Éducatrice canin Nancy

Éducatrice canin Nancy Bien choisir son chien est essentiel pour votre mode de vie je peux vous y aidez au plaisir!
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11/05/2024

Comment bien choisir son chien, bien partir votre chiot, de l'obéissance, des problématiques de comportements, et tous les autres petits ou grands problèmes que vous avez avec votre chien je peux vous aider, je me déplace appelez moi 450-258-4568 au plaisir!

Joyeux Noël à tous, amusez-vous avec votre famille et vos quatre pattes 🦴🥂
12/25/2023

Joyeux Noël à tous, amusez-vous avec votre famille et vos quatre pattes 🦴🥂

Bien écrit et décrit
12/14/2023

Bien écrit et décrit

SVP !!! A lire absolument avant de se procurer un nordique 🙏

*** INDOMPTABLE CHIEN PRIMITIF ***

Lorsque des clients me contactent pour l’éducation ou la rééducation d’un Podenco, d’un Malamute d’Alaska ou d’un Shiba-Inu, je leur pose cette question : Savez-vous que vous avez adopté un chien primitif ? Jusqu’à maintenant, la réponse a souvent été « Non, qu’est-ce que cela veut dire ? ».

LE CHIEN PRIMITIF : CLASSIFICATION, CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES ET APTITUDES
La Fédération cynophile internationale (FCI) classe les chiens primitifs dans le groupe 5 de sa nomenclature, avec les chiens de traîneau, les chiens nordiques de chasse, de garde, les types Spitz… Si vous prenez le temps d’observer ces races, vous constaterez que physiquement, elles ne se ressemblent pas beaucoup. Un Groënlandais n’a rien à voir avec Thaï Ridgeback qui n’a lui même rien de commun avec un Vallhund de Suède. Je le précise car parfois, les gens qui connaissent un peu les chiens primitifs, les rattachent systématiquement aux chiens d’attelage (Sibérien, Samoyède, Malamute, etc.). Par ailleurs, ces personnes pensent souvent qu’ils sont appelés « chiens primitifs » car ils ressemblent beaucoup au loup. C’est un peu vrai mais il vaut mieux savoir que ces chiens n’ont pas de « primitif » que leur physique, d’autant que c’est loin d’être le cas pour toutes les races du groupe 5. Les chiens primitifs ont par contre en commun d’être issus de régions géographiques hostiles, froides ou arides et d’être physiquement bâtis pour le travail rude et la chasse difficile (le Kaï Toraken des montagnes du Japon pour la chasse au sanglier, le chien de berger corse ou Cursinu pour la chasse au renard ou le Basenji pour la chasse au lion en Afrique, etc.). Ce sont des chiens sélectionnés aux origines sur la puissance et la résistance au travail et à la chasse. Cette sélection génétique en a fait (pour la plupart des lignées mais pas toutes) des survivants, des débrouillards, des chiens qui, si l’espèce humaine disparaissait, ré-apprendraient à vivre sans elle car ce sont souvent des prédateurs entêtés livrés avec tous les patrons-moteurs de chasse*.

