As équitation Pau-Lonçon

As équitation Pau-Lonçon Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de As équitation Pau-Lonçon, Centre équestre, 12 Route des Pyrénées, Lonçon.

Dans un cadre verdoyant au cœur de la NATURE, nous vous proposons une pratique de l'équitation ETHIQUE où la PERFORMANCE et la PROGRESSION du cavalier vont de paire avec le BIEN-ÊTRE et la SANTE physique et mentale du cheval.

Premier bébé As Équitation !! Ça n'a pas été de tout repos !Un grand merci à nos voisines pour le coup de fil et le coup...
04/02/2025

Premier bébé As Équitation !! Ça n'a pas été de tout repos !

Un grand merci à nos voisines pour le coup de fil et le coup de main parce qu'il est grand et lourd l'animal !! Et il a fallu le porter sur 300m et dans la boue !
Merci à mon ami Mathieu de pour les bons conseils 😘

Tout le monde va bien, la maman qui a été adorable comme le bébé, ils ont été bien suivis par et la clinique Pyrén'équine, un grand merci à elles pour leur réactivité 🥰

Bravo à la propriétaire pour cette jolie naissance !

On souhaite une longue vie à ce petit mâle qui attend maintenant son nom de baptêmes !!

Ps : écoutez les conseils de vos pro, ça peut aider... on a eu beaucoup de chance cette fois-ci grâce à nos super voisines qui ont été hyper réactives mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas 🍀🍀🍀

28/11/2024
25/11/2024

Préservons l’équilibre naturel du cheval : l’encapuchonnement n’a pas sa place

L’encapuchonnement, qui force l’encolure du cheval à se plier de manière excessive en ramenant le bout du nez vers le poitrail, est une pratique contre-productive et nocive en équitation. Loin d’améliorer les performances, cette posture perturbe les capacités naturelles du cheval et compromet son bien-être.

Lorsqu’un cheval est encapuchonné, sa vision est réduite, l’empêchant d’évaluer correctement son environnement. Sa respiration est entravée, ses muscles sous l’encolure se contractent, et son oreille interne, essentielle à l’équilibre, est perturbée. Cette position limite aussi l’extension et la souplesse latérale de l’encolure, nécessaires pour une liberté de mouvement optimale.

Pour travailler efficacement, un cheval doit pouvoir allonger son encolure et avancer son bout de nez. Forcer une encolure trop arrondie pousse l’animal à se creuser, à raccourcir ses mouvements et à perdre son équilibre naturel. Cela va à l’encontre de ses aptitudes innées à ajuster sa posture pour répondre aux exigences du travail demandé.

Plutôt que de contraindre le cheval, les cavaliers doivent favoriser une attitude naturelle : une nuque haute, un front légèrement en avant de la verticale et une encolure libre. Ce positionnement permet un équilibre harmonieux, tout en renforçant la confiance et le confort du cheval. En intégrant des variations dans les postures – mise en main, extension d’encolure ou attitude naturelle – le cheval reste motivé, engagé et physiquement préservé. Une équitation variée et respectueuse construit une relation fondée sur la confiance et la compréhension mutuelle.

Enfin, il suffit d’observer les meilleurs cavaliers mondiaux : leurs mains se dirigent vers l’avant, au-dessus de la bouche du cheval, permettant à ce dernier de maintenir une nuque haute et une posture équilibrée. Leur succès repose sur ce respect des fondamentaux et du bien-être du cheval.

Sportivement vôtre, Eric

25/11/2024
24/11/2024
A lire pour comprendre comment se positionner dans l'intention avec son cheval 🙂https://www.facebook.com/share/p/1Au3SR6...
20/11/2024

A lire pour comprendre comment se positionner dans l'intention avec son cheval 🙂

https://www.facebook.com/share/p/1Au3SR6cAs/

L’AUTORITÉ N’EST PAS LE LEADERSHIP

Particulièrement lors du travail à pied, j’observe bon nombre de cavaliers devenir particulièrement rigides et autoritaires dans les codes avec leurs chevaux.

Cette attitude s'exprime par des "NON" répétés d’une voix criarde, des variations trop rapides d’une pause à l’envoi sur un exercice, des gestes brusques et des corrections relativement sèches lorsque que cheval n’a pas répondu autant ou aussi vite que demandé.

