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Amicanin Amicanin s’attache à vous aider dans votre relation avec votre chien. Parce que vous et votre ...

29/08/2025
29/08/2025

Mon chien aime creuser.

Dans un monde où nos chiens sont soumis à de plus en plus de règles, il est d'autant plus important de leur laisser de la liberté et de pratiquer des comportements naturels, tout en plaçant un cadre pour la sécurité de tous les usagers.

Creuser un trou pour chasser une souris fait partie du comportement de chasse.

Toutefois, chasser la souris est un comportement de chasse complètement différent de celui de chasser le lapin.

Si votre chien creuse, il y a quelques points à prendre en compte pour que vos balades restent détendues.

Par contre, s'il creuse dans votre jardin, le fait de designer un endroit spécifique à cette activité peut aussi être une excellente option pour le réorienter à l'endroit que vous lui réservez.

Si votre chien creuse dans la nature, nous avons parfois à reboucher les trous par respect envers les usagers et la propriété éventuelle du terrain.

Creuser est un comportement naturel, toutefois, nous avons à jeter un oeil pour savoir si l'activité est saine, ou si elle sert de dérivatif à d'autres choses dans la vie du chien.

Pour faire la différence entre un dérivatif d'un comportement naturel, le langage corporel est différent, ainsi que l'état d'esprit du chien, la façon dont il creuse , la façon dont il lève de temps en temps le nez ou pas, à quel degré il est focalisé sur l'activité et bien sûr le contexte dans lequel le comportement se produit.

L'observation minutieuse est la clé, chaque cas est individuel.

Ce comportement naturel est auto-récompensant, et les chiens peuvent aussi parfois s'en servir comme dérivatif, parce que c'est une façon de se faire du bien avec le flux hormonal déversé dans le corps à travers cette activité.

Si vous connaissez bien votre chien, vous verrez tout de suite la différence.

A ce stade, il ne s'agit pas d'interrompre le comportement, , mais de trouver la cause, afin qu'il puisse toujours pratiquer, mais peut-être avec moins de frénésie.

Les photos de vos petits explorateurs sont les bienvenues pour égayer cette page de chiens adoptant des comportements naturels.

28/08/2025

L'abus du nom du chien "use" le nom!

Ce matin, j'ai fait une petite expérience ludique avec mon mari, j'espère qu'il m'en a excusée.

Alors qu'il pianotait sur son portable, et je l'ai appelé par son prénom. Il a levé les yeux vers moi, et je n'ai rien dit, je suis restée tout à fait silencieuse en lui souriant.

Après un laps de temps, il m'a dit, "Qu'est-ce qu'il y a ?" Tout en le regardant, je n'ai toujours pas répondu. Il était perplexe par mon attitude.

Comme il se questionnait sur mon comportement inhabituel, après un moment encore, je lui ai dit, "Tu vois c'est comme cela qu'on fait avec certains chiens, on les appelle par leur nom, et il n'y a aucun message qui suit derrière."

Le nom du chien est utilisé comme un fourre-tout, et il devrait comprendre quelle est notre intention.

Le nom est utilisé pour

Rappeler le chien : c'est le plus classique, on appelle par le nom, encore et encore, sans autres informations. Personnellement, je n'utilise pas le nom de mes chiens pour les rappeler, j'ai d'autres signaux spécialement destinés au rappel.

Attirer l'attention

Réprimander (à proscrire bien sûr)

Demander de regarder dans les yeux (nous ne le préconisons pas dans notre pratique)

Etc., etc.

Nous n'aborderons pas ici l'abus du "non" d'interdiction, car nous ne l'utilisons pas dans notre pratique, nous offrons de saines alternatives.

Dans la prononciation du nom du chien, le ton de voix varie selon l'intention ou l'émotion de la personne. La prosodie a son importance ici.

Certains prononcent le nom du chien avec une variation de tonalité, et ensuite, pas d'autres informations, comme si le chien devait deviner ce qui se passe. Cet état des choses peut créer de la confusion.

Un peu comme mon mari ce matin qui se demandait ce qui me prenait d'agir de la sorte lorsque je l'ai appelé par son prénom, et que je suis restée silencieuse un long moment en le regardant sans lui donner d'autre message que mon sourire.

