CynRgie, éducation et comportement canin

CynRgie, éducation et comportement canin Accompagnement Respectueux du Chien et de l’Humain. Cours en ligne-trauma, attachement, neurobiologie
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𝔸𝕧𝕠𝕚𝕣 𝕕𝕖𝕤 𝕡𝕣𝕖́𝕗𝕖́𝕣𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤 𝕤𝕠𝕔𝕚𝕒𝕝𝕖𝕤 𝕟𝕖 𝕗𝕒𝕚𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕕𝕖 𝕟𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕔𝕙𝕚𝕖𝕟 𝕦𝕟 𝕖̂𝕥𝕣𝕖 𝕒𝕤𝕠𝕔𝕚𝕒𝕝Je suis toujours étonné de voir à quel point...
29/03/2024

𝔸𝕧𝕠𝕚𝕣 𝕕𝕖𝕤 𝕡𝕣𝕖́𝕗𝕖́𝕣𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤 𝕤𝕠𝕔𝕚𝕒𝕝𝕖𝕤 𝕟𝕖 𝕗𝕒𝕚𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕕𝕖 𝕟𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕔𝕙𝕚𝕖𝕟 𝕦𝕟 𝕖̂𝕥𝕣𝕖 𝕒𝕤𝕠𝕔𝕚𝕒𝕝

Je suis toujours étonné de voir à quel point l’humain est obsédé par le fait que son chien s’adapte parfaitement à tout.

Une obsession pour l’emmener absolument partout. Il faut que le chien puisse nous suivre dans toutes nos aventures. A la plage, chez les amis, dans les repas de famille, au resto, au match de tennis des enfants, etc.

Qu’on soit bien clair : je ne suis pas en train de dire « Bouh pas bien » à tout ceux qui ont un chien qui roupille sous la table d’un restaurant.

La question que je pose est simplement : est-ce que lui il y prend du plaisir ?

Selon la réponse, on se demandera alors « est ce que finalement ça serait pas mieux de lui fo**re la paix et de le laisser peinard à la maison ? »

Il y a fort longtemps, notre chienne nous suivait quasi partout. Un repas de famille ?

Pas de problème. Elle se pose et roupille. Mais objectivement, prend-t-elle vraiment du plaisir à essayer de dormir dans le bruit et tout le tointoin. Pas sûr.

Depuis quelques années, on a décidé de la laisser au calme. C’est quelque chose qui étonne toujours les gens. « ah bon mais pourquoi vous l’avez pas pris ? ».

Déjà parce que c’est pas tes oignons (nan mais oh !) et deuxio parce qu’en fait autant rester dans un environnement familier plutôt que de lui imposer du bruit et la certitude d’être dérangée toute la journée.




Mais cette obsession n’est rien face au désir irrépressible que son chien aime tout les chiens de la terre entière. Que dis-je, de la galaxie. Non. De l’univers !

Cette volonté absolument incontrôlée de vouloir à tout prix que son chien s’entendent avec tout le monde. J’ai envie de dire, et nous ?

« Est ce que vous aimez tout le monde ? »

La réponse est toujours négative.







A titre personnel, je n’aime pas les gens qui prennent toute la place. Pas ceux qui prennent toute la place dans le lit hein, ceux qui parle fort, qui occupe tout l’espace social, qui ont toujours un « avis éclairé » à donner (surtout sur des sujets où ils sont à la ramasse), ceux qui ont toujours raisons, etc.

Je préfère largement la compagnie des personnes posées, à qui on peut échanger, débattre. Qui ne sont pas dans le tape à l’oeil.

Est ce que ça fait de moi quelqu’un d’asocial ?

Bien sûr que non. J’ai simplement mes préférences.

Et pourtant j’ai déjà apprécié la compagnie de personnes très extraverties, à l’exact opposé de mes préférences habituelles.

La seule constante dans tout ça : c’est que je me sentais bien avec.

Nous avons le droit. Notre chien a le droit lui aussi.

Pour ma chienne, les choses sont assez similaires. Elles préfèrent largement les individus posés qui prennent le temps de communiquer lors des approches. Elle n’apprécie gère les jeux à haut niveaux d’énergie lorsqu’il y a des congénères.

Elle a le droit, et elle le communique très bien à ceux qui prennent la peine de l’écouter.

Elle préfère généralement rester tranquillement seule plutôt qu’aller vers des inconnus.

Ça ne fait pas d’elle un chien pas sociable. Ça fait juste d’elle un chien qui a ses préférences. Qui a besoin de temps pour se sentir à l’aise avec l’autre. C’est quelque chose qui se respecte.

Ce qui ne l’empêche pas de partager un couche couche avec bon copain, où d’avoir un crush même si le chien en question ne répond pas à ses critères habituels.

Finalement, elle se sent peut-être tout simplement bien avec ces individus un peu en dehors de SA norme à elle.

Nos chiens sont comme nous. Ils ont leurs préférences (sociales et pas que). Ils en ont parfaitement le droit. A nous de les respecter.

Un changement de paradigme qui demande souvent de déconstruire ses propres croyances
26/03/2024

Un changement de paradigme qui demande souvent de déconstruire ses propres croyances

Une émotion ne se choisit pas.Au mieux, on peut choisir de l’intérioriser volontairement car on refuse de la voir ou de ...
22/03/2024

Une émotion ne se choisit pas.

Au mieux, on peut choisir de l’intérioriser volontairement car on refuse de la voir ou de la laisser s’exprimer.

Au pire, le corps s’en chargera lui même, de manière inconsciente, en la refoulant profondément.

Dans les deux cas, elle est toujours là, tapie dans l’ombre. Elle finit toujours par ressortir. Car l’exprimer est un besoin vital.





Une émotion a un but. Toutes ont une raison d’exister ou d’être là. Elles sont hautement liées à la survie.

Même si parfois elles semblent démesurées, elles représentent la perception que l’individu à de la situation.

Mais en aucun cas elles ne s’éduquent. En aucun cas elles ne sont volontaires. En aucun cas elles ne se choisissent. Jamais.





En revanche, elles se régulent tant qu’elles ne dépassent pas notre fenêtre de tolérance. Elles ne disparaissent pas pour autant. Elles existent, s’expriment sans pour autant exploser à mesure que l’intelligence émotionnelle de l’animal, humain ou non humain, se développe.