Si jamais tu te reconnais dans cette situation, cela veut dire que tu as confondu l’autorité avec le leadership et que, par mesure de sécurité ou parce que tu penses que tu dois être “le dominant” tu te dois de représenter cette autorité.

Si tu ressens le besoin d’adopter une attitude sévère, c’est qu’en réalité tu manques d’ancrage et de confiance en toi.

Un leader, c’est quelqu’un qui va naturellement mener un groupe.

Non pas parce qu’il oblige le groupe à le suivre, mais parce que sa présence est tellement charismatique et rassurante qu’on a envie de le suivre pour être inspiré ou se sentir en sécurité.

Le charisme est lié à l’ancrage et à l’assurance que tu dégages.

Le leadership est une énergie qui trace sa route sans chercher à être suivie par les autres. Les autres la suivent simplement parce que son énergie semble à la fois inspirante, agréable et rassurante.

Quelqu’un d’autoritaire n’est pas un leader. C’est quelqu’un qui veut prendre le contrôle par ses actions, mais son énergie et ce qu’il dégage n’est ni agréable ni rassurant (même un peu casse-pied pour être honnête 🙂).

On a pas envie de le suivre et lorsqu’on le fait, ce n’est pas parce que ça nous fait plaisir mais parce qu’on s’y sent contraint. Du coup, on ne manquera pas de s’en débarrasser lorsque ça sera possible.

Donc si tu veux que ton cheval se sente bien en ta présence, si tu veux qu’il ai confiance en toi quoi qu’il se passe, qu’il reste naturellement connecté avec toi sur le long terme et qu’il prenne du plaisir à faire ce que tu lui demandes, la première chose à lui offrir, c’est la qualité de ton énergie. C’est de devenir un leader charismatique et surtout pas un chef autoritaire dominant.

Et pour ça tu peux:

- Travailler ta stabilité émotionnelle, ton ancrage, ta capacité à prendre du recul sur les évènements et t’entraîner à garder ton énergie la plus basse possible dans les moments difficiles.
- Incarner l’énergie dans laquelle tu aimerais que ton cheval soit et lui insuffler ça en permanence.
- Rester l’exemple émotionnel de ton cheval quoi qu’il arrive, aller chercher le calme et la détermination en toi SURTOUT quand ton cheval commence à montrer des signes d'inquiétude.
- Adopter un cadre ultra clair, dont les limites peuvent être fermes mais toujours les mêmes, et incarner une énergie ultra douce à l'intérieur de ça.
- Faire redescendre la pression en gardant une énergie très basse lors de très longues pauses entre tes exercices.
- Prendre le temps de formuler clairement et doucement tes demandes dans un mélange d'infinie délicatesse et de grande détermination.

C’est cette posture là qui te permettra ensuite de connecter et obtenir rapidement la confiance de n’importe quel cheval.

Et si tu as besoin d’aide pour développer ton leadership, tu peux me rejoindre dans le groupe facebook ici:

https://www.facebook.com/groups/1093191651060475

Dedans je te partage chaque semaine différentes ressources pour progresser techniquement, mentalement et dans le lien avec ton cheval.

En te souhaitant sincèrement le meilleur! ♥️

Jeanne-Charlotte

11/11/2024
22/09/2024

Leçons de simplicité : quand les chevaux nous ramènent à l'essentiel…

Cette semaine, sur le site d'ABC du Cheval, un média que j’apprécie et qui est dédié aux passionnés de chevaux et d’équitation respectueuse, une enquête a été réalisée sur le thème : « Qu’est-ce qui vous énerve le plus dans l’univers du cheval ? ». À cela, j’ai répondu : l’hypocrisie générale. Ici et maintenant, je m’en explique !

Plus je vais de l'avant avec les années, plus je me rends compte de ce que les chevaux m'ont apporté et enseigné. Ils m'ont appris la simplicité, la sincérité des émotions et l'authenticité des relations — des valeurs que je trouve de plus en plus rares chez les humains. À mesure que le temps passe, je préfère presque leur présence à celle des hommes, car les chevaux ne portent pas de masques, ne mentent pas, et ne jugent pas. Leur langage est pur, direct, dénué de cette hypocrisie qui gangrène notre monde.

Nous vivons dans une société où l'apparence prime sur l'essence, « où les funérailles sont plus importantes que le défunt, le mariage plus important que l'amour, et l'image plus importante que l'âme », comme le dit si bien Anthony Hopkins. Cette hypocrisie collective valorise l'emballage au détriment du contenu. La quête de reconnaissance sociale étouffe l'authenticité, et nous sacrifions nos valeurs profondes pour des masques vides de sens.