Connaissant mon mari, si j'agissais de la sorte, ne fut-ce que 3 fois de suite, il ne me répondrait même plus.

C'est un peu à cela que je veux en venir, lorsque je dis que "l'abus du nom use le nom".

L'utiliser pour tout et n'importe quoi, sans être cohérents et clairs dans notre intention, peut littéralement "user le nom" chez certains chiens.

Ensuite, ils peuvent être qualifiés de têtus, mais peut-être avons-nous conditionné involontairement leur comportement.

Le nom est destiné à attirer l'attention, et à établir une connexion, et ensuite, nous avons à informer le chien.

Bien sûr, si vous prononcez son nom et dites "Mon Doudou, je t'aime", aucune consigne n'est nécessaire, c'est un partage d'affection.

A savoir aussi que le chien sera sensible au ton de notre voix, mieux vaut l'utiliser dans les meilleures conditions.

L'abus du nom d'un chien l'associe à un bavardage constant, ce qui l'amène à le déconnecter, car il perd sa signification spécifique.

Pour éviter cela, utilisez le nom du chien uniquement lorsque vous souhaitez qu'il obtienne quelque chose de positif, comme de l'attention, ensuite, vous pouvez lui indiquer que faire. Le nom ne devrait pas être vide de sens.

Si quelqu'un prononce notre prénom, cela attire notre attention, et ensuite, il y a quelque chose après de la part de l'interlocuteur, comme une demande, une invitation à converser, etc.

Notre prénom permet de nous orienter vers celui qui le prononce, et il y a toujours une suite.

Avez-vous déjà pensé comment dans quelles circonstances ou situations est utilisé le nom du chien.

Certaines personnes utilisent le nom avec une variation dans l'intonation, pour communiquer avec le chien.

Un peu comme on pourrait le faire avec des enfants. Un ton grave pour réprimander par exemple, ou prononcer le nom sans indiquer ce que nous attendons.

D'autres utilisent le nom comme rappel, et réitèrent leur demande, et puis ensuite plus rien, aucune direction précise à suivre.

Bien sûr ça marche, mais "marcher" ne signifie pas que c'est cohérent pour le chien et à la longue le nom peut "s'user" dans de telles circonstances.

Le nom sert de dénominateur commun a plusieurs types de demandes. Comment le chien peut-il comprendre que le nom a plusieurs significations.

Comment peut-il faire la distinction, si nous ne lui indiquons pas ce que nous attendons de lui après avoir attiré son attention en le nommant?

Faites l'expérience, appelez une personne par son prénom, et restez silencieux quelques minutes, elle va automatiquement vous questionner ou se détourner de vous. Après cette expérience, demandez à la personne comment elle se sent.

Pourquoi l'abus du nom du chien est un problème?

Perte de sens : Lorsque le nom d'un chien est répété constamment ou utilisé pour de multiples raisons, il devient un bruit de fond plutôt qu'un signal d'attention.

Déconnexion : Les chiens apprennent ce qui renforce, certains peuvent finir par cesser de répondre.

Confusion : L'abus peut perturber un chien quant à ce que vous attendez lorsque vous prononcez son nom.

Soyez intentionnel : N'utilisez le nom de votre chien que lorsque vous souhaitez attirer son attention, et ensuite vous l'informez de votre intention.

Assurez-vous que lorsque vous prononcez son nom, quelque chose de positif se produise ou une consigne spécifique est formulée.

Si le nom de votre chien a été trop utilisé, vous pouvez le «réinitialiser» en l'associant systématiquement à des expériences positives jusqu'à ce qu'il apprenne à y répondre.

Au lieu de répéter son nom, utilisez d'autres signaux pour attirer son attention ou orienter son comportement.

Alors la prochaine fois, que vous prononcez le nom de votre chien, et qu'il se retourne pour vous informer "Oui, qui a-t-il?", indiquez-lui votre intention en utilisant un signal, votre langage corporel, ou un mot, afin qu'il sache ce que vous attendez de lui.

En bref, soyez simplement intentionnel!

