Hélène Fontaine Coach en éducation et comportement canin

Hélène Fontaine Coach en éducation et comportement canin Contactgegevens, kaart en routebeschrijving, contactformulier, openingstijden, diensten, beoordelingen, foto's, video's en aankondigingen van Hélène Fontaine Coach en éducation et comportement canin, Huisdierdiensten, Virton.
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Accompagner vos duos dans de multiples aventures, c'est ce qui me fait vibrer!
- Mantrailing
- Balades éducatives
- Cours particuliers
- Bilan comportementaux
- Préparation et accueil du chiot 🎓 Educatrice formée aux sports d'obéissance via la Société Royal Saint Hubert
🐕 Eveil au monde animal et à la communication intra et inter spécifique chez Benjamin Girault
🐕 Formation au coaching en compor

tement canin avec Joël Dehasse
🐕 Formation à la pratique professionnelle du mantrailing avec Angélique Hennuy et Patrick D'Artois
Ce ne sont ici que les formations qui ont marqué un tournant majeur dans mon approche, je vous épargne les formations tout au long de l'année toutes plus grisantes les unes que les autres 🥰

Je n’ai heureusement jamais été confrontée à ce cas de figure. Je rencontre parfois des personnes qui se surprennent d’u...
09/12/2024

Je n’ai heureusement jamais été confrontée à ce cas de figure. Je rencontre parfois des personnes qui se surprennent d’une émotion autre que la peur pour comprendre un comportement agonistique ou simplement une frustration. Il est évident qu’il faut s’assurer d’une bonne pédagogie afin de ne pas abuser de termes tels la jalousie, la rancune qui s’appliquent aux chiens mais pas toujours comme nous l’imaginons de première intention. C’est pour cela que nous sommes là. Pour vous guider dans l’observation fine de toutes ces émotions et humeurs que nos loulous peuvent vivre ♥️

LA CULTURE DU MENSONGE POUR LE BIEN DE TOUS ?
UNE POSTURE À VOMIR...

J’ai reçu ce week-end un message d’une professionnelle qui m’exprime son incompréhension quant au fait que j’écris que « le chien est autant capable de vengeance que d’amour, capable de jalousie et de désir, capable aussi d’entretenir une relation toxique avec la personne qui partage sa vie, capable de manipuler… ».

Je m’attendais, en la lisant, à ce qu’elle contredise mes propos et argumente. Mais non, à mon grand étonnement, elle me confie qu’elle pense exactement la même chose que moi, sauf qu’elle ne le dit pas à ses clients. Et si elle ne leur dit pas, c’est pour une bonne raison selon elle, c’est parce qu’elle a peur de la maltraitance ou de détruire la relation ténue qui existe entre le chien et son gardien. Alors, elle ne comprend pas que moi, sur une page aussi lue que la mienne, je me permette de tenir de tels propos.

En somme, elle ne me reproche pas de penser que le chien est capable d’en vouloir à son gardien, elle m’en veut de le dire.
Et elle précise évidemment, méthode de manipulation et de désinformation vieille comme le monde, qu’elle n’est pas la seule à le penser...

Alors, j’écris ici pour tout le monde.
M’exprimer publiquement n'est pas un problème.
Moi, ce qui m’effraie ce sont ses propos.
Je suis sidérée.

D’abord, le monde n’attend pas après moi ou après cette page pour savoir que le chien est un mammifère intelligent, et que le cerveau et la cognition des mammifères non humains ne sont pas différents des nôtres, et que par conséquent, les sentiments qu’ils éprouvent, qui leur font parfois adopter des conduites déviantes et objectivement critiquables, sont une réalité de cette intelligence justement. D'éminents éthologues comme M. Bekoff ou F. De Waal ou J. Goodall l’ont écrit avant moi. Je vous invite à les lire si ce n’est pas encore fait. Et des textes de portée internationale et scientifique comme la Déclaration de Cambridge (2012) ou celle de New York (2024) énoncent par exemple les capacités de plaisir, déplaisir, estime de soi, conscience, etc. et pointent du doigt l’habitude prise par les mammifères humains de sous-estimer les capacités cognitives des mammifères non humains, et de leur interdire l'accès à certains sentiments. Je précise que ces deux textes ont réuni des experts en neurosciences, psychologie, biologie évolutive, et un astrophysicien - Stephen Hawkins, excusez du peu - qui y ont inscrit l’existence d’une subjectivité et de l’expérience subjective par la conscience et la reconnaissance de soi et de sa propre existence, chez tous les mammifères humains ou pas. Et ce n'est qu'un infime condensé du contenu de ces deux déclarations.

