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Amicanin Amicanin s’attache à vous aider dans votre relation avec votre chien. Parce que vous et votre ...

29/06/2025

Lorsqu’un enfant a vécu un événement traumatique (violence, séparation, négligence, catastrophe, etc.), les répercussions ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. Pourtant, elles laissent souvent une trace bien réelle dans le cerveau, affectant son fonctionnement, ses émotions et ses comportements. Ce document gratuit explique tout cela simplement aux enfants : https://papapositive.fr/le-cerveau-blesse-un-outil-pour-aider-les-enfants-a-comprendre-les-effets-du-traumatisme/

28/06/2025

L'EMPILEMENT DES DÉCLENCHEURS

Selon leur génétique, leur tempérament, leurs expériences, l’environnement dans lequel ils grandissent (et d’autres facteurs), les chiens sont plus ou moins sensibles au stress. Cependant, ils sont tous susceptibles de saturer; de subir un stress trop important pour garder le contrôle face à un événement stressant. Le phénomène d'empilement des déclencheurs est une part importante des problèmes de sur-réactivité de nos animaux. Il est donc essentiel de la comprendre.

➡️ La goutte d'eau qui fait déborder le vase

C’est un phénomène qui se produit chez les chiens comme les humains. C’est le fait d’encaisser, jusqu’au moment où ce n’est plus possible – ce qui nous fait réagir d’une façon ou d’une autre. D’où la fameuse expression “c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase”.
Nous risquons tous d’exploser si nous faisons face à un enchaînement d’événements stressants. C’est la même chose pour les chiens.

➡️ Qu'est ce qu'il se passe ?

Lorsqu’un individu est stimulé par quelque chose dans son environnement, une réponse de stress se produit (le stress n'est pas forcément 'négatif'; il est nécessaire à la mise en action). Pour faire simple: lorsque l'individu perçoit les stimuli déclencheurs, le corps sécrète des substances qui lui permettent de réagir pour gérer la situation – par exemple, pour activer une réponse de fuite face à un danger. L'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), impliqué dans la régulation des réponses neuroendocriniennes au stress est activé. Ce déclenche notamment la production du cortisol «l'hormone de stress». Son rôle est d’aider l’organisme à faire face à un événement stressant, en mobilisant l’énergie nécessaire pour nourrir les muscles, le cerveau, mais aussi réguler la pression artérielle. Ses niveaux augmentent à chaque événement stressant et ils s’abaissent progressivement lorsque l’individu n’est plus en situation stressante (c’est la phase de relâchement).

Si des événements stressants sont trop rapprochés dans la durée, l'axe HPA sera répétitivement activité, ce qui poussera le chien au-dessus de ce qu’on peut visualiser comme un seuil de tolérance au stress (ou de réactivité) – qui génère des réactions rapides, de forte intensité, souvent automatisées. Même des évènements habituellement peu stressants peuvent déclencher une forte réactivité suite à un enchainement d'expériences plus ou moins stressantes.

➡️ Chaque chien fonctionne différemment

– Ce qui stresse un animal n’en stresse pas forcément un autre.
– L’intensité du déclencheur n’est pas la même pour tous. Un chien peut très bien tolérer un déclencheur à 50 mètres et un autre se mettra dans tous ses états à la vue du même déclencheur à la même distance.
– La tolérance au stress varie selon les individus; certains sont beaucoup plus résilients que d’autres, comme chez les humains. Certains ont un seuil de tolérance relativement bas. Ce qui fait que chaque chien est unique dans sa façon de percevoir et réagir face aux stimuli environnementaux.

Ce sont des choses qu’il faut apprendre à connaître en observant l’animal – c’est une part importante du travail lorsqu’on aide les chiens dits "réactifs" ou les chiens peureux. Jusqu'à quel point encaissera t'il? Quand faut-il s'arrêter pour éviter les échecs? Ce sont des questions qu'il faut constamment se poser dans ce travail.


➡️ Les déclencheurs insoupçonnés

Ce sont des stimuli, qui isolés, ne déclenchent pas de réaction notable. Un oiseau qui s’envole, un passant avec une démarche étrange, une personne avec un chapeau, un enfant qui court en poussant un cri, le bruit d’un hélicoptère au dessus de vos têtes, un jogger… Votre chien n’a peut-être jamais montré de signes de stress face à ces stimuli, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y est pas sensible. D’ailleurs, tout ce qui se produit soudainement peut générer un stress, plus ou moins important, même s’il n’y a pas de danger.

