Zen o' pattes - Éducation canine

Zen o' pattes - Éducation canine Éducation canine - Balade - Pension à domicile
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29/08/2024
16/08/2024

Quand la bouche dit "Viens" et le corps dit "va-t'en"

Au niveau biologique, lorsqu'un chien s'approche poliment et pacifiquement d'un autre chien, il n'ira pas en frontal ni à grande vitesse.

Il va commencer à marcher doucement, ralentir son allure, faire des signaux de désescalade et d'apaisement, comme renifler le sol, détourner sa tête, montrer son flanc, interrompre le contact visuel, etc.

Lorsque nous demandons à notre chien de revenir vers nous, il est possible qu'il adopte l'attitude décrite ci-dessus. Il ralentit, renifle et prend son temps, etc., pour répondre à votre appel.

Parfois, nous pourrions penser qu'il est "têtu" ou "mal éduqué". Il n'en est rien! Le comportement est toujours de la communication.

Toutefois, cela peut le mettre en conflit de lui demander de revenir vers nous alors que nous sommes dirigés en frontal vers lui, c'est-à-dire, que notre bouche dit "Viens" et notre corps dit "va-t'en".

Si notre chien adopte l'attitude ci-dessus, peut-être est-ce que notre langage corporel signifie l'inverse de ce que nous désirons de son point de vue à lui.

Le langage corporel est si important dans la communication en relation avec un chien.

Une chose que nous pourrions commencer à analyser est notre langage corporel. Avons-nous une attitude invitante ou plutôt évitante?

Sommes-nous dirigés en frontal, le corps rigide, tendu, et la mimique et la voix peut-être émotionnellement irritées parce que notre chien ne nous répond pas comme nous l'attendons.

Notre langage corporel est important lorsque nous rappelons notre chien.

Et du point de vue du chien, s'extraire de son environnement ou de son activité favorite peut lui demander un grand contrôle des impulsions. Le rappel devrait être considéré comme une offrande que le chien nous fait, plutôt qu'un acquis.

Préférez vous tenir un peu sur le côté, et utiliser votre regard latéral, peut-être aussi décentrer votre propre centre de gravité à l'opposé du chien.

Préférez inviter votre chien à vous suivre plutôt que de lui demander de se rapprocher vers vous d'une façon qui le met mal à l'aise ou en conflit par rapport à sa vision du monde.

Il y a un dicton qui dit "S'éloigner du chien c'est se rapprocher du chien!"

Cela veut dire, que nous devrions utiliser notre langage corporel pour inviter le chien, offrir une sorte de voie où il se sent "aspiré" avec bienveillance, au lieu d'être entravé.

Visualiser la façon dont les chiens s'approchent poliment et amicalement les uns des autres peut nous aider à comprendre ce que nous devrions réajuster dans notre propre langage corporel pour l'inviter à nous.

Préférons l'inviter à nous suivre à travers notre langage corporel en lui montrant la direction où nous désirons aller pour éveiller une haute motivation par le mouvement.

S'il y a un concept à retenir dans cet article, c'est cette maxime:

"S'éloigner du chien, c'est se rapprocher chien!"

Soyez créatif.

Trust Your Dog.

11/08/2024

🐾 VÉRITÉS ET IDÉES FAUSSES SUR… LE HUSKY ! 🐾

Ah, le Husky ! Animal presque sauvage, chien indomptable, épris de liberté, qui a besoin d’être guidé par un véritable « chef de meute » pour s’épanouir, et qui ravage le salon de ses maîtres s’il ne court pas ses vingt kilomètres par jour… il en circule, des idées reçues à son sujet ! Son allure lupine, sa fourrure de canidé sauvage et ses yeux parfois bleu azur suscitent bien des fantasmes…

