12/03/2024
Sehr gut beschrieben. Wenn der Reiter oder die Reiterin viel Fleisch N der Innenseite der Oberschenkel hat, macht das diese Position schwierig. Da hilft den Oberschenkel leicht zu lüften und mit einer Hand das innere Oberschenkelgewebe nach hinten zu ziehen. Auch ein Sattel mit dem sogenannten tiefen Sitz und zu kleiner Sitzfläche kippt das Becken nach vorn und bestimmt eine andere sitzposition.
SAVOIRS ANCIENS ET SCIENCE MODERNE: LA POSITION ACADEMIQUE A CHEVAL
Xénophon explique vers 365 avant JC que le cavalier « ne doit pas s’asseoir comme sur un siège, mais chercher à s’étendre en laissant tomber ses jambes … ».
L’objectif des cavaliers académiques est d’accompagner le mouvement du cheval en toute souplesse et de pouvoir demander au cheval des ajustements de sa posture, de la cadence, de l’allure, … ou encore d’effectuer des mouvements latéraux, par la seule modification de leur propre mouvement en selle ou de leur position.
Voici en condensé les explications concernant la position académique, qui semble souvent fort curieuse à beaucoup de cavaliers:
Les ischions sont le point le plus bas de notre assiette (voir image). Cette position respecte au mieux notre anatomie. La musculature de notre tronc peut alors nous stabiliser dans un équilibre vertical selon sa fonction naturelle, le jeu musculaire peut être souple, dynamique et décontracté, comme si nous marchions. En effet nos muscles ne sont pas conçus pour effectuer un travail statique pour nous stabiliser, c’est donc l’équilibre et non le travail musculaire qui doit nous tenir en selle.
Un autre point important c’est que l’articulation de la hanche doit être dans une position neutre (celle qu’elle a lorsque nous sommes debout) pour laisser la jambe descendre naturellement et pour permettre toute l’amplitude de mouvement à l’articulation.
Si les mollets ne sont pas en contact direct avec le cheval ce n’est pas un problème, l’assiette et la posture étant les aides primaires et les jambes n’intervenant que ponctuellement. D’ailleurs une intervention constante des jambes nous empêcherait de suivre le mouvement du cheval de façon décontractée : Lorsque les muscles des mollets se contractent, les genoux remontent et en conséquence toute la posture subit des modifications et le corps complet perd en souplesse.
La position du haut du corps dépend de la position du bassin. Le dos et les épaules ne peuvent être décontractés que si le bassin est dans une position naturelle. Si ce n’est pas le cas, les muscles doivent rectifier la position du haut du corps, ce qui crée des tensions et bien souvent des courbatures ou douleurs.
Quand nous marchons, notre équilibre vertical est maintenu par le cervelet qui place constamment l’oreille interne au-dessus des semelles de nos pieds. Idéalement, nous devrions maintenir cette position naturelle en selle et garder oreilles-ischions-talons sur la même ligne pour rester dans un équilibre souple et décontracté.
Image : Gravure de Cerdá y Rico inspirée par l’illustration « Position des parties solides de l’homme » de Dupaty de Clam
Article par Véronique Weber (Equitact )