QUE SIGNIFIE "PRIMITIF" ?
Du Malamute qui tue le mouton de la pâture voisine au Shiba qui égorge toutes les poules de la ferme d’à côté, en passant par l’inépuisable Husky qui passe ses balades en forêt à décimer les lapins qui croisent sa route, j’ai pu rencontrer des chiens exceptionnels de rapidité, d’intelligence, de stratégie, de facétie et d’insolence. Les chiens primitifs sont des races très anciennes sur lesquelles la sélection humaine a eu peu d’emprise comportementale comparativement aux autres races. Et c’est une chose merveilleuse pour qui se passionne pour l’éthologie du canidé. Selon les analyses ADN, la race la plus ancienne serait le Chow-Chow que l’on retrouve il y a 4000 ans. Les chiens primitifs sont proches de leurs instincts, de leur nature profonde et pure de canidé, de leurs besoins, bref de leur éthologie. Mais ces races primitives sont très particulières. Les humains adeptes de la dominance s’y sont cassés les doigts. Ceux qui méconnaissent l’éthologie et la psychologie du canidé les insultent parfois en les qualifiant de « peu intelligents », en réalité « peu dociles ». Ce sont des chiens exigeants et fiers qui ne se laissent pas facilement duper par l’homme. La relation solide avec l’humain et la liberté contrôlée seront à placer en priorité avant toute velléité d’obéissance. Il vous faudra accepter l’animalité profonde de ce chien qui ne souffre aucun anthropomorphisme. Pour ces chiens, c’est souvent la défiance qui est de mise et l’on ne devient le véritable ami d’un chien primitif qu’au terme d’un long chemin sur lequel il ne devra rencontrer « ni l’obéissance pour l’obéissance », ni brutalité, ni injustice, ni humiliation. Aucun chien ne devrait subir ces aberrations d’ailleurs mais le primitif vous les fera payer. Contrairement à l’idée répandue que ce n’est pas un chien à mettre entre des mains profanes, je dirais que ce n’est pas un chien à mettre entre des mains autoritaires et avides de contrôle. Le primitif vous apprendra le lâcher-prise. Son éthologie est à connaître et à respecter profondément, surtout son régime alimentaire et ses besoins en activité et en mastication.

Faites-vous coacher pour éduquer votre chien primitif dans la confiance, dans la patience et surtout, pour construire une relation durable avec lui. Je ne connais pas d’être humain que le primitif n’a pas assoupli et je félicite tous mes anciens clients d'être en capacité aujourd'hui, après un cheminement indispensable fait de hauts et de bas, de se promener en milieux naturels avec des Shibas, Akitas, Malamutes, Huskies, etc libérés (ou délivrés?). 😉

*Les patrons-moteurs de prédation : orientation, fixation, poursuite, capture, morsure pour tuer, ingestion (ou enterrement de la proie puis ingestion). ***

Ci-dessous : Basenji, Finnois de Laponie, Chow-Chow, Cursinu, Groënlandais, Kaï Toraken, Malamute d'Alaska, Podenco, Samoyède, Vallhund, Shiba-Inu, Akita-Inu, Thaï Ridgeback, Sibérien.

Audrey VENTURA
Comportement
Éducation
Cynoconsult
Valenciennes
0681065599

11/07/2023

Voilà tout est dit!

lire absolument très bien écrit
10/20/2023

lire absolument très bien écrit

Je ne sais pas qui a besoin d’entendre ça, mais VOUS N’AVEZ PAS BESOIN D’UN CHIEN DE TRAVAIL!!! 🐶🚫

Si vous avez un grand terrain, que vous prenez une marche de 45min-1h par jour, et que vous aimez lancer une baballe de temps en temps….
VOUS N’AVEZ PAS BESOIN D’UN CHIEN DE TRAVAIL!!!!

👉 CE SONT DES ACTIVITÉS NORMALES ET MINIMALES POUR L’ESPÈCE CANINE EN GÉNÉRAL!!! 👈

Peut-être que parce que les chiens de divans bien gras et bien assommés aux pelules sont devenues la normalité et la définition du bien-être animal de nos jours… Mais je remarque que de plus en plus de gens ont maintenant tendance à penser que ça prend un chien communément dit ‘’actif’’ pour pratiquer des activités DE BASE ET NÉCESSAIRES À TOUS LES CANIDÉS!!

Il faut bien comprendre que quand on arrive sur des chiens de travail, non seulement on doit combler leurs besoins d’espèce, mais en plus, on doit s’attarder aux besoins spécifiques à leur génétique (les ''breed specific needs''...)

➡️ Exemples de ''ça ne prends pas un chien de travail pour faire ça, tout chien a besoin de sortir et bouger'":

-Je connais des gens qui font des randos de 10km et plus avec leurs Sh*tsu et d’autres qui font du jogging et du paddle avec leur Chihuahua!
(Forcément, ce sont les petits chiens les plus équilibrés que j’ai rencontré 😉 )!

