne au rappel en un claquement de doigts.

Je suis un Yorkshire Terrier.
J’étais un redoutable chasseur de rats dans les mines anglaises. Aujourd’hui, on pense que je ne suis pas capable de me servir de mes pattes et on me garde toujours dans les bras.

Je suis un Labrador Retriever.
Ma vision du bonheur, c’est un plongeon dans un étang pour ramener à mon maître le canard qu’il vient de tirer. Aujourd’hui, on a oublié que j’étais un chien de sport, je suis obèse et je dois jouer la nounou des enfants.

Je suis un Jack Russel.
Je suis capable de tenir tête à un renard plus gros que moi dans son propre terrier. Aujourd’hui, on me reproche mon fichu caractère et on voudrait faire de moi un chien de manchon.

Je suis un Husky Sibérien.
J’ai connu les grands espaces du Nord de la Russie, où je pouvais tracter des traîneaux à une vitesse impressionnante. Aujourd’hui, je n’ai pour seul horizon que les murs du jardin, et pour seule occupation les trous que je creuse dans le sol.

Je suis un Border Collie.
Je suis fait pour travailler huit heures par jour, et je suis un artiste incomparable du travail au troupeau. Aujourd’hui, on m’en veut parce que, faute de brebis, j’essaie de contrôler les vélos, les voitures, les enfants de la maison, et tout ce qui est en mouvement.

Je suis...
Je suis un chien du 21ème siècle.

Je suis beau, je suis alerte, je suis obéissant, je tiens dans un sac... mais je suis aussi un individu qui a besoin d’exprimer ses instincts, et je ne suis pas adapté à la vie sédentaire que tu souhaites me faire mener. Passer huit heures par jour seul dans le jardin, te voir un peu le soir quand tu rentres et n’avoir le droit pour toute activité qu’à une petite promenade hygiénique me rendra profondément malheureux. Je l’exprimerai en aboyant tout au long de la journée, en transformant ton jardin en champ de mines, en faisant mes besoins à l’intérieur, en étant ingérable les rares fois où je me retrouverai à l’extérieur, et, parfois, en passant mes journées affalé sur mon coussin. Tu penseras alors que je suis heureux de pouvoir profiter de tout ce confort pendant que tu pars travailler : en réalité, je serai en pleine dépression, car ce mal n’est pas l’apanage de l’humain mais aussi celui du chien du 21ème siècle.

Si je te plais, si tu rêves de moi depuis toujours, si mes beaux yeux azur ou mon look d’athlète te font envie, mais que tu ne peux pas m’offrir une vraie vie de chien, une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue, et si tu ne peux pas me proposer le travail que réclament mes gènes... alors renonce à moi. Si mon allure te plaît mais tu n’es pas prêt à accepter mes traits de caractère issus d’une sélection génétique rigoureuse, et que tu penses pouvoir les changer avec ta seule bonne volonté... alors renonce à moi. Je suis un chien du 21ème siècle, oui. Mais, tapi au fond de moi, sommeille encore celui qui combattait, celui qui chassait, celui qui tirait des traîneaux, celui qui guidait un troupeau. Et, tôt ou t**d, il s’éveillera. Pour le meilleur ou pour le pire.

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2020

Crédit photo : Julien Ferradou / www.julienferradou.fr

12/10/2023

Très intéressant, comme toujours !

🐾 LES TRAITS « AUTISTIQUES » DU BORDER COLLIE 🐾

Avant toute chose, je tiens à rendre à César ce qui est à César : le fait que le Border Collie présenterait des traits autistiques est une théorie soutenue par Carol Price, comportementaliste canin anglophone et auteure de la trilogie « Border Collies, A Breed Apart », dont j'ai lu le tome 1, « Secrets of The Working Mind ». Ce livre est passionnant pour qui souhaite mieux comprendre la psychologie complexe du Border Collie, et je vous invite vivement à le découvrir si vous partagez votre vie avec un chien de cette race (et que vous maîtrisez l'anglais !).

