As équitation Pau-Lonçon

As équitation Pau-Lonçon Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de As équitation Pau-Lonçon, Centre équestre, 12 Route des Pyrénées, Lonçon.
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Dans un cadre verdoyant au cœur de la NATURE, nous vous proposons une pratique de l'équitation ETHIQUE où la PERFORMANCE et la PROGRESSION du cavalier vont de paire avec le BIEN-ÊTRE et la SANTE physique et mentale du cheval.

11/11/2024
11/11/2024
22/09/2024

Leçons de simplicité : quand les chevaux nous ramènent à l'essentiel…

Cette semaine, sur le site d'ABC du Cheval, un média que j’apprécie et qui est dédié aux passionnés de chevaux et d’équitation respectueuse, une enquête a été réalisée sur le thème : « Qu’est-ce qui vous énerve le plus dans l’univers du cheval ? ». À cela, j’ai répondu : l’hypocrisie générale. Ici et maintenant, je m’en explique !

Plus je vais de l'avant avec les années, plus je me rends compte de ce que les chevaux m'ont apporté et enseigné. Ils m'ont appris la simplicité, la sincérité des émotions et l'authenticité des relations — des valeurs que je trouve de plus en plus rares chez les humains. À mesure que le temps passe, je préfère presque leur présence à celle des hommes, car les chevaux ne portent pas de masques, ne mentent pas, et ne jugent pas. Leur langage est pur, direct, dénué de cette hypocrisie qui gangrène notre monde.

Nous vivons dans une société où l'apparence prime sur l'essence, « où les funérailles sont plus importantes que le défunt, le mariage plus important que l'amour, et l'image plus importante que l'âme », comme le dit si bien Anthony Hopkins. Cette hypocrisie collective valorise l'emballage au détriment du contenu. La quête de reconnaissance sociale étouffe l'authenticité, et nous sacrifions nos valeurs profondes pour des masques vides de sens.

Plus je vais de l'avant, plus je ressens l'envie de m'éloigner de ce monde d'illusions pour me rapprocher des chevaux, dont la sincérité me rappelle ce que signifie vraiment vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres. Pour retrouver du sens, il faut se détacher du regard des autres, accepter la vie sans attentes, et redonner à l'âme, à l'amour et à l'essentiel la place qu'ils méritent.

En fin de compte, ce que les chevaux m'ont appris, c'est que le bonheur réside dans l'authenticité, dans la capacité à vivre chaque instant en accord avec ce que l'on est, sans chercher à plaire ou à paraître. Ils m'ont montré que la paix intérieure se trouve lorsque l'on choisit d'être soi-même, simplement, sans artifice. Si nous pouvions, comme eux, embrasser la vie avec sincérité, peut-être trouverions-nous tous un peu plus de clarté dans ce monde trop souvent obscurci par les apparences.

Sportivement votre, Éric

11/09/2024

........ "Les signes d’inconfort et le complexe du bien être" .....

Il y a un peu plus d’un an, j’avais écrit un texte, que j’avais appelé « le complexe du bien-être », où je parlais d’un certain extrême vers lequel la quête du bien-être du cheval me semblait glisser, en s’éloignant de certains fondamentaux. Je ne l’ai jamais publié, je n'ai jamais osé…

Puis, au dernier évènement du Nokota Challenge, une personne dans le public m’a fait la remarque que Tiger Lily était la jument qui montrait le plus de signes d’inconfort avec des fouaillements de queue et les oreilles en arrière quand je lui demande d’avancer et elle m'a demandé quel était mon positionnement vis-à-vis de cela. Je pensais avoir beaucoup expliqué déjà dans les vidéos puis sur notre 1ère démo le samedi, le tempérament très introverti de Tiger Lily, et que se porter en avant était depuis nos premiers échanges associé à la manifestation de quelque chose de désagréable.

Précisons déjà ce que sont « signes d’inconforts », ce sont des manifestations physiques liés à une émotion « négative », une situation désagréable. Lorsqu’un cheval est dans l’inconfort, on peut remarquer des mimiques comme les oreilles en arrière, la mâchoire serrée, les naseaux tendus, le contour des yeux tendus sans clignotement. Le corps est crispé, les mouvements peu fluides, voir asymétriques, il peut fouailler de la queue. La défense vis-à-vis des demandes peut se manifester par des mouvements d’encolure violents, des montées de dos ou de croupe, des jets de postérieurs… Les signes sont donc très nombreux à observer, et il est important de ne pas relever un ou deux signes et déduire d’un inconfort sans regarder le cheval dans son entièreté et surtout mettre la situation dans son contexte !

Pour expliquer là où je veux en venir, je vais partir de Tiger Lily avec sa queue et ses oreilles lorsqu’on lui demande de se porter en avant.
De mon observation des relations dans le troupeau que nous avions au Texas, Tiger Lily se bougeait très peu, ne trottait jamais de son plein gré, et était très très souvent poussée par les autres individus du troupeau. Les demandes de se pousser étaient généralement assez fortes, rapides, intenses, avec des registres comportementaux assez forts en intensité. Elles ne prenaient pas de pincettes pour communiquer, autant pour demander à l’autre de bouger, que dans la manière de consentir à bouger. Si elles avaient la parole, on aurait dit qu’elles étaient un peu rustres et brutes de décoffrage et qu’elles rallaient sans retenue.