Dans sa besace, l’humain dispose d’une palette d’outils thérapeutiques bien plus vaste que le chien pour développer son intelligence émotionnelle.

L’humain n’en a sûrement pas conscience. Pas plus qu’il n’a conscience que ses émotions refoulées l’habitent et s’expriment de maintes manières, même verrouillées à double tour.





Mais toute cette palette d’outil ne sert strictement à rien tant que l’on intériorise les émotions. Tant que l’on continue de croire qu’on peut choisir ce que l’on ressent.

Se persuader que nous pouvons ou que nos chiens peuvent choisir cela revient à nier l’évidence. Nier toutes les découvertes que l’on fait depuis des décennies, notamment en neurosciences.

Se persuader que nos chiens peuvent choisir leurs émotions revient à oublier que plus les émotions sont intenses, moins le cerveau est disponible d’un point de vue cognitif.





Alors une bonne fois pour toute, acceptons enfin une chose que l’on refuse d’admettre :

Le chemin qui mène à l’auto régulation des émotions passe par l’intelligence émotionnelle.

Pas par des apprentissages cognitifs.

Une grande âme nous quitte 🕊️Pour tout ceux qui ne le connaissent pas, je vous encourage à le lire 🙏🏼
21/03/2024

Une grande âme nous quitte 🕊️

Pour tout ceux qui ne le connaissent pas, je vous encourage à le lire 🙏🏼

Catherine Marin, Frans de Waal's wife, posting this painfully sad announcement of Frans' passing away on March 14, 2024 in his Georgia home.

You may want to read the obituary and share a memory or a thought on the memorial I created: fransdewaalmemorial.com

Thank you.

Absolument rien ne justifie le meurtre d’âmes innocentes.Tout mon soutien à mon confrère Jérémy Serindat, sa compagne et...
20/03/2024

Absolument rien ne justifie le meurtre d’âmes innocentes.

Tout mon soutien à mon confrère Jérémy Serindat, sa compagne et leurs enfants dans cette épreuve

Kinay 13/02/24 - gu’est 20/02/24 - oup’s 21/02/24 - Lino 20/03/24. 🖤

Urgence , suite à un acte de malveillance qui a dejà tué 4 de nos chiens , nous cherchons des familles pour accueillir (donc bien un replacement définitif) pour 3 ou 4 chiens afin de pouvoir les proteger des empoisonnements dont on fait la cible depuis 1 mois maintenant.

Une jeune akita de bientôt 4 ans. (Pas ok chat, autre congenere à voir)
Une Golden de 8 ans (pas ok chat).
Un Golden de 4 ans.

L’heure n’est pas aux conseils de procédure, s’il vous plaît. Ça ne rendra jamais nos chiens et on a franchement pas besoin de ça.

Il y a peu, j’ai repartagé le souhait de « référencer » des professionnels pouvant intervenir dans le cadre des accompag...
20/03/2024

Il y a peu, j’ai repartagé le souhait de « référencer » des professionnels pouvant intervenir dans le cadre des accompagnements du chien mais aussi de l’humain.

Voir
https://www.facebook.com/share/xGVJVc3tMSAM6kv9/?mibextid=WC7FNe

Je suis intimement convaincu que s’entourer de pros de confiance et travailler en synergie est indispensable lorsque l’on aborde les choses de manière globale.





Ce partage a suscité des questions relatives à la fiabilité des professionnels qui pourraient s’inscrire dessus. Je le comprends très bien. C’est d’ailleurs un point particulièrement délicat à gérer.



Habituellement, les référencements que je connais se basent sur un QCM. Éventuellement un entretien téléphonique en plus. Certains réalisent peut-être des vérifications supplémentaires en off. Je ne peux rien dire affirmer.

Mais d’après moi, tout les référencements souffrent d’un problème de fiabilité. Les QCM sont d’une facilité déconcertante !

La réponse à la question 1 se trouve dans l’énoncé de la question 2…

Les questions sont tellement orientés qu’il faut le faire exprès pour ne pas répondre correctement…

Etc…

QCM comme entretien téléphonique, il est très facile de mentir.






Nous sommes bien loin des référencements anglais que je connais : 20 questions tirées au hasard sur plus de 200. Des questions ouvertes et non pas des QCM.

Je ne cherche pas à critiquer gratuitement la manière dont certains organismes français s’organise. Je pense sincèrement qu’il s’agit d’un problème de moyen humain comme financier.

Et oui, vérifier correctement ça demande du temps. Au delà de la charge de travail colossale si une seule personne assume cela toute seule, c’est aussi du temps passé à faire du bénévolat. Je n’ai rien contre, bien au contraire. Mais le bénévolat n’a jamais payé un loyer ni rempli un garde manger.






Malgré tout, je suis convaincu qu’il est possible de faire quelque chose de pertinent et fiable si tout le monde joue le jeu !




1 - Le but de le cartographie que je proposais N’EST PAS DE FAIRE SON AUTO-PROMOTION (je vais l’écrire en très grand).

Le but est de METTRE EN COMMUN NOS BONNES ADRESSES. Mettre en commun les autres pros (véto, ostéo, nutritionniste, etc).

Je n’ai rien contre le fait que l’on s’ajoute aussi au passage si on rentre dans le cadre de ce référencement. Mais ce n’est pas le but (vous remarquez que je n’y suis pas moi même). Encore faut-il que tout le monde joue le jeu.






2 - Modération

Mais évidement, cela ne suffit pas en tant que tel. Il faut forcément modérer un minimum.

Je suis éthiquement contre tout système où un seul être dispose des pleins pouvoirs pour accepter ou non quelqu’un. Voilà pourquoi j’ai souhaité une carte qui permette de faire de la modération collaborative.

Explication : Lorsqu'un professionnel est ajouté, il n'apparait pas immédiatement sur la carte. Il passe d'abord par une étape de modération dite collaborative.

Il sera alors possible à tous les contributeurs déjà enregistrés de voter une et une seule fois pour lui. Ce vote n'est pas une opinion, mais un partage de connaissance concernant les compétences et l'éthique de ce professionnel.

Au bout d'un certain nombre de votes, celui-ci pourra alors être automatiquement validé ou refusé. En cas de litige (des votes à la fois positifs et négatifs), un modérateur mènera lui même l'enquête pour démêler le vrai du faux.

Une fois de plus : encore faut-il jouer le jeu.



