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Ani'Coach, Hettange-Grande (2025)

16/11/2025

🌿 Je me livre à vous…
Un tournant s’annonce pour 2026 🌱

Aujourd’hui, j’avais envie de vous partager quelque chose de personnel.
Un tournant dans ma vie, et dans celle d’Ani’Coach.
Pas un changement, mais une évolution… vers encore plus d’humain, encore plus de sens. 🌿

🐹 Comprendre le vivant… depuis toujours

Chez moi, tout a commencé avec des cochons d’Inde.
Les chiens et les chats ? Interdits à la maison.

Alors j’observais.
Leurs hésitations, leurs peurs, leurs explorations timides.
Leurs micro-mouvements, leurs frissons, leurs élans retenus.

C’est là que j’ai découvert le vivant.
Celui qui ressent avant de comprendre.
Celui qui communique sans parler.
Celui qui réagit à un souffle, une intention, une énergie.

Et sans m’en rendre compte, j’apprenais déjà la chose la plus précieuse :
👉 le comportement est un langage.

Cette fascination ne m’a jamais quitté.
Elle a traversé mon adolescence, mes questionnements, mes doutes… jusqu’à devenir une boussole.

🌪️ L’adolescence : déracinement, adaptation… et naissance d’une sensibilité

Mon adolescence a été marquée par un grand déracinement.
Un déménagement, un lieu nouveau, un environnement dont je ne connaissais ni les codes, ni les repères.
Un univers dans lequel je ne me retrouvais pas vraiment.

Ce n’était pas une rébellion, ni un rejet.
C’était juste… un décalage.
Une impression subtile que le monde autour de moi fonctionnait différemment de ce que j’étais au fond.

J’observais beaucoup.
Je ressentais énormément.
Je percevais les ambiances, les tensions, les sous-entendus, les émotions qui flottaient dans l’air — sans forcément savoir quoi en faire.

Cette sensibilité, à l’époque, je ne savais pas encore la nommer.
Mais elle était là.
Elle me faisait réagir plus vite, plus fort, plus profondément.
Elle rendait certaines situations difficiles, et d’autres incroyablement riches.

J’ai mis du temps à comprendre que ce n’était pas une fragilité :
👉 c’était une oreille du cœur, tournée vers ce que beaucoup ne remarquent pas.

Et déjà, à cet âge-là, je percevais les émotions comme des signaux.
Des messages silencieux, mais puissants.
Des appels à l’aide, des mises en garde, des invitations à comprendre ce qui se passe à l’intérieur.

Les émotions — la peur, la colère, la honte, la frustration, l’élan, le repli — je les vivais intensément.
Je ne les voyais pas comme des obstacles, mais comme des manifestations du vivant.
Comme des petites voix qui disent :

« Regarde-moi, écoute-moi, prends soin de moi. »

Cette période a été bien plus qu’un passage difficile.
C’était une initiation silencieuse, une ouverture à l’émotion, à la sensibilité, à l’humain — et, plus t**d, au vivant sous toutes ses formes.

💼 La réussite… et le manque

J’ai ensuite suivi le chemin “logique” :
travailler, performer, grimper.

Cadre.
Puis directeur.
Responsabilités, organisation, gestion, sécurité financière.

Sur le papier ?
Réussite.

À l’intérieur ?
Un vide.

J’aimais mes équipes. J’aimais accompagner, écouter, comprendre leurs besoins, repérer leur potentiel, les aider à évoluer.
Ce qui me passionnait vraiment dans ces postes, ce n’était pas “le management” mais l’humain.

Comprendre comment chacun fonctionnait.
Pourquoi untel réagissait ainsi.
Pourquoi tel comportement revenait toujours.
Pourquoi une personne se bloquait, se dépassait ou s’effondrait.

J’avais déjà cette soif de comprendre l’individu, son fonctionnement, son émotionnel, ses leviers.
Et cette dimension relationnelle, profondément humaine, c’est ce qui m’a le plus nourri — bien plus que les chiffres.

Mais malgré cela, quelque chose manquait.
Je sentais que je pouvais aller plus loin, plus profondément.
Pas en montant plus haut… mais en descendant plus juste.