Donc j’ai démarré avec une jument qui ne savait que se faire pousser, qui n’avait aucune idée de l’intérêt de se déplacer autrement que lentement si ce n’était pas pour fuir, et qui râlait systématiquement quand il fallait se bouger.

Autre élément du contexte : son état physique. Y a-t-il des éléments physiques qui peuvent influencer des signes d’inconfort pour la mise en avant ? Oui plein.
C’est une jument qui revient de loin, qui a beaucoup manqué. Lorsque le corps manque d’apport, la survie va dépendre, entre autres, de la capacité à fonctionner en sous régime, donc à s’économiser au maximum. Se déplacer rapidement consomme plus de l’énergie donc met en péril la survie. C’est une des raisons pour lesquelles elle a appris à s’économiser et se mettre en avant est pour elle quelque chose de négatif.
Ensuite, elle avait un important problème dentaire, provoquant un abcès dans un des sinus frontaux, donc une sinusite chronique. L’hyper pression dans le maxillaire supérieur, et l’os frontal devait très probablement lui donner des maux de tête. Vous avez déjà couru avec le mal de tête ? Non parce que cela vous donne l’impression que votre cerveau cogne à l’intérieur de votre crâne. Il est donc fort possible que trotter ou galoper lui donnait ou augmentait des douleurs au crâne.
Enfin, par rapport à son fonctionnement général, elle était très très raide de la ligne du dos, avec une difficulté à positionner ses postérieurs sous sa masse pour se propulser, un fort déséquilibre sur l’avant main. Elle se déplaçait en se laissant tomber vers l’avant et elle ne parvenait pas à maintenir son galop plus de quelques foulées. Etait ce une conséquence de la période de manque qui a cassé sa courbure de croissance ? Ou à cause du problème dentaire ? Ou les deux ? Ou autre chose que l’on ne saura jamais ? Peu importe. Mais c’est le contexte.

Avant de commencer son éducation au sol, j’ai donc préparé le nécessaire afin de s’occuper des points concernant son état physique.
Elle a eu des séances d’ostéopathie, de shiatsu, de lithothéapie, d’énergétique, d’olfactothérapie.
On a fait un bilan nutrition, où elle a été pesée et mesurée sous tous les angles, pour établir son état et ses besoins précis au jour d’aujourd’hui, en fonction des valeurs nutritives des fibres présentes chez moi (herbe et foin). Le but : évaluer le retour de croissance et de développement, le manque d’état, faire reprendre doucement, ne pas provoquer de choc, et aider à vivre ce changement d’environnement en interne.
Elle a eu des cures en phytothérapie et homéopathie pour aider son système immunitaire, son système digestif (estomac, muqueuse intestinale, flore microbienne…), son système ostéo articulaire… etc
On a été en clinique pour faire un scanner crânien et choisir la thérapeutique adaptée basée sur un diagnostic précis. Elle a eu les soins dentaires nécessaire, des antibiotiques et des anti inflammatoires qui ont permis d’améliorer à 80% tous les symptômes visibles (mastication, écoulements, gonflements…). La prise en charge se fera en plusieurs interventions sur un an.

Après tout cela, j’avais l’assurance que l’on pouvait commencer le travail, en ayant amélioré tout ce qui pouvait influer sur la difficulté à se porter en avant de Tiger Lily.

Comment lui faire apprécier le fait de trotter, se bouger, jouer dans le mouvement ? Déjà, en ayant un état d’esprit motivant, mettre du fun et être ultra positive. Récompenser généreusement le moindre petit effort pour qu’elle est envie d’en faire plus. « Demander souvent, se contenter de peu, remercier beaucoup ». Varier les mouvements, jouer avec mon énergie et le moins possible avec mes outils, et donner des buts. Il faut donner des objectifs, concrets, et non pas bouger pour bouger.

Et ensuite, il faut l’aider dans son corps pour que le mouvement devienne quelque chose qui lui fasse du bien. Et là, on va aborder la notion « d’effort physique ».
A ce stade, et encore aujourd’hui, elle préfère être à l’arrêt, elle met les oreilles en arrière et fouaille de la queue que je lui demande de marcher, de trotter, de se déplacer latéralement…
Elle montre des signes d’inconfort. Est-ce que je dois arrêter ? Est-ce que dans notre vison de la relation au cheval où l’on prend en compte son bien être comme pilier central, je dois stopper l’activité dès que je vois des signes d’inconfort ? En gros, est ce que parce qu’elle met les oreilles en arrière et fouaille de la queue je ne peux pas lui demander de se bouger ?
Pour moi la réponse est évidemment non !