Le but n’est pas d’être sectaire ou qu’il faille connaitre quelqu’un pour rentrer donc. Le but est bien de dire si oui ou non on connait les compétences de la personne.

En cas de problème (comme un non respect de la charte qui reste à venir), il est d’ailleurs possible de faire un signalement directement depuis la carte !





On ne va pas se mentir, il faut une petite base de contributeurs déjà inscrits pour pouvoir faire de la modération collaborative. C’est pour cela que pour l’instant, les inscriptions sont encore libres.





3 - Pour qui ? Pour quoi ?

Le dernier point qui me semble essentiel est de savoir à qui se destine cette carte, et qu’elle est son utilité.

Cette carte est pour moi un outil fait par des pros pour d’autres pros. Rien n’empêche les particuliers d’y accéder bien entendu.

Il faut la considérer comme un moyen de découvrir des professionnels intervenant sur notre secteur. Une sorte de moyen de faciliter la prospection. Je me souviens avoir passé des heures, des semaines, … que dis-je des années, des siècles (ok je m’emballe) à démarcher, rencontrer, échanger avec des thérapeutes animaliers.

Et j’ai comme l’impression que chacun fait ça dans son coin. Et si on s’entraidait pour améliorer nos prises en charge. Et si on partageait notre précieux pour mutualisme nos forces ? 🙂





C’est donc pour moi un moyen de découverte. Et comme chaque professionnel est avant tout un humain, nous nous devons tous de prendre contact pour mieux les découvrir et vérifier que sa manière de travailler nous convienne et soit en phase avec nos principes.

Certains remarquerons sans doute une certaine incohérence avec le côté fiabilité/modération énoncé au point précédent. Quoique. Car c’est là une opportunité de faire remonter les infos si on découvre un loup 😉

Et qui dit infos qui remontent dit fiabilité 😉






A l’heure actuelle, je ne peux affirmer que le fonctionnement définitif de cette carte se fasse comme cela, tant cela semble utopique : ne pas se contenter de prendre mais donner. Échanger. Collaborer. Avec une seule chose en tête : l’intérêt du chien et de l’humain.

Vos suggestions sont bien entendu les bienvenues.

https://archhoscope.gogocarto.fr/map #/carte/

Lorsqu'un professionnel est ajouté, il n'apparait pas immédiatement sur la carte. Il passe d'abord par une étape de modération collaborative.

Les formations pros, il y en a de toutes sortes. La grande constante, c’est que tout le monde se vante d’être le meilleu...
19/03/2024

Les formations pros, il y en a de toutes sortes. La grande constante, c’est que tout le monde se vante d’être le meilleur (ceci dit, l’inverse ne serait pas très vendeur !). Pas toujours évident de démêler le vrai du faux.

Alors quand il y en a qui sont vraiment différentes, qui plongent à l’intérieur de la psyché du chien, qui s’attardent sur l’humain, sur la relation ; bref des formations qui sortent vraiment du lot, je partage avec une totale confiance.

L’idée de la formation est née de votre demande d’avoir des éduc travaillant avec la même approche et philosophie que moi. Si vous en voulez dans tous vos coins de France, c’est donc à vous de partager partout autour de vous, dans les groupes de balades, d’éducation, et de tout ce qui vous fera plaisir !
Le recrutement pour septembre 2024 est ouvert, et il n’y a que très peu de places !😍

Fallait bien partager la suite 🙃
18/03/2024

Fallait bien partager la suite 🙃

Hey mes petits louveteaux (oui on prend les mêmes et on recommence, promis après j’arrête), pour être un bon chef de meute il est capital d’avoir de bonnes œillères et d’affirmer votre position tous les jours. Sans relâche

(attendez la suite avant de me jeter des cailloux 🙏🏼)

Parce que si vous ne le faites pas, vous allez forcément constater que Medor passe les portes avant vous, se couche où bon lui semble, se met à tirer en laisse voire toise un autre chien, le vilain !

Peut être même qu’il vient quémander à table ou monte sur le canapé le salopiaud 😱

Bref, quand vous n’êtes pas l’alpha, vous aller forcément constater que votre chien se comporte comme un « dominant » (du moins ce qu’on met dans cette case).

Sauf que … tout ça bah c’est dans votre imagination (keski raconte encore l’autre là …)

Oui vous avez bien observé. Oui votre chien a bien fait ce que vous avez vu. Vous n’êtes pas devenu fous (ouf…)

Mais votre cerveau n’a retenu que ce qui le confortait dans ce qu’il voulait voir (hein ?!)

Ça s’appelle le biais de confirmation. C’est un biais cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses, ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de ses conceptions.

Et c’est le gros soucis lorsqu’on analyse le comportement du chien via le spectre de la dominance : on va forcément observer quelque chose qui va le confirmer.

Idem si vous êtes persuadés que votre chien est soumis plutôt que dominant.

Idem si vous êtes persuadés que votre chien n’écoute jamais.

Idem si vous êtes persuadés que votre chien aboie tout le temps.

C’est ça le biais de confirmation. Une perception faussée de la réalité qui nous amène à se conforter dans une fausse croyance en dépit des preuves incontestables qui disent l’inverse.

Ô mais soyons honnête, tous le monde peut tomber dans le piège. C’est pas réserver qu’aux chef(fe)s de meute hein 😉

C’est pour ça qu’il est indispensable d’observer de manière rationnelle et quantifiable ce que fait notre chien sans faire de fausses interprétations.

Ça nous permet d’analyser de manière objective ce qu’il se passe sans être influencé par ce qu’on veut absolument démontrer 😉

Alors à retenir quand on ne comprend pas ce que fait notre chien ou pourquoi il n’écoute pas : on arrête les étiquettes, on observe factuellement ce qu’il se passe (comme une audio description à la télé), on ouvre ses chakras et seulement après on analyse l’ensemble 🙏🏼

𝔸𝕔𝕔𝕖𝕡𝕥𝕖𝕣 𝕟𝕠𝕤 𝕕𝕚𝕗𝕗𝕖́𝕣𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤L’autre jour, je jouais avec ma fille à un jeu qui s’appelle « mon premier verger ». C’est un p...
15/03/2024

𝔸𝕔𝕔𝕖𝕡𝕥𝕖𝕣 𝕟𝕠𝕤 𝕕𝕚𝕗𝕗𝕖́𝕣𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤

L’autre jour, je jouais avec ma fille à un jeu qui s’appelle « mon premier verger ». C’est un petit jeu de société coopératif où il faut ramasser des fruits de couleurs bleues, vertes, jaunes et rouges avant le corbeau.

