28/11/2024
⚠️Un petit coup de gu**le sur le ras le bol général de ce système suisse et européen erroné ⚠️
Et je ne sais que trop bien que peu lirons ce texte, ce cri d’alarme jusqu’à la fin. 😌
Les indépendants suisses, les oubliés du système 😒
Vous savez combien il y a d'indépendants en Suisse ? Des centaines de milliers. En 2022, plus de 325 000 entreprises individuelles étaient recensées, et si l'on compte les micro-entreprises (moins de 10 employés), on atteint près de 556 000 structures. Des chiffres impressionnants, mais derrière eux, il y a des femmes et des hommes, seuls, sans filet de sécurité. Parce qu'en Suisse, quand un indépendant tombe, il tombe seul. 😌
Les indépendants, souvent isolés face à leurs difficultés, peuvent être particulièrement vulnérables. Les statistiques montrent que les arrêts maladie pour burn-out ont augmenté de 50 % depuis 2012, avec 60 % de ces arrêts liés à des troubles comme la dépression ou l'épuisement professionnel. Ces chiffres traduisent une intensification des risques psychosociaux, souvent exacerbés chez les indépendants qui jonglent avec des charges financières, l'incertitude économique, et l'absence de soutien social formalisé comme l'assurance-chômage. 😮💨
Pas de chômage, pas d'aide sociale en cas de difficulté. Si l'entreprise coule, c'est tout qui s'écroule : le revenu, les économies, l'habitat, et parfois même la dignité et la confiance en soi. Un tel échec peut même aboutir au su***de. 🥺
Pendant ce temps, les multinationales, elles, continuent d'empiler des milliards. Soutenues par des aides publiques, elles exploitent leur main-d'œuvre et délocalisent pour maximiser leurs profits.
Et nous, les petits ? Nous sommes écrasés par les charges, ignorés par les banques, et laissés pour compte par le système.
Chaque année, des milliers d'indépendants ferment boutique, incapables de tenir face aux géants. Et pourtant, ce sont nous, les petits, qui sont la colonne vertébrale de l'économie suisse. Les PME représentent 99 % des entreprises et emploient deux niveaux des actifs. En 2023, la Suisse a battu un record avec 51 637 nouvelles entreprises créées, preuve du dynamisme de nos entrepreneurs. Mais combien survivront plus de cinq ans sans soutien ni protection ?
Quand allez-vous comprendre que soutenir un indépendant, ce n'est pas juste un geste solidaire, c'est un acte économique ? Chaque achat local dans la boucherie de votre village, chaque commande chez un artisan, c'est un pas vers une économie plus juste et résiliente. Mais si rien ne change, nous allons disparaître, un par un, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les géants. Et ce jour-là, tout le monde en paiera le prix. Car pour eux vous ne serai jamais plus qu’un numéro « licenciables » n’importe quand.
Moi je suis fatiguée, épuisée de devoir me battre chaque jour pour maintenir à flot mon entreprise, celle que j'ai construite avec mes mains, mon cœur et mes tripes.
Pendant que je jongle entre les factures, les fournisseurs, les poursuites et les dizaines de milliers de francs de dettes, la caisse maladie, les assurances, et les mille autres contraintes qui pèsent sur mes épaules, de grandes multinationales continuent de remplir leurs poches, intouchables, insatiables. Elles écrasent tout sur leur passage, exploitent les petits, délocalisent, vent les mêmes produits jusqu’à 80% meilleur marché que chez nos propres fournisseurs et bénéficient même parfois de soutiens financiers publics. Et nous, les indépendants ? On nous regarde couler, seuls, dans l'indifférence générale. 💔
Depuis la perte de mes deux emplois annexes en juin dernier, la situation est devenue encore plus difficile. Comme beaucoup d’indépendants, je cumulais plusieurs activités pour pouvoir maintenir à flot mon entreprise, qui représente tout pour moi. Mais en perdant ces emplois, j’ai décidé de consacrer davantage de temps à ma boutique, en passant de 20 à 40 heures de présence hebdomadaire. Et pourtant, le résultat est alarmant : mes ventes ont chuté de 66 %. 😢
Je ne comprends pas. Est-ce que c’est quand je travaillais plus de 90 heures par semaine, entre trois emplois cumulés, que mon entreprise semblait plus attrayante pour les clients ? Pourquoi le fait d’être davantage disponible dans ma boutique semble-t-il avoir eu l’effet inverse ? 😱
Sans mes deux emplois annexes, je n’ai pas droit au chômage, et mes perspectives de retrouver un emploi sont minces. Cette situation me pousse à me poser des questions fondamentales : que fais-je de mal ? Pourquoi, malgré mes efforts, les résultats sont-ils si décourageants ? 🤔
Je me lève chaque matin avec la volonté de faire mieux, mais parfois, je me demande combien de temps je pourrai continuer à tenir dans ces conditions. 🥴
J’ai démarré mon activité à 22 ans. Aujourd’hui, à 28 ans, je ressens les conséquences des soucis constants, du stress, de l’anxiété et de l’angoisse qui rythment mon quotidien. La peur permanente d’ouvrir le courrier a même engendré une véritable phobie. 😨
Le plus alarmant, c’est l’impact direct de cette pression sur ma santé. Je fais face à des problèmes graves qui ne devraient pas toucher quelqu’un de mon âge. 🤒🤕
Cela prouve, de manière concrète et indéniable, à quel point le stress lié au travail peut avoir des effets désastreux, aussi bien sur le plan physique que mental.
Mon choix de devenir indépendante découle principalement d’une réalité difficile : en Suisse, il est compliqué de trouver un emploi sans diplôme, et cela l’est encore plus pour une femme qui pourrait bénéficier d’un congé maternité.
L’égalité des sexes est souvent un concept brandi pour faire bonne figure, mais dans bien des cas, cela reste un simple terme vide de sens, utilisé pour apaiser les consciences. Trop souvent, il est exploité par ceux qui perpétuent, consciemment ou non, des attitudes hautaines et paternalistes. 😒
On se demande ensuite pourquoi les jeunes sont parfois perçus comme « fainéants » ou désintéressés par le travail. 😌
On se demande souvent pourquoi des milliers de jeunes choisissent de se tourner vers des plateformes comme OnlyFans, de se lancer dans le trafic de drogue ou de cannabis, ou encore de commettre des actes violents. Mais il faut se demander pourquoi ces jeunes se sentent poussés à adopter ces comportements. Est-ce le manque d’opportunités professionnelles ? Est-ce le désespoir face à un avenir incertain, où les promesses d’une société égalitaire et d’un emploi stable semblent inaccessibles ? Avant de juger, il est essentiel de comprendre les raisons profondes qui les poussent à ces choix. 🥺💔
Mais regardez autour de vous : on ne les aide pas. On les laisse se débrouiller seuls, sans soutien, sans capital de départ. Et ensuite, on s’étonne qu’ils se retrouvent à dépendre de l’aide sociale. 😮💨
Quand j’ai lancé mon entreprise, je suis partie de rien. Aucune formation en gestion, marketing ou comptabilité, alors que ces compétences sont indispensables. Ces formations, bien que coûteuses pour les citoyens suisses, sont pourtant souvent accessibles gratuitement à d’autres publics, comme les réfugiés. Cette inégalité d’accès rend le parcours entrepreneurial encore plus ardu pour des personnes dans ma situation, et pourtant, nous persévérons sans relâche 💪🏼
Alors, citoyens, réveillez-vous. Consommateurs, choisissez. Gouvernements, agissez. Parce que les indépendants suisses méritent mieux que d’être sacrifiés sur l’autel du profit. ☺️✅