Jusque très récemment, le Border Collie était une exception en matière de sélection génétique en France : il était la seule et unique race de chien dont l'examen de confirmation se basait obligatoirement sur une épreuve de travail. Il en était ainsi depuis 1977, date de reconnaissance officielle du Border par la Fédération Cynologique Internationale, et même avant cela, les Britanniques sélectionnaient le Border de manière drastique sur ses capacités à être un chien de travail au troupeau efficace. Finalement, le Border n'était pas une « race » définie par un standard physique, mais plutôt un « type » de chien dont on se fichait pas mal de l'allure, sélectionné sur son utilité, un peu comme l'est par exemple l'Alaskan Husky (non encore reconnu par la FCI) pour le mushing. D'où le fait que deux Borders, pourtant de la même race, peuvent être totalement différents physiquement, comme peuvent l'être deux Alaskan. Ce n'est qu'il y a trois ans que la race Border Collie s'est scindée en deux lignées : une lignée « travail », pour les utilisateurs ayant besoin de chiens qui travaillent, et une lignée « beauté », censée être plus adaptée à la compagnie. Tout cela pour que vous compreniez que le Border est resté le même depuis des générations, bien avant sa reconnaissance par la FCI. L'étalon Old H**p, né en 1893 et considéré comme l'ancêtre de la race, ressemble trait pour trait à beaucoup de Border Collies actuels.

Cette petite introduction était nécessaire pour comprendre pourquoi les traits comportementaux caractéristiques du Border Collie perdurent à l'heure actuelle. Quand j'ai été pour la première fois famille d'accueil pour un Border Collie, j'ai été étonnée de constater à quel point le Border fonctionnait différemment des autres chiens. Capacités de concentration supérieures à la moyenne, obsessions, hyper-réactivité aux stimuli auditifs et visuels, hypersensibilité, capacités sociales inférieures à la moyenne, voire désintérêt pour les congénères... Le Border était bien différent des chiens que j'avais l'habitude de côtoyer. Certains me diront que leur Border ne ressemble pas du tout au chien que je décris. En effet, certains individus constituent des exceptions au sein d'une race, mais la sélection génétique fait que, nécessairement, les individus d'une même race présentent des traits comportementaux proches. Encore davantage quand la sélection a été opérée sur les capacités au travail, et donc, sur le comportement du chien. Bref, je trouvais les Borders « à part » dans leur façon de se comporter dans la vie de tous les jours, et il m'arrivait de songer qu'ils présentaient des traits comportementaux proches de ceux des individus humains autistes. Ce n'est qu'il y a quelques mois que j'ai vu cette théorie exposée noir sur blanc, et je l'ai trouvée absolument passionnante.

La sélection sur le travail au troupeau, et notamment le besoin d'obtenir des chiens capables de répéter des schémas de comportements identiques sans se lasser et de présenter des capacités de concentration extrêmes sur une tâche spécifique, aurait développé chez le Border des traits autistiques, plus ou moins prononcés selon les individus. Je rappelle que l'autisme chez l'humain est un spectre, avec, à une extrêmité, des individus présentant des traits autistiques modérés (ce qu'on nommait jusqu'à récemment « Syndrome d'Asperger »), et pouvant mener une vie presque « normale », et à l'autre, des individus aux traits autistiques beaucoup plus visibles et plus handicapants dans la vie quotidienne. Chez le Border, et même chez l'animal en général (si le sujet vous intéresse, Temple Grandin, elle-même autiste et qui a fait énormément avancer le bien-être animal, en parle dans ses écrits), ces traits seront plus ou moins marqués, certains même inexistants. L'individualité prime sur la race, mais les tendances comportementales induites par la sélection sur le travail ne peuvent pas être niées. Voici quelques-uns de ces « traits autistiques » dont je vous parle maintenant depuis trois paragraphes (navrée pour la longueur de l'article, mais il était indispensable de parler sélection avant de parler comportement).

👉 Capacités de concentration extrême

👉 Hypersensibilité au son, à la lumière et au mouvement : vous avez pu remarquer avec quelle fulgurance le Border réagit à une voiture, un vélo ou un coureur qui passe, mais aussi à quel point il semble s'effrayer ou s'agacer en présence de certains bruits. Les bruits peuvent être une source de douleur importante pour le Border.

👉 Hypersensibilité au toucher

👉 Peur ou malaise dans les endroits peuplés

👉 Stress parfois intense lors de changements dans la « routine »

👉 Comportements d'autostimulation : chez l'humain autiste, on va retrouver le fait de se balancer, de se triturer les doigts, de frapper dans ses mains par exemple, et chez le Border, on va retrouver le fait d'être comme hypnotisé par certains jeux de lumière, chasser les ombres, lécher excessivement certaines surfaces, ou encore jouer avec l'eau de boisson... Une liste non exhaustive de comportements visant à provoquer une stimulation sensorielle, gratifiante et apaisante pour l'animal.

👉 Troubles anxieux, et anxiété sociale particulièrement

👉Capacités de communication moins développées que la moyenne des autres chiens : d'où le fait, d'ailleurs, que certains Borders peuvent se promener sans laisse tout en ignorant superbement leurs congénères (soit ils ne sont pas à l'aise avec eux et les évitent, soit ils ne sont tout simplement pas intéressés par les rencontres avec des chiens étrangers).

