Le chien libre: éducation canine calvados

Le chien libre: éducation canine calvados Éducatrice canin diplômée d'état. Coach comportementaliste animalier. Méthode douce et respectueuse
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20/09/2024

Troubles du comportement?

Favoriser la résilience par:

Les compétences et l'instinct canin
L'enrichissement sensoriel et environnemental
L'art de l'observation à tous les niveaux
La mise en application d'outils pragmatiques et éthiques.
Prendre soin des besoins émotionnels, relationnels, physiques
De la communication au lieu d'injonction

Lorsqu'un chien est en excès dans un domaine, c'est une façon de contrebalancer le manque dans d'autres domaines de sa vie.

La vie appelle à l'équilibre pour la survie, elle a horreur du vide. Un manque sera toujours rempli d'une quelconque façon, et souvent ce sera par des comportements qui attireront notre attention.

Et du côté du chien, c'est une façon de garder l'équilibre entre les deux. Le comportement est mu par des émotions, il ne tombe pas du ciel. Et, à ce stade, le chien, a clairement besoin de notre aide.

Soyez créatif.

Trust Your Dog.

20/09/2024

« Je ne violenterai pas mon chien pour vous faire plaisir. »

Je ne vous ferai pas plaisir à vous, madame l'éleveuse, en le prenant par la peau alors qu'il me mordille pour demander de l'attention.
Ni à vous, monsieur le vétérinaire, en le plaquant au sol alors qu'il met une patte sur ma main pour chercher du réconfort.
Ni à vous, madame l'éducatrice, en lui mettant une saccade en laisse alors qu'il sent des odeurs pour mieux comprendre son environnement.
Ni à vous, monsieur le moniteur, en lui mettant un collier étrangleur alors qu'il tire pour fuir une situation anxiogène.
Ni à vous, madame la passante, en l'engueulant alors qu'il aboie pour vous mettre à distance après que vous ayez cherché à le toucher.
Ni à vous, monsieur l'inconnu, en lui mettant un coup de laisse alors qu'il s'est battu avec votre chien en se sentant obligé de se défendre.

Je ne violenterai pas mon chien pour correspondre à vos attentes, à vos valeurs, à votre compréhension du monde. Je ne lui ferai pas subir ce que vous voudriez lui faire parce qu'il existe tant d'autres façons de faire qu'en le réprimant, en le contraignant, en le punissant.

Ma relation avec lui se construit à l'abri de vos regards, aussi si ces derniers me jugent alors que je le laisse me mordiller, mettre sa patte sur ma main, sentir des odeurs, tirer en laisse, aboyer ou se défendre physiquement... Il n'y a que vous que ça regarde.

Les regards accusateurs, remplis de jugement, ne me feront pas agir selon vos standards. Peu m'importe les réprimandes, je ne suis pas un enfant. De la même façon, n'essayez pas de me faire peur sur le fait que mon chien deviendra ingérable car ça n'arrivera pas en respectant ses émotions et en le sécurisant à ma façon. Inquiétez-vous plutôt de votre incapacité à agir sans punir, de votre colère contenue face à des comportements naturels et compréhensibles de sa part.

C'est là ce que tout le monde devrait dire. « Je ne violenterai pas mon chien pour vous faire plaisir. » Aucun(e) professionnel(le), aucune personne quelle qu'elle soit, quelle que soit sa position vis-à-vis de vous, que ce soit un(e) inconnu(e), un(e) proche, n'importe qui... Personne n'a le pouvoir de vous faire agir contre votre chien. Si vous devez choisir, choisissez toujours de faire équipe avec lui. Même si ça signifie ne plus avoir de contact avec l'élevage, sortir en plein milieu d'une consultation vétérinaire, dire « non » à quelqu'un sur un terrain d'éducation ou même ignorer la personne qui vient de vous faire une remarque... Ce qui importe, ce ne sont pas ces personnes, c'est la relation que vous avez avec votre chien alors faites toujours tout ce qui est en votre pouvoir pour la préserver. N'oubliez pas qu'il n'a que vous pour le protéger.

© Toutougether - Nicoline Droogmans
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17/09/2024
A lire ...Quand allons-nous enfin apprendre à comprendre nos chiens.
15/09/2024

A lire ...
Quand allons-nous enfin apprendre à comprendre nos chiens.