Ensuite, je suis révoltée.
C’est peut-être la journaliste en moi qui crie au scandale, mais jamais de la vie je ne ferai de la rétention d’information ou affirmerai le contraire de ce que je pense profondément, juste pour contrôler le comportement ou la réaction d’un public. Jamais je ne mentirai sur les capacités cognitives du chien parce que je crois que certaines personnes ne sont pas prêtes à l’entendre. Si notre métier est d’accompagner, d’informer, et de sensibiliser alors nous devrions être capables d’aborder un sujet sensible de manière entendable et pédagogique pour le propriétaire, sans le juger, sans juger son chien. Nous devrions vulgariser et le préparer à entendre ce qu’il a besoin d’entendre : la réalité du monde intérieur de son chien.

Pourquoi ?
Parce que sinon son chien n’ira jamais mieux et les deux ne s’entendront jamais.
Tant que les sentiments profonds du chien ne sont pas compris par l’être qui l’a sous sa garde, jamais le chien n’accèdera au bien-être et à la paix. Il ne sera jamais disponible pour considérer son propriétaire comme un véritable ami, un parent, un gardien digne d'écoute, d'intérêt, de confiance.

Alors, infantiliser un particulier qui paie un professionnel pour obtenir de l’aide et sciemment, ne pas lui apporter notre véritable analyse, autrement dit, lui mentir parce qu'on pense qu'il n'est pas prêt, c’est agir comme les gouvernements avec leur peuple, d’une manière paternaliste et déresponsabilisante. C’est manipuler, contrôler l’opinion parce qu’on pense qu’elle est trop bête, avec en plus la croyance que c’est pour de bonnes raisons.

C’est inadmissible.

Cette professionnelle, aussi touchante soit-elle dans ce message qui transpire l’incompréhension et surtout l’inexpérience, me révolte parce qu’elle sous-entend qu’on est « bienveillant » quand on ment. Que parfois, pour le bien de tous, mieux vaut tenir des propos auxquels on n’adhère pas et laisser la vérité de côté. Transposez ça sur un enfant et son parent, avec son enseignant ou son pédopsychologue, et vous constaterez le résultat.

J’aurais été moins choquée si cette personne m’avait dit qu’elle ne pense pas une seconde que le chien soit capable de tout ça. En gros, aujourd’hui, on pense que le chien est intelligent et émotif et sensible et blablabla, mais d’une manière plutôt réductrice et manichéenne. Dès qu’on aborde le côté obscur du chien, on se voit opposer l’étendard de l’anthropomorphisme. Et là, c’est la fête de l’Humanité horrible et en perdition. Seuls les cruels humains sont capables de sentiments aussi bas… C’est un peu lassant mais c’est surtout un biais cognitif. Si l’on refuse au chien les capacités cognitives d’un humain, on les lui refuse toutes. Sinon, c’est une offense à sa cognition. Mais au moins, le débat existe (facilement démontable cela dit), et l’on peut en parler.

Mais là…
Ce postulat qu’il faut cacher l’information pour le bien du chien et de son gardien, me sidère.
Et venir me dire que je devrais me taire…
Je n’ai certainement pas quitté la censure régulière du monde du journalisme pour accepter ça ici.

Dans mon travail, j’essaie de comprendre le coeur de la relation qui unit mon client à son chien. Je ne travaille que pour ça… C’est tout ce qui m’intéresse… Transmettre à la personne à quel point son chien est complexe et passionnant, lui dire qu'il a des choses à exprimer qui peuvent être difficile à entendre, mais qu’il mérite d’être accepté comme il est, à condition évidemment de comprendre qui il est, et de ne pas l’enfermer dans une image polissée, et toujours indigne de lui. Tant de relations ont été développées et assainies de cette manière !