-Personnellement, j’ai eu une Labrador x Bouvier Bernois qui marchait des 3-4h par jour avec moi dans l’temps de mon service de marche en meute et j'ai actuellement un Bullmastiff qui marche entre 5 à 10km régulièrement, qui adore nos sorties en raquettes l’hiver, qui aime les séances d’apprentissage (évidemment, y’a d’la bouffe 😅), qui aime les parties de tugg et de frisbee mais qui tripp particulièrement les séances de flirt pole!

Bref, dans la tête de ben du monde ça prend un Berger Australien pour faire ce genre d'affaire là, alors que NON!!! (HELL NO même!!)
Un chien, n’importe quel, devrait MINIMALEMENT bénéficier de tout ça (en adaptant à ses préférences et son individualité bien évidemment).

Alors qu'on se le dise clairement, aucunement besoin d’un Berger Allemand, d’un Braque, d'un griffon ou d'un Husky pour faire ça!! Encore moins d’un Malinois!!!

Parce que les chiens de travail sont destinés à des disciplines particulières et ils ont des besoins et des instincts particuliers…
Adopter un tel animal sans être en mesure de comprendre et combler qui il est, revient à mes yeux à moi, à une forme de négligence…

Parce que le chien ne pourra jamais être lui-même, exprimer ce qui coule dans ses veines et exploiter son plein potentiel...
Comment voulez-vous qu’un être vivant sensible et intelligent soit heureux et sain d’esprit si durant toute sa vie il est incompris et répressé?
Si toute sa vie durant, on ne fait qu’éteindre ce qui brille en lui…

Lorsqu’on a un chien de travail, on est sur des degrés de motivation et d’intensité différents (hautement plus élevés)…
Ce qui fait que ça prend non seulement le temps et l’énergie supplémentaire, mais aussi les connaissances supplémentaires pour arriver à bien les guider, les canaliser et les gérer ainsi que la personnalité pour arriver à les cadrer.

Bref, pour aller vous balader à tous les jours, aller dans l'bois de temps en temps, apprendre quelques tours et jouer un peu, vous n’avez pas besoin d’un Rott, ni d’un Border Collier, ni d’un Bouvier Australien, et pas non plus d’un Malinois!!! (Etc…)…

Et pour tous ceux qui pensent adopter mais qui ne pensent même pas pouvoir offrir les activités nommées ci-haut à un chien (même un Bichon, un Poméranien ou un Carlin, parce que oui, les petits chiens sont des chiens aussi!), sachez qu’il existe de très belles variétés de plantes vertes qui rempliront très bien la fonction de décoration que vous semblez rechercher auprès d'un canidé… 🪴

P.S. Quelques personnes qui m’ont permis de mieux comprendre les chiens de travail et que Rambo et moi apprécions beaucoup 🙌:
-Marie-Kim Brassard (La Médiatrice Canine)
-Benoit Maye (Centre de Formation K9 CSIK9-chiens sport interventions
-François Leblanc (Bergerie du Loup Blanc)

10/13/2023

TU VOUDRAIS…

Tu voudrais que je reste sage dans la maison sans aucune occupation, mais toi tu t’ennuies quand tu n’as pas Netflix ou ton téléphone.
Tu voudrais que je tolère tous mes congénères, mais toi tu n’aimes pas croiser certains voisins.
Tu voudrais que je me retienne de faire mes besoins douze heures par jour, mais toi tu te lèves deux fois dans la nuit pour aller aux toilettes.
Tu voudrais que j’accepte les caresses des enfants dans mon panier, mais toi tu n’aimes pas être dérangé quand tu fais ta sieste.
Tu voudrais que j’apprécie quand une personne étrangère me touche, mais tu n’aimerais pas qu’un inconnu te fasse la bise dans la rue.
Tu voudrais que je cesse de renifler chaque poteau, mais toi tu aimes t’arrêter pour admirer les jolis paysages.
Tu voudrais que je t’obéisse sans être récompensé, mais toi tu travailles pour un salaire.
Tu voudrais que je cesse de me rouler dans du crottin, mais toi tu adores les parfums capiteux.
Tu voudrais que je marche à ton rythme, mais tu t’impatientes quand ton petit dernier traîne des pieds.
Tu voudrais que je me contente du jardin pour m’amuser, mais toi tu aimes sortir te distraire.