👉 Besoin de contrôle supérieur à la moyenne

👉 Habitudes alimentaires parfois surprenantes : par exemple, mon jeune Border Sirius fait toujours un quart de tour devant sa gamelle avant de manger.

👉Schémas de comportement répétitifs : un Border peut aisément répéter le même tracé 50 fois par jour pour aller chercher des brebis sans aucunement s'en lasser.

Il ne m'est pas possible, dans un simple article, de détailler toute la liste des traits autistiques chez le Border Collie. Mais il y a longtemps que je souhaitais exposer la théorie de Carol Price sur cette page, car elle me semble très pertinente pour tous ceux qui aimeraient mieux comprendre pourquoi leur Border présente parfois des comportements « bizarres », et pourquoi cette race est rarement adaptée pour ceux qui recherchent un chien aux capacités sociales développées, que ce soit pour la médiation animale par exemple, ou tout simplement pour partager des activités de groupe avec elle. Et dites-vous que, si votre chien adopte des comportements parfois « étranges », c'est avant tout parce que ces derniers étaient nécessaires pour qu'il devienne le formidable chien de troupeau qu'il est encore aujourd'hui, ou parce qu'ils découlent involontairement de la sélection stricte opérée sur la race depuis tant de générations.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire « Border Collies : A Breed Apart / Tome 1 : Secrets of the Working Mind », par Carol Price, publié aux éditions First Stone.

Elsa Weiss / Cynopolis Formations
© Tous droits réservés - 2023

🐕 Pour découvrir nos formations, c’est par ici : https://www.cynopolis.fr/formations

🐶 Pour découvrir le livre DANS LA TÊTE DU BORDER COLLIE, c’est par là : https://www.amazon.fr/Dans-Tête-Border-Collie-extraordinaire/dp/B09YQQJXCD/ref=asc_df_B09YQQJXCD/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=553636938424&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=17785773735439755255&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=1006410&hvtargid=pla-1655834057975&psc=1

09/10/2023

Un chien sélectif, c'est normal.

Source Facebook : Laurence Roux, comportement canin.

30/09/2023

18/09/2023

New corgifriend 🫶🏻🌸

31/08/2023

🫶🏻

COMMENT AVEZ-VOUS FAIT POUR LUI APPRENDRE ÇA ?

C’est une question que l’on me pose régulièrement. Les exemples qui me frappent le plus sont les suivants :

- Je m’arrête pour retirer le caillou coincé dans ma chaussure. Scarlet, en liberté, s’arrête et m’attend, tout en explorant l’environnement.
- Je discute avec une personne que je viens de croiser. Scarlet, en liberté, s’arrête et m’attend, tout en explorant l’environnement.
- Scarlet trotte devant moi. Je change de trajectoire. Elle me suit par devant (ce qui semble incroyable, mais pas tant que ça puisque le chien possède un champ visuel compris entre 250 et 280 degrés selon sa race).
- Scarlet se stoppe à un croisement, et se tourne vers moi. Je lui montre la trajectoire du doigt ou de la tête. Elle la prend. Parfois, je lui dis « va où tu veux ».
- Elle a envie de jouer avec moi. Elle dépose sa b***e devant moi, recule, et attend que je lui envoie. Elle court, l’attrape, et revient la déposer à mes pieds, avant de reculer à nouveau.
- Je monte une pente ou un escalier. Scarlet est devant moi. Elle arrive évidemment avant moi. En haut, elle attend que je la rejoigne.
- Elle peut aussi laisser tomber plusieurs fois (et bruyamment) sa b***e dans sa gamelle. Si elle attire mon attention et que je reprends la b***e, elle regarde sa gamelle et me regarde plusieurs fois de suite. À cet instant, elle se moque bien de sa b***e. C’est sa façon de me faire comprendre « tu es en ret**d pour mon repas ».

Etc.

Quand on me demande comment j’ai fait, je suis très ennuyée, car toutes ces conduites qui semblent surprendre, sont au contraire, tout à fait normales chez un chien en bonne santé, qui s’entend bien avec son gardien. Et surtout, ce n’est pas moi qui les ai apprises à ma chienne. J’ai juste pris soin de ses aptitudes naturelles de berger, de ses demandes, de sa manière de s’exprimer, de ses questionnements, de son besoin d’autonomie…

J’ai choisi de ne pas perdre de temps avec des mises au pas bouger de trente secondes en ma présence, puis en mon absence, ou avec des rappels répétitifs à petite, moyenne et grande distances. Je ne lui ai pas appris à s’assoir et à se coucher sur demande, ou à marcher à mes pieds en me regardant. Il me semble logique qu’un chien regarde devant lui quand il se déplace. S’il regarde son humain, c’est quelques secondes, parce qu’il en a envie, ou parce qu’il lui demande quelque chose. Enfin, pour moi, il est contre nature qu’un chien évolue à une vitesse aussi lente. Cela l’oblige à marcher à l’amble, ce qui est mauvais pour son corps (cf. sur le sujet les dernières publications très intéressantes du Dr. Dehasse).

