Cyn'esprit - Éducation bienveillante et respectueuse du chien

Cyn'esprit - Éducation bienveillante et respectueuse du chien Vous souhaitez créer une relation harmonieuse avec votre chien ? Régler des problèmes de comporte
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20/12/2023

Koshu cherche d'urgence une famille d'accueil, et personne ne s'est proposée... alors elle m'a dit de vous transmettre un message : "si personne ne veut de moi, je mange tata Mona, de Cyn'esprit - Éducation bienveillante et respectueuse du chien 😈"

👉 recherche adoptants (ou FA) SANS aux autres animaux dans l'idéal (ou avec possibilité de l'aider à gérer ses émotions en séparant les espaces sur du long terme si besoin !) !

📍 à proximité de Bordeaux dans l'idéal, mais possible dans toute la France.

Pour une chienne de 6 ans propre en intérieur, sage pendant les absences, adorable avec l'humain et capable de se balader avec des copains chiens (mais un travail de gestion émotionnelle sera à poursuivre !), ravie de participer à toutes vos activités... bref, une super chienne qui ne demande qu'à poser ses valises pour la vie ! ❣️

Son annonce complète :
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=341211201881104&id=100079766799789

Koshu cherche SA famille ou alors un accueil en attendant de la trouver ... d'ici à mi janvier ! Alors, à vos partages !!

IN KOSHU WE TRUST

Partage à fond pour ma petite louloute de Malinois ☺️
14/12/2023

Partage à fond pour ma petite louloute de Malinois ☺️

Hey mes petits marrons chauds qui font frémir les narines 🎄🎅

Ici maman Koshu, mère célibataire de 9 petits démons ... et enfin tranquille ! Vous vous rappelez certainement plus de mes loupiots que de moi (mais si, souvenez-vous : la tribu de petits noirauds, tous plus craquants les uns que les autres, pris en charge sur le terrain déchetterie ?)... Ils ont quasi tous trouvé leur petite famille, et sont entre de bonnes mains, maintenant. Alors ça y est : on peut s'occuper de me trouver MA famille, à moi aussi ! 😁

Un nouveau nom, pour une nouvelle vie, comme disent les tatas : je m'appelais Belle, et j'ai été rebaptisée Koshu, du nom d'un doux cépage japonais (oui, je sais bien, j'suis pas aidée : dire que j'aurai pu porter un nom de guerrière, ou de super-héroïne, ou ... au lieu de ça, on m'adonné un nom de fruit + le sobriquet de Koshu-fleur 🙄 !).

Je suis donc une malinoise, estimée née en 2017 (mon ancien propriétaire ne savait pas dire exactement ...), désormais stérilisée, pucée et à jour dans mes vaccins et antiparasitaires.

Je suis actuellement accueillie par tata Mona, de Cyn'esprit - Éducation bienveillante et respectueuse du chien, aux environs de Bordeaux. On vit tous ensemble avec son chéri, et ses deux louloutes. La cohabitation demande pas mal de gestion, parce que quand je stress/je m'ennuie, j'ai tendance à mettre des coups de pressions à mes deux petites colloc', pour qu'elles bougent, histoire de pouvoir contrôler leurs mouvements (cherchez pas, c'est un truc de malinois, ok ?). Alors tata Mona m'a beaucoup aidée : elle m'a appris à porter sereinement la muselière pour sécuriser tout ce petit monde, elle a travaillé et renforcé mon calme à la maison, elle a séparé les espaces au début ... aujourd'hui ça va mieux, mais ça demande quand même de la surveillance (oui, bon, on ne peut pas être infaillible en passant 6 ans de sa vie sur un terrain, sans aucune stimulation ...).

Avec ma super FA, j'ai redécouvert la vie : j'adore les mâchouilles, les grandes balades, les câlins, les dodos sur le lit, les activités (tata Mona m'a fait testé plein de trucs, comme la recherche utilitaire ou l'agility... vous connaissiez ça, vous ?!), les baignades, les câlins, les jouets qui pouic (et les baaaaaallleeeees, seul truc que je connaissais avant, et qui est un peu comme mon doudou !), ... euh, je vous ai déjà dit à quel point j'aime les câlins ? Oui ?