À l’inverse, combien de personnes se plaignent d’avoir été menées en bateau ? Me disent qu’un temps fou a été perdu juste parce qu’on n’a pas su leur dire que leur chien leur en veut, ou que leur chien ne leur fait pas confiance ou que leur chien se sent totalement mésestimé, inaccompli, insécurisé sur le plan affectif, ou que les comportements problématiques du chien sont parfois des conduites conscientes, adoptées intentionnellement pour passer un message au principal intéressé : VOUS.

Le chien n’est pas forcément un petit être sans défense, anxieux et peureux, qui ne se rend pas compte de ce qu’il fait et qui n’a que de bonnes intentions et des pensées ultra-positives pour son gardien et les humains en général. Et ce n'est pas grave. Il mérite tout autant d'être entendu. Mais c’est puéril de le croire.

Notre chien nous parle, et à l’heure où je constate avec plaisir que de plus en plus de particuliers sont capables de l’entendre, demandent de l’aide pour le comprendre mieux, j’apprends que certains professionnels du comportement (et uniquement du comportement du coup) reculent et ventilent dans leurs écrits ou dans leurs cours, que non, le chien n’est finalement pas si intelligent, pas si complexe, pas si développé sur un plan cognitif. Tout ça, ce serait de l’antropomorphisme… Cette démarche d’analyse et de compréhension non béhavioriste ne doit pas s’adresser au chien, qui est un être simple, un benêt qui nous aime envers et contre tout, et qui est incapable de déviances quelles qu’elles soient. Les processus mentaux et conceptions psychologiques, la notion, les conduites, les sentiments, les intentions, le psychisme, etc. sont uniquement réservés aux humains qui sont eux, vraiment intelligents, avec une cognition sur-développée. Et Terre est plate.

Cynoconsult / Audrey Ventura
Livres en vente :
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- Le chien, cet animal qui nous échappe : https://shorturl.at/eLNT2 = Pour mieux connaître le chien, son éthologie, sa psychologie, ses besoins, ses envies, ses lubies, sa génétique, et réussir à construire une relation stable et épanouie, avec tout ce joyeux désordre.

Les modérateurs ont la consigne de supprimer les commentaires qui ne seraient pas en rapport direct avec le chien, notre sujet.

07/12/2024

⭐ 15% de réduction pour le congrès Pet Revolution : Ensemble, apprenons pour améliorer leur bien-être ⭐

📣 Vous savez à quel point il est crucial de rester à jour dans le domaine animalier, n'est-ce pas ? C'est pourquoi je suis ravie de vous annoncer que je m'associe au congrès Pet Revolution, un événement incontournable pour tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur nos compagnons à quatre pattes 🐶🐱🐴.

🎓 Ce congrès réunit des experts de renommée internationale et propose un programme riche en découvertes sur l’éthologie, le bien-être animal et bien plus encore. Que vous soyez professionnel ou passionné, c'est l'occasion idéale pour se former aux dernières avancées scientifiques et cliniques, que ce soit en présentiel ou en ligne.

🔔 Et j'ai une surprise pour vous ! Grâce à ce partenariat, je suis ravie de vous offrir 15 % de réduction sur l'inscription avec le code promo HOOPSDOG15. C'est une belle opportunité de vous informer auprès des meilleures sources et d’échanger avec des intervenants de référence.

📅 Rendez-vous le 5 octobre en présentiel à l'Université Paris Nanterre et/ou ou en ligne les 7 et 8 décembre 2024.
Pour plus d’infos et pour vous inscrire : https://www.pet-revolution.com/

🎯 Ensemble, continuons à avancer pour le bien-être de nos animaux et à valoriser notre savoir.

Alors, qui sera de la partie ? 🙌

06/12/2024

*** LA SUR-ADAPTATION ... ET L’ÉPUISEMENT… ***

La sur-adaptation est un mécanisme insidieux et néfaste dans lequel un chien se retrouve contraint de modifier son tempérament, de taire ses besoins et de dépasser ses limites émotionnelles pour s'adapter aux exigences d'une situation régulièrement rencontrée et subie. Ce travers dans lequel certaines familles tombent, découle de la croyance qu’un chien doit toujours progresser, surmonter, s’adapter.