Alors j’ai fait un choix.
Celui de la voie du sens.
Celle du vivant.
Celle de l’accompagnement.

🐾 Ani’Coach : l’humain, le vivant et la relation au cœur

Quand j’ai créé Ani’Coach, je ne me suis jamais dit :
“Je vais dresser des chiens.”
Ce n’était pas ma vision.

Ce qui m’a attiré, c’est le comportementalisme — parce que c’est une approche qui considère le système dans son ensemble :

Le vivant.
L’humain.
L’animal.
La relation.
Les émotions.
L’environnement.
Le sens.

Très rapidement, j’ai compris une chose essentielle :
👉 la clé de toute réussite, c’est l’humain.

Ses conditionnements.
Ses croyances.
Son histoire.
Ses automatismes.
Sa manière de percevoir le vivant.
Sa relation au monde.

L’animal, lui, ne fait que révéler ce qui cherche à s’exprimer.

Et lorsque j’ai commencé à accompagner les foyers, tout s’est mis en place :
c’est en transformant la compréhension, l’émotion et la posture de l’humain que la relation changeait — et que l’animal évoluait.

J’ai vu des foyers se rééquilibrer.
Des humains se redécouvrir.
Des animaux s’apaiser.
Des liens renaître.

Parce qu’Ani’Coach n’a jamais été qu’une affaire d’animaux :
👉 c’est une affaire de relation.
👉 de vivant.
👉 et profondément, d’humains.

⚠️ Une réalité du terrain…

Avec les années, j’ai observé une chose :
Beaucoup se focalisent uniquement sur le comportement de l’animal,
sans prendre en compte l’humain, le foyer, la dynamique émotionnelle, la relation.

On corrige l’animal, mais on ignore le système.
On impose des méthodes, sans écouter les besoins émotionnels de la famille.

Et parfois, oui… ça crée des dégâts.

Moi, j’ai choisi une autre voie.
Celle du sens.
Celle de la nuance.
Celle du respect du vivant dans toutes ses dimensions.

🌱 Une nouvelle étape : le coaching professionnel

Aujourd’hui, à 44 ans, je me lance dans une nouvelle aventure :
👉 une formation diplômante de coach professionnel, avec LinkUp Coaching.

Pas une formation rapide, ni une certification express.
Une vraie formation, structurée, exigeante, qui me permet de me perfectionner dans ce qui m’anime depuis toujours : accompagner les humains dans leurs émotions, leurs transitions, leurs valeurs, leurs décisions, leurs relations.

Parce que c’est ça, le coaching professionnel :
➡️ aider les gens à clarifier ce qu’ils vivent,
➡️ comprendre ce qui les bloque,
➡️ identifier ce qui les nourrit,
➡️ les guider vers une version d’eux-mêmes plus alignée,
➡️ remettre du sens, du mouvement et de la cohérence dans leur vie.

C’est un travail profond, humain, relationnel.
C’est la continuité naturelle de ce que je fais déjà.

Restez connectés : je vous partagerai très bientôt comment ces nouveaux accompagnements prendront forme, et ce qu’ils pourront vous apporter — même en dehors du cadre animal. 🌿

🔗 Ani’Coach continue — et s’agrandit

Ani’Coach ne s’arrête pas.
Je continue mes suivis, mes rendez-vous, mes e-coachings, mes accompagnements sur le terrain.

Mais c’est vrai :
👉 je serai un peu moins présent sur les réseaux,
👉 un peu moins actif en stories ou en publications,
👉 le temps de conjuguer formations, accompagnements et projets.

Je vais aussi légèrement réduire le nombre de nouveaux clients mensuels.

Mais toutes les familles que j’accompagne déjà ou que j’ai accompagnées…
💚 sont et resteront prioritaires.

Et demain, Ani’Coach accueillera une nouvelle branche :
👉 l’accompagnement humain-humain,
pour celles et ceux qui souhaiteront être guidés, soutenus, éclairés dans leurs émotions, leurs transitions et leur évolution personnelle.

