Hypnosorama

Hypnosorama Praticienne en hypnose.

30/05/2020

Esprit d'équipe

Un conférencier commence son séminaire sur le travail d'équipe, devant 50 confrères d'une même entreprise, après les présentations d'usage, il distribue des ballons de baudruche à chaque participant.
En premier lieu, il les invite à écrire leurs noms dessus à l'aide d'un marqueur, puis tous les ballons sont ramassés et mis dans une autre pièce afin d'essayer de trouver en moins de 5 minutes celui où est inscrit son patronyme.
Tous se ruent dans la salle et se mettent frénétiquement à rechercher le leur.
Si bien que c'est le chao total, les collègues se poussent, se piétinent et se bousculent sans cohésion et personne ne parvient à l'objectif fixé. Par conséquent, l'intervenant change ses consignes : " Je propose que chacun recueille au hasard un ballon et le donne celui à qui il appartient. La solution s'avère efficace,
l'orateur déclare alors : " Je souhaitais vous faire comprendre que le travail dans votre société doit se réaliser en synergie.
L'important est de fédérer des idées et des intelligences pour apporter de la valeur à l'entreprise.
Pour conclure, chacun à sa place dans le puzzle et ensemble, nous arrivons plus facilement à atteindre notre but ".

29/03/2019

La rumeur

Un septuagénaire colportait à qui voulait l'entendre que son voisin était un voleur. En effet, il lui avait semblé voir des agissements bizarres chez ce dernier. Ces ragots finirent par avoir une conséquence dramatique car le jeune homme fût arrêté. Heureusement, on s'aperçut vite qu'il n'y avait ni véracité, ni substance dans les accusations. Blessé par toutes ces médisances, après avoir retrouvé sa liberté, le jeune homme prit la decision de porter plainte contre son détracteur pour laver son honneur.

Durant le procès, le retraité dit au juge « C’était seulement des observations et des suspicions, finalement j'ai fait cela pour savoir la vérité et je ne pensais pas à mal car il veut mieux prévenir que guérir, n'est ce pas?».
Le juge qui était très sage proposa au " détracteur": « Ecrivez toutes les rumeurs lancées sur ce jeune homme sur un bout de papier…Puis vous les couperez en petits bouts, et sur la route pour rentrez chez vous, vous jèterez les morceaux de papiers par la fenêtre de votre voiture. Demain, revenez ici pour écouter le verdict ».
Le jour attendu, le juge annonça au vieil homme « Avant de rendre ma sentence, je veux que vous sortiez et que vous ramassiez tous les bouts de papier que vous avez lancé hier par la fenêtre de votre voiture ». L'homme qui n'avait pas encore compris la leçon dit:« je ne peux pas le faire, le vent les a emportés partout et je ne sais pas où les trouver ».

Le juge lui répondit avec un grand sourire : « De la même façon, les paroles et les commentaires, les rumeurs peuvent ternir l’honneur d’une personne; si vous ne pouvez pas parler d’une personne en bien...
Parfois, il vaut mieux savoir se taire car nous sommes entièrement responsable de ce qui sort de nos bouches ».
« Les"rumeurs"sont pires que les "voleurs" parce qu’elles retirent la dignité, l’honneur, la réputation et la crédibilité d’une autre personne…et ce sera difficile à racheter ».Quand vos pieds glissent, vous pouvez toujours retrouver l’équilibre, mais quand la langue fourche, vous ne pouvez plus retirer ce que vous avez dit ! »