Plus je vais de l'avant, plus je ressens l'envie de m'éloigner de ce monde d'illusions pour me rapprocher des chevaux, dont la sincérité me rappelle ce que signifie vraiment vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres. Pour retrouver du sens, il faut se détacher du regard des autres, accepter la vie sans attentes, et redonner à l'âme, à l'amour et à l'essentiel la place qu'ils méritent.

En fin de compte, ce que les chevaux m'ont appris, c'est que le bonheur réside dans l'authenticité, dans la capacité à vivre chaque instant en accord avec ce que l'on est, sans chercher à plaire ou à paraître. Ils m'ont montré que la paix intérieure se trouve lorsque l'on choisit d'être soi-même, simplement, sans artifice. Si nous pouvions, comme eux, embrasser la vie avec sincérité, peut-être trouverions-nous tous un peu plus de clarté dans ce monde trop souvent obscurci par les apparences.

Sportivement votre, Éric

11/09/2024

........ "Les signes d’inconfort et le complexe du bien être" .....

Il y a un peu plus d’un an, j’avais écrit un texte, que j’avais appelé « le complexe du bien-être », où je parlais d’un certain extrême vers lequel la quête du bien-être du cheval me semblait glisser, en s’éloignant de certains fondamentaux. Je ne l’ai jamais publié, je n'ai jamais osé…

Puis, au dernier évènement du Nokota Challenge, une personne dans le public m’a fait la remarque que Tiger Lily était la jument qui montrait le plus de signes d’inconfort avec des fouaillements de queue et les oreilles en arrière quand je lui demande d’avancer et elle m'a demandé quel était mon positionnement vis-à-vis de cela. Je pensais avoir beaucoup expliqué déjà dans les vidéos puis sur notre 1ère démo le samedi, le tempérament très introverti de Tiger Lily, et que se porter en avant était depuis nos premiers échanges associé à la manifestation de quelque chose de désagréable.

Précisons déjà ce que sont « signes d’inconforts », ce sont des manifestations physiques liés à une émotion « négative », une situation désagréable. Lorsqu’un cheval est dans l’inconfort, on peut remarquer des mimiques comme les oreilles en arrière, la mâchoire serrée, les naseaux tendus, le contour des yeux tendus sans clignotement. Le corps est crispé, les mouvements peu fluides, voir asymétriques, il peut fouailler de la queue. La défense vis-à-vis des demandes peut se manifester par des mouvements d’encolure violents, des montées de dos ou de croupe, des jets de postérieurs… Les signes sont donc très nombreux à observer, et il est important de ne pas relever un ou deux signes et déduire d’un inconfort sans regarder le cheval dans son entièreté et surtout mettre la situation dans son contexte !

Pour expliquer là où je veux en venir, je vais partir de Tiger Lily avec sa queue et ses oreilles lorsqu’on lui demande de se porter en avant.
De mon observation des relations dans le troupeau que nous avions au Texas, Tiger Lily se bougeait très peu, ne trottait jamais de son plein gré, et était très très souvent poussée par les autres individus du troupeau. Les demandes de se pousser étaient généralement assez fortes, rapides, intenses, avec des registres comportementaux assez forts en intensité. Elles ne prenaient pas de pincettes pour communiquer, autant pour demander à l’autre de bouger, que dans la manière de consentir à bouger. Si elles avaient la parole, on aurait dit qu’elles étaient un peu rustres et brutes de décoffrage et qu’elles rallaient sans retenue.

Donc j’ai démarré avec une jument qui ne savait que se faire pousser, qui n’avait aucune idée de l’intérêt de se déplacer autrement que lentement si ce n’était pas pour fuir, et qui râlait systématiquement quand il fallait se bouger.