Pour m’adapter à ton monde, je suis capable de modifier certains de mes comportements. La cohérence et l’empathie sont les clés de ma bonne éducation, non la soumission et le renoncement aux besoins de mon espèce. Je croque la vie à pleines dents, n’éteins pas en moi cette flamme qui brûle si ardemment : je ne t’empêche pas de vivre ta vie d’humain, alors si tu tiens à mon bonheur, ne m’empêche pas de vivre mon existence de chien.

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2022

Voilà très bien écrit... À lire
07/11/2023

Voilà très bien écrit... À lire

Voici ma nouvelle amie Souky une adorable berger australien
07/03/2023

Voici ma nouvelle amie Souky une adorable berger australien

04/17/2023

🐾 MÂCHOUILLER, C’EST LA VIE ! 🐾

Deux minutes. Trois, au mieux. C’est le temps qu’il faut à un chien pour avaler sa ration de croquettes quotidienne. « Avaler », le mot est adéquat, car le chien croque rarement ses croquettes, il les avale tout rond. Dans la nature, un canidé passe plusieurs heures par jour à chercher sa nourriture. Cela concerne aussi les chiens libres qui errent autour des villages en quête de charognes, d’os, de déchets, d’excréments divers, et j’en passe. De quoi occuper une bonne partie de la journée, contrairement à Médor qui, lui, doit passer 8h par jour à attendre le retour de ses propriétaires en s’ennuyant comme un rat mort (rat mort dont se délecterait son cousin le chien libre, soit dit en passant). S’il est chanceux, sa VRAIE journée commencera alors et il aura droit à des activités avec ses humains. S’il ne l’est pas (et j’ose espérer que ce n’est pas le cas des chiens des personnes qui suivent cette page 😉), sa seule occupation du jour sera l’engloutissement express de sa gamelle de croquettes. Croyez-moi, la vie de la plupart des chiens aujourd’hui se résume encore à ces trois mots : salon/jardin/croquettes. Pendant quinze ans de vie. Triste ? Déprimant, oui.

Je ne suis pas opposée au fait de nourrir son chien avec des croquettes. J’ai moi-même opté pour une ration mixte, et il y a des jours où mes chiens mangent uniquement des croquettes, si je n’ai pas le temps d’agrémenter leur gamelle avec un petit quelque chose en plus. En revanche, depuis un bon moment maintenant, j’ai ajouté à mon budget « croquettes » le budget « mastication ». Je donnais déjà à mes trois monstres de quoi mâchouiller assez régulièrement, mais désormais, j’essaie de leur proposer de la mastication tous les jours ou presque. Oreilles de porc ou de bœuf, sabots de veau fourrés, nerfs de boeuf, peau de chameau, fromage de yak, le choix est désormais vaste et il y en a pour tous les goûts. Ce n’est pas donné, c’est vrai. Mais, si votre chien fait partie des « mâchouilleurs convaincus », et c’est le cas de presque tous les toutous, ce n’est que du bénéfice pour lui.

En effet, tous les canidés, sans exception, ont une mâchoire et un système digestifs conçus pour mordre, arracher et dilacérer muscles et tendons, et broyer et digérer des os. Les croquettes ne permettent pas de satisfaire ce besoin de déchiqueter. Si votre chien est nourri aux croquettes, je vous invite à lui fournir, aussi régulièrement que possible, de quoi satisfaire son besoin masticatoire. Les bénéfices en sont multiples : entretenir ses dents (les croquettes n’entretiennent nullement les dents et au contraire, ont tendance à les entartrer), s’occuper, s’apaiser, entretenir les muscles de sa mâchoire, découvrir des saveurs différentes de celle de ses croquettes (imaginez-vous manger tous les jours de la purée en sachet… peut-être auriez-vous envie de découvrir d’autres goûts et d’autres textures !), et tout simplement, profiter d’un moment de plaisir. Ah, et puis aussi, embêter son humain en faisant plein de petits bruits de mastication et de déglutition -pendant qu’il regarde sa série favorite, de préférence. Sinon, ce ne serait pas pleinement satisfaisant.