25/02/2019

Conte bien-être

Il était une fois un petit tatou qui était à bout, il vivait au beau milieu de la forêt comme beaucoup de tatou. Son terrier était installé sous un grand et magnifique être et tout autour, plantes et arbustes fournissaient facilement de quoi se nourrir. Mais le petit tatou était malheureux.
" Que me manque-t-il pour être heureux ?" se desolait-il souvent.
Un jour, alors qu’il se lamentait ainsi sur son sort, il entendit la voix du héron bleu. Le bruit courait dans la jungle que cet oiseau connaissait le secret des dieux, le secret du bonheur.
Le héron lui posa une question délicate mais également adéquate:
- Tu manques de quelque chose petit tatou ?
- "Oui, et je ne saurais le définir, il me manque quelque chose mais je suis curieux de connaître ton secret du bonheur " répondit-il intrigué.
Le bel oiseau secoua la tête:
"Je sais que tu n’es pas prêt à l’entendre"
Le petit tatou déçu continua à se lamenter :
- "De toute façon, je n’ai jamais ce que je veux. Personne ne m’aime. Si au moins j’étais beau, mais mes écailles sont toutes petites comparées à celles des autres tatous. Je n’ai vraiment pas de chance…Ah ! Si seulement j’avais… un manteau de fleurs. Cela m’irait tellement bien".
Alors le petit tatou se mit à travailler dur, très dur. Il passa des journées entières au boulot pour s’offrir ce précieux manteau.
Alors il le revêtit, il se sentit très fier de sa belle parure.
Le lendemain son enthousiasme avait un peu baissé. Trois jours plus t**d, il n’y pensait même plus. Il se retrouva, là, devant son terrier, et se lamenta.
- "Que me manque-t-il pour être heureux ?"
Et il entendit la voix du héron bleu, qui murmurait :
-" Tu manques de quelque chose, petit tatou ?"
- "Vas-tu me dire le secret pour être heureux ?" demanda-t-il.
- "Tu n’es pas prêt, répondit l’oiseau".
Vexé, le petit tatou rentra dans son terrier. Qu’il était sombre, qu’il était inconfortable et froid. Alors le tatou se mit à rêver de confort. Il se mit à désirer un tapis de mousse dans laquelle il pourrait se blottir.
Mais la mousse était rare. Alors il passa des journées entières à en cueillir ça et là pour la
rapporter chez lui et reconstituer un grand tapis recouvrant le sol.
Les premiers temps il apprécia son nouveau confort, puis il s’y habitua et n’y fit plus attention.
Beaucoup d’animaux lui enviaient son manteau de fleurs et son tapis de mousse, mais lui ne se sentait pas pour autant aimé. Il se mit à avoir peur de se les faire voler.
- "Que me manque-t-il pour être heureux ?" se lamenta-t-il, un soir de désespoir.
Et le héron bleu, du haut de sa branche, lui dit :
- "Tu manques de quelque chose petit tatou ?"
- "Tu ne veux toujours pas me confier ton secret ? "murmura-t-il.
Le bel oiseau se pencha vers lui.
- "Es-tu prêt à abandonner ton manteau et ton tapis pour connaître ce secret ?"
- "Abandonner mes biens ? "s’écria le tatou. Je me suis donné trop de mal pour les avoir…
- "Tu t’es donné du mal ?" s’étonna le héron." Alors pourquoi n’y renonces-tu pas pour recevoir du bien ?"
Le tatou haussa les épaules et rentra dans son terrier. Personne ne le comprenait. Personne ne le respectait. Si seulement… Si seulement il parvenait à en imposer un peu plus, à montrer sa valeur aux yeux de tous…Alors, là, peut-être le respecterait-on. Soudain, une idée lui traversa l’esprit. Il se précipita dehors et rejoignit le ruisseau qu'il suivit sur des kilomètres, à la recherche des plus beaux cailloux cachés au fond de la rivière et de magnifiques branches de manguier, un arbre rare dans la région. Avec tout cela, il aménagea la sortie de son terrier. Il en fit un espace magnifique et imposant que tout le monde pouvait admirer en passant. Nul terrier n’était plus grandiose que le sien.
Pendant quelque temps le tatou se sentit plus important. Mais au fond de lui il était toujours aussi malheureux. Un jour qu'il se lamentait sur son sort, il entendit la voix du héron et leva les yeux vers lui.
- "Tu croix manquer encore de quelque chose, petit tatou ?"
Le tatou ne savait plus quoi penser. Il se rendait compte que tous ses efforts n’avaient pas changé grand-chose.
- "Veux-tu connaître le secret du bonheur ? ,"demanda l’oiseau. Es-tu prêt à te défaire de tout ce que tu possèdes pour recevoir ce secret ?
Le petit tatou resta un long moment silencieux, Puis, sachant sa situation désespérée, il finit par acquiescer lentement. Alors le héron sauta de sa branche et, d’un coup d’ailes, vint se poser près de lui.
- "Même quand tu n’as rien, petit tatou, tu disposes d’un trésor extraordinaire, un trésor d’une valeur inouïe. La vie. Et la vie, petit, elle aime celui qui aime et elle oublie ceux qui oublient d’aimer.
Elle aime celui qui aime…, répéta le tatou, songeur. Mais qui aime… quoi ?"
L’oiseau bleu sourit.
- "Rappelle-toi : n’est-ce pas l’amour qui est à l’origine de ta propre vie ? L’amour, petit, est l’essence de la vie. Sans amour, il n’y a pas de vie."
- "Mais quel est le rapport avec ma situation ?"
- "Si tu poses ton regard sur la beauté du monde, l’amour que tu ressentiras illuminera ta vie, l'amour pour toi définit l'amour que tu peux avoir pour les autres "
Le petit tatou fronça les sourcils.
- "Où la trouverai-je, la beauté du monde ? Où se cache-t-elle ?"
- "Tu ne la vois pas car tu as perdu l’habitude de la regarder, mais elle est là, en ce moment, tout autour de toi."
Le tatou surpris, se retourna et scruta les alentours.
- "Où ça ?"
- "Dans la goutte de pluie qui s’att**de sur une feuille, dans la coccinelle qui grimpe le long d’un brin d’herbe, dans les nuages cotonneux et le tronc sculpté des arbres, dans le parfum d’une fleur ou le chant d’un oiseau, dans la douceur de l’air que tu respires et la lumière qui te baigne, dans la pulpe d’un fruit charnu et le son cristallin de l’eau, dans les yeux des animaux et dans ceux des hommes, dans les rides des vieillards et les rires des enfants. La beauté est partout et tu ne la vois pas, occupé que tu es à courir après des illusions."
Le petit tatou resta un long moment silencieux, interpellé par ces paroles. Puis il s’apprêta à réunir ses possessions et tenir ainsi sa promesse.
- "Tu peux les laisser où elles sont, dit alors le héron, maintenant que tu sais qu’elles ne valent rien…"
Le petit tatou se tourna vers lui. Le héron reprit :
- "Souviens-toi : le secret, c’est d’aimer et de s'aimer. Aime ta vie sans rien désirer que tu n’aies déjà et tu goûteras la sérénité... Et si de plus tu parviens à aimer tout ce qui est autour de toi, à t’aimer toi-même et à aimer tous ceux que tu vois, alors non seulement tu goûteras la sérénité et à une paix intérieure mais aussi tu partageras cettem extase."
Le bel oiseau bleu prit son envol, et en quelques battements d’ailes disparut dans le ciel.
Conte du petit tatou avec quelques raccourcis tiré du roman de Laurent Gounelle :

