Camille HCL - Entraineur indépendante de dressage

Camille HCL - Entraineur indépendante de dressage 🐴 Camille HACHE DE LUSANCAY, diplômée d'un DEJEPS équitation spécialité dressage 🐴
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🐴SUIVI DE COURS EN VISIO🐴Voilà plus de 6 mois que je travaille à distance avec Mélanie et Fantaisie. Mel, c'est une jeun...
23/10/2024

🐴SUIVI DE COURS EN VISIO🐴

Voilà plus de 6 mois que je travaille à distance avec Mélanie et Fantaisie. Mel, c'est une jeune femme pleine d'énergie avec des supers compétences et avec un passé à cheval bien ancré dans le réel puisqu'elle débourrait des chevaux en Camargue. Cependant, suite à des problèmes de santé et une forte perte de confiance en elle, Mélanie a déclenché une phobie de monter à cheval... mettre ne serait ce que le pied dans l'étrier était déjà difficile. Et pourtant, l'envie était là. Elle m'a donc demandée de l'aide pour l'accompagner dans sa remise en selle et le travail de sa jument.

C'est tout naturel alors que Fantaisie soit une jument camargue, avec un petit caractère bien trempé mais extrêmement intelligente. Et croyez le ou non, Fantaisie, c'est une jument thérapeute... elle aime tellement Mélanie qu'elle la protège de tout, même d'elle-même. Quitte à s'arrêter toutes les 30 secondes parce que Mélanie a tellement peur de marcher que pour son confort, Fantaisie s'arrête.

Au bout de 6 mois, à raison d'un cours toutes les 2 semaines, Mélanie monte à cheval, trotte, fait des cercles, des transitions, commence les cessions à la jambe, fait des débuts de mise en main. Mais il reste une étape... le galop. A distance, en visio, Mélanie est tellement crispée que je ne peux rien faire. Elle a besoin de ma présence physique. On décide donc d'organiser un stage chez elle, dans le Grand-Est, sur deux jours.

Pendant ce stage, Madeline nous accompagne avec un autre cheval de Mélanie. Elle est là pour découvrir mon travail et apprendre de nouvelles techniques qui pourrait l'aider avec sa demi-pension, une pur-sang un peu compliquée. Je lui apprends alors à travailler sur le relationnel, utiliser d'abord son corps avant de penser à celui du cheval, être en adéquation avec la biomécanique pour ne pas gêner et fonctionner ensemble.

De son côté, Mélanie continue dans sa lancée, on renforce les acquis, on développe les nouveautés, et surtout ... on galope ! La sensation est telle que Mélanie pleure, elle évacue tout ce stress accumulé et embrasse ce sentiment léger du "j'ai réussi, on a reussi".

L'objectif est rempli. Clap de fin après 2 jours intenses sous un soleil d'été magnifique. Les deux filles sortent fatiguée mais avec le sourire. Les deux chevaux aussi sont fatigués mais ont travaillé sereinement et dans un respect mutuel.

Si vous aussi vous souhaitez vous remettre en selle ou recherchez une connexion différente dans le sport avec votre cheval, n'hésitez pas à me contacter ! 😊

Ps : merci Mady Lemaitre pour ces magnifiques photos ! Et merci Mélanie Clément pour ta confiance ! 🥰

Espérons que tout cela continue d'aller dans le bon sens 🙏
09/08/2024

Espérons que tout cela continue d'aller dans le bon sens 🙏

𝐀𝐥𝐨𝐫𝐬, 𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐞𝐮𝐱?!

Vous l'imaginez, ce fut une expérience humaine et sportive assez exceptionnelle 🤩

Le site de Versailles est au-delà des mots, tant par son éblouissante beauté que par les infrastructures éphémères qui ont été installées pour le confort des chevaux de sport et de leurs humains.

Les images qui ont été diffusées sont magnifiques, et pourtant, elles rendent à peine honneur au site et aux chevaux incroyables qui ont foulé ses pistes.