Si votre chien est parfaitement détendu et qu’une moto bruyante passe à côté de lui en début de promenade, cela ne déclenchera probablement pas de réaction. Mais si cela se produit en fin de balade, après avoir croisé des chiens qui ont aboyé derrière des portails, après avoir vu beaucoup de voiture passer à côté de lui, après avoir marché sur une plaque d'égout qui lui fait peur, après avoir senti des odeurs étranges… Alors là, une moto qui passe à côté de lui risque de déclencher une réaction (ex: aboiement) – parce que tous ces événements ont possiblement créé un empilement des déclencheurs (du stress). Et vous l'aurez certainement compris, tous les sens perçoivent des stimuli, ce qui peut faire beaucoup d'informations à traiter. Ce qui peut aussi provoquer une saturation mentale réduisant l'attention et impactant l'apprentissage.

➡️ Pensez toujours à l'empilement des déclencheurs

Il est particulièrement important de faire attention à ce phénomène quand on travaille avec un chien qui est sensibilisé à certains stimuli (congénères, voitures...) ou un chien très sensible. Non seulement il faut prendre en compte le nombre de déclencheurs auquel sera exposé le chien, mais aussi tous les stimuli environnementaux que le chien devra trier et analyser. Prendre en compte cette notion d’empilement des déclencheurs peut éviter de sensibiliser encore plus l'animal.

28/06/2025
28/06/2025

Le soin des griffes va bien au-delà de l’esthétique!

Les mouvements fonctionnels sont cruciaux, et des griffes à une hauteur ergonomique y participent grandement!

Garder les griffes de votre chien à une longueur saine est un geste simple mais responsable.

Cela contribue à son confort, prévient des problèmes de santé évitables et contribue à une meilleure qualité de vie.

Les chiens aux ongles trop longs glissent plus facilement sur les surfaces lisses, ce qui augmente le risque de blessures.

Trop longues, les griffes peuvent altérer sa posture et sa démarche, exercer une pression excessive sur ses articulations et entraîner des problèmes orthopédiques à long terme.

Dans certains cas, elles peuvent se recourber et pénétrer dans le coussinet.

La coupe régulière des griffes de votre chien est qu'un élément essentiel pour le bien-être et la santé de votre animal.

Couper les griffes peut être difficile, surtout pour les animaux novices et anxieux.

Si possible, nous vous recommandons de manipuler les pattes de votre animal dès son plus jeune âge afin qu'il s'habitue à la procédure.

Il est important de rester calme et patient pendant la coupe des griffes et de créer une expérience positive.

Tout comme les humains, les animaux de compagnie ont des personnalités très différentes.

Si certains ne craignent pas qu'on leur touche les griffes, d'autres peuvent adopter une attitude plus défensive.

Si, à un moment donné, vous vous sentez mal à l'aise avec le processus , contactez votre vétérinaire ou toiletteur pour obtenir des instructions supplémentaires.

Bien que cela puisse paraître anodin, une coupe régulière des griffes est essentielle au confort, à la mobilité et au bien-être général de votre chien.

Voir ce lien
https://www.facebook.com/photo?fbid=1120226853486249&set=a.462896132552661&locale=fr_FR

PS
Cette page n'est pas destinée à déposer des publicités, merci de respecter notre philosophie.

Ensuite, faites vos propres recherches pour trouver les informations en adéquation avec vos besoins et ceux de votre chien.

17/06/2025

Mon chiot fait des bêtises, que faire ?
Il très curieux, il n’hésite pas à explorer son environnement avec sa gu**le et ses pattes. Mordillements, destruction, vol d’objets ou de nourriture, etc. Des solutions efficaces existent pour limiter ces comportements et aider votre chiot à bien grandir. Mais aussi et surtout pour lui enseigner des bonnes habitudes.
Pour lire la suite 👉 www.naturedechien.fr/blog

17/06/2025

*** LOLA ET POLLY (dite Polinette) ***

Teckel Kaninchen – Femelle – 18 mois - Intacte

Polly est une chienne dont le panel d’aboiements est devenu un véritable problème pour Lola qui ne sait plus comment obtenir le silence. Lola et Polinette vivent à deux, dans un environnement qui leur permet de faire de longue balade en liberté. Polly est une chienne minuscule à l’énergie débordante. Elle est tonique, vive et très intelligente. Mais ce qui saute aux yeux quand on l’observe, ce sont ses capacités physiques (rapidité, endurance). Elle n’a pas froid aux yeux. C’est un teckel nain à poil dur, court et bien bâti. Au delà des longues balades quotidiennes, Polly et Lola mènent des activités ensemble comme la détection de jouet ou d’appâts, et des jeux de rapport.