12/09/2024

Adolescence occurs between six months and 18 months of age—a time when guardians typically struggle the most with their dogs. Some guardians are so overwhelmed and underprepared for this developmental stage of their dog’s life, they choose to surrender the dog to a local shelter or rescue group. In a recent study published in the Journal of Applied Animal Welfare Science found that the majority of the surrendered dogs (47.7 percent) ) were between 5 months and 3 years of age (M.D. Salman,John G. New, Jr.,Janet M. Scarlett,Philip H. Kass,Rebecca Ruch-Gallie &Suzanne Hetts, 2010)

The neurobiology of adolescence is fascinating, with some key events that alter both the structure and function of the brain.

During canine adolescence, changing s*x hormones effect the animals stress responses. Adolescent dogs have a decreased ability to process information they are receiving from the environment including the presence of dogs, vehicles, people, or really anything around them. They behave in ways that might feel frustrating or upsetting for the dog’s person.

The connectivity between the frontal cortex (responsible for decision making) and amygdala (responsible for emotional processing) decreases, resulting in less behavioral control. We see increased risk taking and more sensitivity to fear.

So what does this mean? This could mean that what was once no big deal to the dog now feels scary; what was once easy to do is now stressful; what once made sense is now confusing. At times, the world can feel like ‘too much’ for the adolescent dog.

As your puppy undergoes this transition into adulthood their inner world is intense, even chaotic. Many pet owners experience an increase in undesirable behavior and find themselves becoming increasingly frustrated. In turn, our own frustration and impatience can cause us to act unpredictably. This adds to our puppy’s inner turmoil. When the inside and the outside are both unpredictable it can be difficult for our dogs to adjust.

If you have an adolescent dog, what can you do? You can give your dog the time and space to observe what is going on around them when on leash at a distance away from the activity when possible. You can give your dog long walks to sniff and explore in nature, giving their brain time to decompress. You can offer your dog a quiet space to sleep so that they can consolidate memories effectively. You can continue training various skills, breaking them down into easier steps that can be generously reinforced.

By understanding what our adolescent dog is experiencing we gain greater compassion and understanding. When we approach adolescence with patience we create a world that is predictable and gentle so our puppies grow up to be their best adult selves.

Super dernière séance avec Lucky, réactif chien par peur.Balade avec Ruby et Never très agréable.
11/09/2024

Super dernière séance avec Lucky, réactif chien par peur.
Balade avec Ruby et Never très agréable.

Mon fils va bientôt quitter la maison. 😭Comme j'ai peur de m'ennuyer, je veux adopter un chiot. 🐶Un joli petit chiot tou...
10/09/2024

Mon fils va bientôt quitter la maison. 😭
Comme j'ai peur de m'ennuyer, je veux adopter un chiot. 🐶
Un joli petit chiot tout doux de 2 mois.
Mais je souhaite qu'il n'aboie pas, qu'il soit propre, qu'il ne mange pas mes chaussures ni les pieds de la table, qu'il ne morde pas.
Je veux aussi qu'il puisse rester seul sans pleurer ou faire des bêtises quand je vais travailler toute la journée.
Il y a un grand jardin, je n'ai pas le temps de le promener.
Je lui ferai plein de câlins...
.. J'ai bien cherché et j'ai trouvé un chien qui me correspondait parfaitement. 😍

Très intéressant.
04/09/2024

Très intéressant.

Qu'est-ce que l'épigénétique ?

L'épigénétique est un domaine de la biologie qui étudie les modifications héréditaires de l'expression des gènes sans altérer la séquence ADN elle-même. Ces modifications peuvent être influencées par des facteurs environnementaux, des expériences de vie et des comportements, et elles peuvent avoir des répercussions significatives sur la santé et le comportement des êtres vivants, y compris nos amis canins.
Autrement dit, l'ancienne théorie selon laquelle les gènes étaient immuables a été réfutée. Il ne s'agit donc plus d'un débat entre l'inné et l'acquis, car la plupart du temps, les deux interviennent.