💫 En conclusion

Je me livre ici parce que je crois qu’il est important de partager les moments où la vie s’aligne.
Je choisis d’évoluer.
Je choisis de grandir.
Je choisis de continuer à apprendre.

Je reste fidèle à ce qui m’anime depuis toujours :
👉 comprendre le vivant,
👉 écouter les émotions,
👉 créer du lien.

Oui, je poursuis mes accompagnements.
Oui, je me forme.
Oui, j’ouvre une nouvelle porte.
Et surtout…
💚 oui, je vais y arriver.

11/11/2025

🐶 Parlons vrai

Il y a des éleveurs passionnés, consciencieux, qui préparent les chiots au monde réel.
Et il y a ceux qui… produisent des chiens.

Oui, je fais volontairement la distinction :
➡️ éleveur = construction
➡️ producteur = fabrication

Lucky, lui, n’a pas été préparé.
Pas de sorties.
Pas de socialisation.
Pas de découverte du monde.

Résultat aujourd’hui :

🔴 panique dehors,
🔴 blocage complet dès qu’on franchit une porte,
🔴 tensions physiques (figement, tremblements),
🔴 projections d’urine sous la peur,
🔴 contact possible uniquement si Lucky subit.

Ce n’est pas “un chien bradé”.
C’est un chien blessé au développement.

Et ce sont les familles qui ramassent les morceaux.

❤️ Heureusement… il a trouvé les bons humains

Une famille douce.
Patiente.
Investie.

Aujourd’hui, Lucky a fait quelque chose de gigantesque :

➡️ Il a osé sortir de son panier pour venir me sentir.

Trois pas.
Littéralement trois pas.

Et quand tu accompagnes un chien qui n’a jamais vécu le monde,
trois pas, c’est une victoire monumentale.

✊ Message essentiel

👉 On ne force pas un chien à affronter sa peur.
👉 On ne l’immerge pas dans le stress.
👉 On construit de la sécurité, une relation, et de la confiance.

La confiance ne naît pas sous la pression.
Elle naît sous la douceur et la patience.

💚 À Lucky, et à toutes les familles qui choisissent l’accompagnement plutôt que la contrainte :
vous êtes les héros silencieux de ces chiens-là.

On va lui apprendre à vivre.
Un pas à la fois.

👉 Si ce message peut éveiller les consciences, partagez-le.
Un partage peut éviter une souffrance. 🐾

09/11/2025

🐾 “Tu crois qu’on va où, après ?”
— Aucune idée… mais tant qu’on y va ensemble, ça me va.

Il y a des souvenirs qui se créent sans qu’on s’en rende compte.
La relation, c’est cette évidence-là.

Bon dimanche à vous,
Steve, Ani'Coach

01/11/2025

🐾 De l’adoption à l’euthanasie : tout ce qu’il y a entre les deux

Entre ces deux extrêmes, il y a tout ce qui fait une vie :
de l’amour, de la fatigue, des maladresses, des apprentissages, de la joie… et parfois, de l’abandon.

Dans mon métier, j’ai accompagné des familles, des chiens, des chats.
Et parfois, j’ai vu arriver la fin.
Pas celle de la vieillesse tranquille, mais celle décidée par l’humain — épuisé, dépassé, désaligné.

Ces décisions-là me marquent à chaque fois, parce qu’au fond, c’est toujours le chien qui paye.
Toujours lui qui absorbe nos déséquilibres, nos incohérences, nos émotions que nous ne savons plus gérer.

🌙 L’expérience de l’euthanasie « juste »

Je connais aussi la douleur de l’euthanasie nécessaire, celle qui met fin à la souffrance, qui libère un corps et une âme trop éprouvés.
J’en ai connu plusieurs dans ma vie.
Mais deux d’entre elles ont été particulièrement injustes dans leur timing : deux départs prématurés, deux déchirures qui laissent une empreinte durable.

