18/02/2024
La prise en charge de la faune sauvage en Gironde
Acte 1
Visiblement dans le département de la Gironde nous n’avons plus besoin de Centre de soins pour la faune sauvage….
Le lieutenant de louveterie règle lui même le cas des animaux sauvages blessés directement sur le bord de la route.
Nous vous partageons une bien triste mésaventure dont nous a témoigné une habitante du département. On constate une fois de plus l’importance de la biodiversité et le respect de l’animal pour certain…. Même quand ils sont nommés par le préfet.
Tout notre soutien à cette habitante et aux autres témoins! Nous n’en resterons pas là…
« Témoignages d’automobilistes voulant porter assistance à un jeune chevreuil victime de collision routière, sur la commune de Salleboeuf en Gironde :
Le chevreuil n’avait pas de blessures apparentes, semblait seulement en état de choc, il a été mis à l’écart dans un endroit sécurisé pour tous.
La gendarmerie a été prévenue.
Des contacts par les témoins ont été pris pour qu’il soit accueilli dans un Centre de soins de la faune sauvage.
Un lieutenant de louveterie est arrivé, il a pris son fusil de chasse et l’a chargé devant les témoins présents à 1 mètre.
Les témoins lui ont demandé de ne pas l’abattre car ils pouvaient l’emmener au centre de soins de faune sauvage le plus proche. Il a totalement refusé et ce, malgré la négociation en parallèle par téléphone d’un vétérinaire de garde d’une clinique vétérinaire relais.
Le lieutenant de louveterie a alors proféré des menaces avec un article du code pénal, tout en ayant son fusil de chasse.
Les témoins ont souhaité porter plainte mais ont été confronté à un refus de la gendarmerie !
Cette situation interroge sur le comportement de ce lieutenant de louveterie et des gendarmes. Les Centres de soins de la faune sauvage sont agréés pour accueillir ces victimes de collisions routières, y compris les chevreuils, les témoignages sont fréquents sur ce sujet, les particuliers sont autorisés à les emmener, parfois les pompiers interviennent ainsi d’autres structures dans leurs missions de secours à la faune sauvage en détresse.
Alors, pourquoi ce refus et cette intimidation de ce louvetier ? Etait-il mandaté par une autorité pour cette mise à mort ?
Une suite sera donnée à cette histoire, en mémoire de la victime et pour les autres éventuelles.
Merci aux Centres de soins de la faune sauvage pour leurs prises en charge.
Les événements sont récents, ils datent de cette semaine. »
Photo d’illustration