L'épigénétique chez le chien

Chez les chiens, comme chez les humains, l'épigénétique joue un rôle crucial dans le développement et le comportement. Voici quelques points clés pour comprendre l'impact de l'épigénétique sur nos compagnons canin :

1. Développement prénatal et périnatal :

• Dès le développement embryonnaire, l'ADN contenu dans les gènes des chiots accumule des marqueurs chimiques qui déterminent l'intensité de l'expression des gènes. Ces marqueurs forment un ensemble appelé « épigénome ».

• La disposition de ces marqueurs dépend des expériences vécues par la mère pendant la gestation, telles que l'alimentation et le stress, influençant ainsi le développement des chiots.

2. Influences des premières expériences de vie :

• Les jeunes cerveaux des chiots sont particulièrement sensibles aux changements épigénétiques. Les expériences vécues en bas âge, lorsque le développement du cerveau est le plus rapide, entraînent des adaptations épigénétiques qui déterminent si les gènes s’expriment, de quelle manière et à quel moment.

• Ces adaptations auront des conséquences durables sur la santé, les compétences et la résilience des chiens. Par exemple, des interactions sociales positives et un environnement enrichi favorisent un développement émotionnel et comportemental équilibré.

3. Impact des comportements et de l'environnement tout au long de la vie :

• Les conditions de vie, l'alimentation, le niveau d'exercice et les techniques d'entraînement influencent l'épigénome des chiens. Des méthodes d'entraînement positives, basées sur le renforcement positif, vont non seulement améliorer le comportement du chien, mais aussi avoir des effets bénéfiques sur son expression génétique et sa santé mentale.

• Les expériences positives, comme les relations constructives et les occasions d'apprentissage, modifient favorablement les marqueurs épigénétiques. À l'inverse, les facteurs négatifs comme les produits toxiques de l'environnement et les situations stressantes laissent une signature épigénétique distincte sur les gènes.

Les études récentes montrent qu'il est possible de renverser certains changements épigénétiques négatifs et de rétablir un bon fonctionnement des gènes. La meilleure stratégie reste de favoriser des relations attentives et de réduire le stress pour faciliter le développement d'un cerveau solide dès le départ.
En offrant un environnement sain et enrichissant, en utilisant des techniques d'entraînement basées sur le renforcement positif et en évitant le stress inutile, les propriétaires peuvent aider à maximiser le potentiel génétique positif de leurs chiens.

L'épigénétique nous rappelle que le comportement et la santé de nos chiens ne sont pas uniquement déterminés par leur ADN. Les expériences de vie, l'environnement et les soins prodigués jouent un rôle crucial. En tant que propriétaires, comportementalistes et éducateurs, nous avons la responsabilité et le pouvoir d'influencer positivement l'expression génétique de nos compagnons à travers des pratiques bienveillantes et éclairées.

Assurer des expériences positives et enrichissantes dès les premières années de vie des chiots est primordial pour leur bien-être futur.

Laurence Roux
Educatrice, Comportementaliste canin
Coach Fitness, Conseillère en Fleurs de Bach

www.comportementaliste-canin78.fr

Journée mondiale du chien.Merci à mes 4 loulous d'égayer ma vie et d'avoir fait de moi l'éducatrice canin que je suis au...
26/08/2024

Journée mondiale du chien.
Merci à mes 4 loulous d'égayer ma vie et d'avoir fait de moi l'éducatrice canin que je suis aujourd'hui.

Quand la goutte d'eau fait déborder le vase...
25/08/2024

Quand la goutte d'eau fait déborder le vase...

« Il me caresse... J'en ai pas envie mais bon, j'accepte. »
« Un congénère m'aboie dessus... Je vais faire en sorte d'ignorer. »
« Encore un enfant qui crie dans le jardin d'à côté ? C'est lourd à la longue. »
« Et puis encore des travaux... Encore du bruit... »
« Qu'est-ce qu'elle a à vouloir me caresser ? Ah non hein, ça suffit ! »

Et bim, c'est là où survient un pincement. Dans un contexte parfaitement normal, familier, serein, parce que votre chien se retient de dire quoi que ce soit depuis le matin. Alors voilà, il se montre résilient, fait preuve de patience, ne moufte pas mais ce n'est pas pour autant qu'il accepte avec plaisir tout ce qui se passe dans son quotidien. Parce qu'une caresse non consentie venant d'un inconnu, l'aboiement d'un congénère, le cri d'un enfant, le bruit de travaux... Tout ça commence à remplir un peu trop sa jauge de bonne volonté, jusqu'à la faire saturer au moment de la dernière caresse non consentie de la journée.