Sur le dé qu’il faut lancer, il y a des couleurs qui correspondent aux fruits. Lorsque ça tombe sur le rouge, il faut ramasser le fruit rouge.
Lorsque ça tombe sur le bleu, il faut ramasser le fruit bleu.
Lorsque ça tombe sur le vert, il faut ramasser le fruit vert.
Lorsque ça tombe sur le jaune, il faut ramasser le fruit jaune.

Alors on va pas se mentir, on prend pas mal de liberté avec les règles du jeu. Nous on en est à retrouver le fruit indiqué par le dé. Et inversement, retrouver sur le dé la couleur du fruit (cerveau qui explose)

Je vous sens rigoler, mais c’est pas si simple pour un tout petit. Ça demande une concentration énorme et mine de rien pas mal patience ;)





Retrouver la couleur bleu : OK
Retrouver le rouge : OK
Retrouver le vert : loupé ça c’est le jaune
Retrouver le vert : OK
Retrouver le jaune : loupé ça c’est le vert
Retrouver le jaune : loupé ça c’est encore le vert
Retrouver le jaune : OK
Retrouver le vert : loupé ça c’est le jaune
Retrouver le vert : OK
Retrouver la couleur bleu : OK
Retrouver le rouge : OK
Retrouver le jaune : loupé ça c’est encore le vert
Retrouver le jaune : OK



Vous vous demandez surement au je veux en venir en vous racontant ça, n’est ce pas ?

Moi ça m’a interpelé ce taux d’erreur aussi important sur deux couleurs et pas sur les deux autres.

Et je me suis dit que c’était typiquement ce qui pouvait valoir à un enfant d’être étiqueté comme « bête », « pas attentif », « en re**rd », etc.

Le genre de phrase qu’un instit glisse à un parent sans se rendre compte du poids que certain mot peuvent avoir. Parce que ça crée un biais chez le parent.

Le genre de phrase qu’un instit glisse à un parent sans se rendre compte que l’enfant l’entend et qui s’identifie à ça.

Le genre de phrase qui peut générer des moqueries et suivre toute une scolarité, aboutissant à des croyances limitantes et un faible estime de soi.





Pourtant devant ce taux anormalement élevé d’erreur, j’ai été pris d’un doute sur la vision de ma fille. Un simple daltonisme (une protanopie pour être exacte) par exemple.

Peut être que je me fais des films d’ailleurs. Des tests en jouant, c’est relativement facile à mettre en place sans pour autant que l’enfant se sente en échec ;)

D’ailleurs, n’oubliez pas que la vision du chien est bien différente de la nôtre ;)



Bref, ce petit constat m’a fait réfléchir sur l’accompagnement des chiens neuro atypiques et plus généralement des différences individuelles.






Alors le but n’est clairement pas de voir le diable partout, ni d’en faire une obsession. Même si à mon sens, il y a beaucoup de chiens sur lesquels il y a un diagnostique HS-HA de posé alors même qu’ils sont contrôlés dans leurs moindres faits et gestes et qu’aucun de leur besoin fondamentaux n’est satisfait.

Ça ne vaut pas dire que les chiens HS-HA n’existe pas. Nuance !






La différence est l’ennemie du moule dans lequel on veut faire rentrer le chien. Et lorsque l’on est dans cette dynamique d’adapter le chien coute que coute, on va forcément droit dans le mur.

La différence peut très bien venir d’une neuro-atypie, d’une sensibilité propre, d’un patron moteur particulièrement fort ou au contraire peu présent, d’un trouble auditif, d’un trouble visuel.

Tant que l’on passera à côté de cette différence, on passera à côté de nos accompagnements. Car on n’arrivera pas à s’adapter pour améliorer la condition de vie de l’individu chien en face de nous.




Si on reprend l’exemple de la vision, tant que l’on ne prend pas en considération que le chien à une vision différente de la notre, on ne comprendra pas comment il perçoit son environnement.

On ne se rendra pas compte que ce monsieur habillé en orange fluo totalement immobile avec son fusil que NOUS voyons pourtant très bien au milieu de la forêt, est en fait quasiment invisible pour un oeil canin qui est fait pour détecter le mouvement, à une acuité visuelle réduite et une perception dichromatique des couleurs (je mettrais de la doc).

On dira de notre chien qu’il est bête de ne pas arriver à trouver sa rouge dans l’herbe alors que dans sa réalité, elle est ton sur ton…

On ne se rendra pas compte qu’on voit un déclencheur que notre chien ne voit pas, on ne se rendra pas compte que ce truc peut être très flippant pour un chien et pas pour nous (vous avez tous vu votre chien sursauter quand quelque chose d’immobile se met à bouger d’un coup je pense ;) )





Si on reprend l’exemple d’un chien qui est incapable cérébralement de réguler correctement ses émotions, on le mettra toujours en difficulté tant qu’on n’acceptera pas SA différence et les adaptations que cela implique.

Non pas qu’il ait une tare, juste qu’il est un individu dont la différence doit être acceptée.

Certaines différences sont parfois plus difficiles à vivre et à accepter que d’autres. C’est vrai.

Mais elles font l’essence même de qui nous sommes tout comme de qui sont nos chiens.

Les accepter est indispensable pour oser rencontrer l’autre et créer du lien.

Bon, c’est quand que les mentalités changent ? 🙃
14/03/2024

Bon, c’est quand que les mentalités changent ? 🙃

Coucou mes petits chefs de meute en herbe (oui je suis d’humeur taquine aujourd’hui), petite piqûre de rappel : nos chiens font parfaitement la différence entre une meute et un foyer humain. D’ailleurs, les relations au sein d’un groupe de chiens sont bien loin de ressembler à un système de roi/tyran avec ses vassaux.

Alors inutile de vouloir à tout prix prendre le rôle d’alpha. Votre chien n’y comprendra juste … rien en fait 😳

Pas la peine donc d’aller mettre les mains ou de manger dans sa gamelle (« mais k’eski fout le bipède ??? »).

Parce qu’en soit si vous voulez être parfaitement cohérent, bah soyez un chien ➡️ autant se mettre à faire du 4 pattes, enterrer son téléphone dans le jardin ou dormir dans un panier quoi (vous trouvez ça absurde ??)