01/01/2019

A l'aube de cette nouvelle année, je vous présente mes meilleurs vœux et j'espère de tout cœur que vos souhaits, même les plus fous ou les plus impossibles, seront exaucés.
Voici une liste non exaustive:
Des sourires, pour chasser la tristesse,
De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place,
De la confiance, pour faire disparaître les doutes,
Des gourmandises, pour croquer la vie,
Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles,
De la générosité, pour le plaisir de partager,
Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires,
Du courage, pour continuer à avancer !
BONNE et HEUREUSE ANNÉE 2019

27/12/2018

Un sage reçut la visite d’une femme qui lui dit qu'elle n'en pouvait plus, qu'elle n'arrivait plus à faire face aux problèmes, qu'elle ne voulait plus en avoir. Le sage lui dit qu'il connaissait un endroit où on n'avait pas de problème et il l'emmena au cimetière.
La femme lui dit d'un air résolu pourquoi pas,? « la vie est méchante » alors pourquoi la vivre, le sage lui dit qu'il lui propose une autre alternative: grimper dans la montagne et de le crier une centaine de fois. Elle s'exécute et crie, encore et encore « la vie est méchante, la vie est méchante... », au bout d'un moment sa colère retombe, s'apaise et elle se tait. Elle entend alors l'écho qui lui répond « La vie aime et chante... »
C'est bizarre parfois, mais il faut persévérer et de belles choses nous attendent.