J’adore les Huskies. Vraiment. J’en parlais encore avec des amis cette semaine. À partir du moment où leurs besoins sont comblés, ce sont des chiens joyeux et faciles à vivre. Sauf exception, ils adorent la compagnie de leurs congénères. C’est un trait de caractère à prendre sérieusement en compte : si vous avez un autre chien, c’est un sacré bonus, car le Husky apprécie vraiment la vie de groupe. Sinon, il faudra lui présenter d’autres chiens régulièrement, à défaut de quoi, il n’hésitera pas à passer sous votre clôture pour aller taper la causette avec le Labrador du voisin. Rien de plus normal, pour un chien dont les ancêtres tiraient des traîneaux en groupe et dont les compétences sociales étaient recherchées. Attention cependant, le Husky tel que nous le connaissons n’est plus celui qui tirait des traîneaux en Sibérie. S’il existe encore des lignées de Huskies Sibériens de travail, plébiscitées par les mushers, le Husky tel qu’on le rencontre actuellement est sélectionné sur des critères physiques et est beaucoup moins demandeur d’exercice physique que son cousin. Ce serait totalement ingérable dans la vie quotidienne ! Si le Husky actuel a besoin d’au moins une heure de promenade quotidienne pour être bien dans ses pattes, il n’est pas obligatoire d’être un sportif de haut niveau pour le rendre heureux. Il peut même vivre très confortablement en appartement malgré les dires des mauvaises langues, à partir du moment où il bénéficie de plusieurs promenades journalières.

Il n’est pas complètement faux d’affirmer que le Husky est fugueur. Si ses besoins exploratoires et sociaux ne sont pas comblés, il saura très bien se débrouiller pour les satisfaire tout seul ! Il est suffisamment agile et autonome pour cela. Cependant, il reste avant tout un chien et il préfère partager ces activités avec son groupe social (ses humains). Si vous lui proposez suffisamment d’activités (je ne le répéterai jamais assez, faire un tour dans le jardin n’est PAS une activité), il ne ressentira pas le besoin de s’échapper pour se trouver des occupations. De même, il peut être promené en liberté en forêt ou dans un parc comme n’importe quelle autre race de chien : si vous entretenez une bonne relation avec lui, et si vous lui enseignez le rappel en positif (quelques morceaux de viande dans la poche pourront aider !), votre Husky sera ravi de revenir au rappel… à moins qu’un écureuil ne montre le bout de sa queue.

Car le Husky est chasseur. C’est indéniable. Son instinct de prédation étant plus prononcé que chez d’autres races de chien, il est nécessaire d’être vigilant quand il est en liberté. La faune sauvage et les chats du quartier pourraient en faire les frais. Si vous avez l’occasion de le nourrir au cru, vous comblerez au moins chez le Husky le besoin de mastiquer, dilacérer la viande et croquer les os, à défaut de pouvoir combler son instinct de poursuite en le laissant chasser, ce qui serait bien évidemment cruel pour les animaux croisés en promenade.

Conseil qu’il est toujours bon de rappeler, le Husky n’est pas fait pour rester seul dix heures par jour. Il est évident que travailler est nécessaire pour vivre, mais laisser un chien seul aussi longtemps est une négation totale de ses besoins éthologiques. Essayez de recruter un(e) dog-sitter, laissez votre chien en garde chez un ami qui a un autre chien, confiez-le à une garderie canine de jour, mais ne le laissez pas seul dix heures par jour, cinq jours sur sept. Le Husky n’est peut-être plus un acharné des sports de traîneaux (et encore, certains le sont, en fonction de leur génétique et de la condition physique dans laquelle on les maintient), mais il a besoin d’explorer, de gambader, de renifler, de jouer, de rencontrer d’autres chiens, bref, de vivre, tout simplement !

Enfin, si vous comptez sur votre Husky pour monter la garde, vous risquez de tomber de haut. Il est plus probable de le retrouver en train de prendre le thé avec un cambrioleur plutôt que de le surprendre tout crocs dehors et l’échine hérissée à essayer de chasser un intrus qui se serait trop approché de votre portail. Le Husky est probablement l’une des seules races de chien à faire la fête au facteur ! Dire que, parfois, il ne se lève même pas du canapé pour vous saluer quand vous rentrez du travail…

C’est ça, le Husky : un chien qui vous amènera toujours à vous remettre en question et à vous améliorer, un animal tout en contradictions, qui vous fera mourir de rire quand il vous fera la conversation (le Husky cause, et aime s’entendre parler !), et qui vous fera vous arracher les cheveux quand il aura décidé de ne revenir à vos pieds qu’APRÈS s’être copieusement roulé dans ce cadavre de ragondin faisandé qui empeste à deux-cents mètres. Le Husky est un hymne à la vie enfoui sous un amas de fourrure, un épicurien caché derrière un regard couleur lagon. À ses côtés, et si vous lui consacrez le temps et la patience qu’il mérite, vous apprendrez à devenir un peu chien vous-même et vous mordrez à pleines dents dans la vie.