Pensez à une chose : à chaque fois qu’on évoque le chef de meute, il y a une raison logique pour expliquer le comportement.

Notre chien est opportuniste (comme si on l’était pas aussi), donc s’il peut avoir quelque chose de gratis bah il le fera sûrement (ranger vos morceaux de fromage à raclette quoi)

Notre chien passe les portes pour se précipiter dehors ? Je connais pas mal de personnes qui grilleraient la priorité à un petit vieux en déambulateur car ils ont trop envie de pi**er. Où il est peut être juste hyyyyyper content de partir en balade.

Ton chien se couche devant la porte fenêtre ? Il veut peut être juste un peu de frais plutôt que de vouloir t’interdit l’accès à dehors, non ?

Il t’a grogné dessus quand t’es allé lui frotter le museau comme un bœuf ? Bah c’est juste ultra désagréable et violent quoi. Qui apprécierai que quelqu’un lui mette les mains au visage sans prévenir 🤷🏼‍♂️

Et quelle énergie perdue à sans cesse chercher comment devenir le chef de meute…si on en utilisait ne serait ce que 1/10eme pour l’aider à développer ses compétences émotionnelles et sociales, on aura franchit une sacrée étape !

Le chien n’a pas pour objectif de vie de prendre notre place (il a autre chose à fo**re d’ailleurs, faut il aussi lui en donner l’occasion mais c’est un autre sujet).

Le chien n’a pas pour vocation de dominer le monde. Ça c’est un truc réservé aux chats, aux Illuminati et aux reptiliens franc-maçons (humour hein).

L’été dernier, j’essayais de lancer un référencement un peu particulier. On va pas se le cacher, ça a été un énorme bide...
11/03/2024

L’été dernier, j’essayais de lancer un référencement un peu particulier. On va pas se le cacher, ça a été un énorme bide (quelle idée de faire ça en plein mois d’Aout aussi 😆)

Des référencements d’éduc, il y en a plein dans le milieu du chien. Alors pourquoi en faire encore un autre ?!

Parce que ce qui manque (je trouve), ce sont justement tous les à côtés qui peuvent apporter quelque chose de pertinent dans une prise en charge. Je pense à :

➡ Des vétos avec une ouverture sur la médecine intégrative (alimentation, vacci check, acuponcture, phyto, etc)

➡ Des thérapeutes manuels comme des ostéos, des Chiros, des praticiens en Shiatsu qui peuvent avoir une influence sur la sphère émotionnelle.

➡ Des thérapeutes pour chien ET pour humain, car oui parfois ça peut aider d’avoir des adresses de sophrologues à conseiller. Des gens qui sont formés et compétents pour aider l’humain en difficulté.

➡ Et ... bien bien d’autres !





L’idée c’est que chacun puisse apporter sa petite contribution en partageant ses coups de coeur pro et créer un outil qui nous permettra de voir facilement qui est autours de nous de façon à améliorer nos prises en charge.

En résumé, il s’agit d’une carte collaborative. Et je suis persuadé qu’il y a beaucoup à y gagner si tout le monde joue le jeu 😉

RDV sur https://archhoscope.gogocarto.fr/map #/carte/

Et surtout faites tourner 🙏🏻

Car comme on dit "Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin."

Lorsqu'un élément est ajouté ou modifié, la mise à jour des données n'est pas instantanée. L'élément va d'abords apparaître "grisé" sur la carte, et il sera alors possible à tous les utilisateurs logué de voter une et une seule fois pour cet élément. Ce vote n'est pas une opinion, mai...

07/03/2024

Comme quoi si l’humain s’observait mieux, il comprendrait aussi bien mieux son chien 🤷🏻

Le tableau "Anger Transference" de Richard Sargent : à la fois puissant et si représentatif de la façon dont la colère s...
06/03/2024

Le tableau "Anger Transference" de Richard Sargent : à la fois puissant et si représentatif de la façon dont la colère se transfert d’un individu à l’autre.

Ce tableau nous rappelle que la colère est, comme toutes, une émotion contagieuse. Lorsque l’on fait face à la colère de l’autre, il y a de fortes chances de sortir soit même de sa fenêtre de tolérance.

Face à la colère, certains se replient sur eux-mêmes ou prennent la fuite, tandis que d’autres ressentent de suite la même émotion. Et parfois, tout se mélange. Intériorisée, elle ressurgit ailleurs de façon extrêmement maladroite sur d’autres individus.

Et c’est comme ça que la colère se transfert, que la colère fait mal, qu’elle blesse et qu’elle détruit les relations tout en reproduisant un cycle éternel de violence (éducative).

La colère est une émotion normale. Il n’y a aucune honte à la ressentir. Mais elle peut être destructrice si elle n'est pas gérée de façon saine. Cela passe généralement par réapprendre à réguler nos émotions plutôt que de juste les contenir.

ℙ𝕒𝕣𝕝𝕠𝕟𝕤 𝕔𝕒𝕕𝕣𝕖 𝕖𝕥 𝕕𝕚𝕤𝕔𝕚𝕡𝕝𝕚𝕟𝕖S’il y a bien un sujet qui revient inlassablement dans le monde de l’éducation canine (enfin ...
01/03/2024

ℙ𝕒𝕣𝕝𝕠𝕟𝕤 𝕔𝕒𝕕𝕣𝕖 𝕖𝕥 𝕕𝕚𝕤𝕔𝕚𝕡𝕝𝕚𝕟𝕖

S’il y a bien un sujet qui revient inlassablement dans le monde de l’éducation canine (enfin pas que), c’est celui du cadre et avec lui, celui de la discipline.

Dans l’esprit collectif, le cadre est nécessaire mais surtout, le cadre s’impose. Par sa vertu supposément structurante, il est essentiel au bon développement du chiot.

En partant de ce principe, on arrive (trop) vite à la conclusion que le sacro saint cadre justifie d’adopter une posture autoritariste pour assurer l’équilibre psychologique de l’animal.

Un non sens extrêmement confusant pour le grand public donc.



Il me semble par ailleurs que c’est un sujet Ô combien important tant ils cristallisent les tensions chez les professionnels. D’un côté les défenseurs de l’ordre, prônant obéissance et soumission comme un idéal ; de l’autre, les « adeptes » d’une approche plus respectueuse de l’autre, de ses émotions et de ses besoins.