Sya d’abord — ma première binôme, celle qui a eu sa place dans ma vie, dans ma famille, et même à mes côtés professionnellement.
Sya souffrait d’une maladie incurable qui dégradait son état chaque semaine un peu plus.
La voir partir a été un déchirement, mais nous l’avons accompagnée jusqu’au bout : les yeux dans les yeux, la main posée, la voix douce.
C’était dur. Injuste.
Mais c’était un choix d’amour, de respect et de responsabilité. ❤️

Et puis il y a eu Titus, à six ans à peine.
Un chien encore jeune, plein d’énergie, mais frappé par des problèmes de santé qu’on ne pouvait plus combattre.
Là encore, nous avons dû faire ce choix.
L’accompagner. Être présents.
Parce que, pour moi, on leur doit ça : notre présence, notre regard, notre main, notre gratitude. 🙏

💔 L’incompréhension face à l’abandon

C’est justement pour cela que je n’arrive pas à comprendre comment on peut laisser partir un chien seul, comme on dépose un fardeau dont on ne veut plus.
Je ne le comprends pas.

J’ai dû faire partir deux chiens trop tôt, et je sais ce que c’est que d’assumer cette responsabilité jusqu’à la dernière respiration.
Alors quand j’entends qu’on “ne peut pas y assister”, qu’on “n’a plus la force”, j’entends surtout la douleur humaine qui n’a pas su se transformer en courage.
Ce moment-là, celui où la vie s’éteint, devrait être un moment d’accompagnement, pas d’abandon. 🌫️

🐕‍🦺 Quand le professionnel devient témoin impuissant

Depuis que j’exerce ce métier, j’ai été confronté à d’autres départs.
Des chiens dont les familles ont choisi l’euthanasie sans même que je puisse les revoir, ou évaluer la situation une dernière fois.
Certains avaient encore des chemins possibles, d’autres peut-être pas.
Mais je n’ai jamais eu la main.

Les décisions se prennent entre l’humain et le vétérinaire — souvent dans l’urgence, parfois dans la confusion — et nous, professionnels du comportement, restons là, spectateurs impuissants, avec cette sensation d’inachevé et de vide.

C’est un sentiment difficile à décrire.
Parce qu’on porte la connaissance, l’expérience, la vision globale du lien…
et malgré tout, parfois, on regarde s’éteindre une vie qu’on aurait voulu sauver autrement. 🕯️

⚖️ Le vrai combat à mener

Je ne dis pas que toutes les euthanasies sont injustifiées.
Certaines sont nécessaires, apaisantes, respectueuses.
Mais quand la cause n’est ni la douleur ni la maladie,
quand c’est la peur, la lassitude ou le découragement qui prennent le dessus,
alors je pense qu’il y a d’abord un combat à mener contre soi-même, avant de poser ce geste irréversible.

Parce qu’adopter un animal, ce n’est pas remplir un vide,
ce n’est pas un projet esthétique ni un coup de cœur passager.
C’est une promesse.
Un engagement moral, émotionnel, humain : être là, même quand c’est difficile.
Et surtout, être là jusqu’au bout. 🤝

🌱 Adopter : une responsabilité, pas une impulsion

Je crois profondément que l’adoption ne devrait jamais être une simple transaction.
Elle devrait être précédée d’une vraie réflexion, d’une analyse du profil, du mode de vie, de la capacité émotionnelle à accueillir un vivant.

Parce que sans respect, sans empathie, sans sensibilité,
il n’y a pas de relation durable, ni d’équilibre possible.

Et quand ces valeurs manquent,
c’est toujours le chien qui paie le prix de nos failles. 🐾

« Entre l’adoption et l’euthanasie, il y a un monde.
Ce monde, c’est celui de la relation — fragile, vivante, précieuse.
Et c’est à nous de la préserver. »

💬 Et si ce texte vous touche, partagez-le.
Parce que tant qu’on parle du lien, tant qu’on le questionne, tant qu’on essaie de mieux faire… il reste une chance pour que d’autres histoires se terminent autrement.

Avec respect pour tous ceux qui aiment, accompagnent, doutent, tiennent bon.
Et pour tous ces animaux qui nous apprennent, chaque jour, ce que veut dire le mot fidélité. 🤍

Steve,
Ani'Coach

29/10/2025

🐾 Quand on prend le temps de regarder… vraiment.