D’autre part, plus on fournit à son chien de quoi satisfaire son besoin masticatoire, moins il aura tendance à s’en prendre aux pieds de la table ou au cuir du canapé. Dans le cas d’un chien qui a un besoin marqué de mâchouiller, ou dans le cas d’un chiot, vous pouvez fournir des friandises naturelles séchées mais aussi des éléments non alimentaires (si votre chien n’en ingère pas les morceaux, évidemment) : pommes de pin, morceaux de bois, cartons, lanières de tissu à déchirer, etc. Mieux vaut retrouver votre maison un peu en chantier le soir, plutôt que votre fauteuil préféré éventré sans aucune pitié. Enfin (j’en parlais encore ce matin avec une amie qui a récemment fait l’acquisition d’un bébé Labrador), le besoin de mâchouiller et de mordiller est très marqué chez le chiot durant quelques mois. Cela peut sembler infernal quand on ne peut même pas traverser le salon sans qu’une petite bête sauvage reste accrochée à nos chaussons, mais c’est une période qui a une durée limitée dans le temps. Certains chiots ne mordillent presque plus après trois ou quatre mois, d’autres le font un peu plus longtemps mais, à l’approche de l’adolescence, ce besoin s’estompe (mais une autre période bien pénible vous attend 😁 !). N’entrez pas en conflit avec votre chiot pour cette raison : s’il mordille, c’est parce que ce besoin est naturel pour lui. Même s’il vous paraît effronté et qu’il semble insensible à vos protestations, il ne cherche pas à vous défier : juste à fournir à ses petites dents pointues comme des aiguilles ce dont elles ont besoin. Préférez échanger votre chausson (ou votre morceau de corps !) contre un jouet ou une friandise à mâcher.

Si vous envisagez de partager votre vie avec un chien, pensez à inclure dans votre budget prévisionnel le coût de la mastication que vous lui fournirez. Sauf exception (il y a des chiens peu mâchouilleurs mais, très honnêtement, ils sont plutôt rares, surtout avec la diversité des friandises séchées proposées aujourd’hui), cela représente un certain coût si l’on veut donner de la mastication tous les jours à son compagnon (une trentaine d’euros par mois minimum pour un chien de taille moyenne), mais, combler ce besoin naturel chez son chien, c’est mettre des chances supplémentaires de son côté d’avoir un animal bien dans ses pattes. Farouk vous le garantit !

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2023

Vraiment bien écrit et tellement vrai, Bonne lecture!
04/17/2023

Vraiment bien écrit et tellement vrai, Bonne lecture!

🐾 MÂCHOUILLER, C’EST LA VIE ! 🐾

Deux minutes. Trois, au mieux. C’est le temps qu’il faut à un chien pour avaler sa ration de croquettes quotidienne. « Avaler », le mot est adéquat, car le chien croque rarement ses croquettes, il les avale tout rond. Dans la nature, un canidé passe plusieurs heures par jour à chercher sa nourriture. Cela concerne aussi les chiens libres qui errent autour des villages en quête de charognes, d’os, de déchets, d’excréments divers, et j’en passe. De quoi occuper une bonne partie de la journée, contrairement à Médor qui, lui, doit passer 8h par jour à attendre le retour de ses propriétaires en s’ennuyant comme un rat mort (rat mort dont se délecterait son cousin le chien libre, soit dit en passant). S’il est chanceux, sa VRAIE journée commencera alors et il aura droit à des activités avec ses humains. S’il ne l’est pas (et j’ose espérer que ce n’est pas le cas des chiens des personnes qui suivent cette page 😉), sa seule occupation du jour sera l’engloutissement express de sa gamelle de croquettes. Croyez-moi, la vie de la plupart des chiens aujourd’hui se résume encore à ces trois mots : salon/jardin/croquettes. Pendant quinze ans de vie. Triste ? Déprimant, oui.