Ce n'est pas parce que votre chien « ne dit rien » qu'il est d'accord pour vivre ce qu'il traverse tout au long d'une journée mais ça, vous ne le saurez qu'en observant attentivement son comportement. Peut-être alors auriez-vous vu ce détournement de tête face à la personne qui le caresse. Peut-être auriez-vous vu l'accélération de son allure en passant non loin du congénère qui aboie. Peut-être auriez-vous vu son corps tendu et porté vers l'avant face à la clôture du voisin dont l'enfant crie. Peut-être auriez-vous vu son incapacité à dormir profondément pendant les travaux. Et enfin, peut-être auriez-vous vu l'aplatissement de ses oreilles et la tension de son visage à l'approche de votre main.

Votre chien, comme un humain, peut faire « une collection de timbres » de tous les moments difficiles à gérer de sa journée. Avec un œil attentif, on peut s'apercevoir qu'il ne les vit pas spécialement bien mais qu'il « fait avec » jusqu'au moment où il ne lui est plus possible de gérer quoi que ce soit. Alors soyez attentif à la façon dont votre chien réagit face à des stimuli spécifiques, à son état de santé, à tout ce qui pourrait le pousser à bout et amener une réaction plus forte que d'ordinaire dans un moment qui vous paraîtrait anodin. Parce que si vous imaginez ça dans l'autre sens...

« Pourquoi c'est encore à moi de vider le lave-vaisselle ? »
« Encore un appel de l'assurance, je croyais avoir réglé ce problème... »
« Génial, un message pour me faire des remarques négatives... »
« Quoi ? Le voisin se met à faire des travaux à cette heure-là ? »
« Non, j'ai pas envie de te rendre service pour la énième fois ! »

Et voilà une belle collection de timbres version humaine ! Et c'est là où à la fin de la journée, vous finissez par crier sur votre ami(e) qui vous demande de l'aide ou par vous énerver sur votre chien qui n'a rien demandé... Parce que vous avez accumulé plein de petites choses désagréables qui vous ont fortement embêté(e) depuis ce matin. Alors n'oubliez pas que c'est la même chose pour votre chien !

(Photo : Zakari cherche sa famille pour la vie chez Association EthiCanine.)

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Un mode d'emploi pour nos chiens.
25/08/2024

Un mode d'emploi pour nos chiens.

➡️ En tant qu'éducateur canin j'entends souvent la phrase « existe-t-il un mode d'emploi pour mon chien »

➡️ Et bien souvent c'est le mode d'emploi de leur
mains que je leur explique.

❤️ Les bons gestes au bon moment ❤️

18/08/2024

« Je n'arrive pas à avoir l'attention de mon chien quand il réagit contre des congénère ! »

Et... C'est parfaitement normal ! Au moment même où votre chien réagit en aboyant, en grognant, en sautant alors qu'un congénère se trouve à une distance plus ou moins réduite, il n'est plus en capacité de vous entendre. Sur le moment, l'émotion est trop forte et c'est justement la raison de ses comportements. N'essayez pas de capter son attention lorsqu'il est dans cet état, ça ne servirait à rien du tout, si ce n'est peut-être à vous frustrer de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit. Ainsi, au lieu de chercher à faire un apprentissage, quel qu'il soit, prenez de la distance ! Si votre chien réagit, il n'est pas en mesure d'appréhender la moindre chose qui lui serait enseignée alors autant vous éloigner pour lui permettre de s'apaiser.

Il est fréquent de voir sur des vidéos des chiens qui réagissent et qu'on punit sèchement pour avoir osé aboyer, grogner ou charger un congénère... Ici, ce n'est pas le chien le problème mais l'humain qui a très certainement le syndrome du dresseur de lions. N'oubliez pas qu'un chien qui réagit est généralement un chien qui a peur ou qui frustre pour ne donner que ces deux exemples. Punir un comportement qui montre qu'une émotion est plus grande que votre chien est un non sens, vous ne feriez que lui montrer qu'il a plus de raison d'avoir peur de vous que du congénère qui lui fait face. Et je suis presque sûre que ce n'est pas le genre de relation que vous souhaitez avoir avec votre chien si vous êtes sur cette page aujourd'hui.