Bref, je n’ai pas appris à ma chienne « les ordres de base », et nous allons très bien, elle et moi.
Je ne les enseigne pas non plus dans mes séances, et mes clients et leur chien se portent bien aussi.

Je ne vais pas révolutionner l’éducation canine avec cette publication, j’en ai bien conscience. ;-)
Révolutionner l’éducation canine n’est pas mon but. J’aurai le sentiment d’avoir révolutionné quelque chose quand je parviendrai à faire comprendre aux particuliers que les « ordres de base » sont une insulte à l’intelligence de leur chien.

On m’a déjà écrit : « si vous fustigez autant l’éducation par l’obéissance, c’est que vous manquez de technicité. ».
Et paf ! :-D

Oui, peut-être… Mais je m’en porte assez bien en fait, parce que je pense sincèrement qu’on n’accomplit pas grand-chose en obtenant l’obéissance d’un chien. Pour moi, on peut commencer à être satisfait quand on le comprend, quand il sait regarder autour de lui avant d’agir, renoncer tout seul, prendre des décisions intelligentes, faire des choix sains pour lui, et refuser d’obéir à des demandes humaines totalement dépourvues d’intérêt. Car au final, combien de chiens obéissent aux ordres de base, sans rien y comprendre ?

Je revois cette femme en terrasse, qui a passé son temps à ordonner à son chien de se coucher, et de ne pas bouger. Son labrador se couchait sur demande, mais se relevait au bout de quelques secondes. Lui, il voulait rester assis à côté d’elle. Mais la dame elle, voulait qu’il se couche sous la table, et n’en bouge plus. Évidemment, elle a commencé à s’agacer contre lui. Nous avons fini par changer de place, lassés de l’entendre répéter la même chose à ce pauvre chien, toutes les trente secondes.

Le problème c’est que les ordres de base finissent par empêcher les particuliers qui viennent pour « éduquer leur chien », de l’observer. Et tant que nous serons là pour alimenter la croyance ancrée "un chien éduqué, c’est un chien qui répond aux ordres de base", on n’avancera pas. Tout ce que cette dame comprend ici, c’est que son chien n’obéit pas à une demande qu’elle considère comme simple, car il l’a apprise. Elle est convaincue qu’il sait très bien ce qu’elle veut de lui. Or, si elle sortait un peu de ce carcan, si elle observait un peu son chien, elle saisirait que :
- d’une part, comme beaucoup d’autres chiens, son labrador croit sûrement que la demande « couché » (telle qu’elle lui a apprise), est l’action de s’allonger quelques secondes, puis de se relever. Oui, car pour un chien, se coucher est tellement naturel quand on est détendu, à l’aise, ou fatigué, qu’il ne peut pas comprendre qu’on lui impose une position qui correspond à un besoin, et à un contexte particulier de confort, et de détente. C’est comme si on lui ordonnait « étire-toi ». Alors, comme le chien ne comprend pas, il va accomplir cette action un peu bêtement, se coucher et se relever, car pour lui, l’ordre « couché » n’a rien à voir avec la position naturelle qu’il adopte de lui-même, quand il est à l’aise. Bref, ça ne fait pas sens chez lui.
- d’autre part, son chien veut rester assis, parce qu’il choisit de vivre cette situation comme ça, sûrement parce qu’il est plus à son aise dans cette position-là, et peut-être parce qu’il est curieux, et qu’il veut regarder ce qui se passe autour. Enfin, probablement qu’il aurait fini par se coucher de lui-même, si elle lui en avait laissé le temps.

Alors, ce que ma chienne fait, elle savait le faire avant moi. Si elle se couche quelque part, c’est d’elle-même, parce qu’elle est en confiance, détendue, ou fatiguée. Ce n’est ni dans sa nature, ni dans sa personnalité de se coucher dehors, au beau milieu des gens, sur une terrasse bondée. Ce que nous avons développé toutes les deux, ne relève pas de l’éducation canine, ou des ordres de base. Et c’est même parce que j’ai très peu oeuvré en éducation avec elle, qu’elle s’est montrée capable de progresser dans ses difficultés personnelles, d’ordre émotionnel. Et dans ce domaine-là, je vous assure que l’éducation canine ne peut rien pour vous.