Qu'est ce que je pourrai vous dire de plus ? J'ai appris à accompagner mon humaine un peu partout (et même qu'elle me donne une frite, si je patiente sagement quand elle fait sa pause repas ! 🤤), j'ai appris à rester seule à la maison (quand tous mes repères ont disparu, les premiers temps d'absence des humains ont été très difficiles ... aujourd'hui, je roupille en attendant leur retour !), je travaille la gestion de mes émotions en rencontrant plein de copains chiens différents ... Bref, je crois pouvoir dire sans me vanter que je suis une super chienne !

Tata Mona ne pourra plus me garder à partir de mi-janvier, donc j'ai besoin d'une famille d'ici là ... et si possible un endroit où rester pour toujours ! 🥹

Je cherche un foyer :

- plutôt à la campagne, et avec des espaces verts ou gambader 🌳

- avec ou sans enfants (en âge d'écouter et de respecter des consignes) : j'adoooore les humains, petits ou grands, même si je peux être un peu brutasse...

- en tant que chien unique (ou avec un chien bien dans ses pattes, pas impressionné par mes coups de pressions, et avec la possibilité de nous séparer au début) 🐕

- sans chat ou autres animaux, ou alors avec moyen de vraiment sécuriser les espaces sur du long terme 🐈‍⬛

Vous avez craqué sur ma bouille de chien-soleil (comme je vous comprends !), et souhaitez m'adopter ou vous proposer en tant que Famille d'Accueil ? Ecrivez-vite aux tatas de l'asso, pour qu'elles en discutent avec vous !

Je vous attends !

Koshu, la plus belle des malous (en toute modestie, évidemment) 💋

Retrouvez ici nos conditions d'adoption :
https://www.association-indogwetrust.fr/conditions-adoption?fbclid=IwAR04PV3D8_qRBhMwkHjCXcxTaP8dd682oQehL80Tduo_P3IxJDavbY4DqQs

Et ici le formulaire à remplir pour m'ouvrir votre porte et votre cœur :
https://www.association-indogwetrust.fr/formulaire-adoption

IN KOSHU WE TRUST

Je repost ici le post de CamiDogs - Éducatrice Canin Comportementaliste qui expose exactement ce qu’on devrait tous atte...
26/07/2023

Je repost ici le post de CamiDogs - Éducatrice Canin Comportementaliste qui expose exactement ce qu’on devrait tous attendre d’une école du chiot. ☺️

29/04/2022

Qui est l’Homme pour croire qu’il apprend au Chien à s’asseoir, à se coucher, à se mettre debout, à marcher à ses côtés ? Le Chien ne le fait-il pas déjà naturellement ? Croyez-vous qu’il attende qu’on lui enseigne pour le faire ?

L’égo de l’Homme est il à ce point surdimensionné ?

Au lieu de vouloir ordonner, commander, le diriger à tout prix, il serait tellement plus profitable pour l’humain d’OBSERVER son chien pour VIVRE AVEC tout simplement… sans conflits, sans rapport de force.

Certains humains veulent tellement tout contrôler qu’ils se créent eux mêmes des problématiques. J'entends régulièrement "On n'arrive pas à le maîtriser". Mais tant mieux !
Rappel de la définition de maîtriser : "Dominer, exercer un pouvoir, une autorité absolue" (CNRTL)

C'est pourquoi, je serai ravie de vous montrer de quoi votre chien est capable lorsque l’on prend en compte ses sensations, sa sensibilité et ses émotions.

Lorsque je travaille avec un chien, j’attends qu’il puisse s’exprimer en proposant des comportements adaptés à la situation. Mon rôle est de le guider vers la réussite. Il fait ses propres choix !

Je fais du respect du chien ma priorité !

Le chien a le droit de dire NON ! N'oubliez pas la contrainte ne produit rien de bon et la violence engendre la violence !

Si les propriétaires de chiens prenaient le temps de comprendre leur animal il y aurait bien moins d'accidents !

Je souhaite que votre chien fasse preuve d’autonomie et de réflexion. Je vous propose de vous amener à mieux comprendre votre poilu et ses besoins et ainsi limiter certaines interprétations qui amènent souvent l’humain à étouffer son chien.

Donc quand je dis qu'il faut fo**re la paix au chien je veux dire que si l'humain se remettait un peu plus en question et arrêtait de vouloir à tout prix un chien parfait il y aurait bien moins de soucis avec les chiens.
Il est nécessaire que l'humain change sa perception qu'il a du chien et surtout qu'il renonce à ses croyances ancestrales !