C’est le rêve du chien « tout-terrain ».

Si nous sommes d’accord sur le fait qu’il est possible d’aider un chien à s’adapter à certaines situations banales du quotidien, je ne suis pas favorable à ce qu’une famille se lance dans des activités ou dans la gestion environnementale sans être accompagnée. Et toute gestion environnementale en milieu réel devrait toujours être précédée d’une étude.

Sinon comment posera-t-on les limites pour protéger un chien qu'on n'a même pas pris la peine de comprendre ?

Combien de chiens se retrouvent à devoir gérer l’environnement réel alors qu’ils ne sont absolument pas prêts ?

La sur-adaptation est l’un des plus grands écueils de la gestion environnementale en milieu réel, pourtant la seule capable de soutenir un chien, à condition qu’elle soit réalisée correctement.

Le résultat d’une mauvaise gestion environnementale ou d’une gestion sans étude préalable est souvent le même : au bout de quelques semaines, le chien exprime son épuisement mental à cause de la sur-adaptation qu’il s’impose, en partie pour satisfaire son gardien, qui attend tellement de lui.

Cela signifie que le chien « prend sur lui », constamment. Il n’apprend pas à se connaître, ni à comprendre ses limites et ses besoins personnels. Ce qu’il fait, il ne le fait pas pour lui. Il le fait pour son gardien. Il s’épuise. Et cette année, j’ai vu trop de chiens en carence de cortisol. Des chiens qui s'entraînent régulièrement avec leur gardien, des chiens "qu'on travaille", pour reprendre cette expression malheureuse... La carence en cortisol n’est rien d’autre que le burn-out surrénalien.

JE SUIS UN BON CHIEN

« Si je m'adapte, mon gardien est content. J’aime quand il est fier de moi, il me donne des récompenses. Alors je vais m'adapter tout le temps, pour absolument tout, et parfois, jusqu’à tolérer l’inacceptable ». Le chien entre en conflit avec lui-même, il est fatigué, ou devient en colère ou irritable. Parfois, il n’exprime plus rien. On croit alors que tout va bien. Son estime de soi est en berne.

Ici, pas de culpabilisation du gardien. Ce n’est pas le but. L’objectif est la prévention.

La sur-adaptation, ce n’est pas l’immersion.

La sur-adaptation ne provoque pas l’impuissance acquise. Elle provoque le surmenage, l’épuisement des glandes surrénales, l’hyper-excitabilité contredite par des phases inexpressives et de grande fatigue, l’irritabilité croissante, la perturbation du sommeil et souvent, des « coups de mou » que le gardien aura du mal à comprendre.

S’il n’est pas vraiment difficile de saisir qu’un chien ne réagit plus parce qu’il a perdu tout espoir d’agir sur son environnement (la détresse acquise), il est plutôt difficile de prendre conscience qu’un chien est en sur-adaptation, surmené, stressé sans en avoir l’air.

De même, si aujourd’hui, il est devenu évident d’anticiper qu’un professionnel éloigné de toute notion de respect est en train de nous conseiller un protocole d’immersion nauséabond, les particuliers dont le chien est en sur-adaptation se doutent rarement de ce qui se passe. Ce sont des personnes volontaires et impliquées (trop), plutôt rompues à la gestion environnementale (mais pas la meilleure), assez bien renseignées sur la psychologie du chien (c’est vrai), et sa communication. Elles se sentent souvent capables de tout gérer seules. Parfois, elles le sont réellement. Parfois, non. Et parfois, même si elles sont accompagnées, elles en font trop. Stop.

LE MIEUX EST L’ENNEMI DU BIEN (ET DU CHIEN)

Ces personnes volontaires, ou « volontaristes ? » sont animées des meilleures intentions du monde. Et il est vrai que leur chien a fait des progrès, et augmenté sa tolérance. Mais à quel prix ? Au point de s’oublier. Depuis peu, des conduites (en lien avec l’état d’esprit) et intentions nouvelles apparaissent. Le chien est énervé et excitable à la maison. Il est moins tolérant, et se montre impatient. Il donne l’impression de ne pas supporter grand-chose parfois. Il dort moins, ou moins bien. Il s’éloigne, ou cherche à s’isoler. La famille dira qu’elle sent que son chien est « borderline» depuis un petit moment. C'est tout à fait ça. Et la sphère médico-comportementale est souvent engagée.