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2021

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19/06/2024

Voici deux fois que des semble t'il pro n'ayant pas la même vision du chien que moi interviennent sous la même publication en mode warrior - accusant de charlatanisme - d'educ 2.0... ... devant un chien respecté dans ses émotions 🤔

La situation qui les fait écrire est celle ci https://www.facebook.com/share/v/uiiNane1jysE9MHH/

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👉C'est intéressant car justement l'un des coeur du problème est => LE TEMPS

🔸pour certains il faut des résultats rapides, voir très rapide, donc en 1 scéance Medor réactif humain doit accepter de se faire caresser.

Sauf que....généralement quand c'est rapide on voit cela :
- chien au collier chaine 😔
-chien en laisse courte 😔
- chien muselé 😔

Et on a ...
- un éduc qui saisi la laisse 😔
- agit sur le chien 😔
- un chien en immersion 😔
- impose le contact 😔
- fait taire le chien 😔

Ça fini par un chien résigné , qui n'a rien appris sauf à se taire , qui n'est pas respecté dans sa communication, ses émotions .😔

👉Donc un chien avec un potentiel effet bombe à retardement , même si sur l'instant parfois certains tolèrent quelque chose .

👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓

🔸Dans la vidéo on a un chien rescue en stress, présentant plusieurs problématiques (tout est détaillé dans l'autre publication).

👉Ces deux personnes s'offusquent qu'il ne se balade pas encore au bout de 3 mois mais....

Ce que ces gens ne voient pas ...👇

🍀- l'émotionnel du chien est respecté
🍀- son stress est prit en compte
🍀- s'il avance c'est car il progresse et se reconstruit CAR ON LUI EN LAISSE LE TEMPS !

❌Un cerveau ne peut tout gérer en même temps, surchargé de stress il n'est pas en capacité d'apprendre correctement, voir pas en capacité du tout.

👉Le risque donc est très simple, en ne respectant pas le rythme du chien, d'en faire un réactif a plein de choses ou un résigné sans vie .

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Ben perso je ne veux ni l'un ni l'autre de ces chemins 🥳

👉Alors oui, rééduquer prend du temps !
👉Oui c'est un engagement !
👉Oui ça demande un énorme effort aux familles !

MAIS

Elles comprennent car les choses sont expliqués.🤗

🥳Cela ne revient pas plus cher puisque les suivis sont espacés , le chien n'est pas envahit justement pour le respecter.

👉Alors je continuerai à proposer des accompagnements pour ces chiens roumains qui arrivent en grand stress et ont besoin de ce temps pour se reconstruire.

👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓👓

🍀C'est en allant au rythme du chien que les progrès visibles sont fiables et durables.

😁Preuve en est sur une autre publication, ce chien qui avait peur des humains et des hommes....après un travail ..c'est montré capable de recevoir un inconnu et de partager a ce jour beaucoup de temps avec !

https://www.facebook.com/share/v/GC5UK5qZGckmyimy/

Ça...en forçant le chien ...n'aurait jamais été possible 😉

👓👓👓👓👓👓
Alors.... Oui j'accepte d'être une éduc 2.0 si c'est pour être dans le respect du chien , de ses besoins, de ses émotions 😁

Vive les chiens, le temps et les super familles!

Le chien simplement

16/02/2024

⭐️ New Article ⭐️

😱 Voilà à quoi me fait penser certaines publications Facebook et certains commentaires que je lis tous les jours sur Facebook 😱

➡️ Par cette publications j’avais envie de me confier à vous.

➡️ Quand l’humain oublie les besoins d’utilités d’un chien et qu’il le transforme « exclusivement » en chien de compagnie pour leur propre envies d’humain.(Ce qui englobe tout un tas de choses : Je veux qu’il fasse si, je veux qu’il fasse ça, Il doit se laisser caresser part tout le monde, il doit jouer avec des chiens obligatoirement, Je ne veux pas qu’il fasse si, je ne veux pas qu’il fasse ça, Je ne veux pas qu’il soit gardien, je ne veux pas qu’il est de prédation, je veux qu’il jappe sur les inconnus mais pas sur mes amis, Il doit accepter mes mains dans la gamelle, Il doit se laisser malmené par les enfants, il doit faire ses besoins qu’à un endroit précis…ect ect)

➡️ Pourquoi je me pose cette réflexion, pour la simple et bonne raison que je n’imaginais pas mon métier comme cela au départ, quand j’ai appris le métier du chien on m’a fait découvrir leurs utilités, leurs fonctions, leurs prouesses, leurs talents, leurs compétences, j’étais fasciné par ce qu’ils étaient, mais maintenant quand je regarde ce même monde canin je me rends compte que plus rien de tout ça n’existe dans la tête des gens, bien évidemment je fais des généralités et je vois également sur les réseaux sociaux des gens qui sont cohérents avec les comportements de leurs chiens et de ce qu’ils doivent leurs apporter bien évidemment. Mais malheureusement ce n’est pas la majorité.