Je ne suis pas opposée au fait de nourrir son chien avec des croquettes. J’ai moi-même opté pour une ration mixte, et il y a des jours où mes chiens mangent uniquement des croquettes, si je n’ai pas le temps d’agrémenter leur gamelle avec un petit quelque chose en plus. En revanche, depuis un bon moment maintenant, j’ai ajouté à mon budget « croquettes » le budget « mastication ». Je donnais déjà à mes trois monstres de quoi mâchouiller assez régulièrement, mais désormais, j’essaie de leur proposer de la mastication tous les jours ou presque. Oreilles de porc ou de bœuf, sabots de veau fourrés, nerfs de boeuf, peau de chameau, fromage de yak, le choix est désormais vaste et il y en a pour tous les goûts. Ce n’est pas donné, c’est vrai. Mais, si votre chien fait partie des « mâchouilleurs convaincus », et c’est le cas de presque tous les toutous, ce n’est que du bénéfice pour lui.

En effet, tous les canidés, sans exception, ont une mâchoire et un système digestifs conçus pour mordre, arracher et dilacérer muscles et tendons, et broyer et digérer des os. Les croquettes ne permettent pas de satisfaire ce besoin de déchiqueter. Si votre chien est nourri aux croquettes, je vous invite à lui fournir, aussi régulièrement que possible, de quoi satisfaire son besoin masticatoire. Les bénéfices en sont multiples : entretenir ses dents (les croquettes n’entretiennent nullement les dents et au contraire, ont tendance à les entartrer), s’occuper, s’apaiser, entretenir les muscles de sa mâchoire, découvrir des saveurs différentes de celle de ses croquettes (imaginez-vous manger tous les jours de la purée en sachet… peut-être auriez-vous envie de découvrir d’autres goûts et d’autres textures !), et tout simplement, profiter d’un moment de plaisir. Ah, et puis aussi, embêter son humain en faisant plein de petits bruits de mastication et de déglutition -pendant qu’il regarde sa série favorite, de préférence. Sinon, ce ne serait pas pleinement satisfaisant.

D’autre part, plus on fournit à son chien de quoi satisfaire son besoin masticatoire, moins il aura tendance à s’en prendre aux pieds de la table ou au cuir du canapé. Dans le cas d’un chien qui a un besoin marqué de mâchouiller, ou dans le cas d’un chiot, vous pouvez fournir des friandises naturelles séchées mais aussi des éléments non alimentaires (si votre chien n’en ingère pas les morceaux, évidemment) : pommes de pin, morceaux de bois, cartons, lanières de tissu à déchirer, etc. Mieux vaut retrouver votre maison un peu en chantier le soir, plutôt que votre fauteuil préféré éventré sans aucune pitié. Enfin (j’en parlais encore ce matin avec une amie qui a récemment fait l’acquisition d’un bébé Labrador), le besoin de mâchouiller et de mordiller est très marqué chez le chiot durant quelques mois. Cela peut sembler infernal quand on ne peut même pas traverser le salon sans qu’une petite bête sauvage reste accrochée à nos chaussons, mais c’est une période qui a une durée limitée dans le temps. Certains chiots ne mordillent presque plus après trois ou quatre mois, d’autres le font un peu plus longtemps mais, à l’approche de l’adolescence, ce besoin s’estompe (mais une autre période bien pénible vous attend 😁 !). N’entrez pas en conflit avec votre chiot pour cette raison : s’il mordille, c’est parce que ce besoin est naturel pour lui. Même s’il vous paraît effronté et qu’il semble insensible à vos protestations, il ne cherche pas à vous défier : juste à fournir à ses petites dents pointues comme des aiguilles ce dont elles ont besoin. Préférez échanger votre chausson (ou votre morceau de corps !) contre un jouet ou une friandise à mâcher.