Tout le monde est d’accord pour dire qu’il est indispensable de travailler le physique du cheval en plus de son mental, et que les deux sont totalement liés. Qu’il faut lui permettre de gagner de la souplesse, de la force musculaire, de l’équilibre, pour qu’il se développe au maximum de son potentiel et pour qu’il soit dans les meilleurs conditions physiques pour toutes les activités que l’on va lui faire faire, que ce soit à pied, monté ou attelé. On va le gymnastiquer, le faire se tonifier, lui apprendre à utiliser son corps de manière optimale, à s’équilibrer sur l’arrière main puis se rassembler. On va lui faire faire du sport, parce que le cheval est fait pour cela, c’est un athlète né.
Et quand on parle de sport, de se développer physiquement, on parle de faire des efforts physiques.
Dans un 1er temps, si vous n’êtes pas sportif, que vous être raide, pas endurant et pas musclé, il va falloir que vous vous mettiez un coup de pied au cul pour sortir vos baskets. Et si c’est votre ado que vous poussez à sortir pour bouger, il va râler lui aussi ! Pourtant vous savez que c’est pour son bien, et qu’il ne faut pas donner raison à ses signes d’inconfort !

Sortir de sa zone de confort est inconfortable, par définition, et surtout lorsque l’on n’en a pas l’habitude ! Le corps, lorsqu’il est mal en point, est difficile à mettre en mouvement, le cerveau cherche son confort et donne envie d’arrêter, les muscles font mal, le souffle est irrégulier… Mais c’est en se stimulant par l’effort physique que le corps réagit et que chaque élément (ligament, tendon, muscle, fibres nerveuses, cœur, poumon…) gagne en force, en bonne santé. Les hormones (endorphines, dopamines…) donnent ensuite cette sensation agréable qui créée le plaisir de se mettre en activité.

L’effort physique, quelque soit le stade de difficulté, aura un impact positif si vous allez repousser, petit à petit vos limites, si vous allez étendre votre zone de confort. Cela veut dire que petit à petit, le corps comprend qu’il y a du confort à aller hors de la limite de sa zone de confort, parce que l’on parvient à agrandir cette espace confortable. C’est cela qu’il se passe dans le processus de développement physique. Petit à petit, les exercices du début deviennent de plus en plus faciles, vous parvenez à courir vos 3km de plus en plus facilement alors vous commencez à rajouter 500m, puis encore 500m… Pourtant, au départ, vous faisiez la grimace !

Je crois que dans notre monde du cheval qui cherche toujours plus de bien être pour les chevaux, il faut faire attention à ne pas tomber dans ce que j’appelle, « nos complexes du bien-être ».
Un complexe parce qu’il est complexe de trouver la justesse et l’ajuster à chaque cheval.
Un complexe par qu’il semble que certains soient perdus entre écouter son cheval et savoir quand, comment, combien agir tout en gardant l’idée que c’est pour son bien.
Un complexe parce qu’on est à un stade où des mouvements de pensée nous poussent à nous justifier de faire faire des choses avec nos chevaux, de les mettre à l’effort physique et d’aller se cacher si un signe d’inconfort apparait au risque de se faire crucifier.

Il vient d’y avoir les JO.
Des athlètes du monde entier nous montrent leurs incroyables capacités dans tous les sports. Prenez le temps de les regarder. Lorsqu’ils sont dans l’effort, est ce qu’ils ont le visage relâché comme quand ils sont repos ? non. Est-ce qu’ils ont un grand sourire ? non, uniquement quand ils ont franchi la ligne d’arrivée. Comment est leur corps ? Il est tendu, les muscles sont engagés, ils respirent forts. Et avez-vous déjà écouté ce qu’ils racontent de leurs préparations pour en arriver à ce niveau ? Des efforts, repousser ses limites pour se créer un corps d’athlète. On les admire, ils ont des corps au maximum de leurs capacité et de la santé.

Vous voyez où est le paradoxe ?
L’effort est par définition inconfortable mais c’est par lui que l’on se développe.
Le cheval est un animal athlétique par sa nature, constitué pour les efforts physiques, bien loin de ce qu’on offre à une grande partie de la population de chevaux dans notre pays.
Quand je travaillais exclusivement en tant qu’ostéopathe, j’en ai croisé des chevaux non actifs, en surpoids, sans capacité musculaire ni cardio respiratoire, et qui font une balade tous les samedis avec leur cavalier assis (lourdement) dans la selle. Souvent pas ou peu de préparation ou d’entretien physique, pas de dos, pas d’abdos, souvent pas de pied. Des chevaux qui ne savent pas utiliser leur corps pour porter un cavalier, qui vont en balade ou en carrière le dos creux et qui fonctionneront comme cela pendant… toute leur vie. Des cavaliers qui n’ont jamais eu la chance d’apprendre des notions d’anatomie, de biomécanique, et qui ne voient pas la différence entre un cheval qui fait un effort juste ou un effort faux… Mais comme l’ostéopathe vient une fois par an pour les blocages de dos du poney, il répare et ça repart...