➡️ Nous pourrions en parler pendant des heures et c’est d’ailleurs ce que font de nombreux de mes confrères et également des passionnés. Mais par moment il m’arrive de penser que je parle dans le vide, que ça passe par une oreille et que ça ressort par l’autre.

➡️ C’est très frustrant de vouloir faire avancer les choses dans le bon sens du terme pour le bien-être des chiens mais également des humains car c’est un réel lien entre les deux et c’est pour cela que nous parlons de binôme homme/chien.

➡️ Dans ce monde actuel nous avons beaucoup trop de facilité à obtenir un chien rapidement sans connaissance ni même conscience pour certains. Il faut bien se rendre compte que quand on décide d’acquérir un chien il ne faut pas le faire que pour soi-même mais aussi pour la passion qui nous anime et le respect du chien. Il est bien dommage de voir que pour certaines personnes il est entré comme un produit de consommation que l’on achète et que l’on jette sans aucun regret ni remord.

➡️ Je pense juste qu’avec le temps et tout ce que nous raconte à la télé et à travers différents postes sur les réseaux sociaux nous en avons oublié les réelles conditions de détention de nos chiens de leurs acceptations et de leurs limites qu’il faut savoir un jour se remettre en question pour vivre ensemble sereinement et dans de meilleures conditions.

➡️ Attention je ne dis pas que nous ne pouvons rien faire avec nos chiens et qui ne sont pas capable d’accepter nos vies, mais faisons en sorte aussi de respecter la leur.

➡️ Alors je ne vais pas plus m’étendre sur cette publication sinon elle n’aurait pas de fin mais je voudrais juste finir par une dernière phrase.

🙏 N’oubliez pas de respecter et d’accepter votre chien pour ce qu’il est et pas pour ce que vous voudriez qu’il soit 🥰

📝 Texte: Serindat Jérémy

Lien du Webinaire : https://jeremyserindat.com/produit/comment-amenager-son-milieu-de-vie-pour-respecter-le-biotope-de-son-chien/

16/02/2024

[l'amour à l'épreuve de la réactivité 💔]

Sujet intime et quelque peu tabou pour l'article du jour.

Nous vivons avec des chiens sensibles. Émotifs. Pleins de failles, et sujets à des réactions comportementales démesurées, parfois d'une extrême violence.

En plus de comprendre et gérer au mieux les émotions de nos chiens, nous prenons de plein fouet les émotions que cette violence suscite chez nous. Le stress, l'anticipation perpétuelle, la colère lors d'un déclenchement, la culpabilité et la honte qui surviennent après coup.. mais surtout, le sentiment de déception, d'amoindrissement de la confiance portée à notre chien.. et parfois, de l'amour.

Ressentir cela ne devrait pas être tu et mis sous le tapis. Nos réactifs nous mettent à rude épreuve. Ils viennent durcir le regard que nous portons sur nous-mêmes et que les autres portent sur nous, bouleversent notre quotidien (à moins que vous appréciez particulièrement crapahuter dans les ronciers à 2h du matin, qui suis-je pour juger?), alourdissent considérablement notre charge mentale. Nous ne sommes pas des machines. Sous le poids de tant d'émotions négatives, tout peut s'effriter, y compris l'amour inconditionnel que nous portons à nos chiens. Et ceux qui vous soutiendront le contraire n'ont probablement pas fait l'expérience du quotidien avec un réactif.