Sans cesse je lis (sur différents groupes facebook notamment) "mon chiot n'est pas propre", "mon chiot mordille", "mon chiot vole mes chaussures", "mon chien creuse", "mon chien aboie", "mon chien saute", etc... "Comment faire pour changer ça ?"
La vraie question c'est pourquoi prendre un chiot/chien si c'est pour refuser qu'il se comporte en chien. Si l'on ne veut pas de pipi/caca, de destruction, de terrain qui ressemble à un terrain de golf mais en moins beau ... peut être que l'on n'est pas fait pour avoir un chien ?

Je sais que je suis un peu terre à terre mais certaines personnes n'ont aucune ouverture d'esprit, le chien doit être formaté et c'est tout et bien moi à cela je dis NON !

Je souhaite que les chiens restent chiens et surtout qu'ils soient libres dans leurs choix !

Voilà maintenant que les choses sont clairement dites, nous pouvons travailler ensemble en collaboration avec votre chien et en utilisant des méthodes respectueuses appelées Méthodes positives et amicales.

Pour moi les seuls apprentissages réellement utiles aux chiens car nécessaires à sa sécurité sont :

Le Rappel
La Marche en laisse sans que le chien ne tire que j’appelle la « marche polie »
La Socialisation aux autres chiens
La Familiarisation avec les personnes
L’Apprentissage du port de la muselière

Petites citations :
"On ne maîtrise pas un chien ! On compose avec lui, on négocie, on échange et ensemble on réussit !"

"Enseigner au lieu d'exiger ;
Demander au lieu de commander ;
Respecter au lieu de dominer" (Jean Lessard)

L'éducation dite positive (que je préfère appeler Éducation respectueuse) n'est pas une mode ni une méthode mais une philosophie de vie.

Beaucoup la critique car souvent mal comprise et mal employée, ce qui a pour résultat de ne pas fonctionner.
Il ne s'agit pas seulement de donner des friandises comme nombreux de ses détracteurs le disent.
Elle nécessite de maîtriser parfaitement les lois de l'apprentissage (disponibles à qui veut les apprendre), les modes de communication et de bonnes connaissances en éthologie.

Il est impératif de s'appuyer sur les sciences du comportement.

Édu'Cat Pat / Chrystel Herbulot

16/04/2022

LE CONCEPT DE PROMENADE: UN PROBLEME DE TERMINOLOGIE?

"Je ne comprends pas, pourtant il a une balade le matin et une le soir!"
"Je le promène tous les jours pourtant pendant au moins une heure!"

Oui, mais COMMENT le promenez-vous?

Si on met de côté les éventuels problèmes de réactivité (roulant, congénères, environnement bruyant...), le CONCEPT même de ce qu'EST une promenade semble être au coeur du débat.

En effet, plus on observe les gens promener leur chien, plus on se rend compte qu'il y a un FOSSE entre ce que les gens conçoivent comme une "promenade" et ce qui est une "sortie flair" pour leur compagnon à quatre pattes.

Dans l'imaginaire humain, la promenade c'est un moment de détente sans pression, si possible visuellement attractif, à un moment agréable de la journée et météorologiquement plaisant. C'est suivre un circuit balisé, en un temps donné, sur une distance évaluée à l'avance. Le chien doit suivre, souvent attaché à une laisse de moins de 2m qui l'empêche de flairer vraiment, tiré en arrière s'il va trop vite, traîné s'il s'attarde sur une odeur.

Maintenant une sortie flair pour un chien adulte en bonne santé, qu'est-ce?
C'est sortir, peu importe le moment à l'exception de quelques conditions météorologiques exceptionnelles (pluie battante, canicule, froid extrême...). C'est suivre des pistes, des odeurs, quitte à faire des cercles, des petits demi-tours. C'est traverser régulièrement pour suivre une piste intéressante, s'arrêter parfois plus d'une ou deux minutes sur une odeur.

La conception humaine mène trop souvent à la frustration du chien, plutôt que d'avoir satisfait un besoin de notre compagnon nous n'avons fait que créer un surplus de frustration.