Tandis que le uns sont targuer de maltraitance, les autres sont accusés de laxismes. Ce dialogue manichéen, qui n’est en rien constructif, alimente sans aucun doute toujours plus le doute dans l’esprit du « propriétaire » qui ne sait plus quel son de cloche écouter.




𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞, 𝐬𝐜𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐠𝐧𝐢𝐭𝐢𝐟𝐬

A ces propos, on serait en droit de répondre « avec toutes les infos disponibles sur internet, c’est que les gens ne veulent pas faire l’effort de savoir. On doit s’informer ! »

Au risque de froisser certains de mes collègues, j’ai quelques réserves sur cette affirmation. Je suis d’accord sur le principe et dans le même temps, d’autres paramètres empêchent de trouver la bonne information.





Commençons par l’accès à l’information. Elle est devenue facilement accessible, c’est vrai. Mais c’est oublier que n’importe qui peut écrire sur internet. Des choses vraies comme des choses totalement fausses.

On voit d’ailleurs passer sur des plateaux télé de nombreux prétendus expert qui avancent des idées infondées tout en arrivant à les maquiller en discours « scientifiquement prouvés ».

Il fait reconnaitre une chose importante : faire le tri entre le bon et le moins bon n’est pas toujours si facile.







Deuxièmement : nos choix sont biaisés par nos propres schémas éducatifs. L’usage du rapport de force fera sans doute écho chez quelqu’un pour qui ce schéma a été banalisé depuis son plus jeune âge, en passant par sa scolarité puis dans sa vie adulte.

Je ne vais pas insister outre mesure sur ce point. Je vous invite à lire avec la plus grande ouverture d’esprit possible l’article suivant pour aller plus loin.
https://www.cynrgie.fr/pedagogie-noire/





Cependant, on peut remarquer que nous faisons partis des pays occidents profondément ancrés dans la répression et le culte de l’obéissance. C’est que j’ai envie d’appeler « la culture du 49.3 » …

Le comble pour le pays des « droits de l’Homme » !



En France, un enfant qualifié d’obéissant est vu comme une réussite. En rentrant dans le rang, il satisfait le monde des adultes qui y voit des signes plus que positifs.

A l’inverse en Suède, un enfant qualifié d’obéissant est un signe d’alarte pour les parents et les professeurs. Il s’agit là d’un signe profondément négatif indiquant que l’enfant ne se sent pas libre de s’exprimer.



Deux pays « riches », deux visions totalement opposées donc. D’un côté la discipline pour ordre ; de l’autre, l’écoute de son prochain et de ses besoins.







Ce qui nous amène au troisième point.

Le fait est que lorsque l’on fait une recherche (sur internet ou ailleurs), on subit également ces biais. On cherchera des sources (pas toujours fiables) pour valider notre opinion.

Les résultats de recherche se chargeront de fournir l’information qui vous convient pour vous conforter !

=> Si vous chercher des raisons qui confirme l’intérêt d’une approche bienveillante, internet vous les fournira.

=> Si vous chercher des raisons d’adopter une posture basée sur l’obéissance et l’autoritarisme, internet vous les fournira.




Malheureusement, nos biais cognitifs font que nous retenons les informations qui nous arrangent et rejetons les autres.

Les dés sont en quelques sortes pipés…







𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐨𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 ?

𝟣) 𝖠 𝗅’𝖾́𝖼𝗈𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗋𝖾́𝗉𝗎𝖻𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾 𝖼𝖺𝗇𝗂𝗇𝖾 !

Nous l’avons dit, notre culture est fondamentalement orientée vers la soumission de l’autre. C’est pour son bien que l’on punit le chien dès son plus jeune âge, il doit obéir aveuglement.

La différence entre France et Suède n’est pas sans rappeler ces extraits dont fait mention Alice Miller dans son livre « C’est pour ton bien : racine de la violence éducative dans l’éducation de l’enfant » :

« 𝐿𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑖𝑝𝑙𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑖𝑛ℎ𝑖𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒. 𝐿’𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑜𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑒́𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑛𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑖𝑝𝑙𝑖𝑛𝑒, 𝑐𝑎𝑟 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑏𝑟𝑖𝑠𝑒́. »

« 𝑆𝑖 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑒́𝑑𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑑𝑟𝑖𝑒𝑧, 𝑠’𝑖𝑙 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑏𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟, 𝑠’𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑖𝑟𝑟𝑖𝑡𝑒𝑟, 𝑏𝑟𝑒𝑓 𝑠’𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑠𝑎 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 : 𝐵𝑎𝑡𝑡𝑒𝑧-𝑙𝑒, 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒𝑠-𝑙𝑒 𝑐𝑟𝑖𝑒𝑟 : 𝑁𝑜𝑛, 𝑛𝑜𝑛, 𝑝𝑎𝑝𝑎, 𝑛𝑜𝑛, 𝑛𝑜𝑛 !

𝐶𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑏𝑒́𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒. 𝑉𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟, 𝑒𝑡 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑒̂𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑎𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑎𝑓𝑓𝑒𝑟𝑚𝑖𝑟 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑡𝑒́, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑’𝑒́𝑑𝑢𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑒́𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑎𝑖𝑛𝑐𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑒̂𝑡𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒. »





Une doctrine visant délibérément à briser la volonté de l’enfant (ou celle de l’animal) pour le faire rentrer dans le rang. C’est pour son bien après tout…

Ce type de formatage mental permet de se donner bonne conscience si on lève la voix, si on frappe, si on manipule et autres joyeusetés. L’écoute, les besoins de l’autre sont secondaires (voire totalement superflus) tant que l’obéissance est acquise.

Pour son bien, on n’hésitera pas à faire obéir quitte à crier, frapper, électrocuter.

Pour son bien, on passera son temps à s’opposer, à punir, à imposer malgré tous les signes d’inconfort et de stress qui crèvent les yeux.

Pour son bien et pour sa « sécurité », on n’hésitera pas à mettre en place de « signaux inhibiteurs » ou user de colliers électriques pour stopper un chien qui va traverser une route par inadvertance.

« Signaux » qui « s’apprendront » forcément dans la douleur car si l’on souhaite inhiber, il faut que le danger soit perçu inconsciemment comme mortel par l’animal. On ne lui apprend rien de constructif. Juste à craindre que le couperet tombe.

Pour son bien, on se permet donc de faire mal physiquement, psychologiquement pour manager des comportements, pour éteindre les compétences du chien, pour éteindre son âme.