La vraie question qui se pose est la suivante : comment réparer les dégâts causés à la relation ? Difficile d'apporter une réponse exhaustive à cette question, car on touche à de l'extrêmement personnel et subjectif. Néanmoins, au fil de mes expériences personnelles (merci Azuki) et professionnelles, j'ai pu identifier les leviers suivants :

🤕 Reconnaître que la relation en a pris un coup. Se mentir à soi-même, se marteler l'idée qu'on aime son chien envers et contre tout et puis c'est tout, et qu'oser penser le contraire fera de nous d'indignes gardiens.. ne fera que ralentir le processus de guérison. Ce que nous ressentons est réel et fondé. Même si la raison nous dit que notre chien est en difficulté, en proie à des émotions incontrôlables, le coeur est en miettes après une énième altercation avec un promeneur, un jogger ou un cycliste. Les pensées envahissantes de type "si seulement mon chien était normal", ou "mon chien précédent n'aurait jamais réagi comme ça" sont pour ainsi dire inévitables. Et c'est ok. Laissons-les nous envahir si ces projections mentales temporaires nous font du bien.. avant de se remonter les manches pour affronter la réalité

❤️‍🩹 Prendre du temps pour soi. Et par "pour soi", j'entends à 100% "sans chien". Tout le monde n'a malheureusement pas le luxe de s'offrir cela (chien réactif humain +++ sans personne tierce de confiance, par exemple), mais ceux qui ont la chance de compter dans leur entourage des personnes suffisamment ressources devraient s'accorder ce type de pauses le plus souvent possible. Si notre chien se sent bien dans un autre lieu et auprès d'autres personnes, nous ne devrions pas culpabiliser de poser notre charge mentale le temps d'un week-end (ou bien plus!). La rééducation peut attendre. Notre santé mentale, non. Nous ne sauverons pas nos chiens de la noyade si nous nous noyons nous-mêmes. CQFD.

🫶 S'entourer de personnes soutenantes et empathiques. Les personnes qui minimisent, ridiculisent, voire aggravent les émotions liées à la réactivité de nos chiens...devraient être bannies de nos quotidiens. Plus facile à écrire qu'à mettre en application, surtout quand ces personnes sont bien chevillées dans nos vies. Mais lorsque le découragement nous submerge et que même la relation à notre chien s'en retrouve impactée, une grande partie de notre salut repose sur notre capacité à trouver une oreille réellement tendue et non-jugeante. Les discours moralisateurs de type "ce n'est qu'un chien", ou encore "tu t'es engagé(e) avec un chien c'est pour l'aimer quoi qu'il en coûte" ne feront pas avancer le schmilblik. Encore une fois : vivre une détérioration de la relation à notre animal ne veut pas dire que nous souhaitons que la situation reste telle qu'elle. Et ce type de discours ne fera qu'ajouter une couche de culpabilité à une situation déjà éprouvante

🫀 Retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien : à la maison, notre T-Rex énervé se transforme en amour à pattes... Profitons-en tant que nous le pouvons. Un jour, l'odeur de ses douces oreilles nous manquera. Sa tête posée sur nos genoux pendant qu'on travaille à l'ordinateur aussi, tout comme le cliquetis de ses griffes sur le parquet. L'amour se cultive au quotidien. Rappelons-nous ce qui nous a fait chavirer au départ, et concentrons-nous là-dessus le plus fort et le plus longtemps possible...

🐕‍🦺 Cibler une (ou des) activité(s) partagée(s) qui vous font du bien à tous. Dans beaucoup de régions, nous avons maintenant accès à des activités canines compatibles avec les réactivités en tous genres, et menées par des professionnels compétents et correctement formés : les activités de flair, notamment (mantrailing, nosework, cavage...) sont des supports extraordinaires pour booster la confiance mutuelle d'un binôme, développer les compétences et la concentration du chien, et aider son humain à le voir autrement que comme "un réactif". Voir son chien s'épanouir dans une discipline sans être parasité par ses déclencheurs est un levier extrêmement efficace contre le découragement que la plupart d'entre nous ressentons à moment donné dans nos parcours

⛱️ Lever le pied sur le travail.. et prendre le large. S'engager dans un travail de rééducation ne veut pas dire s'échiner et se surcharger. Aider son chien à mieux vivre les rencontres avec ses déclencheurs est fondamental. Mais c'est bien lui permettre et vous permettre de se mettre à l'abri du stress que celles-ci impliquent qui fera le plus de différence dans la réparation de votre relation. Partir (très) régulièrement se mettre au vert, loin de tout déclencheur, de tout regard culpabilisant, de toute explication sans fin, est indispensable à la sauvegarde de notre équilibre... Et de la relation avec nos chiens. Cela implique parfois des renoncements (comme se priver de magnifiques randonnées malheureusement trop fréquentées pour arpenter des bois plus calmes mais moins féeriques), mais la finalité n'en sera que plus concluante. Des balades entières sans déclenchement ne feront que booster notre confiance en nous, en notre chien, et notre envie de s'accrocher, pour lui et avec lui. En se mettant à l'abri, nous n'evitons pas le problème. Nous rechargeons nos (et ses) batteries émotionnelles pour prendre de nouveau le problème à bras le corps, mieux armés et forts de notre amour retrouvé

Juliette Sastre
Yes We Dog - Éducation & Comportement canin

06/02/2024
21/12/2023

LA QUESTION
ÉTERNELLE
DU « RAPPEL »

Les chiens ne se "rappellent" pas les uns les autres, certainement pas en associant un mot à un comportement.