07/12/2018

Vivre l'instant présent

On demanda un jour à un vieux sage, comment il faisait pour être si calme, en dépit de toutes ses occupations.
Il répondit:

Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, Je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle.

Les gens l'interrompirent en lui disant:
"Nous faisons de même, mais que fais-tu de plus ?"
Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle.

Les gens lui dirent encore une fois:
"C'est ce que nous faisons aussi !"
Non, leur répondit-il.
Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà.
Quand vous vous levez, vous courez déjà.
Quand vous courez, vous êtes déjà au but...
Présentement !

15/11/2018

Le sac de patates

Un professeur de philosophie s'apprêtait à faire un cours sur le thème du pardon. A ce titre, il demanda à chacun de ses étudiants d'apporter un sac de pommes de terre.

Il leur demanda ensuite d'inscrire sur une pomme de terre le nom de chaque personne à laquelle ils refusaient de pardonner et à côté, la date de ce qui avait provoqué ce courroux. Puis chacuns devaient porter sur le dos, partout où ils iraient, pendant le mois suivant, le sac de pommes de terre.
Ce fardeau leur parut vite trop lourd.
Nous nous surchargeons souvent de choses inutiles, jusqu’à ne plus pouvoir bouger. Et ne vous y trompez pas : bouger c’est vivre.

Ils se rendirent alors compte du poids insupportable de la rancœur qu'ils portaient tous en eux. Le professeur leur dit:" Vous n’avez pas besoin de vous surcharger avec cela?"
Ils comprirent aussi le degré d'énergie qu'ils gaspillaient en portant leur fardeau ainsi que le danger qu'ils couraient de laisser ce sac au mauvais endroit.
Puis, à mesure que les pommes de terre commençaient à pourrir, chaque étudiant comprit qu'il devait s'en débarrasser au plus vite.

Le pardon n'est pas seulement un don que vous faites aux autres, c'est aussi et surtout un cadeau que vous vous faites à vous-même car en refusant de pardonner, un boulet s'attache à votre cœur et le bonheur s'enfuit loin de vous.
Il faut savoir le vider de temps à autre, mais il ne t**de pas à se remplir très rapidement. Car la vie est ainsi faite.

Il est réellement difficile de sortir tout ce que l’on a dans son sac, de sélectionner ce que l’on veut garder et ce que l’on peut abandonner, ce qui est passager et ce qui nous aide à mieux vivre.

Le fait que votre vie se transforme en un calvaire n’a pas beaucoup de sens alors pour le bien de tout votre être, défaites-vous des mauvais sentiments.

19/10/2018

Les deux frères

Deux frères cultivaient ensemble un lopin de terre et se partageaient la récolte. Un soir qu’ils venaient chacun d’engranger leur part, l’un des deux frères se réveilla et se pensa :

Mon frère est marié, il a deux enfants. Cela lui cause des soucis et des dépenses qui me sont épargnés. Il a donc plus besoin de ce grain que moi ; je m’en vais lui porter quelques sacs en cachette car je sais bien que si je le lui proposais, il le refuserait. Il se leva, porta quelques sacs de blé dans la grange de son frère et repartit se coucher. Mais l’autre frère se réveilla peu après et se dit :
Il n’est pas juste que j’ai la moitié de la récolte de ce champ. Mon frère ne connait pas les joies de la vie de famille. Il a besoin de sortir et de se divertir, autant de choses qui coûtent cher. Je vais donc lui porter une partie de mon blé.
Et il se leva pour transporter quelques sacs de son blé dans la grange voisine. Le lendemain matin, chacun des frères fut stupéfait, car dans sa remise, il y avait la même quantité de sacs de grains que la veille.
Tous les ans, au moment de la récolte, ils recommençaient. Et jamais, ils ne purent comprendre par quel sortilège leur nombre de sacs était toujours identique.