Alors comment on passe de la "promenade" humaine à la "sortie flair" du chien?
Si vous n'avez pas la possibilité de sortir votre chien en libre ou en très longue longe (15m) dans des lieux type terrain vague, prairie, clairière, bois, voici quelques idées:

--> sortir à des horaires avec peu de circulation
--> sortir dans des lieux "intéressants", si possible avec des bandes herbeuses/ végétales
--> privilégier le flair du chien quitte à raccourcir le circuit si le budget temps est limité
--> suivre le chien plutôt que d'imposer notre circuit
--> mettre le chien en longe de 5m, apprendre à gérer la longueur de la longe selon la dangerosité des lieux

Comme souvent, c'est l'observation de votre animal qui vous guidera le mieux dans ce qu'il préfère et ce qui le satisfait le mieux. Lorsqu'on leur donne de l'autonomie, on apprend toujours de nouvelles choses sur nos animaux. Soyez attentifs!

Bonnes sorties flair!

30/03/2022
29/03/2022
21/03/2022

🐾 COMMENT COMBLER LE BESOIN DE GESTION DU MOUVEMENT DE MON CHIEN DE BERGER ? 🐾

L'un des soucis principaux rencontrés par les propriétaires de chiens de race bergère (j'entends par là les chiens de conduite de troupeaux et non pas les chiens de protection, dont le travail est différent), est incontestablement le fait que leur chien ait tendance à poursuivre tout ce qui bouge. En soi, rien de plus normal : un chien de conduite veut contrôler son troupeau, et doit gérer les fuites des animaux. En milieu urbain, une voiture qui passe sous son nez, un vélo qui le dépasse, un chat qui s'enfuit déclenchera presque inévitablement un réflexe de poursuite. Ce comportement fait partie de l'ADN de votre chien de berger, au même titre que sa couleur de poil ou la forme de ses oreilles. J'évoquerai principalement ici le Border Collie, car cette race étant sélectionnée sur ses aptitudes au travail depuis des générations (même si, malheureusement, cette tendance se perd), il est LE chien qui présente le plus ce comportement de poursuite. Mais d'autres races, comme le Berger Australien, le Berger Hollandais, le Berger des Shetlands, et j'en passe, présentent aussi des vestiges de ce comportement ancestral, atténué aujourd'hui par une sélection qui n'est plus basée sur des critères de travail. Même si j'évoque principalement le Border, les conseils donnés sont valables pour tout chien d'autre race présentant ce comportement.

Le travail au troupeau est bien évidemment l'activité qui canalise le mieux l'instinct de poursuite du Border Collie, ainsi que d'autres patrons-moteurs qui entrent en jeu au contact du bétail (fixation, traque, encerclement...). Cependant, pratiquer le troupeau n'est pas possible pour tout le monde, et doit être envisagé comme un travail plutôt qu'un loisir. Si vous ne pouvez pas vous investir sérieusement dans cette discipline, mieux vaut vous tourner vers un sport canin. La plupart de ces sports demandent aussi de la rigueur et ne doivent pas non plus être envisagés comme de bêtes défouloirs, mais, contrairement au troupeau, ils n'impliquent pas d'autres êtres vivants que votre chien et vous. Le bien-être des brebis entre aussi en jeu, et il n'est pas sérieux d'aller les faire courir juste pour le plaisir de défouler votre chien, si vous n'avez aucun objectif de travail avec lui.

Les autres activités que je vais aborder ne combleront pas aussi pleinement le besoin de gérer le mouvement de votre Border Collie, mais elles peuvent apporter du plaisir à votre chien, renforcer le lien que vous entretenez avec lui, lui procurer une activité physique et mentale et combler en partie ses patrons-moteurs de poursuite et/ou d'encerclement.

Je ne suis personnellement pas opposée à quelques jeux de lancer occasionnels (pas tous les jours car il s'agit d'une activité trop addictive et qui peut être violente pour les articulations si elle est mal gérée). Presque aucun Border ne résiste à l'envie de courir derrière une b***e, un bâton ou un frisbee. Mais attention ! Ne vous transformez pas en machine à lancer des b***es comme certains propriétaires de Borders qui ont trouvé la « combine » pour défouler leur chien en peu de temps et le garder focalisé sur eux pendant toute la promenade. Votre chien deviendrait un véritable ball ju**ie et ce n'est absolument pas souhaitable. Une addiction implique toujours un déséquilibre de l'organisme. Et, détail particulièrement ennuyeux pour le propriétaire, votre chien deviendrait chaque jour plus accro et chaque jour plus endurant ! Cinq minutes de temps en temps, c'est amplement suffisant. Pensez à toujours employer un mot (toujours le même) pour signaler à votre chien que le jeu est fini, afin de cadrer ces moments de distraction hautement excitants pour l'animal, puis passez à autre chose.