L'équipe de vétérinaires constituée par la Professeure Anne Couroucé, Veterinary Services Manager de choc, avait 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ : 𝐥𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥'𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐠𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐬, dans tout ce que le bien-être peut signifier, au repos comme au travail, . Au sein de cette équipe, nous avons scruté, nous avons examiné, nous avons soigné, nous avons épaulé les vétérinaires FEI, les vétérinaires d'équipe ou les vétérinaires personnels des athlètes.

Les sports équestres sont sous les feux des projecteurs, et c'est à tous leurs acteurs de prendre conscience et de se mobiliser pour que certaines choses évoluent, à haut niveau comme en club, pour que les chevaux ne souffrent pas de l'équitation.

Parce que nous sommes observés, et que beaucoup de choses sont encore à faire, vous ne manquerez pas de voir des images ou des articles qui soulignent tout ce qui ne va pas dans les sports équestres et dans ces JO. Et vous le savez, faire en sorte que les sports équestres ne nuisent pas aux chevaux c'est un peu mon...cheval de bataille 😉

C'est donc après 2 semaines les yeux bien ouverts, et sans me cacher derrière mon petit doigt, que je peux vous faire mon bilan 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟 de ces jeux :

• j'ai fait partie d'𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐞́𝐭𝐨𝐬 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐧𝐬 qui ont consacré leurs congés estivaux à travailler 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 et de façon 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞 sur cet événement, par passion pour les chevaux et pour le sport (dans cet ordre)

• j'ai rencontré et collaboré avec des professionnels, vétos et officiels FEI, qui dans leur très très grande majorité veulent que 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐠𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐛𝐬𝐨𝐥𝐮𝐞

• j'ai participé à un 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐞𝐭 𝐫𝐢𝐠𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐞𝐧-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 des chevaux au travail, sous la direction intransigeante du Dr Vet Richard Corde

• j'ai vu 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐩𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐠𝐫𝐨𝐨𝐦𝐢𝐧𝐠 entre eux

• j'ai vu des 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐥𝐚̂𝐜𝐡𝐞́𝐬 𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́ dans les aires de longe pour jouer et se dégourdir les jambes

• j'ai vu des grooms et des cavaliers passer 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐛𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 à l'ombre des arbres de Versailles

• j'ai observé (pendant des heures!!!) une 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐣𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐜̧𝐨𝐧 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐮𝐬𝐞

• j'ai vu des cavaliers, cramoisis dans leur tenue officielle 🥵, attendre que le cheval soit parfaitement refroidi et revenu au repos pour enfin desserrer leur cravate

• j'ai vu 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐩𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐜𝐡𝐚𝐮𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 d'avoir "laissé tomber" leur cheval après une erreur d'équitation

• J'en ai vu tout autant pleurer de gratitude et embrasser leur cheval, en dehors des caméras

Alors après les Jeux Olympiques, tout n'est pas encore rose, mais 𝐣'𝐚𝐢 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 : 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐣𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐣𝐨𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐜𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐱.

Nous avons tous et toutes un rôle POSITIF à jouer pour que les choses évoluent pour nos chevaux, nous pouvons choisir les modèles et les méthodes qui nous représentent le mieux. Et nous avons le devoir d'exiger et d'appliquer le respect de nos chevaux au niveau amateur comme au niveau professionnel.

𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫. 𝐇𝐨𝐫𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐞 𝐟𝐢𝐫𝐬𝐭.

🏅COMPETITION🏅Marie-Lou est une cavalière de 9 ans et monte un super poney nommé Dakota. Ce sont deux supers copains qui ...
07/07/2024

🏅COMPETITION🏅

Marie-Lou est une cavalière de 9 ans et monte un super poney nommé Dakota. Ce sont deux supers copains qui se connaissent depuis seulement quelques mois. Il faut savoir que Marie-Lou adore l'équitation mais après deux fractures à la suite de chutes, elle a de grosses appréhensions voire certaines angoisses. Nous travaillons ensemble depuis septembre et elle a déjà fait de très gros progrès.