Le bien-être, il commence par la (re)connaissance des besoins.
Parmi ses besoins vitaux, le cheval à celui de sa santé physique, et elle découle en partie de l’exercice physique. Des parents ne voudraient pas que leurs enfants passent leur vie entre la cuisine et le canapé. On sait très bien que les activités sportives aident au bon développement du corps, à la bonne santé physique et psychique. Donc même s’ils râlent, les parents vont forcer leurs enfants à aller faire du sport, et petit à petit, ils ne râleront plus d’en faire.

J’entends souvent la réflexion « Oui mais l’humain il choisit de faire telle activité, pas le cheval ».
Oui et non ! Si j’écoute mon cheval, je peux savoir dans quelles activités il semble avoir le plus de capacités, d’aisance, d’envie, et choisir d’aller plus loin dans ces activités qui lui plaisent. Le développement physique sera nécessaire quelques soit l’activité.
Et si je veux le bien être de mon cheval, alors j’ai pour responsabilité de l’aider à se développer physiquement, à aller au meilleur de lui-même, et lui faire améliorer sa locomotion. La stabilité émotionnelle, la confiance en soi, l’incarnation complète de sa personnalité vient lorsque le cheval maitrise parfaitement son corps, son équilibre, sa force. Il se bouge dans la régularité de son propre rythme, il n’a aucun inconfort de déséquilibre ou de raideur.
Cette maturité mentale et physique est notre responsabilité et c’est pour moi l’aboutissement de la quête de son bien-être.
L’amener au meilleur de lui-même.
L’amener en haut de la montagne
Mais évidemment, pour aller au sommet, il y a eu ce petit chemin escarpé, difficile, avec des plats, des montées, des descentes, de l’effort, des grimaces, des courbatures, de la transpiration, des pauses nécessaires, des endorphines, un cœur qui bat, un corps qui vit.

Je suis ostéopathe, mon 1er métier a été d’écouter les mouvements du corps, et aider les corps à retrouver du mouvement. On m’a enseigné que l’arrêt du mouvement dans le corps c’est la mort, et que le mouvement c’est la vie.
Que le corps n’a de limite que celles que l’on se met dans nos esprits.
Que l’inconfort n’est qu’un signal, et que c’est n’est pas l’ennemi mais le stimulus pour réagir, et que l’esprit peut finir par rechercher l’inconfort afin de continuer à stimuler le développer de son corps.
Que manifester son inconfort n’est que de la communication, et si l’effort est juste par rapport au contexte, alors l’inconfort n’est que le passage obligé pour aller vers bien plus de confort que ce soit pour le mental que pour le corps.

Alors est ce que le fait que Tiger Lily mette les oreilles en arrière et fouaille de la queue quand je lui demande de se mettre en mouvement est un signe qu’elle n’est pas assez bien pour faire l’exercice ? Elle est inconfortable à l’instant T, et il faut passer par là pour qu’elle soit de mieux en mieux dans son corps.
C’est valable pour absolument tous les chevaux et je continue à éduquer et travailler les miens pour les amener à être au plus haut niveau de développement physique et mental que nous sommes capables d’atteindre.
Le but est d’être au maximum de l’épanouissement, et cela nous permet de pouvoir réaliser des exercices difficiles avec la détente que l’on recherche. Cette détente, qui est la manifestation de se trouver dans une zone de confort, est construite par la recherche de la souplesse, de la force musculaire et de l’équilibre. Donc à traverser l’inconfort par de l’effort physique et mental.

Être essoufflé, transpirer, grimacer, avoir des courbatures, c’est être vivant ! Alors vivez, faites battre votre cœur pour qu’il batte le plus longtemps possible. L’effort et son inconfort sont les amis du bien-être. Ne tombez pas dans les extrêmes qui vous immobilisent.

Photo Jade Beaumont
Nokota Challenge

26/07/2024

LE MESSAGE DES CHEVAUX
On dit souvent qu’on reproche aux autres ce qu’on a du mal à accepter chez nous-mêmes.

Je pense qu’avant même d’en arriver là, on demande au quotidien à nos chevaux de faire ce que nous ne faisons pas l’effort de faire nous-mêmes.

Nous attendons d’eux qu’ils soient calmes et posés alors que nous sommes nous-mêmes constamment stressés et agités.

Nous leur demandons d’être concentrés et connectés alors que nous sommes distraits par le moindre bruit, le moindre regard extérieur et que nous ne sommes même pas connectés à notre propre corps et conscients de nos propres gestes.
Nous attendons d’eux d’être parfaits parce que nous n’acceptons pas nos propres imperfections.

Nous attendons qu’ils nous donnent un amour inconditionnel, quand nous confondons l’amour avec le fait de donner des carottes et que nous passons la majorité de notre temps sur notre téléphone ou à papoter avec les autres cavaliers du club sans prêter attention à notre cheval, que nous lui donnons des surnoms dégradants et que nous ne lui montrons des marques d’amour que s’il nous a offert une séance que nous considérons bonne.