Conte du Moyen-Orient

03/08/2018

Voici comment expliquer aux enfants que les moqueries peuvent avoir de lourdes conséquences sur les autres enfants ? Avec deux pommes et un peu d'imagination, une enseignante de Birmingham, Rosie Dutton, a trouvé une façon simple de démontrer les conséquences de la violence à l'école. Engagée dans un combat contre le harcèlement à l'école, Rosie Dutton fait le tour des écoles au Royaume-Uni pour donner des conseils aux autres instituteurs, partager des conseils, des histoires, des méthodes...et aborder en classe la difficile question des moqueries et brimades entre élèves. la dernière idée qu'elle a trouvé est la métaphore des deux pommes.

Voici son idée: J'avais deux pommes rouges dans la main. Avant d'entrer dans la classe, alors que les élèves ne pouvaient pas me voir, j'ai jeté plusieurs fois par terre l'une des pommes. Le but, c'était de l'abîmer de l'intérieur, mais pas de l'extérieur. Une fois entrée en classe, j'ai demandé aux élèves ce qu'ils pensaient des deux pommes, de leurs apparences, "Les élèves étaient tous d'accord sur le fait que l'apparence extérieure des deux pommes était identiques : rouges, lisses et de la même taille. Il n'y avait donc aucune raison de préférer l'une à l'autre", dit Rosie Dutton

Je leur ai ensuite montré la pomme que j'avais lancée plusieurs fois au sol. Je leur ai dit tout le mal que je pensais de cette pomme. Puis je leur ai demandé de faire comme moi, d'insulter la pomme, de lui dire qu'elle était laide, sans doute mauvaise, sûrement pleine de vers... "Pomme, tu es laide ! Tu as mauvais goût ! Tu es pleine de vers ! " Ils étaient interloqués, mais ils m'ont emboîté le pas quand même, un peu étonnés par mon comportement, raconte Rosie Dutton.

Puis le professeur a décidé de couper les pommes devant les élèves. "La pomme qui avait été insultée était abîmée. L'autre, juteuse, fraîche... C'est à ce moment-là que j'ai vu dans le regard des élèves qu'ils avaient compris". Elle termine en concluant : " Quand les gens sont maltraîtés, surtout les enfants, ils se sentent horribles et parfois ils ne montrent pas aux autres ce qu'ils ressentent. Si nous n'avions pas ouvert la pomme en deux, nous n'aurions pas pu voir tout le mal que nous lui avons fait ".

30/07/2018

La fougère et le bambou

Un jour, où j'avais complètement baissé les bras face à l'adversité… J'étais sur le point de tout quitter mon travail, mes relations, ma vie. Ayant entendu parlé d'un sage qui habitait dans les profondeurs d'une forêt, j'entrepris d'aller le consulter.
Après, un chemin éreintant et semé d'embûches, je parvins à le trouver. Il était là, sur une pierre, il semblait m'attendre.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ? Lui ai-je demandé.
– Il suffit de regarder autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ?
– Oui, je les vois, répondis-je, mais je ne comprend pas le rapport avec ma situation.
– Et bien sache que lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua…
– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
– Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua…
Le bonheur te rend doux. Les essais te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. La réussite te rend brillant.
Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines. »

En Inde, on enseigne " Les quatre lois de la spiritualité ".La première dit : " Les rencontres ne sont jamais le fruit d...
30/07/2018

En Inde, on enseigne " Les quatre lois de la spiritualité ".

La première dit : " Les rencontres ne sont jamais le fruit du hasard ", ce qui veut dire que toutes les personnes autour de nous, toutes celles qui interagissent avec nous, sont là pour une raison, pour nous apprendre et progresser dans toutes les situations. Il faut les accueillir au mieux et essayer de comprendre le message.