Il y a des chiens qui portent sur leurs épaules un peu plus que leur propre émotion.
Des chiens qui absorbent les postures, les regards, les jugements.
Des chiens qui montent vite… parce qu’on leur a rarement appris qu’ils pouvaient redescendre en sécurité.

Victory fait partie de ceux-là.

Pendant longtemps, elle a été observée à travers le filtre de la méfiance :
« Elle s’excite trop »,
« Elle monte vite en pression »,
« On va éviter… au cas où. »

Résultat ?
📌 Peu de vraies interactions positives.
📌 Peu d’occasions d’apprendre en sécurité.
📌 Conviction qui s’enracine : “Je dois répondre fort pour exister.”

Mais derrière cette façade ?
Une chienne sensible, curieuse, en demande… et capable de choses magnifiques.

🌱 Ce qu’on a travaillé ensemble

Lors du premier bilan (en visio 💻 pour les sceptiques 😉), j’ai identifié quelque chose de clé :
La relation chien–chien prenait trop de place.
Ragnar servait de “référent émotionnel” à Victory.

👉 Quand Ragnar montait, elle montait.
👉 Quand Ragnar fixait, elle fixait.
👉 Quand Ragnar prenait une décision, elle n’écoutait plus les humains.

C’est ce qu’on appelle une influence affiliative : un duo qui fonctionne en miroir…
…et parfois, au détriment de l’équilibre.

Nous avons donc recentré l’individualité :
✅ apprendre à passer par l’humain
✅ reconstruire son autonomie émotionnelle
✅ créer des micro-victoires
✅ donner du sens et du cadre

Petit à petit… la place s’est redessinée.

✨ Et puis, il y a eu ce rendez-vous de suivi.

On a pris le temps.
On a ajusté l’espace.
On a observé les signaux.
On a attendu le bon moment.

Arya et Victory se sont rencontrées.
Calmement.
Avec respect.
Avec joie.

Une interaction propre, contrôlée, belle.
La vraie Victory est sortie de l’ombre.

Ses humains ne l’avaient jamais vue jouer ainsi, si sereinement.
Et leur émotion disait tout.

🧩 Moralité ?

Ce que beaucoup appellent “réactivité”…
…est souvent un déséquilibre relationnel.

Ce que beaucoup jugent comme “trop excité”…
…n’est parfois que de la sollicitation mal guidée.

Le comportement n’est jamais du hasard.
Il raconte. Toujours.

🔥 Merci Suzanne pour votre témoignage

(voir en fin de post 👇)

Il illustre parfaitement ce qu’on peut accomplir quand :
• on observe sans juger
• on comprend avant de corriger
• on replace l’humain au centre
• on travaille la relation dans et entre les individus

🐕‍🦺 Pour ceux qui hésitent encore :

👉 Oui, un bilan en visio peut identifier les dynamiques relationnelles.
👉 Oui, on peut changer une trajectoire émotionnelle.
👉 Oui, votre chien est capable de belles choses…
… si on lui donne les bons repères.

💬 Et vous ?
Avez-vous déjà vu une autre face de votre chien, quand on prend enfin le temps de l’écouter ?

Racontez-moi 👇
Et si vous souhaitez travailler sur le fond, pas juste sur les symptômes…
Vous savez où me trouver 😉

📎 Témoignage de Suzanne (extrait) :

« Un vrai moment didactique, rassurant, avec des conseils et le calme qu’il nous fallait. Nous n’avions jamais vu notre chienne si calme dans un moment de jeu. Cadre et bienveillance. Merci, et sûrement à bientôt après avoir travaillé en suivant les conseils. Conseil à ceux qui hésitent : Allez y !!! Profitez de son regard global sur votre relation avec votre poilu ❤️ »

Steve – Ani’Coach
Cadre • Bienveillance • Lecture émotionnelle

26/10/2025

Il y a des instants qui restent.
Une plage, un regard… et ce calme qui nous suit longtemps.

Les vacances passent, mais l’apaisement qu’elles laissent continue de vibrer au quotidien.
Et nos chiens, eux, savent mieux que nous comment garder cette douceur vivante.

