10/07/2022
Semaine de la prévention de l’obésité
9 au 15 octobre 2022
Lors d’un sondage effectué auprès de médecins vétérinaires québécois et réalisé en début d’année, nous avons été en mesure de constater, par des exemples concrets, que faire perdre du poids à son chien ou son chat n’est pas une tâche insurmontable.
En effet, peu importe la race ou l’âge, à l’aide d’une diète appropriée et d’un programme relativement simple d’activités physiques, vous pouvez offrir à votre chien ou votre chat, la possibilité de retrouver un poids santé et ainsi l’aider à prolonger son espérance de vie auprès de vous.
Avec un minimum d’efforts, il est tout à fait envisageable d’y arriver. Surtout, si vous êtes accompagné d’une équipe de vétérinaires et de technicien.ne. s en santé animale résolus à vous permettre d’atteindre votre objectif.
Afin de vous encourager à franchir le pas, voici quelques illustrations probantes de réussites. Seul le nom des animaux a été changé !
Chien
· Max, un rottweiller âgé de cinq ans, a réussi à perdre 80 lb, soit 50 % de son poids, sur une période de deux ans.
· Princesse, une labrador croisée âgée de cinq ans, a passé de 140 lb à 90 lb en seulement six mois.
· Jump, un berger australien de deux ans, a vu son poids fondre de 140 lb à 80 lb en un an.
· Boule, un labrador croisé de sept ans, a maigrit de 75 lb en six mois, passant de 165 lb à 90 lb.
· Chiquita, une chihuahua de 10 ans a, elle aussi, réussi un bel exploit en passant de 14 lb à 10 lb.
Chat
· Bouboule, âgé de six ans, après seulement six mois de régime, pesait encore 20 lb. À sa décharge, il faut dire qu’au départ, la balance affichait 32 lb !
· Minou, âgé de cinq ans, est passé de 30 lb à 15 lb en 24 mois.
· Ti-gris, âgé de huit ans, a vu son poids se stabiliser à 16 lb après avoir atteint un sommet de 28 lb.
· Muscade, âgée de neuf ans a mis à peine un an pour passer de 27 lb à 17 lb.
Pour tous ces animaux, cette perte de poids aura permis de réduire les dangers de développer plusieurs pathologies comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les troubles cutanés, le dysfonctionnement du système digestif, les difficultés urinaires, la diminution de l’immunité, les problèmes endocriniens, les ennuis de locomotion et certains cancers.
N’oublions pas que leur surcharge pondérale les mettait aussi à risque d’accentuer des complications en réponse à certains médicaments ou au moment de chirurgies sous anesthésie. Et comme si ce n’était pas suffisant, en plus de perturber leur santé et indirectement leur mieux-être, sans le savoir, l’obésité influençait grandement leur comportement puisqu’il était sans doute plus léthargique, moins enjoué et parfois davantage irascible.
N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin vétérinaire si vous avez des inquiétudes ou pour aider votre fidèle compagnon à atteindre son poids idéal.
Et dites-vous qu’avec la surcharge pondérale, au final, c’est celui qui en perd le plus qui gagne !
Source : AMVQ inc.