Alors que vous cherchez à éloigner une araignée, un serpent ou quoi que ce soit qui vous fait peur à une distance bien trop proche, vous êtes tenu(e) fermement par le bras. A chaque fois que la bestiole se rapproche et que vous cherchez à l'éloigner de quelle que façon que ce soit, on vous tire violemment sur le bras ou on vous donne une baffe... Est-ce que vous apprendriez quoi que ce soit dans ce contexte ? Certainement pas à ne plus avoir peur de la bestiole en question... En revanche, vous risquez fort de craindre la personne qui vous tient le bras. C'est la même chose pour un chien.

Si vous voyez dans une vidéo un chien réagir en laisse face à un congénère ou à tout autre stimulus et que d'un coup d'un seul, sans l'avoir éloigné, il semble se calmer... Alors croyez-moi que c'est sans doute que la personne qui le tient lui fait plus peur que ce qu'il a en face de lui et qu'il sait que s'il réagit, il risque d'avoir des conséquences particulièrement négatives.

Alors même si vous le voyez dans des vidéos, ne vous dites pas que la réalité est aussi simple. Non, un chien qui réagit n'est pas en état d'apprendre, de vous accorder son attention, d'accepter une friandise ou un jouet... Et c'est logique. A partir du moment où les émotions prennent le dessus, il n'est plus question d'observation ni de réflexion mais d'action. En résumé, si votre chien réagit, c'est que vous êtes trop près : prenez de la distance pour l'aider réellement avec un protocole de modification comportementale qui lui sera adapté.

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18/08/2024

Quand la bouche dit "Viens" et le corps dit "va-t'en"

Au niveau biologique, lorsqu'un chien s'approche poliment et pacifiquement d'un autre chien, il n'ira pas en frontal ni à grande vitesse.

Il va commencer à marcher doucement, ralentir son allure, faire des signaux de désescalade et d'apaisement, comme renifler le sol, détourner sa tête, montrer son flanc, interrompre le contact visuel, etc.

Lorsque nous demandons à notre chien de revenir vers nous, il est possible qu'il adopte l'attitude décrite ci-dessus. Il ralentit, renifle et prend son temps, etc., pour répondre à votre appel.

Parfois, nous pourrions penser qu'il est "têtu" ou "mal éduqué". Il n'en est rien! Le comportement est toujours de la communication.

Toutefois, cela peut le mettre en conflit de lui demander de revenir vers nous alors que nous sommes dirigés en frontal vers lui, c'est-à-dire, que notre bouche dit "Viens" et notre corps dit "va-t'en".

Si notre chien adopte l'attitude ci-dessus, peut-être est-ce que notre langage corporel signifie l'inverse de ce que nous désirons de son point de vue à lui.

Le langage corporel est si important dans la communication en relation avec un chien.

Une chose que nous pourrions commencer à analyser est notre langage corporel. Avons-nous une attitude invitante ou plutôt évitante?

Sommes-nous dirigés en frontal, le corps rigide, tendu, et la mimique et la voix peut-être émotionnellement irritées parce que notre chien ne nous répond pas comme nous l'attendons.

Notre langage corporel est important lorsque nous rappelons notre chien.

Et du point de vue du chien, s'extraire de son environnement ou de son activité favorite peut lui demander un grand contrôle des impulsions. Le rappel devrait être considéré comme une offrande que le chien nous fait, plutôt qu'un acquis.

Préférez vous tenir un peu sur le côté, et utiliser votre regard latéral, peut-être aussi décentrer votre propre centre de gravité à l'opposé du chien.

Préférez inviter votre chien à vous suivre plutôt que de lui demander de se rapprocher vers vous d'une façon qui le met mal à l'aise ou en conflit par rapport à sa vision du monde.

Il y a un dicton qui dit "S'éloigner du chien c'est se rapprocher du chien!"