Le flirt pole est une bonne façon de canaliser l'instinct de poursuite du Border, à condition qu'il soit employé qualitativement et non pas quantitativement, tout comme les jeux de lancer cités ci-dessus. Le flirt pole est une sorte de canne à pêche au bout de laquelle est accroché un leurre. L'humain peut faire bouger le leurre comme il le souhaite, et le chien s'amuse à le poursuivre et à l'attraper. C'est une activité qui peut être intéressante mais qui doit être strictement cadrée, car elle excite beaucoup le chien. Bien employée, elle permet cependant à l'animal de travailler sur ses auto-contrôles : apprendre à s'arrêter en pleine course, répondre à une consigne donnée avant d'avoir le droit d'accéder au leurre, lâcher sur demande, etc. Là aussi, donnez toujours une consigne de fin de jeu à votre chien, et passez aussitôt à une activité plus calme.

Le treiball, activité consistant à enseigner au chien à pousser un gros ballon dans un but de trois mètres de large, est intéressant pour le Border Collie. Le conducteur reste dans le but et envoie son chien chercher les ballons qu'il doit faire rentrer dans ce but. Il s'agit d'un jeu simple qui permet au chien de travailler physiquement et mentalement, puisqu'il doit suivre les directives de son maître afin de ramener le ballon jusqu'à lui. C'est l'activité canine qui paraît la plus proche du troupeau car le chien dirige le ballon vers son humain comme il le ferait avec un lot de moutons, mais en réalité, les mécanismes qui entrent en jeu dans les deux disciplines sont totalement différents. Cela n'en fait pas pour autant une discipline inintéressante : au contraire, puisqu'elle fait travailler le chien physiquement et mentalement. De plus en plus de centres canins proposent des séances de treiball, car il s'agit d'une activité sympathique, épanouissante pour le chien et amusante pour le maître. Elle est peu coûteuse et demande peu de matériel.

Les autres activités canines comme le pistage, le cavage (la recherche de truffes dans laquelle beaucoup de Borders excellent), l'agility, le fly ball ou encore le cani-cross, sont bien sûr adaptées au Border Collie et sont excellentes pour son bien-être physique et mental (attention tout de même de ne pas abuser du saut de haies car les hanches de votre Border en pâtiraient, à moins de choisir une lignée spécialement orientée agility – car oui, il y a aussi des lignées sport chez le Border !), en revanche elles ne comblent pas son besoin de gestion du mouvement. Nous n'en parlerons donc pas dans ce chapitre, malgré les bénéfices évidents que notre athlète peut en tirer.

Extrait de DANS LA TÊTE DU BORDER COLLIE, écrit par Elsa Weiss/Cynopolis, à paraître prochainement.

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2022

15/03/2022
10/03/2022
09/03/2022

🔻🔻🔻L'échelle d'agression du chien🔻🔻🔻

🐶 Dans le cadre de la prévention aux morsures et à l'apprentissage des signaux d'inconfort ou de communication du chien, l'échelle d'agression est un outil intéressant pour situer l'état émotionnel du chien et l'intensité de la menace sur une échelle progressive allant jusqu'à la morsure. De l'inconfort en bas de l'échelle, à l'évitement puis au stress intense et la peur en haut de l'échelle qui peut donc mener à la morsure.

✅ Il est évidemment très utile d'apprendre les signaux d'inconfort ou de communication du chien avant d'aborder cette échelle afin de la comprendre et la lire de manière optimale.

👉 La majorité des gens perçoivent le danger seulement à partir des grognements du chiens alors que bien d'autres signes ont été donnés par le chien en amont.

👉 Ces paliers n'apparaissent pas toujours dans cet ordre. Parfois certains paliers n'apparaissent pas du tout et pour différentes raisons. Par exemple si vous réprimandez votre chien à chaque fois qu'il grogne, au bout d'un moment il se résignera à ne plus le faire et pourra mordre sans avoir grogné au préalable.