Une étape importante dans sa vie de cavalière était la reprise des concours, qu'elle avait arrêtés, mais l'ambiance des compétitions d'obstacle est encore trop anxiogène pour elle. Il y a 2 mois, elle m'a donc demandée de sortir en dressage, sachant qu'elle n'avait jamais déroulé de reprise : sacrée étape pour une toute jeune cavalière ! 😎

Et bien elle a relevé le défi haut la main dimanche dernier au concours du Domaine des A à Bréhémont! L'objectif était d'aller au bout de sa reprise club 3 grand prix, sans s'arrêter (ce qu'elle a tendance à faire quand elle panique), et sans se tromper dans les exercices. Elle est restée concentrée jusqu'au bout ! 🥳

On va pouvoir maintenant améliorer les exercices pour gagner des points et Marie-Lou va continuer de gagner en confiance. Merci évidemment à Dakota, le poney le plus gentil du monde 🥰
Et merci aux parents de me faire confiance pour accompagner leur fille 😊

🦄 LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 🦄Sujet du jour : l’alimentation, pas seulement un soin quotidien, une nécessité ! 🍽Le chev...
07/07/2024

🦄 LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 🦄

Sujet du jour : l’alimentation, pas seulement un soin quotidien, une nécessité ! 🍽

Le cheval est un herbivore. A la base, il n’est pas fait pour manger des céréales. Pourtant, nous sommes les premiers à donner des granulés et/ou des floconnés pour apporter les nutriments et l’énergie nécessaires à nos compagnons de sport. Et malheureusement, beaucoup oublie que les aliments de base qu’il leur faut sont le foin et l’herbe… Voici donc un petit sujet pour rappeler les besoins nutritionnels du cheval.

1 – Le fourrage : 🌿
Par jour, le cheval a besoin en moyenne de 10 à 15kg de fourrage. Si vous en avez la possibilité, il ne faut pas hésiter à contrôler la qualité de ce foin pour voir ses valeurs nutritionnels et pouvoir complémenter le cheval au besoin.
L’idéal pour compléter ce foin est, si le terrain le permet, d’avoir une pâture quotidienne pour apporter de l’herbe fraiche et permettre au cheval de brouter (action naturelle et nécessaire à son bien-être).
Qu’en est-il des chevaux emphysémateux me direz vous ? Et bien il existe des solutions. La première est de stériliser le foin en le cuisant à la vapeur. Cela demande de la gestion mais est très efficace, plus encore que juste le mouiller. Mouiller le foin peut suffire à condition de vider l'eau sale qui en découle. Autre possibilité, donner de l’enrubanné qui, par son stockage, ne doit pas être poussiéreux, ou en tous cas moins que le foin normal (mais qui attention, est plus riche, il faut donc en donner un peu moins en quantité). Dernière proposition, les bouchons de foin ou de luzerne à réhydrater.

2 – Les CMV : 💊
Les compléments minéraux et vitaminiques sont conçus pour complémenter un fourrage dont la qualité ne suffit pas à apporter les nutriments nécessaires au cheval. Il s’agit généralement de petits granulés à donner dans la journée pour rétablir les carences ou les excès d’une alimentation de base. Selon le fourrage, ils peuvent tout à fait suffire pour remplacer un granulé ou un floconné. Cela permet alors de protéger l’estomac et l’intestin du cheval, qui à la base n’est pas fait pour digérer des céréales.
Personnellement, j’aime beaucoup le Vital de chez Pavo, très complet et sans mélasse, ou encore celui de chez Reverdy.