Cela veut dire, que nous devrions utiliser notre langage corporel pour inviter le chien, offrir une sorte de voie où il se sent "aspiré" avec bienveillance, au lieu d'être entravé.

Visualiser la façon dont les chiens s'approchent poliment et amicalement les uns des autres peut nous aider à comprendre ce que nous devrions réajuster dans notre propre langage corporel pour l'inviter à nous.

Préférons l'inviter à nous suivre à travers notre langage corporel en lui montrant la direction où nous désirons aller pour éveiller une haute motivation par le mouvement.

S'il y a un concept à retenir dans cet article, c'est cette maxime:

"S'éloigner du chien, c'est se rapprocher chien!"

Soyez créatif.

Trust Your Dog.

18/08/2024

LE CHIEN, CATALYSEUR DES PEURS HUMAINES

Aimer les animaux et aimer l’animalité, ce n’est pas du tout la même chose. Dans ces deux réalités distinctes, c’est la condition humaine qui est questionnée. Pour pouvoir accueillir l’animalité du chien, il est bon que l’humain ait conscience de la sienne. Or, il est la seule espèce à croire qu’il n’est plus un animal et qu’il n’a plus besoin de l’environnement naturel. La nature est parfois même un ennemi à combattre, à contrôler.

Dans l’amour de l’animalité sont intimement logées les notions de rusticité, de liberté, de connaissance et de respect des besoins de l’espèce qu’on affirme aimer. Or, au regard du degré d’anthropocentrisme qui parasite la vie du chien, on comprend surtout que souvent, nous aimons l’idée de posséder un animal, mais beaucoup moins celle de s’adapter à lui et de réunir les conditions de son bien-être.

L’animalité du chien dérange.
- sa communication est mal connue, et l’on voudrait souvent qu’elle corresponde à nos clichés et nos interprétations, qui rassurent nos croyances.
- les besoins du chien sont perçus comme pénibles, salissants, inutiles ou idiots.
- le chiens de notre société doit être poli, polissé, politiquement correct, propret, présentable, bien éduqué, et surtout, obéissant.

On aurait de plus en plus tendance à calquer sur le chien de famille le modèle éducatif de nos enfants (qui est loin d’être une référence). Ainsi, de la même manière que dès le plus jeune âge, le petit d’homme devra faire preuve de compétences, dans certains pays (comme la Suisse), on envisage l’instauration de tests obligatoires pour tous les chiens, travail ou pas, catégorisé ou pas. Dans cette idée, plusieurs épreuves seraient imposées, du « assis » au « pas bouger », en diverses circonstances, toutes moins naturelles les unes que les autres. Ces tests ne sont évidemment prédictifs de rien, et certainement pas de l’éducation du chien, de son adaptabilité, ou de sa stabilité.

Que nous apprennent ces lubies de « tests obligatoires » sur les humains qui les ont ? Que l’obéissance les rassure, surtout quand ils sont inexpérimentés et peu confiants dans leur rapport à l’animalité. Cela indique aussi la propension désastreuse de l’homme moderne à exécuter, sans se questionner, des pratiques désuètes, et à en faire la publicité. C’est le fameux « ça a toujours existé », alors ne prenons pas la peine d’entrer en réflexion sur ce que l’on demande à nos chiens, ou à nos tout-petits.

Ils doivent obéir, un point c’est tout, parce que nous croyons que l’obéissance et l’éducation sont des synonymes.

C’est donc l’animalité du chien qu’il faut mettre sous contrôle - plutôt que de la comprendre - alors même que la plupart des humains qui prônent l’obéissance comme fer de lance de l’éducation, méconnaissent l’éthologie. Le problème reste que, la peur doublée d’inexpérience induit les pires comportements, conduites, réponses, croyances, et que tout cela aura un impact inévitable sur les comportements des chiens. Et ce sera toujours de leur faute, puisque que, non contents de ne pas avoir grand-chose, il nous est très difficile de nous remettre en question.

Le contrôle c’est la négation même de l’animalité.