🤦‍♂️🤦‍♂️🤦‍♂️
Le rappel est encore un autre héritage de la formation issu des théories du chef de meute et de la hiérarchie verticale selon lesquelles un membre de la meute en contrôle un autre.

En réalité, un chiot s'éloigne et revient à sa "base de sécurité" en exécutant ce que l'on appelle le "schéma en étoile", dont le centre est nous.
(👉 Si nous sommes une base de sécurité)

Au fur et à mesure qu'il grandit et qu'il prend confiance, l'adolescent aura progressivement tendance à s'éloigner de son groupe familial, en effectuant des « mouvements concentriques » de plus en plus larges, mais en continuant toujours à tourner autour de sa base de sécurité.

‼️‼️‼️
En principe, un chien revient instinctivement vers son groupe de référence, mais la plupart du temps, on ne lui donne pas l'occasion d'en faire l'expérience en le rappelant toujours avant qu'il ne revienne spontanément. On devrait commencer à parler de "retour" au lieu de "rappel".

👉👉👉
Il est très "étrange" qu'un chien s'éloigne autant de sa groupe. La plupart du temps, ce comportement est précisément dû à des évacuations de stress provoquées par des déséquilibres dans la relation ou précisément à des appels non motivés de la part des propriétaires.

🙏🙏🙏
Cela ne signifie pas qu'il ne faut jamais rappeler les chiens, les laisser faire ce qu'ils veulent et autres absurdités de ce genre qui sont généralement évoquées dans de tels cas.
Cela signifie simplement qu'il n'est pas nécessaire de "fixer un rappel".
Il n'est pas nécessaire d'imposer des exercices ou des ordres pour qu'un chien comprenne notre communication.
En cas de situation immédiate ou dangereuse, j'appelle aussi mes chiens ou je les arrête verbalement, mais je n'ai pas besoin d'un "ordre" spécialement enseigné.
Dans ces cas-là, notre état émotionnel et l'urgence de la communication, que j'ai appris à transmettre avec ma voix, suffisent. La plupart du temps, il me suffit d'un regard ou d'un claquement de langue ou de siffler pour orienter mon corps dans la direction que je veux indiquer à mes chiens.

Le travail devrait toujours porter sur nous-mêmes, sur nos compétences en matière de communication, au moins avant que sur nos chiens.

Je trouve presque absurde de penser qu'il est plus facile d'enseigner un ordre à un être d'une autre espèce que de rendre notre communication efficace en apprenant nous-mêmes à gérer consciemment notre corps et notre voix.

11/12/2023

Chien émotif et temps d'attente dans la salle d'attente Vétérinaire

La plus grande chose que nous puissions faire, pour notre chien émotif lorsqu'il doit se rendre chez le Vétérinaire, est d'éviter totalement le temps d'attente dans la salle d'attente.

Bien sûr, si c'est possible pour vous, vous pouvez négocier cette approche anti-stress avec votre Vétérinaire.

Il suffit d'avoir un entretien préalable avec le Personnel et/ou le Vétérinaire pour leur expliquer votre situation et votre motivation à pratiquer de façon bienveillante pour votre chien par rapport au temps d'attente dans la salle d'attente.

Ensuite, le jour du rendez-vous, vous avertissez le Staff de votre présence par téléphone, et vous lui signalez que vous attendez à l'extérieur pendant que votre chien renifle calmement les alentours.

Beaucoup de Vétérinaires seront compréhensifs et accepteront de vous soutenir dans votre démarche.

Si vous allez chez le Vétérinaire en voiture, certains chiens apprécieront de rester calmement dans la voiture en attendant d'entrer dans la salle de consultation.

Vous pouvez donc aussi demander au Vétérinaire par téléphone, qu'il vous prévienne du moment où il sera disponible pour vous.

Vous n'aurez plus qu'à traverser la salle d'attente calmement sans prendre d'arrêt.