3 – Aliments concentrés : 🌾
Par le terme concentré, comprenez granulés, floconnés et tout ce qui s’y apparente. Il faut savoir que l’estomac et l’intestin du cheval sont des organes fragiles qui n’assimilent pas correctement l’amidon. Un aliment concentré avec un pourcentage d’amidon trop important risque d’entrainer des troubles gastriques et intestinaux (ulcères, diarrhées, coliques, etc…). Avant d’acheter votre aliment, pensez donc à regarder la composition et les valeurs nutritionnels de celui-ci. On cherche donc un aliment avec le moins d’amidon possible, si possible sans mélasse, sous-produit de l’industrie sucrière, qui est ulcérogène et peut perturber la glycémie…
On cherche également à ce qu’il soit un maximum composé de fibres (luzerne, etc…), avec un apport de sucres plus naturel (morceaux de carotte ou pomme séchés par exemple), avec une préférence pour des céréales à faible taux d’amidon (idéalement moins de 20%).
Ayant des chevaux fragiles de l’estomac de mon côté, j’ai opté pour le granulé Gastro+ de chez Havens. Il apporte l’énergie nécessaire pour un cheval au travail, maintien physiquement un cheval à la retraite et apporte les nutriments nécessaire à un jeune cheval en fin de croissance tout en protégeant leur estomac et sans avoir besoin de donner des quantités astronomiques (en moyenne 2L/jour de grain seulement en ayant du foin à volonté et un accès en pâture).

4 – Eau et Sels minéraux : 💧
L’eau, c’est simple, c’est à volonté, en accès illimité. Par jour, le cheval a besoin d’environ 25 à 35L d’eau. Il faut vérifier régulièrement les abreuvoirs et les nettoyer régulièrement pour éviter les risques de parasites. Petite astuce pour les chevaux vivants en extérieurs, mettez plutôt les abreuvoirs à l’ombre pour éviter les proliférations d’algues et éviter aussi d'attirer les moucherons.
Les sels minéraux sont tout aussi indispensables. Cependant, il en existe de différentes sortes et qui n'ont pas toujours le même apport. Malgré tout, si les premières étapes d'alimentation sont respectées, les besoins nutritionnels de votre cheval sont bons et cela ne nécessite alors qu’un bloc de sel simple, tel que le blanc ou encore celui de l’Himalaya, qu’on trouve facilement dans le Décathlon du coin.
En cas de carence, il existe des blocs de sel spéciaux enrichis en certains minéraux comme l’iode par exemple. Ne pas hésitez à bien lire les fiches de composition en cas de besoin.

Je vous mets en lien un outil de simulation très complet et adapté à tous types de chevaux (du poney au cheval de trait) proposé par le site de l’IFCE : https://simulation.ifce.fr/ration-cheval
Celui-ci se rapprochera au mieux des besoins de votre équidés et s’adapte aussi à vos possibilités de gestion.

L’idéal pour nourrir son cheval est alors de mettre à disposition le fourrage tout au long de la journée. En effet, l’estomac du cheval est fait pour digérer en continu. S’il reste 4h en étant vide, celui-ci va alors produire de l’acide en trop grande quantité et entrainer l’apparition d’ulcères (particulièrement douloureux pour votre compagnon). Autre recommandation, n’hésitez pas à fractionner la ration d’aliment concentré. Donner 3L d’aliment d’un coup n’est pas bon pour la digestion et ne permet pas une assimilation optimale. Selon la quantité, il ne faut donc pas hésitez à la diviser en 2, 3, voire 4 repas dans la journée. Moins il y a de concentré dans la ration, mieux elle sera assimilée à la digestion.

N'hésitez pas à poser des questions ou donner vos avis en commentaires ! A la semaine prochaine ! 😎

🦄 LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 🦄Sujet du jour : le poulain – désensibilisation ou habituation ? 🤔Dans le cadre d’un débou...
30/06/2024

🦄 LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 🦄

Sujet du jour : le poulain – désensibilisation ou habituation ? 🤔

Dans le cadre d’un débourrage et du travail qui précède ou qui s’en suit, on entend souvent parler du terme de désensibilisation pour un poulain ou un jeune cheval. Mais est-il vraiment approprié ? En tous cas, il est du genre à faire débat dans le milieu équestre. Nous allons voir pourquoi dans le sujet du jour.