Notre société est de moins en moins adaptée au chien et à l’enfant, tel le pense vraiment. Il y a bien longtemps que notre environnement, surtout celui des grandes villes, ne favorise plus l’éthologie de qui-que-ce-soit. Nous avons tous cette image magique du parc canin anxiogène, inauguré en grandes pompes par des élus qui se gargarisent de leur initiative "à l’intention de nos amis les chiens". Comment l’éthologie pourrait-elle être respectée dans une société qui encourage autant la promiscuité, l’immédiateté, l’obéissance béate, l’absence de vague, et qui voit d’un très mauvais oeil le naturel, la liberté, le désaccord ou la colère, comme s’il fallait tout accepter. Dans cette dynamique hypocrite, les chiens sont en liberté... dans des parcs mal pensés, et trop étroits.

De l’autre côté, malheureusement à l’extrême, j’observe un grand besoin de révolte, exprimé dans la manière dont chiens et enfants sont absolument non-éduqués, non adaptés. C’est le paroxysme inversé. Ici, la liberté semble ne devoir souffrir d’aucune limite. La parole de l’autre n’a pas d’importance. Les règles doivent voler en éclat, sans respect pour rien ni personne, au prétexte d’une liberté qui n’en a que le nom, de l’éthologie-à-ma-façon, et d’une soit-disant psychologie qui prône le laisser-faire absolu par peur de la frustration.

Alors, quand les humains et les chiens décrits au début de ce texte, rencontrent ceux que je dépeins maintenant, c’est la guerre assurée.

Le juste milieu est-il possible?

Pour espérer l’atteindre un jour et toucher du doigt la nuance qui rend agréables les discussions et les rencontres, il faut connaître les bases, et se forger une expérience en se posant sans cesse des questions. C’est le principe de l’évolution et de la remise en cause constantes, celles qui nous évitent la caricature, les recettes toutes faites, qui nous empêche de suivre les sons de cloche qui nous rassurent, et que nous avons tendance à répéter un peu trop bêtement. C’est ce qui nous protège des extrêmes, tout simplement.

Les professionnels compétents, les auteurs, les scientifiques, tous les humains en général, évoluent dans leurs connaissances et leur pratique tout au long de leur vie, et c’est bien normal. Remettre en question sa propre pensée est une expérience saine et vivifiante. Il n’est par contre absolument pas rassurant, de constater qu’en une ou deux décennies, aucun changement, aucun rétropédalage, aucune prise de conscience, même infime, n’a existé chez quelqu’un.

Ainsi, en France, beaucoup de professionnels ont d’abord oeuvré en méthode traditionnelle et coercitive, pour un jour changer radicalement d’avis, contrairement aux imbéciles, comme le dit l’expression. Et c'est une bonne chose.
Mais souvent, quand on change d’avis, on tombe dans l’extrême inverse.
Alors, de la coercition au laxisme, nous parviendrons un jour à trouver la mesure.
Espérons-le.

Je le dis et le répète, comme le veut la pédagogie :
Non, le chien n’a pas tous les droits, juste parce que nous sommes devenus opposés à l’obéissance, ou adeptes de l’éducation positiviste.
Non, les chiens ne sont pas tous malheureux, maltraités, ou soumis, juste parce que nous avons décidé de consacrer notre vie à les protéger.
Non, l’homme n’est pas forcément un tortionnaire, un maniaque du commandement, ou un tyran désaxé.
Et non, l’homme ne doit pas s’estimer libre de tout, juste parce qu’il a besoin d’exprimer qu’il est en désaccord avec les règles de sa société.
N’utilisons jamais le chien pour faire passer un message à qui que ce soit. Si nous recherchons ardemment une liberté que vous n’avons pas encore trouvée, commençons par nous comporter comme nous ne l’avons jamais fait : dans le respect de l’autre. Nos chiens n’ont rien à voir dans tout ça. Et ce sera le début d’un vrai changement, sans autoritarisme, ou misérabilisme, mais sans laxisme non plus.

Tous droits réservés

- "Mon chien, mon coach et moi" est disponible ici : https://shorturl.at/cFIV1
- "Le chien, cet animal qui nous échappe" d'Audrey Ventura est disponible ici : https://shorturl.at/afMNQ

18/08/2024

🐾 QUELLE ATTITUDE ADOPTER FACE À UN CHIEN INCONNU EN PROMENADE ? 🐾

Croiser un chien inconnu en promenade est la hantise de beaucoup de propriétaires de toutous. Je vous propose quelques conseils pour gérer au mieux ce genre de situation. Il s’agit bien entendu de conseils très généraux impliquant des chiens sachant bien communiquer.