Sylvia Kramer
Qui suis-je?
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Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
PDTE Associate Member.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.
Auteure du livre "Stop à la malbouffe croquettes de nos chiens et chats" Editions Résurgences.

22/08/2025

Dans le monde canin, certaines méthodes d’éducation reposent encore sur une idée dangereuse : soumettre le chien par la peur. Pour ces "maîtres dictateurs", l’objectif est simple : obtenir une obéissance absolue. Mais derrière cette apparente efficacité se cache une réalité beaucoup plus sombre.

🐶 Le mythe du "chien parfait"

Pour certains, voir un chien marcher "au pied", sans jamais bouger une oreille, est le signe d’un chien bien dressé et d’une relation parfaite. Mais, cette apparente "harmonie" repose sur une situation complexe de contrainte et d’intimidation.
Dans ces foyers, généralement le chien n’obéit qu’à une seule personne : "le maître". Les autres membres de la famille, eux, peinent à se faire entendre.

Ils pensent à tort qu’ils manquent d’autorité, qu’ils sont "trop gentils". Le "maître dictateur" les conforte dans cette idée : "Tu vois, il n’écoute que moi parce que moi, je sais m’imposer."
En réalité, ce n’est pas une preuve d’autorité… mais une preuve que la crainte fait obéir le chien. Et cette "exclusivité" renforce encore le pouvoir du maître, tout en isolant les autres membres de la famille.

Un phénomène troublant peut alors apparaître : le chien développe parfois un fort attachement envers la personne qui l’intimide. Comme un mécanisme de survie, il va chercher à plaire à celui qui le met sous pression. Ce n’est pas de l’amour véritable, mais une forme de soumission émotionnelle. Le plus triste, c’est que beaucoup y voient la preuve d’une relation réussie… alors qu’en réalité, l’âme du chien s’est refermée.

Un chien ne devrait jamais avoir peur de son humain.
L’éducation n’est pas un rapport de force : c’est une construction à deux, basée sur la compréhension et le respect mutuel.

Un chien qui apprend sans peur :
• Ose proposer
• Exprime ses besoins
• Coopère avec plaisir
• et surtout… fait confiance !

Loin des méthodes coercitives, on bâtit une relation solide et durable, où le chien choisit d’écouter parce qu’il se sent compris et en sécurité.

🐶 Ouvrez l’œil, et gardez l’esprit critique :

Les réseaux sociaux regorgent de vidéos de "méthodes miracles" où l’on voit des chiens devenir "dociles" en quelques minutes. Mais souvenez-vous :
• Un chien figé n’est pas un chien apaisé
• L’obéissance instantanée cache souvent une immense pression
• L'éducation bienveillante demande patience, respect et bienveillance

Celui qui veut contrôler par la peur ne gagne pas le cœur de son chien, il l’enferme.
La vraie complicité ne se commande pas, elle se construit.

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
www.comportementaliste-canin78.fr

21/08/2025

Certaines personnes s’étonnent de l’intérêt du clicker dans la revalidation physique canine. Pourtant, loin d’être un simple gadget ou un choix anecdotique, il s’agit d’un véritable outil thérapeutique. Il permet non seulement de travailler plus efficacement, mais aussi de gagner un temps précieux dans la prise en charge. Voici pourquoi je l’ai intégré dans mes protocoles lorsque cela est possible.

En revalidation, où l’on utilise la mobilisation active c’est-à-dire que le chien est acteur et surtout maître de ses mouvements chaque petit geste compte. Le clicker permet de marquer au centième de seconde près le comportement attendu : poser correctement une patte, réaliser une flexion ou un appui juste. Contrairement à une récompense donnée seule, qui arrive parfois trop t**d, le son du clicker indique instantanément au chien ce qu’il a bien fait, mais surtout la sensation corporelle qu’il avait lorsqu’il l’a réalisé.