Pour commencer, à quoi fait référence la désensibilisation ? Et bien tout simplement au fait que le cheval ne réagisse pas ou peu à un stimulus, et en général à un stimulus qui lui apparaît comme effrayant. Le but est qu’il ne réagisse pas violemment à quelque chose qui le ferait se sentir menacé et par conséquent chercher à fuir ou se défendre. Pour cela, on présente le stimulus au cheval avec une intensité allant crescendo en récompensant positivement le cheval lorsqu’il réagit peu voire plus du tout au stimulus. Cette technique est notamment connue et utilisée en éthologie. C’est une méthode de travail qui permet que le cheval soit plus serein dans sa tête et prêt à supporter plus facilement des évènements effrayants sans stress.

Dans le cadre du travail d’un poulain ou d’un jeune cheval, cela peut se faire dans le cadre d’un pré-débourrage et/ou d’un débourrage et du travail qui viendra à la suite. Cependant, certains cavaliers ou éleveurs diront que désensibiliser c’est faire des chevaux qui seront complétement amorphes et sans énergie. Et oui… Puisqu’ils sont DE-sensibiliser… Donc plus sensibles. Et qu’un poulain doit être le moins manipuler jusqu’à ses 3 ans avant son débourrage. Et bien je dis oui et non à la fois. Encore une fois, il y a du positif et du négatif là-dedans et il faut différencier certaines choses.

En effet, un poulain trop manipulé à tendance à devenir « collant » voire envahissant vis-à-vis de l’homme. Il a grandi avec donc a tendance à le prendre pour un des siens. Sauf que nous ne sommes pas des chevaux et donc n’avons pas la même force. Le poulain devenant cheval par la suite aura alors tendance à ne pas respecter les demandes humaines ainsi que son espace vitale et il pourra donc y avoir un risque d’accident en cas de situation effrayante. Il cherchera à se protéger en se « réfugiant » auprès des siens, donc de l’homme, et cherchera à lui « sauter dans les bras »… Sauf que 500kg de cheval en moyenne… je vous mets au défi de les porter.

Mais malgré tout, l’inverse n’est pas mieux non plus. Un poulain très peu voire pas manipulé du tout, attrapé presque sauvage dans son pré à 3 ans, à qui on fait subir un débourrage rapide et sans désensibilisation peut créer des chevaux traumatisés, par l’humain ou par certaines situations… Et on sait par différentes études et auteurs que le cheval a une excellente mémoire. Ses traumatismes resteront alors ancrés longtemps et il faudra les travailler par la suite. Cela donne alors des chevaux généralement dans le sang et pas toujours sereins dans leur tête.

A l’heure actuelle, la tendance est au bien-être et au fait de laisser les chevaux vivre de la façon la plus naturelle possible en leur faisant découvrir et vivre au mieux les éléments extérieurs et les situations parfois atypiques que la vie de loisirs, de randonnée ou de sport leur réserve. Et les cavaliers ont tendance à rechercher des chevaux décris comme "bien dans leur tête". Alors plutôt que de préférer une totale désensibilisation ou un total abandon du cheval pendant ses 3 premières années de vie, j’aime utiliser le terme plus correcte d’habituation.