Autre élément du contexte : son état physique. Y a-t-il des éléments physiques qui peuvent influencer des signes d’inconfort pour la mise en avant ? Oui plein.
C’est une jument qui revient de loin, qui a beaucoup manqué. Lorsque le corps manque d’apport, la survie va dépendre, entre autres, de la capacité à fonctionner en sous régime, donc à s’économiser au maximum. Se déplacer rapidement consomme plus de l’énergie donc met en péril la survie. C’est une des raisons pour lesquelles elle a appris à s’économiser et se mettre en avant est pour elle quelque chose de négatif.
Ensuite, elle avait un important problème dentaire, provoquant un abcès dans un des sinus frontaux, donc une sinusite chronique. L’hyper pression dans le maxillaire supérieur, et l’os frontal devait très probablement lui donner des maux de tête. Vous avez déjà couru avec le mal de tête ? Non parce que cela vous donne l’impression que votre cerveau cogne à l’intérieur de votre crâne. Il est donc fort possible que trotter ou galoper lui donnait ou augmentait des douleurs au crâne.
Enfin, par rapport à son fonctionnement général, elle était très très raide de la ligne du dos, avec une difficulté à positionner ses postérieurs sous sa masse pour se propulser, un fort déséquilibre sur l’avant main. Elle se déplaçait en se laissant tomber vers l’avant et elle ne parvenait pas à maintenir son galop plus de quelques foulées. Etait ce une conséquence de la période de manque qui a cassé sa courbure de croissance ? Ou à cause du problème dentaire ? Ou les deux ? Ou autre chose que l’on ne saura jamais ? Peu importe. Mais c’est le contexte.

Avant de commencer son éducation au sol, j’ai donc préparé le nécessaire afin de s’occuper des points concernant son état physique.
Elle a eu des séances d’ostéopathie, de shiatsu, de lithothéapie, d’énergétique, d’olfactothérapie.
On a fait un bilan nutrition, où elle a été pesée et mesurée sous tous les angles, pour établir son état et ses besoins précis au jour d’aujourd’hui, en fonction des valeurs nutritives des fibres présentes chez moi (herbe et foin). Le but : évaluer le retour de croissance et de développement, le manque d’état, faire reprendre doucement, ne pas provoquer de choc, et aider à vivre ce changement d’environnement en interne.
Elle a eu des cures en phytothérapie et homéopathie pour aider son système immunitaire, son système digestif (estomac, muqueuse intestinale, flore microbienne…), son système ostéo articulaire… etc
On a été en clinique pour faire un scanner crânien et choisir la thérapeutique adaptée basée sur un diagnostic précis. Elle a eu les soins dentaires nécessaire, des antibiotiques et des anti inflammatoires qui ont permis d’améliorer à 80% tous les symptômes visibles (mastication, écoulements, gonflements…). La prise en charge se fera en plusieurs interventions sur un an.

Après tout cela, j’avais l’assurance que l’on pouvait commencer le travail, en ayant amélioré tout ce qui pouvait influer sur la difficulté à se porter en avant de Tiger Lily.

Comment lui faire apprécier le fait de trotter, se bouger, jouer dans le mouvement ? Déjà, en ayant un état d’esprit motivant, mettre du fun et être ultra positive. Récompenser généreusement le moindre petit effort pour qu’elle est envie d’en faire plus. « Demander souvent, se contenter de peu, remercier beaucoup ». Varier les mouvements, jouer avec mon énergie et le moins possible avec mes outils, et donner des buts. Il faut donner des objectifs, concrets, et non pas bouger pour bouger.

Et ensuite, il faut l’aider dans son corps pour que le mouvement devienne quelque chose qui lui fasse du bien. Et là, on va aborder la notion « d’effort physique ».
A ce stade, et encore aujourd’hui, elle préfère être à l’arrêt, elle met les oreilles en arrière et fouaille de la queue que je lui demande de marcher, de trotter, de se déplacer latéralement…
Elle montre des signes d’inconfort. Est-ce que je dois arrêter ? Est-ce que dans notre vison de la relation au cheval où l’on prend en compte son bien être comme pilier central, je dois stopper l’activité dès que je vois des signes d’inconfort ? En gros, est ce que parce qu’elle met les oreilles en arrière et fouaille de la queue je ne peux pas lui demander de se bouger ?
Pour moi la réponse est évidemment non !