Les contextes de survenance des aboiements sont minutieusement étudiés, tout comme la relation qui lie Polly à Lola. Dans une large majorité de cas, la source des aboiements du chien est logée dans la relation qu’il a bâtie avec son gardien mais aussi dans son monde intérieur, toujours complexe à approcher.

Polly aboie sur Lola quand elle parle à quelqu’un dans la maison ou à l’extérieur. Elle se place alors entre sa gardienne et son interlocutrice, ou se couche au milieu de la pièce, et aboie bien en face de sa gardienne, histoire de lui montrer qu’elle s’adresse à elle. Polly demande aussi de l’interaction le soir, quand Lola a envie d’être tranquille. La chienne lui fonce dessus, la provoque, la taquine, aboie sur elle, se sauve, revient, la pousse… Polly veut aussi interagir avec le chat de la maison, totalement blasé d’elle, qui ne répond à aucune de ses demandes. Polly ne le touche jamais. Elle abandonne, tristounette, décidément, personne ne veut se bagarrer avec elle. Les aboiements de Polly sont parfois placés dans l’agacement le plus réel et une frustration qui monte, liée non pas à une absence d’activité mais plutôt à ce qui semble ne pas lui convenir. Par ses aboiements sur Lola, Polly essaie d’exprimer un mécontentement qui n’est jamais facile à comprendre quand il s’agit de son propre chien.

Afin de se rapprocher d’un chien, de le comprendre du mieux possible, il est essentiel de s’éloigner du problème pour lequel on est contacté : les aboiements. Il nous faut « dézoomer », élargir notre champ de vision. La méthode est toujours holistique et jamais on n’abordera le chien uniquement par le prisme de ses comportements, même s’ils sont importants (car objectifs). Ainsi je considère que rien n’est pire avec un chien qui aboie que de se focaliser sur le problème des aboiements et de travailler des exercices sur l’arrêt de ces aboiements.

Voici deux exemples concrets :
- Lola lance sa corde à noeud à Polly qui court la chercher, et revient très rapidement avec la corde en gu**le. Lola lui dit « tu laisses » afin que Polly lâche sa corde à ses pieds. Cette demande la fait systématiquement aboyer. Et encore une fois, Polly semble demander quelque chose de précis. Entre la frustration de ne pas être comprise et l’envie de faire autre chose, Polly ne trouve que les aboiements pour s’adapter. Du côté de Lola, c’est aussi difficile. Ce n’est ni agréable ni vivable de partager le quotidien d’un chien qui passe son temps à aboyer sur vous. L’impression de se faire « enguirlander » tout le temps devient vite pénible.

- Polly attrape les chaussettes de Lola le soir, tire dessus en secouant la tête avec hargne et ténacité. Elle grogne et aboie sur sa gardienne qui lui dit « tu laisses ». Toute la mascarade de Polly n’est que du jeu. Son agressivité est aussi théâtrale que feinte. Et de nouveau, l’injonction de se stopper la frustre, et l’agace.

Les aboiements de Polly sont aussi des cris d’alerte. Polly monte la garde, s’alarme quand elle entend du bruit. Elle prévient sa gardienne. Ces aboiements-là ne posent pas vraiment de problème à Lola. Elle n’a pas de voisins, vit seule et Polly ne dérange personne. Mais ils se rajoutent à tout le reste.

Enfin, Polly exprime aussi beaucoup d’aboiements de décharge sur Lola comme un enfant le ferait avec sa mère. Si elle s’ennuie, si elle s’impatiente, si Lola s’oppose, si Lola demande, si Lola est occupée… La seule réponse de Polly est d’aboyer fort sur elle. On pourrait dire qu’elle manque d’autonomie mais on pourrait aussi penser que Polly se conduit exactement comme elle est appréhendée, voire infantilisée.