Si vous envisagez de partager votre vie avec un chien, pensez à inclure dans votre budget prévisionnel le coût de la mastication que vous lui fournirez. Sauf exception (il y a des chiens peu mâchouilleurs mais, très honnêtement, ils sont plutôt rares, surtout avec la diversité des friandises séchées proposées aujourd’hui), cela représente un certain coût si l’on veut donner de la mastication tous les jours à son compagnon (une trentaine d’euros par mois minimum pour un chien de taille moyenne), mais, combler ce besoin naturel chez son chien, c’est mettre des chances supplémentaires de son côté d’avoir un animal bien dans ses pattes. Farouk vous le garantit !

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2023

03/19/2023
Vraiment très intéressant bien expliquer
03/19/2023

Vraiment très intéressant bien expliquer

Let's talk about *space*.

Space and territory are big news in the animal kingdom. Especially when it comes to the canine species. In wolf packs, if a lone wolf or another pack of wolves crosses another pack's territory- it can be fatal.

In this modern world, many of us are sharing the same spaces- and our dogs along with us; though many dogs haven't been equipped properly on how to do so. What happens then? Many of these dogs live in isolation since they don't know how to handle "the real world". Their lives consisting of nothing beyond the four walls of their home. If they're lucky, they may have a backyard to enjoy beyond this. No walks. No "life." Many may get rehomed or dropped off at a shelter with an unfair judgment and label attached to them. All because they weren't properly equipped and didn't understand social expectations.

Dogs don't come pre-programmed; and the ones who do come to us who've already had some life experiences, trauma, etc. can be worked with.

"Appropriate space sharing" (a subset of "socialization") is a skill we must develop in our dogs if we want them to be able to peacefully enjoy life alongside of us. Of course, every dog will come to us with their own set of characteristics, filters, fears and reservations, levels of confidence, etc. In order to *effectively* work with our dogs, we must know and understand thy dog.

Some dogs are introverts by nature; some are extroverts.

Some are overly confident, while others may fall on the more insecure side.

Some are a bit stronger in will and more dominant in nature, while others may fall on the softer side of the spectrum.

Some dogs are highly sensitive (which, in my experience, makes up the great majority of dogs with "behavioral issues"); others not so much.

Dogs are just as individual as people are, and it's so important we take this into consideration in all types of training- especially when we're trying to help them acclimate to, co-exist within, and navigate the various levels of space.

Now, navigating and sharing public and social space is one thing.

Personal and intimate space is another thing.

How would you respond to a complete stranger walking straight up to you, getting within an inch of your face and introducing themselves, then starting to touch you all over?

This is just as uncomfortable for many dogs as it is for people; yet, for some reason, we expect our dogs to tolerate this.

A "playful" dog does not mean a **socially skilled** and socially respectful dog (common misconception).

A dog rushing up to another dog (with any level of excitement - whether "happy" or with intensity) is not okay.

A person rushing up to another person (or dog) is not okay.

Anyone barging into another's personal and intimate space is not okay.

Not everyone deserves direct access into our personal and intimate space, and our dogs feel the same way. This is where advocacy comes into play. We've got to be their voice. It's up to us to advocate for them and their right to their personal and intimate space- relieving them of the pressure of having to advocate for themselves (which usually ends up becoming a false story that attaches to and follows them wherever they go).

Access into our personal and intimate space comes through the gateway of comfort, familiarity, trust, and relationship. Built over time and through consistent exposure. Relationships of any kind should never be forced.

The expectation in space sharing is to do so respectfully; much like teaching our children "appropriate manners" in public.

This. Is. Our. Social. Responsibility.

All dogs have the capability to share space, but all dogs don't have the *ability* to. This is why we "train". This is why we equip. This is why we develop.

If we want a dog who has the *ability* to navigate and comfortably share the various levels of space alongside us, a dog who feels safe, secure, and comfortable doing so- it's up to us to guide the way.

www.packfit.net

03/07/2023

Tellement vrai... 💕

03/01/2023
Très important
02/28/2023

Très important

Adresse

Mirabel, QC

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