Je vous souhaite un beau dimanche, simple, présent, et un peu plus léger qu’hier 🐾

Bien chaleureusement,
Steve – Ani’Coach

21/10/2025

🐾 Un instant suffit…

Les vacances, la mer, les chemins escarpés de Bretagne…
Ce jour-là, on voulait juste profiter d’une balade. Arya d’un côté, Vygo de l’autre, tous deux en laisse — parce que le sentier était étroit, accidenté, parfois à flanc de falaise. Pas le genre d’endroit où on prend le risque de laisser filer un chien en liberté.

Et pourtant, au détour d’un virage, un Golden Retriever surgit à toute vitesse, sans laisse, sans contrôle, son humaine quelques mètres derrière.
Arya et moi sommes les premiers à le voir débouler. Il arrive en excitation totale, saute, bouscule, passe… puis fonce droit sur Vygo, tenu par Julie. En une seconde, tout bascule : le Golden agrippe, Vygo se défend, la tension monte, les cris aussi.

Julie s’interpose — réflexe humain, réflexe d’amour — et se fait mordre.
Pas par notre chien. Par celui qui ne devait jamais être là, ainsi, sans gestion, dans un passage où aucune échappatoire n’était possible.

Résultat : une morsure profonde entre les doigts (celle que vous voyez sur la photo), des soins, des antibiotiques, une main encore douloureuse, et des vacances marquées par le stress, la peur, la colère… et un sentiment d’injustice.
La personne ? Incapable de gérer son chien. Aucune aide, aucune excuse, aucune responsabilité. Juste le silence et le retrait.

Je ne suis pas contre les chiens sans laisse.
Je suis contre les chiens sans contrôle.
Un chien libre, c’est un chien dont on maîtrise le rappel, dont on anticipe les émotions, dont on lit les signaux, et qu’on sait protéger… des autres, comme de lui-même.

Ce n’est pas la race, ce n’est pas la malchance, c’est un cumul de mauvais choix :
➡️ un lieu inadapté,
➡️ un chien laissé libre sans maîtrise,
➡️ une absence totale de gestion humaine,
➡️ et une addition d’émotions qu’aucun chien ne pouvait gérer sereinement.

Cette fois, ça s’est soldé par des plaies, des soins, et beaucoup de peur.
Mais combien d’autres fois, ça aurait pu être pire ?

Alors, la prochaine fois que vous pensez “il est gentil, il ne fait rien”, rappelez-vous que l’autre en face n’a aucune garantie de ça.
Et qu’il suffit d’une seconde, un virage, un chemin trop étroit… pour que tout dérape.

La liberté, ce n’est pas courir sans laisse.
La liberté, c’est être en confiance dans le lien — celle qu’on accorde parce qu’on sait qu’on peut la reprendre, à tout moment.

🤍 Parce qu’un chien libre, c’est beau.
Mais un chien sous contrôle, c’est encore plus responsable.

💬 Et vous, avez-vous déjà vécu ce genre de situation ?
Comment réagissez-vous quand un chien déboule sans laisse ?
Partagez vos expériences, vos ressentis — c’est en en parlant qu’on fait avancer la compréhension entre humains… et qu’on protège mieux nos chiens 💚

10/10/2025

🌿 Le temps passe, les liens restent…

Il y a trois ans, presque jour pour jour, on marchait sur cette même plage.
À l’époque, on n’avait pas encore Arya, pas même l’idée précise qu’un jour, une Finnoise de Laponie viendrait partager nos vies.

Ce jour-là, on rencontrait simplement une éleveuse passionnée, ses chiens dorés qui jouaient dans les vagues, et un feeling immédiat.
Quelque chose de naturel, d’évident.
On ne savait pas encore que ce moment allait marquer le début d’une belle histoire.

Trois ans plus t**d, on a repris le même chemin.
Sauf que cette fois, Arya courait à nos côtés.
Et sur cette même plage, elle a rencontré sa mère, Una.

Leurs retrouvailles ont été tout ce qu’on pouvait espérer — simples, joyeuses, pleines de cette reconnaissance instinctive que seuls les chiens savent exprimer.
Un mélange d’énergie, de jeu, de douceur.
Et pour nous, un drôle de vertige : celui de revoir ce lieu chargé de souvenirs, mais avec une histoire de plus à raconter.