Des vidéos d’interaction de Polinette avec d’autres chiens sont demandées à Lola. Elles sont essentielles à la question « Qui est Polly ? » et « Que désire-t-elle? ». Et c’est là que nous la découvrons dans toute sa splendeur. Polly provoque les chiens pour jouer à la bagarre, leur saute à la tête, simule avec eux la capture au collet, pousse fort avec ses pattes avant (un comportement qu’elle adopte aussi avec Lola et les autres humains). Elle s’éclate dans le corps à corps mais - et c’est là qu’elle est formidable - elle n’a aucun problème à se stopper si l’autre chien n’est pas réceptif. Polly n’est pas harcelante avec ses congénères qui la comprennent. La seule personne qu’elle harcèle c’est Lola. Polly est d’ailleurs une chienne qui se présente fort bien, avec beaucoup de pauses et d’observation. Elle n’est pas belliqueuse pour de vrai. Elle simule la bagarre musclée, une bagarre tonique, où l’on se bouscule, où l’on doit être compétitif et rapide, ou l’on s’attrape, se mord, se pousse… Mais tout ça inquiète Lola et on peut la comprendre. Polinette est minuscule et n’a pas froid aux yeux. Lola ne la laisse donc pas bagarrer et joue avec elle de manière sécurisée.

Autre détail d’importance (la clef est souvent dans les détails et pas dans les comportements les plus visibles) : Polly n’aboie pas du tout quand elle est gardée en pension avec d’autres chiens… Il est fort probable que l’hôtesse se montre plus détendue, et laisse Polly interagir avec les autres chiens. Et il est fort à parier que Polly se bagarre. Avec Lola, Polly se balade longuement, joue à détecter des appâts et à répondre à des demandes peut-être trop simples pour elle. Polly est comme une petite fille qui voudrait faire du rugby mais à qui sa maman propose de plutôt faire de la danse. C’est une image facile, j’en conviens, mais elle nous permet de comprendre un peu mieux tout ce que Polly veut probablement dire à Lola quand elle aboie sur elle.

Beaucoup de joie, de frustration et d’agacement chez cette chienne adulte qui vit dans l’action et qui ne se satisfait peut-être plus de la manière dont sa gardienne l’appréhende. Polly ne manque pas d’activité, sa vie est belle, mais il semble qu’elle serait plus contentée si elle était née dans le corps d’une malinoise. On oublie aussi la génétique du teckel et la combativité de beaucoup de tous ces petits chiens souvent appréhendés comme de petites choses fragiles.
Alors ? Que pouvons-nous faire pour Lola et Pollinette ?

Tout Kaninchen qu’elle soit, Polly a besoin d’être appréhendée comme un grand chien, il est donc été conseillé :

- De rechercher des chiens qui, comme elle, aiment se bagarrer, se pousser, se provoquer... des chiens adaptés à sa taille ou avec beaucoup de comportements d’auto-pénalisation. Il en existe des centaines. Avec eux, elle pourra se défouler en toute sécurité.

- D’éviter les demandes simplistes de type « assis » et tout exercice d’obéissance facile. Ces demandes semblent agacer Polly. Mieux vaut accepter de jouer à la bagarre avec elle (tirailler un tug, se pousser, se laisser poursuivre, poursuivre) dans des séquences courtes, mais Polly n’a aucun problème pour se stopper quand on lui donne ce qu’elle demande. Sa compréhension des règles du jeu de bagarre est très élevée.

- De développer les activités en lien avec sa génétique et de lui demander d’exécuter de petites missions afin d’améliorer la satisfaction personnelle d’une chienne qui aime « accomplir » et être dans l’action. « Faire » ce n’est pas répondre à des ordres de base. « Faire » ce n’est pas demander de « faire » juste pour dire de « faire ». Polly est plus intelligente que ça. Faire c’est « s’accomplir » dans des services vraiment rendus à son humain et dans des demandes justes et adaptées au chien en présence.

- Pour redonner du calme à Lola, d’identifier les contextes d’aboiements de demande d’interaction (ex : le soir) et d’agir en amont afin que les aboiements ne démarrent pas. On peut choisir de lui donner son repas à ce moment-là en modifiant les modes d’alimentation habituels (prédation), de bagarrer avec elle avant de se mettre au calme, de lui donner une occupation solitaire de qualité qui favorisera le développement de son autonomie, etc. Tout cela avant que les aboiements commencent.

Audrey Ventura
Tous droits réservés - Cynoconsult
Photo libre de droit.

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15/06/2025

Préférez ne pas laisser votre chien attendre seul.

13/06/2025
13/06/2025

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