Nous attendons qu’ils nous donnent le meilleur d’eux-mêmes alors que nous sommes généralement trop fainéants pour sortir de notre zone de confort quand il s’agit de progresser, trop occupés à nous complaire dans la culpabilité, les raisons pour lesquelles nous n’y arriverons pas ou à craindre le regard des autres et les critiques qu’ils pourraient nous faire.

Je suis convaincu que les chevaux nous attendent.

Avec une patience infinie, ils attendent que nous soyons prêts à les écouter, et à les voir vraiment.

Ils sont porteurs d’un message d’une puissance inouïe et dont l’Humanité a terriblement besoin aujourd’hui.

Un message qui nous rappelle que nous avons un corps, un cœur et un potentiel immense auquel souvent nous ne croyons pas.

Qu’on les monte ou non, qu’on utilise une cordelette, des rênes, un mors ou un licol, si nous oublions de les voir, de les sentir et d’écouter ce qu’ils tentent de nous faire comprendre, nous auront beau faire le plus beau des piaffés, ne jamais les perdre en liberté ou passer des heures à les regarder en prairie sous prétexte de ne pas vouloir les exploiter, nous passerons systématiquement à côté de l’essentiel et de ce qu’ils ont réellement à nous offrir.

Ce que chacun fait avec les chevaux, la discipline que nous choisissons ou ne choisissons pas, importe peu à mes yeux.

Ce qui compte, c’est le sens qu’on donne à cette relation, à ces exercices, à cette discipline, et ce qu’on est prêt à apprendre sur nous-mêmes en la pratiquant.

Pierre Beaupère.

Photo par Céline Bo****no - Photographe Équestre

Toujours des publications d'une très grande qualité chez Louise !Un compte à suivre !
02/07/2024

Toujours des publications d'une très grande qualité chez Louise !
Un compte à suivre !

29/06/2024

L'été arrive même si ça ne se voit pas avec cette météo... 😅

Vous souhaitez profiter des vacances pour faire comme si vous aviez un cheval à vous, c'est possible !

Voici les différentes possibilités que nous vous proposons :

Par semaine :

🔸️pension complète (pas de 1/2 pension dispo pour la formule à la semaine) 60€

🔸️pension complète avec 2 cours collectifs/semaine ou 1 cours particuliers/semaine 100€

Pour 1 mois :

🔸️1/2 pension = le cheval peut-être partagé avec un autre cavalier sur la même période 120

🔸️pension complète = le cheval est réservé exclusivement pour le cavalier 240€

🔸️1/2 pension avec 1 cours collectif/semaine ou 2 cours particuliers/mois 200€

🔸️pension complète avec 1 cours collectif/semaine ou 2 cours particuliers/mois 320€

Les conditions sont les suivantes lorsque le cavaliers ne sera pas encadré en cours :

🔸️Le cavalier préviendra de ses horaires de venue par message

🔸️Le cavalier pourra s'occuper de son cheval et le monter ou travailler à pied dans les limites de ce qu'il a déjà appris à faire avec lui en cours

🔸️Le matériel du cheval fourni par le club sera entretenu une fois par semaine

🔸️Pour les non adhérents à l'année il faudra rajouter la cotisation mensuelle (16€)

Pour juillet merci de m'écrire au plus t**d le 1er !!
Plus d'infos par message whatsapp ou mail [email protected] si ça vous intéresse.

11/06/2024

Il était si mignon, si gentil et voilà qu'il se met à mordre, botter, se cabrer et pour un peu, il deviendrait le diable incarné. Vous ne comprenez pas pourquoi et malgré vos réponses claires, il continue à se montrer envahissant, irrespectueux, vous bousculant sans précaution

Quand le poulain mord, bouscule, se cabre ou botte, comment faire pour qu'il redevienne attentif et respectueux ? Plus qu'une méthode, un chemin de réflexion sur lequel vous guide Techniques d'élevage

https://www.techniquesdelevage.fr/2022/09/mon-poulain-ne-me-respecte-pas-que-faire.html

La manipulation du poulain !
01/05/2024

La manipulation du poulain !

C’est la saison ! Le temps des poulinous 🥰

La manipulation du foal.

Votre poulain est né, félicitations! Les premiers soins arrivent, une introduction souvent pas facile avec l’homme . Ne vous inquiétez pas, vous allez pouvoir vous rattraper par la suite!

À partir de quand commencer à manipuler? Au bout de 3 jours, vous pouvez commencer par faire “ami-ami” avec votre poulain. Le fameux jeux de “suis moi je te fuis, fuis moi je te suis”. Commencez par chercher à capter l’attention de votre poulain, puis retirez vous de son espace. Au fur et à mesure le poulain, de nature curieuse, va chercher à établir un contact. À ce moment là faites en sorte qu’il apprécie ce moment en cherchant un endroit agréable pour une gratouille, souvent la base du garrot, l’encolure et parfois la croupe (clin d’œil à Mimi gratte cul 😁) .