Tout le monde est d’accord pour dire qu’il est indispensable de travailler le physique du cheval en plus de son mental, et que les deux sont totalement liés. Qu’il faut lui permettre de gagner de la souplesse, de la force musculaire, de l’équilibre, pour qu’il se développe au maximum de son potentiel et pour qu’il soit dans les meilleurs conditions physiques pour toutes les activités que l’on va lui faire faire, que ce soit à pied, monté ou attelé. On va le gymnastiquer, le faire se tonifier, lui apprendre à utiliser son corps de manière optimale, à s’équilibrer sur l’arrière main puis se rassembler. On va lui faire faire du sport, parce que le cheval est fait pour cela, c’est un athlète né.
Et quand on parle de sport, de se développer physiquement, on parle de faire des efforts physiques.
Dans un 1er temps, si vous n’êtes pas sportif, que vous être raide, pas endurant et pas musclé, il va falloir que vous vous mettiez un coup de pied au cul pour sortir vos baskets. Et si c’est votre ado que vous poussez à sortir pour bouger, il va râler lui aussi ! Pourtant vous savez que c’est pour son bien, et qu’il ne faut pas donner raison à ses signes d’inconfort !

Sortir de sa zone de confort est inconfortable, par définition, et surtout lorsque l’on n’en a pas l’habitude ! Le corps, lorsqu’il est mal en point, est difficile à mettre en mouvement, le cerveau cherche son confort et donne envie d’arrêter, les muscles font mal, le souffle est irrégulier… Mais c’est en se stimulant par l’effort physique que le corps réagit et que chaque élément (ligament, tendon, muscle, fibres nerveuses, cœur, poumon…) gagne en force, en bonne santé. Les hormones (endorphines, dopamines…) donnent ensuite cette sensation agréable qui créée le plaisir de se mettre en activité.

L’effort physique, quelque soit le stade de difficulté, aura un impact positif si vous allez repousser, petit à petit vos limites, si vous allez étendre votre zone de confort. Cela veut dire que petit à petit, le corps comprend qu’il y a du confort à aller hors de la limite de sa zone de confort, parce que l’on parvient à agrandir cette espace confortable. C’est cela qu’il se passe dans le processus de développement physique. Petit à petit, les exercices du début deviennent de plus en plus faciles, vous parvenez à courir vos 3km de plus en plus facilement alors vous commencez à rajouter 500m, puis encore 500m… Pourtant, au départ, vous faisiez la grimace !

Je crois que dans notre monde du cheval qui cherche toujours plus de bien être pour les chevaux, il faut faire attention à ne pas tomber dans ce que j’appelle, « nos complexes du bien-être ».
Un complexe parce qu’il est complexe de trouver la justesse et l’ajuster à chaque cheval.
Un complexe par qu’il semble que certains soient perdus entre écouter son cheval et savoir quand, comment, combien agir tout en gardant l’idée que c’est pour son bien.
Un complexe parce qu’on est à un stade où des mouvements de pensée nous poussent à nous justifier de faire faire des choses avec nos chevaux, de les mettre à l’effort physique et d’aller se cacher si un signe d’inconfort apparait au risque de se faire crucifier.

Il vient d’y avoir les JO.
Des athlètes du monde entier nous montrent leurs incroyables capacités dans tous les sports. Prenez le temps de les regarder. Lorsqu’ils sont dans l’effort, est ce qu’ils ont le visage relâché comme quand ils sont repos ? non. Est-ce qu’ils ont un grand sourire ? non, uniquement quand ils ont franchi la ligne d’arrivée. Comment est leur corps ? Il est tendu, les muscles sont engagés, ils respirent forts. Et avez-vous déjà écouté ce qu’ils racontent de leurs préparations pour en arriver à ce niveau ? Des efforts, repousser ses limites pour se créer un corps d’athlète. On les admire, ils ont des corps au maximum de leurs capacité et de la santé.

Vous voyez où est le paradoxe ?
L’effort est par définition inconfortable mais c’est par lui que l’on se développe.
Le cheval est un animal athlétique par sa nature, constitué pour les efforts physiques, bien loin de ce qu’on offre à une grande partie de la population de chevaux dans notre pays.
Quand je travaillais exclusivement en tant qu’ostéopathe, j’en ai croisé des chevaux non actifs, en surpoids, sans capacité musculaire ni cardio respiratoire, et qui font une balade tous les samedis avec leur cavalier assis (lourdement) dans la selle. Souvent pas ou peu de préparation ou d’entretien physique, pas de dos, pas d’abdos, souvent pas de pied. Des chevaux qui ne savent pas utiliser leur corps pour porter un cavalier, qui vont en balade ou en carrière le dos creux et qui fonctionneront comme cela pendant… toute leur vie. Des cavaliers qui n’ont jamais eu la chance d’apprendre des notions d’anatomie, de biomécanique, et qui ne voient pas la différence entre un cheval qui fait un effort juste ou un effort faux… Mais comme l’ostéopathe vient une fois par an pour les blocages de dos du poney, il répare et ça repart...

