10/10/2024
Les signaux d’apaisement chez les chevaux
Ce que préfère Rachael : familiariser plus de gens possible aux signaux d’apaisement des chevaux et au travail olfactif.
Pour qui ?
Rachael dispense ses enseignements auprès des thérapeutes et des entraîneurs, parfois des instructeurs, des membres du personnel de sauvetage, parfois des thérapeutes comportementaux et des formateurs, bien sûr à tous les propriétaires de chevaux que nous sommes.
Avec le dénominateur commun : gagner encore plus de connaissances sur le cheval, sur ses modes de communication dans l’objectif d’améliorer son bien-être.
Pour quoi ?
Les signaux d’apaisement sont à connaître pour tout cavalier ou propriétaire souhaitant un réel partenariat avec leur cheval. Pouvoir les identifier, permet de mieux lire son cheval et donc de mieux communiquer avec lui, d’éviter une montée en pression et de prévenir les accidents.
« Si vous reconnaissez des signaux d’apaisement et agissez sur eux, vous avez un outil pour prévenir les montées en tension chez votre cheval. »
Comment ?
Dans son étude, Rachael décrit une vingtaine de signaux tels que : Cligner des yeux, fermer à demi les yeux, détourner le regard, mâchouiller, mâchouiller en sortant la langue, bailler, étirer la mâchoire, (dé)tourner la tête, (dé) tourner l’encolure, secouer l’encolure, secouer le corps, rester tête basse , baisser et relever la tête, s’interposer, décrire un arc de cercle, montrer son flanc, montrer son arrière-main, manger, s’immobiliser et ralentir ses mouvements.
Elle cite également quelques comportements de déplacement : se frotter la tête contre l’antérieur ou contre des objets, se lécher ou se mordre ou lécher ou mordre des objets, gratter le sol de l’antérieur, flairer le sol, fouiller le sol sans manger, se rouler...
Quand ?
Les signaux se lisent en permanence, enfin le plus souvent possible, par exemple : pour faire la distinction entre la raison d’un comportement et son déclencheur, ce qui se passe juste avant que le cheval ne s’effraie. À combien de mètres de ce buisson a-t-il émis un signal d’apaisement ou a-t-on pu voir des signes de tension sur son visage ou son corps ?
Quels bienfaits ?
« Par exemple, vous êtes dans un magasin et faites la queue, quelqu'un derrière vous se tient juste un peu trop près de vous. Sans vous en rendre compte, vous détournez déjà votre corps et regardez cette personne.
Pourquoi faites-vous ça ?
Peut-être pour créer un peu de distance sans perdre votre place dans la file, pour éviter les interactions ou un conflit, pour garder un climat social positif.
Tout comme les humains, les chevaux utilisent aussi ces signaux d’apaisement. Apprendre à les reconnaître et à les appliquer peut beaucoup vous aider dans la communication avec les chevaux. »
Qu’en attendre ?
« En maintenant le cheval à un certain niveau de décontraction ou de tension légère on lui permet de faire des associations positives, de mieux réfléchir et enregistrer au niveau cognitif. Il aura besoin de moins de répétitions. S’il peut affronter de lui-même les nouveautés en restant détendu, votre cheval est alors plus équilibré, aura moins de réactions de fuite, sera en meilleure santé et se révélera dans le travail un excellent compagnon. Que peut-on souhaiter de mieux ?
Alors saisissez votre chance, si vous voulez en savoir plus sur les signaux d'apaisement. Ils en valent la peine ! »
Pour aller plus loin :
Voici ce qu’explique l’étude de Rachael sur les signaux d’apaisement :
- comprendre comment cartographier les niveaux de tension des chevaux en réponse à une variété de stimuli quotidiens dans un environnement de livrée,
- étudier si les chevaux utilisent des signaux de gestion des relations en réponse à des stimuli dans leur environnement qu’ils veulent apaiser afin d’éviter les conflits et de maintenir les relations sociales,
- pour voir quelle est la relation entre une tension et les signaux d’apaisement possibles.
Pour lire l’extrait de l’étude de Rachael : https://calmingsignalsofhorses.com/en/study-abstract/