Le contact est établi avec votre foal, il se laisse gratouiller de partout maintenant viens l’étape du licol.
Dans un premier lieu, soyez sûr d’avoir une mère calme et éventuellement tenue par une aide extérieure pour éviter tout stress.
Pensez à organiser votre matériel, puis de caresser votre poulain avec le licol dans la main (comme une brosse). Effectuez la même méthode d’approche/retrait pour garder la curiosité du poulain vers vous. Caressez la tête avec le licol, passez le bout du nez et retirez vous. Première étape de faite, à recommencer le lendemain.
Privilégiez les séances courtes mais répétées dans la journée. Le temps d’attention du poulain est très court.

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Ce que coûte vraiment un cheval au pré en argent ET en temps ET en soucis...
30/04/2024

Ce que coûte vraiment un cheval au pré en argent ET en temps ET en soucis...

💸Le véritable coût un cheval au parc

⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️
Cet article s'appuiera sur des coûts moyens constatés dans ma région, pour un hébergement moyenne gamme, et il ne pourra ni être exhaustif, ni faire état de toutes les particularités de chaque situation.
👉Je suis très intéressée de connaître les variations impliquées ou permises par vos situations, ainsi que les coûts effectifs des différents postes de dépenses dans vos régions. Mais sachez que les chiffres énoncés dans cet article ne sont ni exagérés, ni mensongers: il font simplement état d'une réalité différente de la vôtre.
🤗Vous pouvez donc documenter aimablement ce que vous avez choisit pour chez vous, mais ce n'est pas utile de crier au mensonge ;)
⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️

Edit, mise à jour du 03 MAI 2023, post Inflation

Commençons

Voici une liste-exemple des dépenses liées à l'hébergement d'un cheval chez soi, pour tordre le cou à des préjugés solides

les deux principaux étant les suivants:

👉ça ne prend pas beaucoup de temps 👉ça ne coûte rien

L’hébergement au pré est injustement estimé comme étant le bas de gamme ...
Pourtant, même s'il est aisé de rogner sur les coûts, et donc sur la qualité et la sécurité, pour les chevaux, cela reste le moyen d'hébergement le plus proche de ses besoins physiologiques profonds.

Faire l’état des lieux de l’argent, du temps, et de l’énergie que coute un cheval au pré, sera aussi l’occasion de lister ce qui pour moi est LA BASE de la détention d’équidé, et donc le seuil de tolérance sous lequel vous ne devriez pas accepter de confier votre cheval, mais aussi, le prix sous lequel vous ne pouvez et devez pas espérer avoir de la qualité.

Allons y ! je pense qu’on peut séparer les dépenses (de temps et d’argent) en trois grandes catégories:

⚡l’équipement (l’investissement “de base” dans ce qui servira à héberger les chevaux), ⚡l’entretien des parcs (matériel de motoculture entre autre, carburants et entretien)
⚡les soins divers aux chevaux (surveillance quotidienne, nourrissage, soins divers, abreuvement ....)

🏞️ÉQUIPEMENT NÉCESSAIRE A LA DÉTENTION D’UN OU PLUSIEURS ÉQUIDÉS

--> CLÔTURES

Si l’ont choisit une clôture de milieu de gamme, on s’orientera vers des piquets ferraille 1m50, isolateurs queue de cochon, et du cordon de 5mm de diamètre.

Pour un hectare clôturé, en admettant qu’il soit parfaitement carré (100m x 100m), on comptera
🔸un piquet tous les 5 m, soit 80 piquets à 2€ à l’hectare=160€.
🔸160 isolateurs à 35cts pour deux hauteurs de fil= 56€
🔸800m de cordon, à 40€ les 200m (prix en solde le plus imbattable du marché pour de la qualité, en général on est plutôt dans les 50€) = 160€ de fil.
🔸4 piquets bois dans les angles pour plus de solidité à 6€ le piquets (isolateurs compris) = 24€

🔸On aura aussi souvent besoin de piquets fibres jaunes (les fameux piquets à vaches), pour parceller, faire manger au fil, etc .... d'expereince, j'en ai besoin d'un centaine en tout pour tourner serainement ... 3€40 le piquet donc 340€

✅pour clôturer un hectare sérieusement, et DANS LE MEILLEUR DES CAS, on est donc à 400€ à l’hectare

Sachant que les parcs ne sont jamais carrés... chaque bifurcation de fil, on rajoutera donc des mètres de fil, des piquets fer et bois, et des isolateurs.

Sur la qualité de clôture décrite ci dessus, on changera le fil environ tous les 10 ans.

Sur des qualités plus haute (tout en piquets bois, lices tendues par des isolateurs spéciaux), il ne sera pas nécessaire de changer (si entretenu!) plus souvent que tous les 20-25 ans... mais le prix de clôture à l’hectare avoisine les 1500€ !

pour ce qui est du temps de travail pour faire une première clôture (sur un hectare vierge disons), il faudra compter environ 5h de travail...

on terminera par
🔸un post de clôture résistant. le premier achat, pour du moyenne gamme, avoisine les 250€. Je conseille plutôt un post à 3j, aux alentours 400€
🔸La batterie qui est à l’intérieur coute 100€, à renouveler tous les trois ans.
🔸Le chargeur de batterie coute 100€ aussi, achat unique.