L'administration peut être réglée après la consultation, ou mieux, vous allez accompagné d'une personne qui s'en chargera pour vous pendant que vous vous occupez du bien-être émotionnel de votre chien.

Ainsi, vous évitez l'attente stressante dans la salle d'attente pour votre chien émotif.

Il est clair que la salle d'attente Vétérinaire peut être stressante pour un chien sensible.

L'animal est conscient qu'il doit attendre dans la salle d'attente, mais il sait aussi qu'il ne pourra ni s'échapper ni s'extraire de la situation.

Les odeurs, les chimies du stress, les bruits divers, la présence d'autres animaux, les aboiements, les miaulements, les produits désinfectants, les médicaments, les sols glissants, etc. contribuent à accroître le stress et engendrent malheureusement des associations négatives avec la consultation, la situation, le Personnel, etc.

En attendant dans une salle d'attente, l'espace personnel de votre chien peut aussi être transgressé.

De plus, le fait de rester statique lorsque l'émotion est aigüe peut engendrer du stress et davantage d'émotivité chez un chien. Stress et état statique ne font pas bon ménage en général.

De surcroît, des personnes ou des chiens bien intentionnés entreront peut-être dans l'espace personnel de votre chien, qui risque de ne pas apprécier, encore plus, s'il est sous stress, anxieux ou émotif, sélectif ou s'il est xénophobe.

Tous ces facteurs sont des prédicteurs que le chien devra bientôt entrer dans la salle de consultation pour vivre éventuellement une contention, une injection une manipulation quelconque, etc. Ils créent des associations. Le chien "apprend" de façon contextuelle.

Eviter l'attente dans la salle d'attente peut-être vraiment salvateur pour beaucoup de chiens.

Il existe toujours de saines alternatives à toute situation. La créativité et l'imagination entrent en jeu dans ce cadre en collaboration avec votre Vétérinaire.

Et s'il existe une porte d'entrée et une porte de sortie différentes dans la clinique, c'est encore mieux. Les animaux ne se croiseront pas ni avant ni après la consultation.

Certaines cliniques ont des petites cloisons de séparation, ce qui peut atténuer le stress, certes, elles forment une barrière visuelle , mais elles n'empêchent pas le côté olfactif.

Soyez proactif pour diminuer le seuil d'anxiété/stress/émotivité de votre chien avant de rencontrer le Vétérinaire.

La consultation se passera beaucoup mieux si votre chien n'a pas accumulé de stress en attendant dans une salle d'attente où se trouvent des odeurs, d'autres animaux, des bruits divers, des hormones de stress, des animaux malades/stressés, et une éventuelle transgression de son espace personnel.

Personnellement, nous pratiquons cette stratégie anti-stress/émotivité depuis de nombreuses années pour nos chiens, et les Vétérinaires ont toujours été compréhensifs et respectueux par rapport à notre demande.

Nous sommes certains que votre Vétérinaire comprendra également votre motivation pour un meilleur confort émotionnel de votre animal.

Nous en profitons pour remercier la Clinique Vétérinaire de Couvin
(https://couvivet.be/) et son Personnel, de nous permettre de procéder de la sorte en évitant les temps d'attente dans la salle d'attente de la Clinique pour le bien-être émotionnel de nos chiens.

Soyez proactif et créatif!

TRUST YOUR DOG

03/12/2023
10/10/2023

[la réactivité, ou le deuil de la "vie parfaite"]

Nombre d'entre nous avons grandi entourés de chiens. Pour beaucoup idéalisés par les souvenirs d'enfance, nos chiens nous renvoyaient une image de facilité et d'apaisement.

Puis, nous adoptons notre compagnon de vie actuel, et le monde s'effondre autour de nous. Sa sensibilité, son émotivité, nous mettent à mal dans notre quotidien. Bouleversent, voire annulent nos projets.

La réactivité est une problématique multifactorielle, et qui présente un réel impact sur l'humain :

🍁 Les comportements intenses qui caractérisent la réactivité sont lourds à assumer et le regard d'autrui pèse fortement sur nos épaules. Dans une société encore fortement vissée sur ses idées de "chien gentil" et "chien méchant", les réactifs sont inévitablement placés dans la seconde catégorie par le commun des mortels. Pire encore, les méthodes éducatives du gardien sont très souvent mises en cause.. sans surprise, par des personnes peu ou mal formées, qui crient au laxisme et à l'incompétence.