Si mon travail ne consistera jamais à faire accomplir au chien des prouesses contre-nature à travers des plans éducatifs d’une grande technicité parfois, j’estime qu’il est en revanche de mon devoir de percevoir ses faiblesses et ses compétences personnelles, de le soutenir dans ses difficultés, comme de l’encourager dans ses points forts.

Avec Scarlet, et avec les chiens en général, j’essaie donc, du mieux que je peux, de maintenir tout ce qu’ils savent accomplir d’eux-mêmes, parce que c’est plus facile pour eux, et pour nous. Parce que c’est un gain de temps, aussi. Cette simplicité est bien plus respectueuse de la nature du chien, et de la véritable nature humaine (qui s’ignore souvent). Il n’y a rien de plus absurde que de s’évertuer à travailler des exercices - comme couché - qui visent à obtenir de manière complexe et dépourvue de sens, le résultat que le chien aurait pu nous offrir de lui-même, si on avait pris le temps de l’observer en situation réelle.

Combien de personnes s’évertuent à apprendre à leur chien à conserver en gu**le une b***e (dont il ne veut pas), sans observer qu’il élabore seul une foule de stratégies adaptatives qu’il suffirait de maintenir ?

Combien de personnes s’empressent de mettre leur chien en laisse courte, pour qu’il apprenne à marcher au pied, pour ensuite regretter qu’il se sauve en liberté, et n’ait ni le suivi naturel, ni le rappel silencieux ?

Un chien revient au rappel quand il est rare (Lire sur cette même page, l’article « Le meilleur rappel est celui que l’on tait », 12 juin 2023.)

Les ordres de base ne sont pas la panacée, loin de là. Et que l’on ne me serve pas l’argument de la sécurité. Comment croyez-vous que l’on sécurise un chien qui ne peut pas nous entendre ?
Certains adeptes de l’obéissance vous diront que malheureusement, le chien sourd devra rester attaché toute sa vie, pour sa sécurité, parce qu’il ne peut pas entendre les ordres. Jolie manière de nous faire avaler que c’est au chien sourd de s’adapter à l’éducateur.trice, et non à l’éducateur.trice de s’adapter au chien sourd. Comme beaucoup d’autres professionnel.les qui refusent d’imposer les ordres de base (ils sont de plus en plus nombreux, et heureusement), je réponds que vous devez préserver et/ou développer la relation avec lui, son observation, son empowerment, etc. Mais ce chien, tout sourd qu’il est, connaîtra la longe et la liberté, comme ses congénères qui entendent.

Le chien se moque de notre technicité, de notre besoin d'en faire la démonstration, de notre contrôle du résultat sous forme de forfait « ordres de base » à moindre coût. En revanche, il aime qu’on respecte ses besoins d’observation, de temps, de choix, sa proxémique, ses initiatives, etc. Si nous ne comprenons pas cela, il n’est pas étonnant que nous posions des questions naïves telles que « comment avez-vous fait pour lui apprendre ? ». Ce sont des interrogations qui trahissent notre incapacité à saisir qu’un chien peut se comporter intelligemment de lui-même, s’il est appréhendé correctement.

Comme avec l’enfant, les apprentissages avec le chien devraient toujours tourner autour de ce qu’il sait déjà faire. C’est de cette manière qu’il aura le plus de chances de se développer, de s’élever, de bien grandir, de bien s’entendre avec son humain. Ce que l’on souhaite obtenir de lui devrait toujours se baser sur son inné, et ses motivations. On ne fera jamais rentrer un cube dans un trou en forme d’étoile. C’est une question de bon sens.

Ne perdons pas de temps avec des futilités qui ne font que nous éloigner de nos chiens, et provoquer parfois plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Ils ne sont pas éternels. Ils ne vivent pas assez longtemps. Nos obsessions nous feront passer à côté d’eux. Et le temps dépensé à obtenir des comportements contre nature, comme on obtiendrait un trophée d’éducation canine, ne se rattrapera pas.

Audrey Ventura
Cynoconsult

ACTUALITÉ

- "Le chien, cet animal qui nous échappe" d'Audrey Ventura est disponible ici : https://shorturl.at/qADJR
- "Mon chien, mon coach et moi", sortira le 10 septembre 2023. Plus d’infos sur le site cynoconsult.fr ou cette page.
- Prochaine conférence d'Audrey Ventura à Club Canin Bien Dans Tes Pattes - Essars- Essars - (62) le dimanche 17 septembre, infos complémentaires à découvrir sur la page du club.