Rien ne nous empêche de manipuler un poulain ou un jeune cheval dans la limite du raisonnable : il n’est pas question de le prendre pour une peluche mais on peut déjà l’habituer à être touché et caressé de partout. Il peut apprendre à donner les pieds, une fois de temps en temps, pas tous les jours. On peut s’amuser de manière occasionnel à poser une fois une couverture ou un tapis, ou tout autre objet sur son dos pour voir sa réaction. Mettre un licol, marcher et trotter en main, se faire brosser, etc…

In fine, on peut alors prévoir un pré-débourrage vers 2 ans et demi, a raison d’une séance par semaine ou toutes les deux semaines, pas plus de 20min, pour lui faire découvrir des éléments nouveaux : faire le tour de la carrière ou du manège, apprendre gentiment à tourner en longe sans chercher à travailler, accepter un surfaix, sortir se promener en extérieur en main ou en dextre avec un copain, passer par-dessus des barres au sol au pas et au trot, jouer en liberté, marcher dans un bidet, rester immobile à côté du montoir, voir un parapluie, etc… Il y a tant de choses à leur faire découvrir, non pas pour les désensibiliser complètement, mais au moins pour les habituer à voir et rencontrer des situations différentes et en faire un évènement banale, qui ne sera pas sujet à un stress immense car abordé et récompensé de manière positive.

En cela, ce travail permet alors un débourrage beaucoup plus doux, où l’on peut se permettre d’attendre le poulain, le laisser grandir en faisant des pauses entre les étapes et où le jour où on pourra se permettre de monter dessus, celui-ci sera plus à même d’accepter et aura même envie de découvrir la suite. Car ce genre de travail permet notamment une chose : développer la curiosité du cheval.

N’hésitez pas à donner vos avis en commentaires ! Je vous dis à la semaine prochaine ! 🤓

🦄 LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 🦄Sujet du jour : les sentiments du cheval 🤓Le cheval est un être sensible. A tel point qu’...
23/06/2024

🦄 LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE 🦄

Sujet du jour : les sentiments du cheval 🤓

Le cheval est un être sensible. A tel point qu’on le considère souvent comme le miroir de l’âme. Mais comment est-il sensible ? Dans quelles conditions ? Comment ressent-il les choses ? J’ai souvent tendance à chercher à comprendre ce qui émotionnellement provoque certaines réactions pendant le travail. Est-ce une réponse aux sentiments du cavalier ? Est-ce ses propres sentiments ? Mais quels sont vraiment les sentiments du cheval ? C’est ce que nous allons voir dans le sujet d’aujourd’hui.

Le cheval est d’abord et avant tout une proie dans son milieu naturel. Il possède donc une grande sensibilité et une perception de son environnement faite pour lui permettre de fuir en cas de danger. Il est alors capable d’éprouver des émotions primaires : peur, joie, colère, voire même de la tristesse. Cela lui est essentiel pour sa survie.
Malgré tout, il est aussi capable d’émotions plus complexe comme éprouver de l’empathie, envers ses congénères ou même envers l’homme.

Comment cela se manifeste ? Et bien d’abord via le langage corporel associé à de potentielles vocalisations (ronflements, soufflements, etc.). Cela est en lien direct avec la hiérarchie sociale et les liens affectifs qu’il tisse avec son entourage. Ces derniers peuvent être particulièrement étroits et forts, même si l’ont ne s’en rend pas toujours compte. Deux chevaux vivants dans un pré depuis plusieurs années sans pour autant avoir beaucoup de contacts corporels ou d’attachement pourront malgré tout avoir un lien d’amitié fort. A leur séparation, on peut alors observer des comportements diverses : stress, déprime, etc.

C’est là qu’apparaissent les notions de stress et de bien-être. Le stress chez le cheval se produit lors de changements environnementaux, de conflits sociaux et autres. Cela inclue alors l’apparition de comportements stéréotypés comme des tics (de l’ours, à l’appui, à l’air…) ou encore des pathologies (ulcères).
Pour lui apporter un minimum de bien-être, il faut alors respecter ses besoins vitaux : un environnement stable, au maximum en extérieur pour pouvoir se déplacer, en groupe (minimum à 2) puisqu’il s’agit d’un animal grégaire, un apport en fourrage journalier suffisant (en moyenne 10 à 15kg de foin par jour selon la qualité et les besoins énergétiques du cheval) et de l’eau à volonté. Je vous ferai surement prochain sujet consacré à l’alimentation tellement celui-ci est important…
Une fois entrer dans ce cadre, la base du bien-être est acquise.