La deuxième loi dit : " Ce qui s’est passé devait arriver." rien, mais rien, absolument rien de ce que vous avez vécu n’aurait pu être autrement. Même le plus petit détail. Il n'y a pas de " Si j'avais fait ce qui s’était passé autrement ..."
Rien n’arrive inopinément, c'est comme ça que nous apprenons la leçon qui nous permet d'aller de l'avant. Chacune des situations qui se produisent dans notre vie est l'idéal, même si notre esprit et notre ego sont réticents et non disposés à l'accepter.

La troisième dit : " Le moment où cela se produit est toujours le bon moment :" Tout commence au bon moment, pas avant ni plus après. Quand nous sommes prêts à commencer quelque chose de nouveau dans notre vie, c'est alors qu'il aura lieu. Tout a une finalité, un but souvent cachés qui ne nous apparait pas immédiatement mais qui se révèlent à la longue, bien utiles.
Ne pas juger immédiatement une situation comme étant négative mais nous laisser le temps de la digérer et de réaliser qu’elle est venue à point nommé pour nous enseigner quelque chose sur nous-même.

La quatrième et dernière : " Quand quelque chose se termine, il fait lacher-prise. ".
Les étapes du deuil ne sont pas un état où l'on doit attendre passivement mais elles permettent de s'adapter au tout nouveau deuil afin d'accepter petit à petit la séparation.
Si quelque chose est terminé dans notre vie, c'est pour notre évolution, donc il est préférable de le laisser, aller de l'avant et continuer désormais enrichis par l'expérience.

Je pense que ce n'est pas anodin, si vous lisez ceci, si ce texte est entré dans nos vies aujourd'hui c'est parce que nous sommes prêts à comprendre qu'aucun flocon de neige ne tombe jamais au mauvais endroit ...

14/07/2018

Lettre d'Abraham Lincoln au professeur de son fils

Il aura à apprendre, je sais,
que les hommes ne sont pas tous justes,
ne sont pas tous sincères.
Mais enseignez-lui aussi
que pour chaque canaille il y a un héros;
que pour chaque politicien égoïste,
il y a un dirigeant dévoué…
Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami,
Éloignez le de l'envie,
si vous pouvez,
enseignez lui le secret
d'un rire apaisé.
Qu’il apprenne de bonne heure
que les despotes sont les plus faciles à flatter…
Enseignez-lui, si vous pouvez,
les merveilles des livres…
Mais laissez-lui un peu de temps libre
pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel,
des abeilles au soleil,
et des fleurs au flanc d’un coteau vert.
À l'école, enseignez-lui
qu’il est bien plus honorable d'échouer
que de tricher…
Apprenez-lui à avoir foi
en ses propres idées,
même si tout le monde lui dit
qu’elles sont erronées…
Apprenez lui à être doux
avec les doux,
et dur avec les durs.
Essayez de donner à mon fils
la force de ne pas suivre la foule
quand tout le monde se laisse entrainer…
Apprenez-lui à écouter tous les hommes
mais apprenez-lui aussi à filtrer
tout ce qu'il entend à travers l’écran de la vérité,
et à en recueillir seulement les bonnes choses
qui passent à travers.
Apprenez-lui si vous pouvez,
à rire quand il est triste…
Apprenez-lui qu’il n'est aucune honte à pleurer,
Apprenez-lui à se moquer des cyniques
et à prendre garde devant une douceur excessive…
Apprenez-lui à vendre ses muscles
et son cerveau au plus haut prix,
mais à ne jamais fixer un prix
à son coeur et à son âme.
Apprenez-lui à fermer les oreilles
devant la foule qui hurle
et à se tenir ferme et combattre
s'il pense avoir raison.
Traitez-le doucement,
mais ne le dorlotez pas,
parce que seule l’épreuve
du feu forme un acier fin.
Qu’il ait le courage
d'être impatient
et la patience d’être courageux.
Apprenez-lui toujours
à avoir une immense confiance en lui même,
parce que dès lors, il aura
une immense confiance envers l'Humanité.
C'est une grande exigence,
mais voyez ce que vous pouvez faire…
Il est un si bon garçon, mon fils !