Les décisions prises par les gardiens, qui ont vocation à protéger autrui et à préserver le chien (muselière, prise de distance, balade dans des endroits déserts, etc) sont souvent allègrement critiquées. On leur reproche d'éviter le problème, voire de l'aggraver. Spoiler : le meilleur moyen d'aggraver une réactivité est d'y aller en mode bulldozer, au mépris des émotions du chien qui ne fera que les inhiber.. pour mieux les voir exploser.

À tous les gardiens de chiens réactifs : oui, avant, pendant et après la rééducation, exposer le moins possible son chien à des situations stressantes est la bonne voie à prendre. Persévérez.

🍁 L'isolement social est une véritable problématique chez les gardiens de chiens réactifs, et parfois, une véritable souffrance. Si certaines personnes s'accommodent très bien d'une vie relativement solitaire ou avec un cercle social restreint, d'autres pensaient, en adoptant leur chien, tisser des relations avec d'autres personnes partageant leur amour des animaux, rejoindre un groupe de balades, se promener mains dans les poches en bavardant.. mais la réalité les rattrape vite.

La réactivité, même rééduquée, demande une attention permanente, un respect inconditionnel de la zone de confort du chien, fait vivre de véritables montagnes russes émotionnelles (spoiler n°2: le chien vit les mêmes au même moment...).

S'il est fréquent de voir un chien tolérer, voire apprécier certains congénères ou humains à la fin de sa rééducation, nos réactifs sont et resteront à vie des individus sensibles, émotifs et pouvant rétropédaler vitesse grand V en cas de stress important. De ce fait, il n'est pas rare de devoir annoncer aux gens, en tant que professionnel du chien et particulièrement de la réactivité, que leur mode de vie devra probablement être repensé, adapté à la sensibilité de leur animal, et de les y accompagner et préparer.. avec plus ou moins de difficulté et de charge émotionnelle

🍁 Tout projet ou changement dans la vie des gardiens de chiens réactifs doit être sérieusement pensé à travers le prisme de la sensibilité du chien.. et ce constat pèse lourd dans la vie de ceux qui le vivent.

Des projets aussi intimes et chargés émotionnellement qu'avoir un enfant deviennent source de questionnement et d'angoisse : comment le chien va-t-il s'adapter à ce changement ? Quel est le degré de risque dans cette affaire? Serai-je en mesure de garder une vigilance constante et infaillible ?

Dans certaines situations, des choix doivent même être faits, extrêmement douloureux pour certains. Des replacements surviennent, ou le renoncement à certains projets pourtant profondément investis. Il est essentiel, en tant que professionnel ou même entourage de personnes vivant ce type de dilemmes, d'être toujours bienveillant et respectueux : dans un cas comme dans l'autre, ce type de décisions suscite un déferlement de culpabilité et de tristesse. Juger, c'est aggraver, et ce n'est aider personne, pas même le chien

🍁 Les émotions que suscitent en nous les déclenchements de nos chiens nous mettent parfois à mal de façon extrêmement difficile à vivre. La colère, l'incompréhension, parfois la haine (disons les choses comme elles sont) que nous pouvons parfois ressentir sont des émotions que personne ne s'attendait à ressentir en adoptant un chien.

Perdre patience, crier, voire réprimander physiquement sont des réactions impulsives et incontrôlées qu'ont vécues plus d'un gardien de réactif, quand bien même il ne l'avouerait jamais.. bien souvent par peur d'être jugé. Mais nous sommes des humains. Nous avons le droit à l'erreur. La peur, la colère, l'adrénaline, font prendre de mauvaises décisions, qui ont vocation à soulager immédiatement notre inconfort, mais ajoutent au problème. L'essentiel, c'est de le réaliser, et de se ressaisir. Être faillible n'est pas gravissime. Ce qui l'est, c'est de refuser de reconnaître ses erreurs, de se remettre en question et d'avancer dans ses connaissances pour aider son chien.

En fonction de son degré de gravité et du contexte social et émotionnel de l'humain référent, la réactivité peut être extrêmement lourde à vivre au quotidien. Humains de chiens réactifs : aucun professionnel ou membre de votre entourage ne devrait jamais vous faire ressentir de la culpabilité, vous humilier ou vous faire croire que vous êtes laxiste et incompétent.
Votre détresse et votre découragement sont réels et doivent être pris au sérieux. Nous sommes de plus en plus nombreux à vous comprendre. Ne lâchez rien.

Juliette Sastre
Yes We Dog - Education & Comportement canin

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