𝟤) 𝖡𝗂𝖾𝗇𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖾𝗍 𝗋𝖾𝗌𝗉𝖾𝖼𝗍 : 𝘢𝘷𝘦𝘶𝘹 𝘥’𝘪𝘮𝘱𝘶𝘪𝘴𝘴𝘢𝘯𝘤𝘦 ?

Malgré tout ça, de plus en plus de professionnels adoptent une posture bienveillante et d’écoute envers l’animal 🥳🎉

Mais comme toujours, un tel changement de paradigme amène son lot d’incompréhension et de raccourci contre productif. En vrac :
=> Il ne fait jamais aller contre la volonté du chien.
=> ll ne fait jamais dire le mot « non ».
=> …etc…


Et surtout :
=> Il suffit de renforcer les « bons comportements » (j’insiste sur le « il suffit de »).




Le problème c’est que faire tout ça ne sert à rien si à côté on ne cherche pas à comprendre le besoin sous-jacent ;

si on n’accompagne pas l’autre dans la régulation de ses émotions (de la régulation, pas de l’intériorisation des émotions !) ;

si on n’aménage pas son environnement pour ne pas avoir à s’opposer justement (range tes chaussures en hauteur si tu ne veux pas que ton chiot les bouffe !) ;

si on n’écoute pas les limites de notre chien ;

par ricochet, si on ne crée pas un attachement propice à l’écoute de l’autre et à son respect ;

si on cherche toujours à contrôler ses comportements et à obtenir l’obéissance même si cela est fait avec des friandises ;

si on ne s’interroge pas sur ce qui définit et/ou qui définit les « bons comportements » (voir article Et si on parlait punition https://www.facebook.com/share/p/64TxN74BE8pFdqVo/?mibextid=WC7FNe).







Il n’est donc aucunement question d’adopter une posture attentiste, ni un aveux d’impuissance (voir article « la méthode positive » https://www.facebook.com/share/p/YfPdYjSVGesff29f/?mibextid=WC7FNe). Le sujet de fond est la relation et le rapport au monde, sujet dont les maîtres mots sont l’observation, la communication, l’écoute de l’autre et la compassion.

Ce qui renvoie inévitablement à l’image du chien véhiculée par la société, la fiction ou les réseaux sociaux : celle d’un animal docile. A force d’être véhiculée, cette image devient une attente, surtout lorsqu’elle correspond à une norme sociétale.

Faire « obéir », que l’animal se conforme à nos attentes, fasse le comportement que nous attendons de lui, est vu comme une finalité en soi. La société évalue le succès d’une bonne éducation en fonction de comment le chien se comporte, en fonction de ce qu’il fait et surtout de ce qu’il ne fait pas.

Et finalement, on rentre un peu dans le jeu de l’obéissance sans le vouloir. On change certes le moyen d’y parvenir en utilisant un salaire (le plus souvent accompagné de sanctions sous forme de pertes de ressources [P-]) mais d’une certaine façon, on continue de mesurer le succès en fonction de la manière dont le chien se comporte au lieu de remettre en cause cette finalité.

Paradoxalement, et quand bien même le chien soit totalement dans la coopération, on fait sans doute la promotion du « chien obéissant / docile ». Car c’est bien cette image là qui est renvoyée et retenue.






Avant de grincer des dents, retenez que tout ceci s’inscrit dans une analyse et une réflexion globale, d’où les liens vers d’autres articles. Il n’est pas question de diaboliser les apprentissages, ni des activités telles que l’agility ou le discdog.

Car oui, il est tout à fait possible de mettre en place des apprentissages fun (pour tous les protagonistes), sans caractère obligatoire (l’humain doit être totalement au clair avec ça) et respectueux de l’expériences émotionnelles vécues par le chien.

Certains chiens sont d’ailleurs très friands de ces moments partagés et cela peut être une manière de resserrer les liens. Toutefois, ne confondons pas activités ciblées et le fait de contrôler les moindres faits et gestes de l’autre au quotidien.

On serait en droit de me rétorquer que certains chiens semblent pourtant exprimer un besoin d’être fortement guider/diriger au quotidien, car pris de panique en l’absence instruction. Après tout, si c’est un besoin, ne devrait-il pas être satisfait ?

Demandons nous simplement si ce besoin apparent, cette crainte de prendre une décision, ne relève pas d’un cruel manque de confiance en soi de la part de notre 4 pattes (hypertype comportemental) ?









𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 : 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐨𝐮 𝐩𝐚𝐬 ?

On entend souvent dire que le cadre est rassurant. S’il est si rassurant et sécurisant, n’est-il pas justifié de l’imposer ?

D’après le centre d’étude canadien sur le stress, le stress c’est du C.I.N.E. J’aime beaucoup cet acronyme car il est très pédagogique et facile à retenir. C.I.N.E pour :
- Contrôle faible sur sa vie
- Imprévisibilité / Incohérence
- Nouveauté (+ complexité de la tâche)
- Égo menacé





Tout cela à des degrés variables selon les individus. On pourra cependant regretter la non prise en compte de l’auto-régulation des émotions (du moins pas directement). Or c’est un point qui fait souvent grandement défaut et qui est à mon sens mal compris. Mais passons.




Pour un animal néoténique (qui craint la nouveauté) il va falloir composer avec le critère nouveauté … et prendre le temps de laisser le temps à son chien, sans le forcer.

Mais revenons au cadre : sur quoi joue-t-il ?

En rendant le quotidien plus prévisible, un cadre stricte et cohérent (ce qui ne veut pas dire « qui a du sens pour le chien ») serait hypothétiquement rassurant.

Mais c’est sans compter sur la réduction de la liberté d’action du chien. Car qui dit cadre stricte, dit aussi augmentation du contrôle de l’humain (poussé à l’extrême, un contrôle très faible du point de vue du chien). En ce sens, trop de règles à suivre, l’absence de liberté, conduisent inévitablement à un état de mal-être. Dans ce cadre, aucun animal n’aura d’ailleurs envie d’écouter celui qui lui dicte ces moindres faits et gestes.

Le dialogue étant à sens unique, toute forme de communication est donc impossible. Ce que l’on appelle communément un monologue (ou bien une allocution présidentielle ;) ).

Si on reste cantonné dans une dynamique de gestion des comportements de l’autre, on pourrait donc conclure de prime abord qu’il s’agit de trouver un juste équilibre entre contrôle, autonomie et prévisibilité.