Crédit photo : Christine Gary avec Ollie et Romy.

27/08/2023

Parce qu'il a suffit d'un regard 🫶🏼 - Bridget 🤍

22/08/2023

🐶🫶🏻

21/08/2023

🦴Voici une des premières choses que nous abordons en consultation. Votre chien mastique? pas encore? et bien à partir de demain, oui!

Pourquoi?

⚠️ La raison fondamentale est que votre chien est doté d’une mâchoire puissante qui ne lui a jamais servi a manger des croquettes avant la domestication. Il a donc physiologiquement besoin de l’utiliser et donc de mastiquer.

Petit rappel, c’est un carnivore qui est actuellement entrain de pioncer dans votre canap’, il se nourrit donc de proie, composée de chair, d’os, de peau,... manger un animal est compliqué, prend du temps et de l’énergie, là où les croquettes s’avalent en 30 secondes. Nous allons donc palier à cela artificiellement mais avec des produits naturels.

✅Mastiquer = s’apaiser. cette activité offre à votre chien une bonne dose d’endorphine et de dopamine. Elle d’autant plus indiquée pour les chiens sujets à l’anxiété!

✅ça permet à votre chien “d’évacuer” d’éventuelles émotions, positives ou négatives (excitation, frustration, colère, peur,...) sur quelque chose d’autre que vos chevilles, bras, meubles,...

✅Il s’agit d’une dépense physique et mentale saine. vous verrez que votre chien s’octroiera un petit dodo après avoir mastiqué. Du coup, bonus pour vous, un peu de tranquillité!

✅Très utile pour que votre chien puisse s’occuper seul! Cela participe à son indépendance.

✅Amélioration de l’hygiène bucco dentaire! Mettre le détartrage aux oubliettes, ce n’est pas négligeable ! Voyez ce nerf de boeuf comme une brosse à dent géante!

✅Dernier point et non pas des moindre, la mastication vous sera d’une grande aide pour créer des associations positives donc ayez toujours de la réserve au congélateur !

🔆Que donner? 🥩🦴🍖🍗🥚

➡️ Tout ce qui est produit animal déshydraté, il y en a pour tous les goûts et pour tous les formats canins. Exemple: nerfs, sabots, tendons, peau,...

➡️ Les jouets à fourrer type kong, sodapup,... pour les remplir, privilégiez du simple haché ou des pâtés aux compositions clean. vous pouvez donner congelé, pour augmenter la durée de l’activité.

➡️Les tap*s de léchage -> lécher à les même effets, il en existe toutes sortes de forme. Pareil, on peut congeler 🤪

Enjoy🥳

19/08/2023

Faites passer - marre que les gens et les chiens se fassent avoir et malmener !
(Oui pardon rare d'être en colère mais...ça arrive quand je vois une famille chercher un pro (super démarche ) et tomber sur du faux..)

17/08/2023

Votre chien sent et ressent tout ✨

13/08/2023

BIRTHDAY GIRL ❤️🧡💛💚💙💜

🪄Envie d’offrir un 🎁 orignal à votre 4 pattes pour son anniversaire?🎂
Mon studio portable n’attend que vous et nos idées farfelues 📸

✅➡️ on en parle en MP🤩

13/08/2023

« 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀𝘀 », « 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝘀𝘆𝗰𝗵𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 » et 666
Coup de gu**le ? Encore ? 🤬 (on devrait le bâillonner😷)
Icône ou fonction, traitement symptomatique ou écosystémique ?

Une cliente m’écrit dans son émail : [la vétérinaire] disait que de boire beaucoup pouvait être comme un TOC ou un exutoire quand [mon chien] est stressé mais bon je trouve facile avec elle tout est psychique avec [mon chien]. 🤫🤥
Ben oui, quand un vétérinaire ne sait pas, « c’est le stress ou c’est psychique ». 🤐
Quand un comportementaliste ne sait pas, « c’est le stress ». 🤐
Quand un médecin ne sait pas, « c’est le stress », ou « c’est psychologique » 🤐
Quand un neurologue vous a fait une IRM qui est magnifique, mais que vous avez des symptômes neurologiques quand même, « c’est psychologique, il faut voir un psychiatre » 🤐
Quand un véto ou médecin vous fait une analyse de sang, et que le paramètre (T4 par exemple) est dans la norme, elle/il dit : « c’est normal » (😂What the f… ?)
Quand Dehasse (et d’autres) voit que la T4 est dans la norme, il dit : « c’est normatif, mais est-ce normal ? »
Quand Dehasse (et d’autres) ne sait pas, il dit « je ne sais pas, mais je vais chercher, ou cherchons ensemble »