Vient alors la partie « interactions avec l’humain ». De par sa grande sensibilité, le cheval est capable de ressentir l’état psychique ou physique d’une personne. J’aime utiliser la métaphore de l’éponge pour faire comprendre à mes élèves que ce qu’il se passe sous leur selle peut tout simplement venir d’eux-mêmes. Plus un cavalier s’énerve et se montre négatif et tendu, plus son cheval va stresser, se montrer rétif ou ne pas réussir les exercices demandés. Tandis qu’un cavalier positif, cherchant la décontraction et à d’abord travailler sur lui-même obtiendra des réponses positives en adéquation avec le bien-être du cheval et également son propre bien-être. Le tout étant fait, encore une fois, pour favoriser la confiance mutuelle cheval/cavalier et une meilleure coopération, filiation entre les deux.

L’équithérapie, outil de thérapie comme son nom l’indique, est certes faite d’abord pour l’individu en mal-être psychique et/ou physique. Mais cela peut s’étendre au sport, à l’équitation à proprement parler. La médiation par le cheval est une réalité et le relationnel que l’on créer avec celui-ci est important au sein même de l’entrainement pour mieux atteindre ses objectifs. N’hésitez donc pas à faire un tour psychique de vous-même avant de monter. Demandez vous dans quel état vous vous sentez pour pouvoir adapter votre travail en conséquence.

Dîtes moi en commentaires s'il vous arrive à vous aussi d'avoir l'impression que votre cheval lit en vous ☺️

A la semaine prochaine pour un nouveau sujet 🥰

🦄LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE🦄Sujet du jour : l’équitation, un paradoxe entre musculation et décontraction 🫠💪 Aujourd’hui...
16/06/2024

🦄LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE🦄

Sujet du jour : l’équitation, un paradoxe entre musculation et décontraction 🫠

💪 Aujourd’hui, parlons sport. Qui n’a jamais entendu cette phrase fameuse : « l’équitation, c’est pas un sport, c’est le cheval qui fait tout ». Terrible d’entendre cela lorsqu’on est cavalier et que le lendemain de sa séance on n’arrive plus a marcher, on a mal aux adducteurs, parfois aux abdos, parfois aux épaules, parfois aux mollets, voire pire : aux fesses ! La douleur montre donc bien qu’on fait du sport puisque nos muscles travaillent. Pourtant, et mes cavaliers pourront vous le dire, en tant que coach on a tendance à dire régulièrement « détends-toi ! », « t’es trop tendu ! », « t’en fais trop, laisse-le gérer à ta place ! ». Cela est donc particulièrement paradoxal ! Comment faire du sport tout en étant détendu ? Cela paraît impossible.

🤔 Et vous allez me dire : « Mais du coup Camille, l’équitation… C’est un sport ou pas un sport ? » Et bien, en fait c’est un juste équilibre entre les deux… En effet, le cavalier pour être en parfaite harmonie avec son cheval et être suffisamment précis dans ses demandes doit développer une musculature forte tout en ayant une capacité de relaxation exceptionnelle. Pour avoir une assise stable avec un point de gravité au plus proche de son cheval, il lui faut une ceinture abdominale solide (abdominaux profonds et muscles dorsaux) et des jambes suffisamment musclées pour être stables. La relaxation, notamment du haut du dos, des épaules, du cou et des bras (jusqu’au bout des doigts), lui permet une main souple et douce. Celle-ci est alors cruciale pour suivre les mouvements du cheval sans résistance et développer l’harmonie ainsi que les sensations sous la selle.