✅Premier achat electrificateur: 300€ minimum

--> ABRIS

Cette dépense varie beaucoup d'une personne à l'autre, selon qu'on fait du neuf ou de la rénovation, du fait maison ou qu'on achète du tout prêt à monter...

Mais quoiqu'il arrive, il s'agit d'une dépense de base qu'on ne peux pas forcément s'éviter...
Et la rénovation peut très vite coûter beaucoup d'argent si l'on veut faire un abris sécure et pratique...

✅Un abris bas de gamme 2 places sans aucune options type bomaco ou cheval liberté: 1000€

-->TONNE À EAU ET POMPE À EAU

Je concède que c’est un investissement superflu que celui du matériel pour charrier l’eau ... mais ce qui est perdu en argent est ici gagné en santé

🔸une tonne à eau de 600l en galva, neuve ou rénovée 550€
🔸un attelage adapté (agricole) pour le 4X4: 150€ (si nécessaire)
🔸Une pompe à eau, entrée de gamme, 180€. 🔸tuyaux nécessaires, environ 70€ de premier investissement
🔸Un simple bac à eau de 400l coute en solde plus de 150€. alors on rivalise d’ingéniosité pour mettre l’eau dans tout ce qui peut en contenir à moindre cout !

✅Matériel pour charier l'eau: au moins 700€

--> LOCATION DES PARCS

Rares sont les élus qui font pâturer leurs chevaux sur des parcs qui leurs appartiennent.

On est quasiment toujours en prêt ou en location!

il me semble normal que l’argent dépensé à leur entretien est un large dédommagement de leur usufruit. Mais chaque arrangement sera à la discrétion du couple exploitant-proprietaire.

si vous louez vos parcelles, vous pourriez à mon sens négocier la répartition des frais d’entretien.

Sachez que la location agricole nue, en vigueur pour un agriculteur, est entre 100 et 200€ à l’hectare (plat, en pré, mecanisable) par an sans aucun service supplémentaire.

✅location des parcelles : max 200€/an/hectare

🚜L’ENTRETIEN DES PARCS

-->LE MATERIEL

Ce chef de dépense est certainement le plus chronophage, et le plus récurrent. Parce que si vous êtes tenaces, les ronces le sont encore plus !

On commence par acheter du matériel digne de ce nom (Acheter bien, c’est acheter une seule fois, et gagner du confort et du temps)

🔸Au moins une débroussailleuse de qualité avec lame en U, entre 900 et 1100€ environ. 🔸Un casque intégrale de protection bas de gamme vaut 60€.
🔸Un gilet de portage de la débroussailleuse vaut 155€, fournis avec la machine, il est à changer tous les 5 ans environ, car il s’abime fortement au contact de la transpiration
🔸Au moins une tronçonneuse, entre 900 et 1100€ à l’achat
🔸Si vous pouvez vous le permettre, une tondeuse débroussailleuse. coût 3300€

🔸Pour les machines, le carburant s’achète en bidons de 5 litres, au coût de 30€. 1 litre fait 1heure de travail. donc 6€ de l’heure.
🔸Nous faisons aussi du mélange fait maison, qui demande d’acheter du SP98, de l’huile moteur, et un additif de stabilisation. Coût environ 3€ par litre, donc par heure. nous varions entre les deux, parce que le fait maison est plus instable et moins bon pour les circuits de la machine.

✅Coût à l'achat du materiel: compter 2500€ pour débuter

chaque année, le materiel va en maintenance (vidange, réglages divers ...)
🔸130€ par debroussailleuse par an.
🔸Pour la tondeuse, 2 vidanges par an, faites maison, coût environ 30€
🔸entretien maison de la tronçonneuse, environ 100€ par an.

✅ Entretien du matériel, environ 250€/an

--> ENTRETIEN DE LA CLÔTURE

Une fois faite, la clôture doit être entretenue.

Pour 5 hectares

🔸 Environ 175€/an par an de réparations diverses tous parcs confondus: couper les arbres et branches tombés sur les fils, racheter quelques mètres trop abîmés, changer quelques isolateurs.....
🔸passer la debroussailleuse avant chaque pâturage des chevaux: environ 30h x 6€ de carburant = 180€ pour pouvoir mettre les chevaux en sécurité.

✅Entretien des clôtures : environ 300€/an pour 5 hectares. Donc 60€/an/hectare

--> L’ENTRETIEN APRÈS PASSAGE DES CHEVAUX

Venons-en à l’entretien des parcs.

🔸pour défricher une première fois un hectare, environ 35h de travail à 2. donc 420€ de carburant. (Travail pas forcement utile selon l'état de la parcelle que vous récupérez)
🔸puis entretenir: après chaque passage des chevaux, et selon l’état de chaque parc, il faut passer min 15h par hectare derrière la débroussailleuse. 1 à 2X par an. donc 15 à 30h d’entretien par parc par an x 6€ de carburant, 90 à180€ de débroussailleuse par an par hectare MINIMUM.
🔸Ou, avec la grosse tondeuse ça va beaucoup plus vite, mais ça consomme plus de carburant...
🔸Il m’est aussi arrivé de faire appel aux services d’un broyeur avec un tracteur et un chauffeur. Ça va 10x plus vite, mais il faut compter 85€ par heure de travail

✅Defricher un hectare pour la première foi: environ 420€ et 70h de travail.
✅ Entretien annuel sans superflu: environ 180€/hectare, et beaucoup de sueur.