☝🏻Quand quelqu’un dit « c’est le stress », il/elle ne peut pas se tromper. ✌🏻
Le stress, c’est la réaction physiologique de l’organisme déséquilibré de revenir à l’équilibre (l’homéostasie).
Je devrais corriger cette phrase en disant : Le stress, c’est la réaction physiologique de l’organisme vivant déséquilibré de revenir à l’équilibre (l’homéostasie).
Parce que seul le mort 👽 est sans stress. 😅 (svp, n’en faites pas un traitement pour le stress 💀)
La vie est synonyme de stress : la vie, c’est un constant mouvement de l’organisme (écosystème) pour survivre (et reproduire son matériel génétique), c’est-à-dire revenir à un certain équilibre qu’on appelle homéostasie.
Exemple : vous prenez une nourriture avec 5 gr de sucre rapide (1 cuillère à café de sucre, 15 gr de croquettes à 30% de glucides), en 15’ à 30’ votre glycémie passe de 0.8 à 1.5 gr/L, vous vous mettez en déséquilibre grave, votre organisme produit de l’insuline pour chasser ce glucose excédentaire dans les cellules, le transformer en glycogène (dans le foie) ou en graisse blanche (dans les capitons disgracieux). L’insuline provoque une diminution de la glycémie, avec risque d’hypoglycémie (et si vous tombez sous 0.5 vous faites une syncope). Si hypoglycémie, l’organisme produit du glucagon et du cortisol pour remonter la glycémie, et vous donne envie de manger des sucreries. Le glucose entré de force dans les cellules est utilisé dans le cycle de Krebs pour fabriquer des ATP et de l’acide lactique. L’excès d’acide lactique fait mal dans les muscles, les tendons, les articulations, et donne des crampes. 🥵
Dans mon exemple, 5 g de sucre alimentaire est ‘’un stresseur’’ majeur et les réactions yoyo de l’organisme pour revenir à l’équilibre sont ‘’le stress’’.
Alors n’hésitez pas à dire « c’est le stress ! », vous aurez toujours raison, sauf quand vous le direz à un mort, mais soyez sans crainte, le mort ne vous entendra pas (et ne vous répondra pas : « t’es vraiment con, toi » ! 😂

L’autre grande connerie c’est le « c’est psychologique », en voulant dire quoi ?
En voulant dire qu’on n’a pas trouvé de cause physiologique, physiopathologique, organique lésionnelle, toxique, toxinique, bactérienne, virale… C’est-à-dire en voulant dire : « je ne sais pas », « je suis incompétent », « ce n’est pas dans mes modèles d’interprétation… » 🥴🙊🙈🙉
(rappelez-moi de vous faire un Post tragico-comique sur les modèles)
Vous savez quoi ? Il n’y a pas de psychologique, de comportemental, d’émotionnel, de cognitif… sans cerveau, c’est-à-dire 100 milliards de neurones en fonctionnement collectif. Le psychologique, c’est du neurologique (fonctionnel). Le psychiatre fait de la neurologie fonctionnelle. Toutes les interventions cognitives et comportementales sont neurologiques fonctionnelles : elles jouent avec et sur la plasticité du connectome.
Et vous savez quoi d’autre ? C’est que le cerveau, même s’il est enfermé dans une boite osseuse, et isolé par des méninges, ce cerveau est dépendant d’un écosystème fait de (10 trillions de cellules de l’organisme ➿ 100 trillons de microbes ➿ 1 quadrillon de virus) ➿dans des milliards d’interactions sociales et environnementales, le tout en tentative d’équilibre précaire (‘’stress’’) ☣️ 🆘
Alors, oui, j’en ai ras-le-bol d’entendre ces lapalissades : « c’est le stress, c’est psychologique », qui signifient : « je ne sais pas, et je n’irai pas chercher la réponse »
Soyons honnête, svp. Quand on ne sait pas, disons : « je ne sais pas ». Et travaillons en collaboration avec celles et ceux qui savent, qui se donnent les moyens, les modèles, pour faire quelque chose pour ramener le système à l’équilibre.