POURQUOI ?

- Tous les jours ou presque, le chien sort de chez lui pour travailler dans la gestion environnementale en milieu réel en suivant un programme que l’humain s’impose également.
- Tous les jours ou presque, le chien se concentre, observe, analyse, surmonte, s’adapte. Son gardien est heureux de cette réussite qui semblait impossible il y a encore quelques semaines. Le chien est fier d’être gratifié, félicité par son gardien, son parent, son humain d’attachement. Il est dans la réussite.
- Tous les jours ou presque, la gestion environnementale se montre cavalière. Souvent, la faiblesse est la même : si aujourd’hui on sait que la distance est nécessaire, la trajectoire elle, reste la grande oubliée (ou négligée), et la distance n’est pas toujours cohérente. Tout cela manque de précision.
- Tous les jours ou presque, l’humain, lui aussi, s’inflige un travail, une obligation de progression, une contrainte. S’il pleut, s’il est malade, s’il n’a pas envie, il se fait violence et sort avec son chien, car il craint d’être estampillé « mauvais gardien » pour son animal qui a tant de difficultés.
- Tous les jours ou presque, lentement mais sûrement, le chien apprend à oublier ses besoins et ses limites, car son humain s’inflige la même pénitence. Il faut s’adapter. S’adapter c’est rester ouvert, sociable, être accepté par les autres…

OÙ SE TROUVE LE SALUT ?

À chaque fois, les deux êtres sont très fatigués. Il m’arrive régulièrement de prier mes clients de ralentir, de faire une pause, de diminuer le seuil de stimulation, voire de tout arrêter jusqu’à nouvel ordre, et surtout, de profiter de leur chien autrement. Notre travail de coach personnel consiste aussi à soulager notre client de cette charge mentale incroyable qu’il s’impose, et à l’aider à retrouver le plaisir de partager la vie de son chien. Au-delà de la douceur pour le gardien, il s’agit parfois d’une demande vitale pour le chien.

Pour lutter contre la sur-adaptation, il n’existe que deux solutions, deux amis qui s’invitent souvent avec grand bonheur dans la vie du chien et de son humain : le repos émotionnel régulier (pour éviter l’épuisement et retrouver l’apaisement) et la sécurisation.

Plus notre chien est protégé, entendu, écouté, compris, plus il se sent digne d’être apprécié comme il est, avec ses difficultés, et plus le risque de sur-adaptation s’éloigne. Il va naturellement accueillir et respecter ses besoins émotionnels, ses limites personnelles, ses envies, ses désirs. En parallèle, à nous de veiller à les lui assurer. Plus notre chien nous verra comprendre ses demandes, moins il accèdera à la croyance qu’il doit subir pour nous satisfaire. Nous l’aiderons ainsi à atteindre la sécurisation. Et l'estime de soi remonte.

Le chien est comme l’enfant. Il veut souvent que son parent soit fier. Mais il y a des limites à observer pour lui.

Je ne dis pas de ne rien faire.

Ce que je viens d’expliquer n’a rien à voir avec le fait de ne rien faire. Je passe beaucoup de temps à expliquer en étude à quel point il est fondamental de protéger nos chiens, sans pour autant les couver comme de petites choses fragiles. Cela peut être complexe à comprendre. C’est la raison pour laquelle un coach individuel en comportement peut être utile pour trouver la juste mesure.

Ménagez-les.
Sécurisez-les.
Mettez-les au calme régulièrement.
Ne leur en demandez pas trop.
Ou au moins, posez-vous la question ;-)

Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et les formations ultra-techniques dispensées en trois jours en ligne, tout le monde peut apporter son petit conseil, donner un tuyau factice, des exercices complexes et impressionnants, ou des "trucs" pour « faire travailler le chien et son gardien ». Un coach individuel en comportement ne devrait jamais donner du travail difficile à la maison pour justifier ses tarifs ou montrer ses compétences techniques. Il n’est pas là pour vous apprendre à donner des ordres, ou pour vous faire suivre des protocoles tout tracés qui vous donneront le sentiment d’agir et d’accomplir (du vent). Qui se préoccupe de la cognition du chien alors ? Le coach individuel est là pour vous accompagner vraiment, vous guider, vous rassurer, vous corriger, et vous conseiller en préservant la relation avec votre chien, et sa santé mentale.