Entre les éclats de rire, les pattes dans le sable et le vent dans les poils, il y avait comme un petit goût de boucle bouclée.
Le même décor, les mêmes sourires… mais une famille un peu plus grande. 🐾💫

28/09/2025

📅 Du 29/09 au 20/10, je serai indisponible.

Durant cette période, je revêts ma casquette de formateur 👨🏻‍🏫, avec un objectif qui m’anime profondément : transmettre.

🐾 Transmettre aux familles que j’accompagne, c’est leur donner des clés pour mieux comprendre leur chien, dépasser les difficultés, et retrouver une harmonie dans leur quotidien.
🧩 Transmettre aux futurs professionnels, c’est leur partager des outils, mais surtout une vision : aller au-delà de la technique, développer une vraie réflexion, pousser le raisonnement, et placer la relation au cœur de tout accompagnement.

Parce qu’être comportementaliste, ce n’est pas “dresser” un chien. C’est écouter, observer, comprendre.
C’est travailler autant avec l’humain qu’avec l’animal, pour que chacun trouve sa place et que la relation devienne solide, équilibrée, et épanouissante 💚.

La pédagogie, pour moi, c’est ça : éclairer, inspirer, éveiller des prises de conscience… et voir les regards s’illuminer quand les choses font sens. ✨

Et après ces semaines intenses d’échanges et de passion, viendra le temps du lâcher-prise.
😎 Un moment à moi, entouré de mes loulous, pour retrouver l’essentiel : marcher, respirer, se ressourcer, profiter de cette relation unique qui m’a mené jusque-là.

📧 Pendant cette période, vous pouvez toujours m’envoyer vos messages et mails (privilégiez WhatsApp au 07 66 74 52 05) : je prendrai le temps de répondre à tout le monde dès mon retour 😊.

🙏 Merci à toutes celles et ceux qui me suivent, qui m’accordent leur confiance et me permettent, chaque jour, de vivre de cette passion et de la partager. Vous êtes une partie essentielle de ce chemin, et je vous en suis sincèrement reconnaissant.

On se retrouve après cette parenthèse, avec encore plus d’énergie et d’envie d’avancer ensemble. 🚀

23/09/2025

🐶 Le grognement : une voix qu’il faudrait écouter, pas faire taire

Depuis quelques semaines, j’ai accompagné plusieurs familles dans des situations où leur chien avait grogné.
Et à chaque fois, j’ai senti le poids des réactions humaines : peur, rejet, incompréhension.

J’ai entendu des phrases fortes, parfois brutales :
➡️ « Je ne peux pas accepter ça. »
➡️ « Dans ce cas-là, il faudrait penser à replacer le chien. »
➡️ Et même… le mot euthanasie a été évoqué.

Pas par méchanceté. Pas par absence d’amour.
Mais parce que dans l’imaginaire collectif, un grognement est perçu comme une agression, comme si le chien devenait soudain « dangereux ».

💡 Pourtant, le grognement n’est rien d’autre qu’un mot dans le grand dictionnaire de la communication canine.

C’est un signal clair, une alerte.
Un chien qui grogne dit :
« Stop, je ne suis pas à l’aise. »
« Je suis inquiet, je veux qu’on m’entende. »
« J’ai besoin de garder cette ressource. »

Et c’est là tout le paradoxe : beaucoup d’humains craignent le grognement, alors qu’il est en réalité une chance précieuse.

Parce qu’un chien qui grogne choisit encore de prévenir, plutôt que de mordre sans avertir.

⚠️ Le danger ne vient pas du grognement lui-même.
Le danger vient de nos réactions.

Quand on punit un chien parce qu’il grogne, on lui retire son droit de s’exprimer. On lui apprend que prévenir est inutile, voire risqué.
Résultat : la prochaine fois, il ne préviendra plus. Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec un chien qui « mord sans prévenir »… alors que, très souvent, il a déjà essayé de le dire mille fois avant.