A la base de ce Post, je voulais parler de confusion entre icone (image) et fonction. Et j'avoue, j'ai dérapé sur le 'c'est le stress/psychologique".
Oui, ça fait de longs Post, ça vous fait de la lecture pendant les vacances 😉 Mais moi, ça me défoule.
Je reviens sur la T4, chère à mon obsession hypothyroïdienne.
C’est là où on risque de confondre l’icône (l’image) et la fonction et de traiter l’image (le symptôme) plutôt que la fonction.
La T4 mesurée dans le sang est la T4 totale, c’est-à-dire à 99% liée à la TBP (thyroid binding protein), c’est-à-dire une T4 attachée, transportée, de réserve, non active. Sa mesure nous dit que la thyroïde produit de la T4 et qu’il y a de la TBP. OK, ça nous dit que la thyroïde fonctionne, dans le sens fabrique des hormones, à partir de ses composants et co-facteurs. Ok, la thyroïde envoie de la T4 (c’est un message) dans le corps. La T4 n’a aucune fonction, que de transmettre un message.
C’est comme si vous receviez une lettre du fisc vous proposant gentiment de payer quelques milliers d’€/$ d’impôt. Et vous vous dites : « si je déchire la lettre, si je brûle la lettre, alors je ne dois pas payer mes impôts ». Si j’efface le message, je résous le problème. (Si je tue le messager qui me signale une guerre imminente, je termine cette guerre avant qu’elle commence). ⁉️✅🙉🙈
Est-ce que ce n’est pas débile de traiter le message sans aller voir la fonction ?
Et de dire que la T4 est normale parce que dans la norme, c’est tout aussi délirant. 🔥
La norme est réalisée par chaque labo en incluant des milliers d’analyses de T4 (ou autre paramètre) à partir de milliers de chiens / humains / chats / chevaux… incluant tous les (stressés) malades (juste pas les morts 💀)😂
C’est assez exemplatif avec le taux de cholestérol chez l’humain, dont la norme haute descend chaque année, à force de mettre les gens sous traitements hypocholestérolémiants. Sachez que si vous descendez en-dessous de 150 mg/dL, vous n’avez plus assez de cholestérol pour fabriquer les hormones stéroïdes (cortisol, hormones sexuelles). Et c’est l’exemple typique de traitement de l’icône plutôt que de la cause et de la fonction : l’hypercholestérolémie est due (1) au sucre alimentaire, (2) à l’hypothyroïdie, (3) à la génétique. Trop de cholestérol ? arrêtez de manger du sucre ; et check-up de la thyroïde ; sur la génétique, vous ne pouvez pas faire grand-chose.
Si vous préférez manger du sucre 💀et bouffer des statines 💀, c’est votre liberté. 🙉
Pour la T4, sachant que la population humaine et canine castrée comprend près de 30% d’hypothyroïdiens, les normes reflètent cette population malade ; il faut établir des normes fonctionnelles qui sont, pour le chien, la moitié supérieure de la norme de population.
Et donc, arrêtez de croire le délire du médecin ou vétérinaire qui vous dit : « la T4 est dans la norme, donc le chien/ humain est normal ». Non, il (la T4, pas l'Être derrière la T4) est ‘normatif’, mais il est ‘’où’’ dans la norme ? Et ça veut dire quoi sur la ‘’fonction’’ corrélée à cette norme ?
La médecine des maladies chroniques (et troubles neurologiques fonctionnels) a montré son incompétence à guérir (et une grande compétence à entretenir la maladie, et causer des maladies chroniques, et donc à vendre des médicaments (et des vaccinations et des substances génétiques expérimentales, pour toute la vie), tant qu’elle s’occupe du symptôme, des icônes, des images, plus que de la réalité, de la fonction, de l’écosystème. Le monde occidental est malade grave ; et rend chiens et chats malades.
C’est sûr que si vous mettez votre nez contre un arbre, vous verrez l’arbre dans toute sa splendeur, mais vous ne verrez plus la forêt, ni que l’arbre fait partie de cet écosystème qu’est la forêt.
A chacun ses éthiques, ses philosophies, ses paradigmes.
On a le droit de vivre dans un monde virtuel, de traiter les icônes comme si elles étaient toute la réalité, on a le droit de rêvasser sa vie, de l’imaginer : le cerveau ne fera pas la différence entre l’imaginaire et le vécu : on peut très facilement se mentir, se raconter des conneries, et les croire et orienter sa vie suivant ses croyances et ostraciser (et tuer) ceux qui n’ont pas les mêmes croyances, les mêmes icônes, et tous les incroyants (mécréants), les neuro-divergents, les neurotypiques avec avis divergent, les scientifiques avec avis contradictoire… à l’avis du ‘parti’ dogmatiste (au pouvoir).
On peut aussi vivre (le stress de) la vie en 3D et 4D, qui est notre (peudo)réalité terrestre dans un monde de carbone.
PS : le carbone a 6 neutrons, 6 protons, 6 électrons : son chiffre est : 666 😂

Dr Joël Dehasse, le 12 août 2023 [oscillant entre 🤬et😂 (ce qui définit un ‘borderline’’ 🤫)]

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