25/06/2018

Pourquoi les chiens vivent moins longtemps que les gens ?

Voici la réponse (selon un enfant de 7 ans) :

Un vétérinaire a été appelé pour examiner une chienne de 13 ans appelée Laika.
La famille du chien, Antonio, sa femme Marie et leur fils Diego, étaient très proches de Laika et espéraient vraiment un miracle.
Après, un examen approfondi, le vétérinaire a découvert qu'il avait un cancer généralisé. Il a dit à la famille qu'il ne pouvait malheureusement rien faire pour Laika, et il a proposé de l'euthanasier au plus vite pour lui éviter de continuer à souffrir. Il leurs a laissé un temps de réflexion.
Le lendemain, ils sont revenus et le vétérinaire a ressenti leurs sentiments de plein fouet quand Laika a été entouré par sa famille pour ce dernier instant de sa vie.
Diego semblait si calme, caressant le chien pour la dernière fois, et le docteur se demandait s’il comprenait ce qui se passait. Au bout de quelques minutes, Laika tomba paisiblement en dormant pour ne jamais se réveiller.

L'enfant semblait accepter le départ de Laika sans difficulté. Les protagonistes se sont assis un moment pour se demander pourquoi le malheur fait que la vie des chiens est plus courte que celle des êtres humains.
Diego, qui avait écouté attentivement, a dit : " je sais pourquoi ''

Ce qu'il a dit ensuite est surprenant :
Son interprétation de chose est authentique et sincère et a changé la façon de voir la vie du vétérinaire et pourrait changer la vôtre.

Il a dit : " les gens viennent au monde pour apprendre à vivre une belle vie, comme aimer les autres tout le temps et être quelqu'un de bien, hein ? ''

" Et bien, comme les chiens sont déjà nés en sachant comment faire tout ça, ils n'ont pas à rester aussi longtemps que nous. ''

La morale de l'histoire est :

Si un chien était ton professeur, il t’apprendrait des choses comme :

-Quand vos proches arrivent à la maison, il faut toujours aller dire bonjour ;

- Ne laissez jamais passer une occasion d'aller se promener ;

- Faites l'expérience de l'air frais et du vent ;

-Courez, sautez et jouez tous les jours ;

-Améliorez votre attention et laissez les gens vous toucher ;

- Évitez de " mordre " lorsque seul un " grognement " serait suffisant ;

-Dans les jours chauds, allongez-vous sur l'herbe.

Et N'oubliez jamais : " quand quelqu'un aura eu une mauvaise journée, restez silencieux, asseyez-vous près de lui et doucement faites-lui sentir que vous êtes là...

C'est le secret du bonheur que les chiens nous apprennent tous les jours.

06/06/2018

Arrêter la procrastination

Il était une fois 4 individus que les familiers appelaient :

Tout Le Monde, Quelqu'un, Chacun et Personne

Un jour comme tous les autres dans ce monde comme tous les autres, il y avait diverses tâches importantes à accomplir.
On commença a demandé à Tout Le Monde de le faire.
Mais tout Le Monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun pouvait l'avoir fait
Mais ce fut Personne qui le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout Le Monde !
Tout Le Monde pensa que Chacun pouvait le faire.
Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait.
En fin de compte, Tout Le Monde fit des reproches à Chacun parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire

Moralité :

Sans vouloir faire la leçon à Tout Le Monde, il serait bon que Chacun fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir que Quelqu'un le fera à sa place car l'expérience montre que là où on attend Quelqu'un généralement on ne trouve "Personne".

