03/05/2022
Léa de l'incontournable La Vrac Mobile me raconte très bien moi et la vie des champignons à la champignonnière dans ce post.
Pour les landais je vous invite à la rencontrer et à découvrir sa sélection de produits vrac et LOCAUX sur le marché de Capbreton !
Pour les basques, ce n'est pas parce que Léa n'est plus à Quintaou qu'elle a quitté la barque, non non. Vous pouvez passer commande sur son site internet et être livré dans plusieurs magasins/points de collecte.
Vous y trouverez notamment des pleurotes déshydratés et en exclusivité les nouveaux biscuits apéritif brebis et chanterelles 🤩
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C'est sûrement sa gourmandise, sa passion du vivant et l'absence de ce produit sur la région, qui a poussé Alison à faire naître ses propres champignons.
Son objectif : produire LOCALEMENT des champignons frais et de bonne qualité. Car la majorité de l'offre que vous trouverez en commerce vient d'Asie, et que oui, c'est possible de réduire ce lourd impact écologique.
Biologiste de formation, elle est mycicultrice à Anglet depuis 2 ans.
Le Mycélium, c'est la plus grande partie du champignon, celle qu'on ne voit pas, la partie immergée de l'iceberg : le réseau de racines des champignons.
C'est donc tout naturellement que le Mycéliste devient l'avatar d'Alison : elle est paysanne, productrice, créatrice de sa propre production et l'une des rares française cultivatrice.
Pour produire des champignons, il faut du substrat, une sorte de support à leur naissance.
Grand mot clé ici : LE LOCAL ! Elle a poussé la démarche jusqu'au bout, puisqu'elle a expérimenté et créé son propre substrat à partir de rafles de maïs Grand Roux Basque.
Imaginez Jean-Michel préparer sa farine ou sa polenta, que vous aimez tant. Eh bien, au bout de la chaîne, il y a ce qu'on appelle un déchet végétal : la rafle de maïs (ça serait comme le squelette de l'épi de maïs). Personne ne l'utilise, sauf Alison, grande upcycleuse créative !
Et comme les membres d' suivent un cahier des charges assez strict, ça assure à Alison une base de travail sans intrants chimiques.
À cela elle ajoute de la sciure de chêne vert (non traité), un autre déchet végétal et local, en direct d'une scierie du pays basque.
Avec de l'eau, ses connaissances en température, en quantité d'air et de lumière, le mycélium s'installe comme dans un petit hammam et se développe, détendu pépouze, avant de nous offrir ses trésors !
Je vous précise ici qu'Alison a quand même mis 2 ans pour établir sa méthode de culture et de production ! Car, ne vous y trompez pas, reproduire l'environnement naturel du champignon dans la forêt, c'est pas donné à tout le monde 🍄