Le clicker agit ainsi au niveau neurologique. Le son sollicite brièvement les circuits cérébraux liés à la vigilance et à la mémoire émotionnelle, notamment l’amygdale, zone du cerveau qui prépare à l’action. Vous connaissez peut-être cette petite alerte désagréable que vous ressentez en descendant à la cave, liée au souvenir d’une araignée tombée sur votre épaule ? C’est l’amygdale qui garde en mémoire cet événement et déclenche une réaction corporelle immédiate.De la même manière, le chien associe le son du clicker à l’action qu’il vient de réaliser et en mémorise plus rapidement la sensation.

La revalidation n’est pas toujours agréable : elle peut être inconfortable, parfois douloureuse, mais c’est un mal pour un bien. Le clicker permet de transformer l’exercice en expérience positive et de le découper plus facilement en étapes clés, avec des paliers de progression et des renforcements plus fréquents.

Le clicker n’aide pas seulement le chien : il structure aussi le travail du propriétaire (s'il est lui même guidé correctement)
Il l’oblige à observer avec précision les progrès de son animal.
Il lui offre un cahier des charges clair : savoir quoi cliquer, quand cliquer et pourquoi.

Il favorise une meilleure communication entre l’humain et son chien, renforçant ainsi leur lien de confiance.

Le clicker n’est pas un simple outil de dressage ni un simple réflexe pavlovien. C’est un véritable médiateur thérapeutique : il active le cerveau émotionnel, favorise la précision des mouvements, motive le chien et structure le travail du propriétaire.En revalidation canine, il devient un allié précieux pour gagner du temps et améliorer la qualité de vie du chien.
Mais attention : son efficacité dépend d’une utilisation correcte. Cela nécessite une formation et, surtout, la capacité à découper les exercices en étapes clés. Le clicker ne se résume pas à “cliquer” : il s’agit de savoir quoi cliquer, à quel moment précis et dans quel objectif en anticipant la suite pour toujours progresser.

Petit plus : Je n’utilise pas de clicker bouton pressoir, car pour activer l’amygdale il faut un bruit intense et précis. Le clicker languette métallique classique émet ce son sec, bref et percutant, qui se détache très bien de l’environnement.

19/08/2025

Les chiens sont des dormeurs sociaux!

Le sommeil est un comportement vital qui peut refléter l'adaptation d'un animal à son environnement et son bien-être.

Une étude de Animals réalisée par Rachel Kinsman et son équipe, a montré que «86 % des chiens, lorsqu'on leur en donnait le choix, préféraient dormir à proximité des humains».

Une autre étude de la Mayo Clinic de 2017 a montré que les chiens dormant dans la même pièce que leurs propriétaires, même s'ils n'étaient pas sur le lit, avaient des habitudes de sommeil plus régulières et moins de stress.

Plusieurs chercheurs ont également observé que les chiens errants ont tendance à ne pas dormir seuls, mais plutôt entre eux.

Les chiens errants sont des dormeurs sociaux ; ils préfèrent généralement dormir et se reposer à proximité d'autres chiens plutôt que seuls, souvent en meute ou en groupe pour leur sécurité et leur chaleur. Leur besoin inné de compagnie et de communauté influence leurs habitudes de sommeil.

Pour les chiens, le sommeil social crée un sentiment de sécurité, deux éléments essentiels à un sommeil réparateur.

Le sommeil social est particulièrement important pour les chiots, car l'isolement dès le plus jeune âge entraîne des modifications de la chimie cérébrale, augmente le stress et affecte le développement cognitif.

Tous ces facteurs peuvent se manifester par des comportements problématiques à l'adolescence et à l'âge adulte. Le sommeil social aide les chiots à nouer des liens affectifs sécurisants, un élément clé pour élever un adulte confiant, doté de bonnes compétences sociales, d'adaptation et de prise de décision.

Par conséquent, idéalement, un chiot ne devrait pas être laissé seul et livré à lui-même, ni de jour ni de nuit, jusqu'à l'âge où il pourra apprendre à rester seul graduellement, et cela pas avant quelques mois.

Sur cette photo, notre petite chienne Irish Wolfhound de 11 semaines recherche, durant la journée, automatiquement la présence de notre Doguette Allemande métissée. La nuit, les chiens dorment à nos côtés.

Oublions aussi le mythe, s'il pleure la nuit, laissons-le pleurer! On disait aussi cela dans le temps, quand les bébés pleuraient, en disant qu'ils devaient se faire des poumons. La détresse sociale existe chez l'humain et les animaux.