👉 👉 Une explication en vidéo via le QR code et la playliste "Prévention aux morsures" de la chaîne Youtube de "Refuges Et Tableaux Noirs"

👉👉👉 Tous ces éléments se retrouvent dans le dossier pédagogique de "Refuges et Tableaux Noirs" et des explications en vidéo en scannant le QR code du schéma.

22/01/2022

J’ai mordu mon maître.

J’ai mordu mon petit maître. Je ne le voulais pas. On s’amusait beaucoup, ensemble. Il me lançait mon ballon et tirait sur la corde avec moi. Parfois, dans l’excitation du jeu, je lui pinçais les doigts en assurant ma prise sur la corde. Mais je relâchais toujours dès que je sentais sa peau tendre sous mes crocs. Il criait parfois, mais il ne m’en voulait pas, et on reprenait notre jeu.

Le soir, nous nous roulions tous les deux sur le sol, devant cette boîte à images qui amuse tant les humains. Grand maître nous grondait parfois parce que nous faisions trop de bruit. Petit maître montait sur mon dos, et je grognais parce que je n’aimais pas trop cela. Mais je me faisais disputer et je cessais aussitôt. J’oubliais rapidement, et reprenais mes jeux avec mon petit humain.

Quand venait le moment des repas, Grand maître montrait souvent à son petit comment reprendre ma gamelle encore pleine, pour me la redonner aussitôt. Que cela m’agaçait ! Mais je ne disais rien, car les humains ont souvent des lubies qui nous échappent, à nous les chiens. Souvent aussi, Grand maître et son petit me caressaient pendant mon repas. Quelle drôle d’idée ! Je préférais les rares fois où ils me laissaient tranquillement me remplir l’estomac.

Le soir, j’étais souvent fatigué avant Petit maître. J’allais me coucher dans mon panier, et la plupart du temps, il me laissait tranquille. Mais il arrivait qu’il ait encore envie de jouer. Je voulais le prévenir de me laisser en paix, mais je n’avais pas le droit de grogner. Je bâillais, je me figeais, j’évitais son regard, je lui léchais les mains, j’avais parfois envie de le pincer mais je me retenais, parce que je l’aimais.

Mais un soir, je l’ai mordu. Nous avions beaucoup joué, il y avait du monde à la maison, des adultes et des petits, qui parlaient et riaient fort. J’étais épuisé de cette journée bien remplie. J’étais allé me pelotonner dans mon panier, mais je n’arrivais pas à m’endormir avec tout ce bruit. Les petits humains passaient à côté de moi et me caressaient. Ce n’était pas le moment pour des câlins ! J’avais fini par m’assoupir et j’avais l’esprit embrumé, quand un visage s’est penché au-dessus de moi. J’ai relevé la tête brusquement et je l’ai attrapé. Je n’ai pas planté mes dents très fort, mais le sang s’est mis à couler. C’était Petit maître.

Depuis l’incident, Grand maître semble avoir perdu toute confiance en moi. Il m’a disputé comme jamais il ne l’avait fait. Pourtant, aujourd’hui, sa main est posée sur moi pendant que l’humain en blanc me manipule. Il essaie de me parler mais les mots s’étranglent dans sa gorge. Petit maître ne nous a pas accompagnés. Les larmes coulaient sur ses joues quand nous sommes montés dans la voiture. Sans comprendre, je l’ai regardé depuis la vitre arrière du véhicule, alors que nous nous éloignions dans l’allée. Dans un coin du jardin, gisaient la corde et le ballon.

Je suis parti doucement, sous la main de mon humain. Là où je me trouve, il y a des ballons et des cordes partout. Il y a plein de choses à manger et des odeurs alléchantes dans lesquelles se rouler. On peut aussi creuser dans les nuages autant qu’on en rêve. Parfois, je creuse tant et tant, que j’arrive à voir Petit maître ici bas. Un nouveau meilleur ami est entré dans sa vie. Mais cette fois, Grand maître veille à ce que son petit ne monte pas sur son dos, ni qu’il l’ennuie quand il dort. Il le nourrit seul, surveille leurs amusements et éloigne l’enfant quand le chien grogne.

Le ballon et la corde dansent à nouveau au rythme de leurs jeux. Petit maître a retrouvé le sourire. Chien et enfant, unis par une amitié ancestrale. Apaisé, je m’en retourne à mon panier de nuages, et me roule en boule le nez sous la queue. Je m’endors pour une longue sieste dans le calme de l’éternité, bercé par les lointains éclats de rire de ce petit maître que j’ai tant aimé.