C’est un peu comme si vous coupiez le voyant rouge du tableau de bord de votre voiture, au lieu de réparer la panne. Le problème reste là, mais vous ne le voyez plus venir.

👉 Alors, que faire quand un chien grogne ?

Observer le contexte : dans quelle situation cela arrive-t-il ? Pendant un repas ? Lorsqu’on le dérange dans son sommeil ? Face à un inconnu trop insistant ?

Chercher la cause : peur, douleur, frustration, protection de ressource, inconfort relationnel… Le grognement est le symptôme, pas le problème.

Adapter nos comportements : parfois, c’est rassurer. Parfois, c’est réconforter. Parfois, c’est simplement éviter de reproduire une situation qui met le chien en échec.

Ne pas rester seul : si vous vous sentez dépassé, faites appel à un professionnel formé. C’est son rôle de vous aider à décoder ce langage et à rétablir une relation de confiance.

🌱 Le grognement n’est pas une déclaration de guerre.
C’est un mot, une alarme douce, un appel à l’écoute.
Un chien qui grogne n’est pas un chien qui « défie » son humain : c’est un chien qui communique.

Dans une société où l’on demande beaucoup à nos compagnons, il est essentiel d’apprendre à reconnaître et respecter ces signaux.
Car derrière chaque grognement, il y a une émotion, une histoire, un vécu.

👉 Mon objectif, à travers ce post, n’est pas de juger qui que ce soit.
Je comprends la peur, je comprends la colère, je comprends la difficulté de voir son chien réagir de façon qui nous déstabilise.
Mais il est important de rappeler qu’ignorer, punir, ou condamner un chien parce qu’il grogne, c’est couper le fil de la communication.
Et parfois, ces mauvaises décisions peuvent coûter très cher… au chien comme à la relation.

📌 Alors retenons ceci :
Le grognement n’est pas un échec.
C’est une opportunité.
Une invitation à écouter, à comprendre, à progresser ensemble.

👉 Et vous, avez-vous déjà vécu ce moment où votre chien a grogné ? Qu’avez-vous découvert derrière ce signal ?

19/09/2025

✨ Hier soir, j’ai eu la chance d’animer une conférence chez DELICAT à Thionville… et quelle soirée !
Les 6 places étaient réservées, et les 6 étaient là 🙌

Nous avons parlé de signaux de communication 🐾, de besoins essentiels, de routines simples… mais aussi de relation, d’émotions et de leur impact dans notre quotidien avec le chien.
Et la richesse de ce moment a été bien plus que ça.

💬 Plusieurs participants ont partagé leurs propres difficultés, leurs doutes, parfois même leur sentiment d’isolement. Parce qu’avoir un chien réactif, sensible ou “compliqué”, ce n’est pas seulement un défi d’éducation… c’est aussi une question d’image sociale, de regard des autres. Et ça, c’est parfois lourd à porter.

🙏 Ce qui m’a marqué hier, c’est la bienveillance du groupe. On a pu rappeler ensemble une vérité essentielle : vous n’êtes pas seuls. Même moi, comportementaliste, je rencontre des défis avec mes chiens. Et en parler, ça libère.

🐺 Arya était de la partie, et elle a été exceptionnelle 💖 ! D’une grande patience, douce et communicative… avec quelques petits moments d’agacement qui nous ont fait sourire 😅. Elle a parfaitement exprimé ses émotions, et ça aussi, c’était une belle leçon pour nous tous.

🍷 Et bien sûr, un immense merci à Coralie de DogDeliCat pour son accueil chaleureux, la convivialité de la soirée et surtout son dévouement constant pour le bien-être animal. Merci également pour le petit verre qui a clos cette soirée dans la bonne humeur ✨

Ces moments-là rappellent que la transmission de savoir, ce n’est pas juste une “boîte à outils” : c’est aussi un partage humain, de l’écoute, de l’empathie et des réflexions collectives.

Hier soir, on est repartis avec des clés pour mieux comprendre nos chiens… mais aussi avec le cœur un peu plus léger ❤️

📸 Retour en images sur cette belle expérience 👇

Ani'Coach

16/11/2025

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