Tous ces facteurs peuvent se manifester par des comportements problématiques à l'adolescence et à l'âge adulte.

Le sommeil social aide les chiots à nouer des liens affectifs solides, un élément clé pour élever un adulte confiant, doté de bonnes compétences sociales, d'adaptation et de prise de décision.

Des études ont montré que lorsque les chiens sont avec leurs compagnons humains, leurs battements cardiaques se synchronisent. Ceci prouve une fois de plus les effets apaisants de la présence d'un chien sur le cerveau humain.
https://neurosciencenews.com/dog-human-heart-synch-27996/

Tout cela ne signifie pas que votre chien doit dormir dans votre lit avec vous. Nous savons qu'un sommeil de qualité est également essentiel pour vous.

Mais nous espérons que votre chien est au moins à proximité ou dans la même pièce durant la nuit.

Certains chiens voyagent d'un endroit de couchage à un autre. De notre côté, offrons-leur le choix tout simplement de se coucher là où les chiens en ressentent le besoin, en étant conscients du besoin de proximité plus affirmé chez certains chiens que chez d'autres.

Soyez créatif!

Et surtout merci d'animer cette page!
https://www.facebook.com/photo/?fbid=1160815292760738&set=a.462896132552661

Merci de votre bienveillance à respecter la source. Remémorons-nous, qu'Oscar Wilde a dit un jour: "L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère."

Sylvia Kramer
Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.

Lecture

Co-sleeping with pets, stress, and sleep in a nationally-representative sample of United States adults
https://www.nature.com/articles/s41598-024-56055-9

The curious incident of the dog in the nighttime: The effects of pet-human co-sleeping and bedsharing on sleep dimensions of children and adolescents
https://www.sleephealthjournal.org/article/S2352-7218(21)00028-0/fulltext

Co-Sleeping with Pets: The New Rules of Bed Sharing
https://dreemdistillery.co.uk/blogs/dreem-journal/co-sleeping-with-pets-the-new-rules-of-bed-sharing?srsltid=AfmBOor0kARWS0jamQ9byv1dj3i4d0WGOjbPE4keHpeZcYUqBbp5S-JV

An Examination of Adult Women’s Sleep Quality and Sleep Routines in Relation to Pet Ownership and Bedsharing
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/08927936.2018.1529354

18/08/2025
11/08/2025

C'est pourtant si simple 🤦‍♀️

Le chien simplement
Comportementaliste et Éducateur canin
0609381674
Aisne présentiel et Visio partout

́ ́

05/08/2025

« Les chiens sont très bons pour cacher la douleur ! »
Ou sommes-nous trop mauvais pour en voir les signes ?

A l'heure où j'écris ces quelques lignes, Osa a été diagnostiquée d'une insuffisance rénale chronique pour laquelle elle sera traitée à vie et Shani a quant à elle des troubles digestifs sur lesquels je me penche activement pour l'aider. Pour autant, si Shani a démontré très jeune des problèmes liés à son transit, Osa, elle, n'a rien montré, tout du moins c'est ce que je pensais. La seule et unique chose qui aurait pu nous mettre la puce à l'oreille lorsque son infection rénale a commencé était ses prises de sang, « non alarmantes » d'après les professionnel(le)s vu(e)s à l'époque.

Alors, petit à petit, j'ai commencé à me renseigner, à analyser jour après jour chacun des comportements de mes chiennes. C'est un travail long, parfois laborieux, mais surtout gratifiant quand on procède à une collecte de données et qu'on s'aperçoit que non, tous les symptômes ne sont pas « dans notre tête ».

Pourquoi cette publication ? Parce que je veux que vous puissiez réaliser qu'un chien qui a mal, ce n'est pas forcément un chien qui couine quand on le touche, qui a des diarrhées, qui vomit souvent... Non, l'inconfort et la douleur chez un chien, c'est bien plus subtile que tout ce qui alarme généralement l'humain.