Elsa Weiss / Cynopolis
© Tous droits réservés - 2022

08/01/2022

Mon chien aboie pour un oui ou pour un non, que faire ?

Il faut se l’avouer : même quand on aime les chiens, entendre aboyer à longueur de journée est particulièrement crispant. Pourtant, si certains chiens semblent apprécier le son de leur propre voix, la plupart vocalisent avant tout pour exprimer un inconfort. Si votre chien vous semble aboyer excessivement, la question à vous poser en premier lieu, avant de savoir quoi faire, est de savoir pourquoi votre chien aboie. Voici une petite liste non exhaustive des raisons qui peuvent pousser votre compagnon à vocaliser excessivement.

👉 Il appartient à une race « loquace » :

Dédicace à une connaissance éleveuse de Spitz nains qui se reconnaîtra dans ma description ! Sérieusement, il existe des races beaucoup plus bavardes que d’autres : le Berger des Shetlands, le Berger des Pyrénées (qui travaillent au troupeau en aboyant !), le Berger Australien (oui, oui !), le Yorkshire Terrier (j’en ai eu un moi-même, qui adorait s’entendre aboyer comme certains humains aiment s’entendre parler), certains Samoyèdes dont j’ai pu croiser la route… Encore une fois, je parle là de tendances, tous les individus appartenant aux races sus-citées n’étant pas nécessairement des aboyeurs compulsifs. Attention tout de même, ce n’est pas parce que votre chien appartient à une race « bavarde », qu’il est censé aboyer toute la journée. Tout comportement excessif indique un déséquilibre quelque part.

👉 Il s’ennuie :

On tient là la raison numéro un aux aboiements intempestifs. Ne serait-ce que dans le quartier où je réside, combien de chiens aboient toute la journée parce qu’ils passent leur vie dans leur jardin, avec pour seule occupation de râler sur les passants ou d’écouter le son de leur propre voix ! Une seule solution à ce problème : occuper son compagnon ! Lui offrir des sorties en extérieur tous les jours, des activités cognitives et masticatoires, davantage de contacts sociaux, bref, une vraie vie de chien…

👉 Il veut attirer votre attention :

C’est une tactique que j’ai pu observer très souvent chez des chiens qui aiment particulièrement interagir avec leur humain, des bergers essentiellement. Ces chiens aboient, aboient, aboient, jusqu’à ce que leur propriétaire, excédé, cède et leur lance leur précieuse bab***e pour les faire taire. Comportement opérant, bonjour ! : le chien comprend alors qu’en aboyant, il obtient quelque chose de très intéressant. Voilà comment on crée un chien harceleur. Heureusement, la loi de l’extinction est là pour vous sauver la mise : ignorez superbement votre chien chaque fois qu’il vous harcèle de la sorte, accordez-lui de l’attention dès qu’il se tait, même si ce n’est qu’au bout de deux secondes pour commencer, et ce comportement finira par ne plus se produire. Un bon travail des auto-contrôles effectué en parallèle ne pourra apporter que du positif, et en plus, cela nous fait une parfaite transition avec notre paragraphe suivant.

👉 Il manque d’auto-contrôles :

Votre chien a un tempérament explosif, il aboie dès qu’une situation le frustre, quand vous restez statique plus de quelques secondes ou dès qu’il monte en excitation ? Il manque certainement d’auto-contrôles et il va falloir y travailler, pour son bien-être et pour le vôtre. Le jeu est une bonne occasion de travailler les auto-contrôles : apprendre à lâcher son tug sur demande, apprendre à renoncer à quelque chose avant de l’obtenir en récompense, apprendre à s’arrêter en pleine course, etc, sont autant d’exercices qui pourront aider votre chien à mieux se canaliser. Soyez inventif, et n’hésitez pas à vous faire aider d’un professionnel si vous vous sentez dépassé. Cela peut arriver à tout le monde !