Le bien-être, il commence par la (re)connaissance des besoins.
Parmi ses besoins vitaux, le cheval à celui de sa santé physique, et elle découle en partie de l’exercice physique. Des parents ne voudraient pas que leurs enfants passent leur vie entre la cuisine et le canapé. On sait très bien que les activités sportives aident au bon développement du corps, à la bonne santé physique et psychique. Donc même s’ils râlent, les parents vont forcer leurs enfants à aller faire du sport, et petit à petit, ils ne râleront plus d’en faire.

J’entends souvent la réflexion « Oui mais l’humain il choisit de faire telle activité, pas le cheval ».
Oui et non ! Si j’écoute mon cheval, je peux savoir dans quelles activités il semble avoir le plus de capacités, d’aisance, d’envie, et choisir d’aller plus loin dans ces activités qui lui plaisent. Le développement physique sera nécessaire quelques soit l’activité.
Et si je veux le bien être de mon cheval, alors j’ai pour responsabilité de l’aider à se développer physiquement, à aller au meilleur de lui-même, et lui faire améliorer sa locomotion. La stabilité émotionnelle, la confiance en soi, l’incarnation complète de sa personnalité vient lorsque le cheval maitrise parfaitement son corps, son équilibre, sa force. Il se bouge dans la régularité de son propre rythme, il n’a aucun inconfort de déséquilibre ou de raideur.
Cette maturité mentale et physique est notre responsabilité et c’est pour moi l’aboutissement de la quête de son bien-être.
L’amener au meilleur de lui-même.
L’amener en haut de la montagne
Mais évidemment, pour aller au sommet, il y a eu ce petit chemin escarpé, difficile, avec des plats, des montées, des descentes, de l’effort, des grimaces, des courbatures, de la transpiration, des pauses nécessaires, des endorphines, un cœur qui bat, un corps qui vit.

Je suis ostéopathe, mon 1er métier a été d’écouter les mouvements du corps, et aider les corps à retrouver du mouvement. On m’a enseigné que l’arrêt du mouvement dans le corps c’est la mort, et que le mouvement c’est la vie.
Que le corps n’a de limite que celles que l’on se met dans nos esprits.
Que l’inconfort n’est qu’un signal, et que c’est n’est pas l’ennemi mais le stimulus pour réagir, et que l’esprit peut finir par rechercher l’inconfort afin de continuer à stimuler le développer de son corps.
Que manifester son inconfort n’est que de la communication, et si l’effort est juste par rapport au contexte, alors l’inconfort n’est que le passage obligé pour aller vers bien plus de confort que ce soit pour le mental que pour le corps.

Alors est ce que le fait que Tiger Lily mette les oreilles en arrière et fouaille de la queue quand je lui demande de se mettre en mouvement est un signe qu’elle n’est pas assez bien pour faire l’exercice ? Elle est inconfortable à l’instant T, et il faut passer par là pour qu’elle soit de mieux en mieux dans son corps.
C’est valable pour absolument tous les chevaux et je continue à éduquer et travailler les miens pour les amener à être au plus haut niveau de développement physique et mental que nous sommes capables d’atteindre.
Le but est d’être au maximum de l’épanouissement, et cela nous permet de pouvoir réaliser des exercices difficiles avec la détente que l’on recherche. Cette détente, qui est la manifestation de se trouver dans une zone de confort, est construite par la recherche de la souplesse, de la force musculaire et de l’équilibre. Donc à traverser l’inconfort par de l’effort physique et mental.

Être essoufflé, transpirer, grimacer, avoir des courbatures, c’est être vivant ! Alors vivez, faites battre votre cœur pour qu’il batte le plus longtemps possible. L’effort et son inconfort sont les amis du bien-être. Ne tombez pas dans les extrêmes qui vous immobilisent.

Photo Jade Beaumont
Nokota Challenge

26/07/2024

LE MESSAGE DES CHEVAUX
On dit souvent qu’on reproche aux autres ce qu’on a du mal à accepter chez nous-mêmes.

Je pense qu’avant même d’en arriver là, on demande au quotidien à nos chevaux de faire ce que nous ne faisons pas l’effort de faire nous-mêmes.

Nous attendons d’eux qu’ils soient calmes et posés alors que nous sommes nous-mêmes constamment stressés et agités.