31/05/2018

Pasnuit, conte pour dormir

C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelait Pasnuit. Enfin, surtout son surnom depuis longtemps parce qu’elle avait peur de beaucoup de choses et qu’elle n’osait pas s’aventurer, surtout la nuit. Elle disait que quand il fait noir, tout se transforme : elle voyait des ombres étranges et entendait des bruits effrayants. Et elle avait toujours envie de se cacher sous ses couvertures ou de dormir dans le lit de ses parents pour se rassurer, elle ne savait pas pourquoi, elle réagissait comme ça. Ses parents lui avaient dit que cela arrivait à plein d’autres enfants. Pasnuit se disait qu’au moins elle n’était pas toute seule. Un jour, elle eut une idée : et si tous les peureux se rassemblaient, ils auraient moins peur ? Mais sa maman lui expliqua que ce n’était pas possible. De toute façon, elle n’avait pas envie d’avoir plein de gens dans sa chambre. À chaque fois qu’on l’appelait par ce petit surnom, Pasnuit avait de la peine, cela lui rappelait ses peurs. Ce n’était pas sa faute si elle voyait des choses bizarres la nuit! Elle avait beau se dire que c’était son imagination, elle n’arrivait pas à aimer la nuit. Un soir où Pasnuit se cachait sous ses couvertures, tremblante comme chaque soir, elle vit apparaître une lumière si forte qu’au début elle ne put que fermer les yeux. Quand elle les ouvrit à nouveau, elle découvrit près de son lit une drôle de fée. Sa robe était bleu foncé avec plein d’étoiles. Et son chapeau tout pointu était surmonté d’une superbe étoile brillante. Pasnuit en était sûre : c’était la fée des étoiles. Comme elle était gracieuse et lumineuse ! Pasnuit lui demanda son nom. L’apparition nocturne lui répondit qu’elle s’appelait Estelle. Et, alors que Pasnuit était sous le charme, oubliant totalement que c’était la nuit, Estelle fronça les sourcils et lui dit, boudeuse : « Je n’apparais jamais auprès des enfants, tu sais, mais là j’en ai assez de tous ces enfants qui ont peur la nuit ! On nous oublie, nous, les étoiles qui brillons dans le ciel toute la nuit ! Nous sommes des milliers à vous éclairer avec notre complice Lune. Et toi et les autres enfants, vous ne pensez jamais à nous. C’est désespérant ! La fée demanda : « Avez-vous envie d’y voir clair ? » « Oui, bien sûr, répondit Pasnuit. Mais tu dois nous excuser, on ne savait pas que vous étiez là, et que vous nous apportiez de la lumière ! Il faut dire que quand les volets sont fermés, on ne te voit pas, chère Estelle. Ni toi ni tes amies célestes ! » « C’est pour cela que je me suis déplacée de si loin ma chérie. Je vais t’apprendre un secret qui va te permettre de nous voir toutes les nuits pour que nous puissions te protéger. » Pasnuit était très attentive. Elle attendait ce fameux secret avec recueillement. « Ferme les yeux ma petite et souviens-toi de ma lumière. Ma lumière t’enveloppe, tu deviens toute brillante à ton tour. Puis, tout bas, elle chuchota : « Les étoiles veillent sur toi, dors bien, et tu te réveilleras demain matin en pleine forme. » Pasnuit s’endormit tout apaisée, comme si une baguette magique avait fait son effet. Le lendemain matin, elle était dans une forme éblouissante, ravie d’avoir si bien dormi. Elle se rappela Estelle en se disant qu’elle avait dû rêver. Les fées étoiles n’existent pas ! Mais là elle aperçut un morceau de tissu accroché à son lit. Un tissu de soie couvert d’étoiles. Elle n’a jamais su si Estelle avait laissé ce tissu comme un clin d’œil pour elle, ou bien si c’était un hasard. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que personne ne l’appelle plus Pasnuit maintenant. Car toutes les nuits, quand elle ferme les yeux, elle voit, derrière ses yeux clos, une belle lumière qui illumine toute sa chambre. Et elle rêve à Estelle et aux étoiles qui veillent sur elle toute la nuit.
Oui Pasnuit, s'était épanouie.

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