Cela paraît même extrêmement logique.








Mais à mon sens, le supposé caractère rassurant du sacro saint cadre et une question qui est abordée de manière trop simpliste, puisqu’elle renvoie à la gestion pure et simple des comportements de l’autre (voir https://www.cynrgie.fr/le-fantome-de-loperant/).

Je pense sincèrement que la cadre est rassurant avant tout pour celui qui l’impose. Le sentiment de contrôle est extrêmement grisant, et dans une société où l’absence de contrôle sur sa vie est la norme (contrôle faible), cela tend à se répercuter sur les plus faibles que soit.

Mais aussi car la « désobéissance » est encore trop souvent perçue comme une « déclaration de guerre » à l’encontre de notre personne (voir le second extrait plus haut). Partant de ce principe, on ne peut qu’orienter la question dans le sens de la gestion des comportements en imposant un cadre, quitte à employer la manière forte.

Ce que l’on pourrait reformuler par : est ce que la fin justifie les moyens ?

Sujet sur lequel les preuves scientifiques font consensus : la « méthode gros muscles » est clairement en cause dans l’apparition de troubles comportementaux. Réprimer, menacer, sanctionner, manipuler n’apprennent rien de constructif, si ce n’est à craindre l’autre. A sentir son égo menacé (voir C.I.N.E).








En revanche, si on sort de la dynamique de gestion des comportements de l’autre, on se rend compte que la prévisibilité n’implique pas forcément synonyme de réduction de la liberté du chien. C’est le cas lorsqu’on l’utilise pour rassurer et pour éviter que notre chien ne se fasse des fausses joies par exemple (tu mets tes chaussures = on va se balader !!!!!).

En outre, elle se révèle également très utile pour mettre en place un début et une fin à une activité permettant de répondre à un besoin (comme la satisfaction d’un patron moteur) de manière « encadrée ».

Ce qui se révèle même extrêmement efficace pour les chiens dont les patrons moteurs relèvent justement d’un besoin de contrôler le mouvement ! Chose à toujours faire suivre d’une ou plusieurs activités de transition pour l’accompagner à réguler son flot émotionnel, sans quoi ce sera le débordement émotionnel assuré.








𝐔𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬

Tous les êtres vivants développent des troubles comportementaux lorsqu’ils n’ont aucun contrôle sur leur vie. Laisser au chien le maximum de liberté et d’autonomie relève de son bien-être mais aussi de sa santé mentale. Mais la réalité de la vie avec d’autres êtres vivants c’est « qu’on ne fait pas tout le temps ce que l’on veut ».

Non pas à cause d’une quelconque supériorité divine ou d’espèce, mais simplement car notre liberté s’arrête lorsque l’on empiète sur les limites de l’autre (ex : je n’ai pas envie d’un câlin à ce moment là ; ce que tu fais me met mal à l’aise ; etc.).

Sauf qu’en prenant le parti qu’il faut absolument structurer le chien en lui imposant des limites arbitraires, nous avons oublié que se sont avant tout des compétences sociales et émotionnelles qui sont en jeu.

Comment voir, écouter, comprendre et respecter les limites des autres ?

Comment percevoir que notre comportement rend l’autre mal à l’aise ?

Comment s’adapter et s’apaiser même si l’on essuie un refus ?

Etc.







A mon sens, on passe à côté des vrais enjeux en abordant systématiquement les choses de manières cognitives alors qu’elles relèvent de l’intelligence émotionnelle.

On aura beau utilisé tout le cadrant opérant, au mieux notre chien reproduira des comportements dont il ne comprend pas forcément le sens, à la manière d’une tâche que l’on fait car on nous a dit qu’il fallait faire comme ça. Ce qui n’empêche en rien d’utiliser ces leviers pour des apprentissages spécifiques (ex : monter sur le canapé seulement quand il y a une couverture dessus). Admettons juste que cela nous arrange nous et uniquement nous.

Et tant qu’à faire, faisons le de la manière la plus éthique possible (vive l’apprentissage sans erreur !) tout en gardant à l’esprit que plus on répète un comportement, plus il devient un comportement par défaut (=> myélinisation des axones).







𝐂𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐢, 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞𝐬

Outre le cadre ou son absence, le gros soucis c’est donc cette logique orientée sur le comportement : le chien doit se comporter de telle ou de telle manière.

Une logique exclusivement opérante qui nous fait louper bien des choses: trauma, style d’attachement, confiance en soi et relation aux autres, humeur, physiologie, et j’en passe, mais aussi un vecteur d’apprentissage à la portée de tous, sans aucune compétences techniques : le mimétisme interspécifique.

La plupart d’entre vous penseront au « Do As I Do » : le chien reproduit le comportement qu’on lui montre. C’est la face active du mimétisme.

Mais le vecteur d’apprentissage qui est le plus sous estimé selon moi, celui qui devrait vous faire dire « bon sang… mais c’est bien sûr !!! » c’est le mimétisme passif, c’est à dire, quand le chien a
tendance à adopter/reproduire nos attitudes, nos comportements, nos états émotionnels de façon inconsciente.

Comment imaginer une seule seconde qu’un chien respecte nos limites ou celles de ses congénères si on ne respecte jamais les siennes ?

Comment imaginer qu’il ne s’impose pas aux autres, qu’il prenne en compte le fait qu’un autre chien soit mal à l’aise lorsque le seul exemple qu’on lui montre c’est d’imposer sa volonté ?

Comment imaginer qu’il n’insiste pas quand il demande quelque chose alors que nous passons notre temps à insister jusqu’à ce qu’il obtempère ?

Comment imaginer qu’il puisse aborder son environnement de manière régulée alors que nous sommes toujours nous mêmes sous tension ?

Comment imaginer qu’il accepte un refus tranquillement lorsque nous régissons systématiquement avec vivacité, agacement ou de la colère lorsqu’il refuse de faire quelque chose ?

Etc etc.







Inutile d’espérer développer son auto-régulation si nous sommes nous mêmes complètement dérégulés h24.

Inutile d’espérer de la coopération si l’on impose sans cesse.

Inutile d’espérer qu’il écoute et suive des règles qui n’ont aucun sens pour lui lorsque nous refusons tout le temps d’écouter ce qu’il communique.

Apprendre à respecter les limites des autres, nécessite d’être respecté lorsque l’on exprime ses propres limites.

En résumé : montrons le bon exemple.

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