Nous leur demandons d’être concentrés et connectés alors que nous sommes distraits par le moindre bruit, le moindre regard extérieur et que nous ne sommes même pas connectés à notre propre corps et conscients de nos propres gestes.
Nous attendons d’eux d’être parfaits parce que nous n’acceptons pas nos propres imperfections.

Nous attendons qu’ils nous donnent un amour inconditionnel, quand nous confondons l’amour avec le fait de donner des carottes et que nous passons la majorité de notre temps sur notre téléphone ou à papoter avec les autres cavaliers du club sans prêter attention à notre cheval, que nous lui donnons des surnoms dégradants et que nous ne lui montrons des marques d’amour que s’il nous a offert une séance que nous considérons bonne.

Nous attendons qu’ils nous donnent le meilleur d’eux-mêmes alors que nous sommes généralement trop fainéants pour sortir de notre zone de confort quand il s’agit de progresser, trop occupés à nous complaire dans la culpabilité, les raisons pour lesquelles nous n’y arriverons pas ou à craindre le regard des autres et les critiques qu’ils pourraient nous faire.

Je suis convaincu que les chevaux nous attendent.

Avec une patience infinie, ils attendent que nous soyons prêts à les écouter, et à les voir vraiment.

Ils sont porteurs d’un message d’une puissance inouïe et dont l’Humanité a terriblement besoin aujourd’hui.

Un message qui nous rappelle que nous avons un corps, un cœur et un potentiel immense auquel souvent nous ne croyons pas.

Qu’on les monte ou non, qu’on utilise une cordelette, des rênes, un mors ou un licol, si nous oublions de les voir, de les sentir et d’écouter ce qu’ils tentent de nous faire comprendre, nous auront beau faire le plus beau des piaffés, ne jamais les perdre en liberté ou passer des heures à les regarder en prairie sous prétexte de ne pas vouloir les exploiter, nous passerons systématiquement à côté de l’essentiel et de ce qu’ils ont réellement à nous offrir.

Ce que chacun fait avec les chevaux, la discipline que nous choisissons ou ne choisissons pas, importe peu à mes yeux.

Ce qui compte, c’est le sens qu’on donne à cette relation, à ces exercices, à cette discipline, et ce qu’on est prêt à apprendre sur nous-mêmes en la pratiquant.

Pierre Beaupère.

Photo par Céline Bo****no - Photographe Équestre

Toujours des publications d'une très grande qualité chez Louise !Un compte à suivre !
02/07/2024

Toujours des publications d'une très grande qualité chez Louise !
Un compte à suivre !

29/06/2024

L'été arrive même si ça ne se voit pas avec cette météo... 😅

Vous souhaitez profiter des vacances pour faire comme si vous aviez un cheval à vous, c'est possible !

Voici les différentes possibilités que nous vous proposons :

Par semaine :

🔸️pension complète (pas de 1/2 pension dispo pour la formule à la semaine) 60€

🔸️pension complète avec 2 cours collectifs/semaine ou 1 cours particuliers/semaine 100€

Pour 1 mois :

🔸️1/2 pension = le cheval peut-être partagé avec un autre cavalier sur la même période 120

🔸️pension complète = le cheval est réservé exclusivement pour le cavalier 240€

🔸️1/2 pension avec 1 cours collectif/semaine ou 2 cours particuliers/mois 200€

🔸️pension complète avec 1 cours collectif/semaine ou 2 cours particuliers/mois 320€

Les conditions sont les suivantes lorsque le cavaliers ne sera pas encadré en cours :

🔸️Le cavalier préviendra de ses horaires de venue par message

🔸️Le cavalier pourra s'occuper de son cheval et le monter ou travailler à pied dans les limites de ce qu'il a déjà appris à faire avec lui en cours

🔸️Le matériel du cheval fourni par le club sera entretenu une fois par semaine

🔸️Pour les non adhérents à l'année il faudra rajouter la cotisation mensuelle (16€)

Pour juillet merci de m'écrire au plus t**d le 1er !!
Plus d'infos par message whatsapp ou mail [email protected] si ça vous intéresse.

Adresse

12 Route Des Pyrénées
Lonçon
64410

Heures d'ouverture

Mardi 09:00 - 17:00
Mercredi 09:00 - 20:00
Jeudi 09:00 - 17:00
Vendredi 09:00 - 20:00
Samedi 09:00 - 20:00

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