👉 Il est ado ! :

Les jeunes chiens qui arrivent à la puberté peuvent se mettre à aboyer sur tout et n’importe quoi du jour au lendemain. Une personne avec un parapluie, un chien dont la tête ne leur revient pas, un vélo qui arrive sur eux… tout peut-être prétexte à scandale. C’est une période d’instabilité émotionnelle qui peut être déstabilisante pour le propriétaire qui ne reconnaît plus son chiot. Restez zen, ne surenchérissez pas en grondant votre chien ou en tirant sur sa laisse quand il se déclenche, détournez gentiment son attention sur vous et ignorez les grincheux qui vous diront qu’il est mal éduqué. Avec de bonnes récompenses distribuées au bon moment, une attitude calme et en poursuivant la socialisation de votre chien en douceur, il n’y a pas de raison que la situation ne s’améliore pas.

👉 Il ne supporte pas la solitude :

Il va falloir lui apprendre que rester seul, ça peut être « cool » ! Apprenez-lui à rester seul d’abord sur de courtes durées, et un peu plus longtemps chaque fois que vous constatez qu’il n’a pas eu l’air de stresser outre-mesure pendant votre absence. Laissez-lui des friandises à chercher un peu partout dans le salon, des choses interessantes à mâchonner (oreilles de cochon, sabots de veau, nerfs de bœuf…), faites un roulement avec ses jouets pour ne pas toujours lui laisser les mêmes, etc.

👉 Il se sent en insécurité :

Mes voisins m’avaient appelée il y a quelques années parce que leur chienne aboyait toute la journée dans leur jardin. Après étude de la situation, il s’avérait que leur propre voisin avait de nombreux employés qui circulaient du matin au soir dans l’allée qui jouxtait leur terrain. La chienne se sentait vulnérable face à ce déferlement d’inconnus et ces aller-retours incessants de véhicules dont les pneus crissaient sur les graviers de l’allée. Un simple changement a grandement amélioré le bien-être de la chienne qui a entièrement cessé d’aboyer pendant l’absence de ses humains : la laisser à l’intérieur de la maison, et ne plus la laisser seule dans le jardin où elle se sentait en insécurité.
Les chiens qui aboient sur tout le monde en promenade éprouvent aussi ce sentiment d’insécurité : ils se sentent vulnérables face au monde et l’expriment en aboyant sur tout ce qui leur fait peur.

👉 Il monte la garde :

Presque tous les chiens présentent naturellement ce comportement. Les chiens sélectionnés initialement pour la garde ou la défense aboient bien évidemment plus que les autres : si vous voulez un chien qui ne défend pas la zone dans laquelle il vit, ne prenez pas un Patou, un Cane Corso ou un Malinois. Oui, oui, je vous entends d’ici : « N’importe quoi, moi mon Patou il laisse rentrer tout le monde sans aucun souci ! », ce qui est sûrement vrai, mais n’est pas représentatif de la majorité des individus de la race. En revanche, un chien, même de garde, qui aboie en permanence, ce n’est pas normal : comme je l’ai dit plus haut, des aboiements excessifs sont symptomatiques d’un mal-être.

👉 Ses besoins ne sont pas comblés :

Encore trop de chiens, à l’heure actuelle, souffrent profondément de ne pouvoir combler aucun des besoins spécifiques à l’espèce canine. Pas de sorties hors du jardin, peu de contacts sociaux, pas d’activité masticatoire, une alimentation essentiellement industrielle, pas le droit de creuser, bref, pas le droit d’être tout simplement… un chien. Ici, c’est tout l’environnement du chien qui est à revoir : consacrer plus de temps à son chien, recruter un dog sitter s’il reste trop longtemps seul, lui fournir de quoi s’occuper… Malheureusement, les propriétaires de ces chiens sont bien souvent totalement inconscients des besoins de l’espèce canine, et il est bien plus courant qu’ils optent sur un collier anti-aboiements plutôt qu’ils changent catégoriquement leur mode de vie. Espérons que les mentalités évoluent au fil des années.

Votre chien peut aboyer pour plusieurs des causes citées ci-dessus : l’une n’exclut pas l’autre. Observez votre chien, son environnement et vous d’un œil objectif, soyez honnête avec vous-même et essayez de voir ce que vous pourriez améliorer dans le quotidien de votre toutou pour qu’il soit mieux dans ses pattes et moins enclin à donner de la voix. N’hésitez pas à le laisser aboyer dans des circonstances où cela ne gêne personne, lors de jeux avec des congénères par exemple. Tant qu’il n’est pas excessif, aboyer reste tout de même une façon de s’exprimer, voire même une source de plaisir pour certains chiens. Aboyons peu, aboyons bien !

Elsa Weiss / Cynopolis
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