Et oui, parfois, il vous conseillera de ne pas faire, de ralentir, de savoir raison garder, de vous calmer, d'attendre…

Ne le consultez pas trop t**d si vous vous posez la question. La sur-adaptation est la conséquence d’un trop-plein de gestion environnementale mal menée, de renforcement positif à outrance, de contre-conditionnement à tout-va, d’entraînements, d’exercices, de récompenses, d’attentes, et de tout ce qui fait que la cognition du chien nous échappe. Pourtant, la gestion environnementale en milieu réel, celle basée sur l’éthologie et la proxémie, est vraiment souhaitable pour le chien, mais à condition que sa cognition soit placée en priorité.

Cynoconsult / Audrey Ventura
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02/12/2024

New research highlights that human gestures of affection like hugging, petting, and playing with dogs may often be misunderstood by dogs, leading to stress and discomfort. A study analysing popular videos on media-sharing platforms found that many dogs displayed signs of anxiety and fear during these interactions, largely due to miscommunication. The findings suggest a need for better education in understanding canine body language and promoting respectful, cooperative human-dog interactions to strengthen bonds and avoid potential welfare issues. Let’s learn to communicate better with our dog companions!

Read more about the study here: (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0168159124000546)

On ne sait jamais… dans mes contacts… abonnés… un partage peut parfois faire la différence ♥️ je n’utilise presque jamai...
01/12/2024

On ne sait jamais… dans mes contacts… abonnés… un partage peut parfois faire la différence ♥️ je n’utilise presque jamais ce moyen mais @à la une et le followers sera utilisé pour lui 🐾

Il faut être honnête : Stitch a eu trois demandes. La première d'une personne qui avait 3 chiens et un chat, et n'avait pas vu qu'il n'était pas ok autres animaux (par pitié, lisez bien les annonces, on passe vraiment un temps fou à les rédiger avec amour et moultes détails !), les deux autres de deux éducs formés machin-dog (dont un qui avait un chien aussi !) qui se décrivaient en méthode bienveillante, parce qu'ils n'utilisaient pas de collier élec, étrangleur, torca ... Eux, ils utilisaient des techniques qui ne font "pas mal", comme la saccade ou la bouteille d'eau, quand le positif ne marche pas, parce que, je cite, "le positif ça ne fonctionne pas avec tous, moi j'en ai vu des chiens".

*Soupir*

Du coup, vous aurez enfin ces articles sur les methodes positives, dont je vous parle depuis siiii longtemps sans trouver le temps de les rédiger, parce que les méthodes coercitives sont souvent bien plus complexes à repérer qu'il n'y paraît, et qu'elles font de très gros dégâts.

En bref, Stitch, berger allemand mâle castré de 4 ans cherche toujours sa famille :
❌ Enfants
❌ Chiens
❌ Autres petits animaux
✅ Humains, si on lui laisse le temps et avec un protocole de présentation correct (⚠️ il faut un espace sécurisé pour le séparer des visiteurs avec qui vous ne pouvez/souhaitez pas qu'il crée de lien)
✅ Chevaux, avec sécurisation

Stitch est né dans un élevage pourri, et il revient de loiiiiin grâce au super travail de Elodie Gilmert Ethologue 🥰

Attention, il y aura un long chemin à poursuivre. Les congénères, par exemple : il peut les tolérer à distance, mais quand ils s’approchent trop près, cela l’angoisse encore beaucoup et il a tendance à vouloir foncer dessus avec toutes ses dents. Il travaille dur pour améliorer cela.

Au quotidien, c'est un chien plutôt calme et sage à l'intérieur. Il est propre, il ne détruit pas, et il sait rester seul sans faire de bêtises. Il adore passer du temps avec ses humains. Il a besoin d’un environnement calme et routinier, sans trop de perturbations qui pourraient le rendre nerveux. Une maison avec un terrain bien clôturé serait parfaite, car il respecte les clôtures et cela lui permettrait de détendre en toute sécurité. Des sorties sont évidemment nécessaires en parallèle.