Pour Osa et ses douleurs rénales, ce qui m'a alarmée à l'époque, c'était sa réactivité croissante (également liée à ses troubles hormonaux), son hypervigilance face à l'environnement (elle qui avait toujours été tellement calme), ses tremblements légers lorsque je lui touchais le bas du dos. A côté de ça, sa prise d'eau était importante et son besoin d'uriner plus fréquent, il lui était également arrivé d'avoir une haleine qui sentait l’ammoniac. Et c'est sans compter sur les symptômes physiques qui indiquaient qu'il y avait un problème quelque part.

Pour Shani et ses douleurs digestives, ce qui m'a alarmée a toujours été ses selles mais à force de l'observer, il y a eu plus, bien plus que de simples diarrhées. Le tout était simplement de l'écouter. Outre les diarrhées donc, parmi ses comportements dénotant un problème digestif, il y a : le léchage de truffe répété, les déglutitions bruyantes par moment, le menton humide à certaines périodes de la journée où elle n'a pas mangé ni haleté, l'agitation après un repas ou avant la défécation, l'étirement des postérieurs, la recherche compulsive d'herbe à ingérer, la mastication excessive, les halètements fréquents, les vomissements à jeun, les gargouillis audibles, l'hypersensibilité aléatoire à son environnement. Tous ces comportements et signaux, je ne les ai pas vus pour ce qu'ils étaient avant qu'on ne me dise qu'ils étaient importants à souligner.

Il y a beaucoup d'autres comportements que je n'ai pas cités qui sont également liés à des douleurs, notamment faire le dos rond, rentrer le ventre, se coucher truffe vers le ventre, se mettre en position du prieur, lécher le sol, soupirer fréquemment ou gémir, grogner voire mordre à la manipulation, refuser certaines activités, s'isoler fréquemment de l'humain ou des congénères, surréagir en balade et ainsi de suite. Tous les chiens ne montreront pas tous ces comportements quand ils sont douloureux, tout comme dans les signaux de communication, ils auront les leurs, ceux qu'ils privilégient en fonction de ce qui les soulage. Le tout étant de les connaître pour mieux savoir lorsqu'une douleur est présente ou non.

Ce n'est pas que les chiens sont « durs à la douleur », c'est simplement qu'ils n'utilisent pas les seuls signaux de détresse que l'humain connaît d'eux. Alors forcément, dès lors qu'un chien ne gémit pas ni ne hurle, beaucoup ont l'impression qu'il va bien. Or, ce n'est pas forcément le cas.

Il est plus que temps de se pencher sur le bien-être physique du chien à l'heure où on parle d'éducation bienveillante. Parce que la bienveillance commence dans une écoute pleine et entière de l'individu qu'on a accueilli chez soi, pas seulement dans sa communication volontaire mais aussi dans sa communication involontaire, dans celle qui dit « là, je ne vais pas bien mais tu as l'impression que je ne dis rien ».

A une époque où la contrainte physique se poursuit sur certains chiens qui ne demandent rien d'autre qu'à être écoutés, où le fait qu'un chien « ne dise rien » est perçu comme étant positif... Il est important de souligner l'importance de la santé. Parce que les comportements qui gênent l'humain peuvent également être des signaux d'alarme non pris en compte et à force de contraindre, d'empêcher, de faire taire, certains chiens vivent dans la douleur toute leur vie, sans que rien ne soit fait pour leur permettre d'être bien dans leur corps. « Il va bien regarde, il est calme », non il ne va pas bien, il est éteint. Mais pour le savoir, encore faut-il se pencher sur ce qui se passe dans son corps en apprenant à l'observer attentivement, à le connaître par cœur.

Rappelez-vous de la dernière fois où vous avez eu très mal quelque part ; à la tête, au ventre, au dos... Demandez-vous comment vous auriez réagi face à quelqu'un qui vous aurait obligé à faire quelque chose, face à un individu qui n'aurait respecté aucun de vos signaux de douleur. Dites-vous que c'est ce que bon nombre de chiens subissent dans leur quotidien, « sans jamais se plaindre ». Ou plutôt si ; en se plaignant dans un langage que l'humain ne comprend pas.

© Toutougether - Nicoline Droogmans
www.toutougether.fr
06 36 10 04 84
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