👉 Essayez de rester calme :

Facile à dire, me répondrez-vous ! Bien sûr, je ne peux pas vous demander de ne pas stresser, une émotion étant difficilement contrôlable. Cependant, hurler sur le chien d’en face ou sur le propriétaire de ce dernier (s’il est dans votre champ de vision) peut être extrêmement stressant pour votre propre compagnon, souvent bien davantage que la rencontre en elle-même. Vous êtes le référent de votre chien, et il se fiera en partie à votre propre attitude pour savoir quel comportement adopter face à une situation potentiellement inquiétante. Si vous perdez votre sang-froid, il y a fort à parier que la rencontre ne se déroulera pas dans le calme et la sérénité. Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas expliquer fermement au propriétaire du chien étranger qu’un animal de compagnie doit être sous contrôle, mais hurler n’aidera vraiment pas votre toutou à se détendre.

👉 Observez l’attitude du chien d’en face :

Les postures du chien d’en face sont d’excellents indices vous permettant de prendre la température de la future rencontre. Si le chien inconnu prend son temps, observe à distance, s’approche lentement, renifle le sol, détourne la tête de temps en temps, etc, c’est qu’il sait a priori bien communiquer, et qu’il connaît les codes de politesse canins. Un chien qui arrive comme une torpille, ou qui s’approche lentement comme s’il traquait une proie, c’est bien évidemment plus inquiétant.

👉 Lâchez la laisse et éloignez-vous :

Dans -presque- toutes les rencontres canines, lâcher la laisse permet d’optimiser les chances que les salutations se passent bien. N’essayez pas d’interférer dans la rencontre, et éloignez-vous des deux protagonistes. Dans presque tous les cas de figure, c’est l’intervention de l’humain qui fait dégénérer une situation tendue en véritable bagarre. Et une tension entre deux chiens qui ne se connaissent pas, c’est normal ! Vous observerez peut-être des échines hérissées et entendrez même parfois des grognements. Pas de panique, les protagonistes ne font que s’exprimer. Si la rencontre vous stresse, ne regardez pas ! Vous pouvez aussi poursuivre franchement votre chemin, et vous verrez bientôt votre compagnon vous rejoindre en gambadant après avoir salué son congénère.

👉 Lâchez du leste :

Dites-vous bien que, si la rencontre devait mal se passer -ce qui arrive, mais reste tout de même relativement rare, les chiens étant de grands communicants et évitant ainsi les conflits inutiles-, ce n’est de toute façon pas votre intervention qui y changerait grand-chose. Apprenez donc à faire confiance à votre chien. Nous sommes tellement habitués à contrôler le moindre aspect de notre existence que nous aimerions pouvoir prévoir et contrôler chaque interaction canine. Mais les chiens sont des animaux avec des émotions, des comportements et un langage qui leur sont propres. Laissons-les un peu vivre, et acceptons le fait qu’ils ne vivent pas dans un monde où tout est rose !

👉 Si vous avez un petit chien, portez-le… ou pas :

Tout dépend de la situation. Un petit chien sait parfaitement bien communiquer avec un congénère cinq fois plus gros que lui, et vous pouvez le laisser au sol si l’autre toutou vous paraît avoir une approche respectueuse. En revanche, si un gros chien arrive droit sur le vôtre en courant ou si quelque chose dans son attitude ne vous inspire pas confiance, il n’est pas interdit de mettre votre petit chien à l’abri en le prenant dans vos bras ! Attention cependant, certains chiens peuvent sauter pour essayer d’atteindre un petit chien tenu en hauteur.

Aucune règle absolue ne peut s’appliquer à une rencontre entre deux chiens inconnus. Quand nous avons affaire à du vivant, il faut accepter le fait que tout ne soit pas prévisible et contrôlable. Gardez cependant en tête le fait que la plupart des rencontres canines se passent bien, et que ce n’est de toute façon pas votre présence qui peut ou non y changer quelque chose. Nos chiens sont un excellent prétexte pour apprendre le lâcher-prise, alors profitons-en !

Elsa Weiss / Cynopolis
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