C'est un chien qui a traversé beaucoup d’épreuves, et qui a encore des insécurités à travailler. Ses futurs adoptants devront être expérimentés et être prêts à continuer le travail de rééducation entamé.

Stitch a besoin de quelqu’un qui ne se découragera pas s'il met du temps à s'adapter. Si vous avez l’expérience nécessaire et que vous êtes prêts à l’accompagner dans cette nouvelle aventure, écrivez-nous ! Sinon, à vos partages ! 🙏🏻

Il est trop facile d’interdire. Éduquer, c’est proposer un comportement alternatif approprié à la situation. C’est donne...
01/12/2024

Il est trop facile d’interdire. Éduquer, c’est proposer un comportement alternatif approprié à la situation. C’est donner un choix raisonnable a l’apprenant. Une injonction n’éduque pas. Elle peut servir en cas d’urgence pour stopper un comportement afin de préserver la sécurité des protagonistes mais n’est pas une option permanente.

« 𝐓𝐮 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐬 »®
Le retour de l’autoritarisme en tout positif ? 😥
Le retour de la coercition masquée ? 😓
𝘙𝘦́𝘧𝘭𝘦𝘹𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘩𝘪𝘭𝘰𝘴𝘰𝘱𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘦́𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘯 𝘯𝘦𝘶𝘳𝘰𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘭𝘢𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦 🤔
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« 𝙏𝙪 𝙡𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚𝙨 »® est bien, en français, une phrase injonctive qui est une modification autoritaire de « laisse ça/arrête ça », traduction de l’anglais « leave it », qui se retrouve dans la collection d’injonctions : « drop it », « stop it », « no »…
Entre « laisse ça » et « tu laisses », il y a une différence d’intensité dans la coercition : l’auteur de l’injonction interdit au chien (chat, enfant, humain…) de réaliser un acte pendant la séquence de (l’intention de) l’acte (comportement).
Si le « laisse ça » est 𝐬𝐮𝐠𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐟, le « tu laisses »® est 𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟.
Le « tu laisses » qui stoppe une séquence de comportement, rentre bien dans la définition de la théorie de l’apprentissage que :
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𝘜𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵/𝘢𝘱𝘳𝘦̀𝘴 𝘶𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐢𝐫𝐞 (𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘧𝘶𝘵𝘶𝘳 𝘱𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦) 𝘭’𝘪𝘯𝘤𝘪𝘥𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 = 𝐏+/-
Cela serait plutôt du «𝐏-» puisque la conséquence désagréable est la 𝘧𝘳𝘶𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 de ne pas pouvoir accomplir le comportement intentionnel.
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On me dira que c’est enseigné en «𝐑+» et que le chien est payé pour stopper son comportement et qu’on associe un ‘cue’ « tu laisses »® (en conditionnement associatif) pour signifier cette interdiction de façon symbolique…
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Je vous dirai que le chien s’en fout du ‘cue’ utilisé : « laisse ça », « tu laisses », « non », « stop », « lâche », ou même que vous utilisiez un mot quelconque ou une onomatopée « zut », « oh là là », «tic toc » ou un sifflement, ou un grognement ou un chantonnement… ou même que vous utilisez un mot au sens paradoxal « prends », « garde », « tiens » …
Le chien s’en fout du vocabulaire utilisé parce qu’il ne comprend pas le français (ni l’anglais…).
Il le comprend par 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 avec un acte ou un non-acte et un contexte.
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𝘓𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘭𝘦̀𝘮𝘦 𝘱𝘩𝘪𝘭𝘰𝘴𝘰𝘱𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘦́𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘭𝘢𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘴’𝘢𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴 𝘦𝘵 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴.
Vous qui êtes des éducateurs-comportementalistes experts, vous apprenez aux humains des chiens que vous utilisez un modèle d’injonction-interdiction-frustration-autoritaire avec le chien.
Et vous annoncez que c’est fait en positif, voire en ‘tout positif’ parce que vous donnez une (poignée de) friandise au chien pendant/après l’acception d’arrêt.
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Ce qui me gêne dans « tu laisses », ce ne sont pas les bonnes intentions de l’éducateur d’apprendre au chien un peu de frustration, le contrôle de soi, ou d’arrêter son chien dans des comportements qui pourraient lui être dommageables comme manger des choses toxiques, traverser la rue à la poursuite d’un chat/gibier (c’est évidemment indispensable d’apprendre au chien à stopper un comportement dommageable, pour sa sécurité et celles des humains et bravo de faire ça en ‘tout positif’), 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐦𝐞 𝐠𝐞̂𝐧𝐞, 𝐞́𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐩𝐡𝐢𝐥𝐨𝐬𝐨𝐩𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.