--> LES PETITS EXTRAS DIVERS

Quand on a des parcs, et quand on les aime, on n’a jamais finit de les nettoyer. On passe un temps fou à enlever des anciennes ferrailles, à nettoyer les déchets laissés par d’autres amoureux de la nature (canettes, bouteilles....). On ramasse des cailloux et on les met en tas pour éviter de casser le matériel, on rassemble les branches qui tombent....

🐴S’OCCUPER DES CHEVAUX

On y viens ! 😁 On les aurait presque oubliés. On passe tellement de temps à trimer à coté d’eux, qu’on n’a plus le temps souvent de les monter !
Et pourtant, une fois faits les parc, les réparations, l’entretien, ... on y passe encore un temps de dingue à ces petites bêtes !!

-->L’EAU

🔸la cuve de 600L pour 2 chevaux est vide en 5 jour. Temps pour aller la remplir, de maison à maison: 1h30 avec l’aide indispensable de chéri. coût: 2€50 par plein de gazole dans la pompe.
🔸Si l'on utilise l'eau du réseau, elle coûte environ 0.005€/L. En général, on prend de l'eau de fontaine ou de rivière
🔸je ne ferai pas l’affront de compter la gazole de la voiture qui traine 800kg derrière elle ...

✅Coût des voyages d'eau par an: raisonnablement 100€

-->LE FOIN

l’hiver (qui est heureusement très court chez moi), il faut compter le cout du foin,
🔸environ 45€ pour 10j pour deux chevaux.
🔸Compter l'achat d'une remorque à 1000€ environ d’occasion pour pouvoir charrier les balles rondes par 3 !
🔸environ 150km par hiver pour aller chercher lesdites balles rondes à droite et à gauche. Avec la remorque et sur l’autoroute, on et aux alentours de 12l au 100 de gazole... Et environ 30h pour les ramener, les charger et décharger.. etc
🔸Évidemment, il faut venir nourrir tous les jours, sans exception, encore du gazole.

✅Coût du foin + collatéraux divers, pour 2 chevaux pour 2 mois d'hiver : environ 400€

--> LA SURVEILLANCE ET LES SOINS

🔸Évidemment, et même si on habite à loin de ses chevaux, on viens tous les jours sans presque aucune exception. Souvent 2x par jours, pour faire des soins par exemple, en cas de blessures. A chaque foi, c’est du temps passée sur la route et avec les chevaux, et à chaque fois un peu de gazole qui s’évapore
🔸Si on dois s’absenter, c’est toute une organisation qui se met en marche pour assurer la surveillance
🔸Chaque jour, on fait le tour des bobos .... on veille d’autant plus sérieusement que ce n’est pas le sien.
🔸On passe aussi beaucoup de temps à donner des nouvelles et à discuter de tel ou tel réglages et décisions avec le propriétaire du cheval qui n’est pas à soi.

✅Tout cela ne se compte pas forcément en euros, encore qu’on pourrait. Mais en responsabilité, en temps, en inquietude ...

CONCLUSION
Avoir son cheval au parc, c’est

✅un temps inconcevable pour qui n’a jamais essayé ! Le même temps qu’on ne met plus à être sur son dos !
✅une énergie de dingue
✅un mental solide!
✅ne pas pouvoir se reposer sur quelqu’un d’autre pour n’avoir plus qu’à profiter, puisque ce quelqu’un d’autre, c’est nous même !
✅une manière d’organiser sa vie. Toujours eux avant vous ! Toujours un dernier contrôle à 5h du matin avant de partir 5 jours (max!) en weekend (ce même weekend là ou il choisirons pour la seule fois de l’année de se faire la malle!) !
✅organiser ses semaines en fonction de quand il faudra remettre de l’eau ou changer de parc
✅souvent embarquer toute sa famille !

et avoir ses chevaux chez soi, c’est enfin un coût financier non négligeable pour qui veut le faire correctement. J’insiste, on peut très facilement rogner sur les dépenses !

Vivre d'une pension au parc, c'est bien plus difficile qu'on pourrait le croire.

Mais avoir son cheval chez soi, c’est aussi une aventure de vie formidable, et, pour qui est fait pour assumer une telle charge, une histoire sans retour ! 🤗

Et bien sûr, avoir les dépenses qu’impliquent un cheval dehors, ce n’est en rien se dispenser de celles que tout le monde a par ailleurs.
Les frais vétos, les frais de dentiste, maréchal, ostéo .... on les a aussi.

(Quoique, et je terminerai malicieusement par
dire qu’un cheval dehors est un cheval rarement malade... 😉)

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12 Route Des Pyrénées
Lonçon
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