Pourquoi ne pas dire au chien ‘𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞’ plutôt que de lui dire ‘𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐧𝐞 𝐏𝐀𝐒 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞’ ?
Pourquoi ne pas lui dire « regarde-moi », « va à gauche », « cherche par terre », « prends la b***e »… qui lui permettrait (s’il l’a appris par association) de savoir par quoi 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐫/𝐬𝐮𝐛𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐭 ?

Cela lui permettra également d’écouler le surplus d’émotion qui vient de la frustration d’arrêt d’un comportement par obligation du maître (redevenu maître d’esclave, au lieu de maître d’école…)
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Le cerveau humain créé de manière réflexe des images à partir du langage verbal utilisé : si je vous propose (et c’est une suggestion, pas une injonction) « ne pensez pas à un éléphant rose »… combien d’entre vous qui avez lu cette phrase n’ont pas eu un flash avec un éléphant (rose) ?
Quand vous enseignez « tu laisses »® à un humain, il reçoit l’image, le verbal et le paraverbal de l’interdiction, synonyme de «non» et il voit ‘l’arrêt de l’action’.
Quand vous enseignez « regarde-moi », « prends la b***e »… l’humain reçoit l’image de ce qu’il va enseigner à l’autre (autre = chien, humain…).
Vous pouvez certainement enseigner une chaîne « laisse ça » > « regarde-moi » > « prends la b***e »…
Lecteur : 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘤̧𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘴…
Dr D : alors pourquoi ne pas le dire ?
Lecteur : 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘪̂𝘯𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦́𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 ‘𝘤𝘶𝘦’ « 𝘵𝘶 𝘭𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦𝘴 »…
Dr D : alors, s’il vous plaît, changez le ‘cue’ pour que la phrase injonctive n’ait pas de sens pervers pour les humains et qu’ils ne puissent pas s’imaginer que vous êtes de retour dans le modèle coercitif (annoncé comme du R+, parce que masqué par des friandises).

Pourquoi ne pas utiliser une onomatopée du genre « tictoctac » pour coder une chaîne comme « je stoppe, je laisse, je fais autre chose » (qui me donnera satisfaction du patron-moteur frustré + du plaisir + de la joie + du relationnel avec mon humain en +) ?
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Trouvez-vous que je pinaille sur ces deux mots « tu laisses » ? Que je discours sur des broutilles ? 😄
J’ai juste peur que, malgré cette belle avancée de l’éducation éthique, respectueuse et positive, la Nature d’Homo Sapiens ne revienne avec ses tendances irrespectueuses, autoritaires, coercitives, punitives, frustrantes comme on le voit dans les médias de grande écoute qui font à nouveau le marketing des éducateurs coercitifs…
J’ai juste peur des 𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐯𝐞𝐬 du « tu laisses » enseigné par des 𝐧𝐨𝐧-𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐞́𝐬.
J’ai juste peur que cela entraîne la 𝐟𝐫𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 physiologiques et des 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠-𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠-𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠, ce qui deviendrait une maltraitance.
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🧔🏻Dr Joël Dehasse, le dimanche 1er décembre 2024
🤗Lolita Candotti-Besson (pour l’accessibilité et la bienveillance du langage) 😉
📖Note : j’ai mis un ® derrière « tu laisses »® parce que je crois qu’il y a un auteur à cette injonction, qui pourrait être une ‘marque déposée’, et je n’ai malheureusement pas retrouvé son nom pour le/la référencer.

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Image © Dr Joël Dehasse

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