🧐 A l’inverse, une rigidité excessive vient perturber l’ensemble… Des bras et une main contractée vont provoquer défenses et contractions dans l’avant-main du cheval. Tandis que des jambes trop serrées avec des adducteur contractés vont avoir un effet « pince à linge » sur le dos du cheval et provoquer des douleurs, donc également des défenses, voire de la fuite. Amis cavaliers, si votre cheval à tendance à courir dans ses exercices, cela peut-être dû à votre posture… Vérifiez alors votre relâchement.

⚖️ C’est donc un véritable équilibre entre force et souplesse pour optimiser les performances du couple cheval/cavalier qu’il faut trouver. Il ne faut pas hésiter alors à faire des exercices à pied. Avant de monter, n’hésitez pas par exemple à faire deux tours de pas actif à pied avec votre cheval pour faire un pré-échauffement commun. En descendant, pensez également à faire des étirements des jambes, des adducteurs et du dos pour prévenir d’éventuels courbatures les lendemains et surlendemains. Et surtout, pensez que chaque réaction inhabituelle ou difficile de votre cheval est très souvent d’abord de votre fait. Pensez alors à repasser au pas ou vous arrêter pour faire un tour de votre propre corps pour vérifier où se situe votre tonicité musculaire et si vous êtes bien relâché aux bons endroits.

Si le sujet du jour vous a plu et vous intéresse, dîtes moi en commentaires si vous souhaitez des exemples d’exercices de relaxation ou d’étirement pour la semaine prochaine !

Bonne journée à tous ! 😊

🦄LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE🦄Sujet du jour : le triangle CAVALIER - CHEVAL - COACH 🤓En équitation, la relation entre le ...
09/06/2024

🦄LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE🦄

Sujet du jour : le triangle CAVALIER - CHEVAL - COACH 🤓

En équitation, la relation entre le cavalier, son cheval et leur coach est particulièrement importante. Elle est basée sur de la confiance, de la communication mais aussi une certaine compréhension de l’autre. Prenons ces différentes interactions pour mieux les comprendre justement :

👤🐴 La relation CAVALIER – CHEVAL
Confiance : c’est le premier mot d’ordre de la relation. Cette confiance se fait d’abord par le cavalier. Sans confiance envers son cheval, ce dernier ne pourra accorder sa confiance en retour. Cependant, cela est encore plus insidieux car il faut également que le cavalier se fasse lui-même confiance. Un cheval ne peut faire confiance s’il sent que son cavalier doute déjà de lui-même. Celle-ci est donc fondamentale pour que les deux protagonistes se guident mutuellement en toute sécurité.

Communication : à travers les aides physiques (jambes, mains, assiette, etc.) et vocales. Votre cheval à deux oreilles dont le pavillon est grand… Amis cavaliers, PARLEZ ! Votre voix encourage les actions positives de votre cheval. Il n’en retiendra que mieux ce qu’il fait de bien.

Respect et Empathie : le cheval reste un animal et ne possède pas la parole. Il faut donc que son cavalier apprenne à le lire. Chaque comportement est parlant et doit vous mener à réflexion. A cheval dit « caractériel » se cache peut-être, voire souvent, une souffrance physique et/ou psychique à prendre en compte. Comprendre les signaux de stress ou de douleur de votre cheval, c’est prendre en compte son bien-être qui est essentiel à votre relation et ainsi à votre réussite à tous les deux.

🗣 👤 La relation COACH – CAVALIER
Motivation et soutien : après avoir évaluer le cavalier et mis en place des objectifs adaptés, le coach, par son instruction et sa façon de guider son élève, doit savoir faire preuve d’empathie pour soutenir dans les moments difficile mais aussi célébrer les victoires, grandes comme petites. Il doit savoir s’adapter et faire preuve d’une certaine psychologie. La dévalorisation ne mène jamais à rien, si ce n’est à des traumatismes et de l’amertume. Amis enseignants, soyez POSITIFS !

Personnalisation : chaque cavalier est différent, que ce soit mentalement ou physiquement. Il faut alors s'adapter. Selon Darwin : pas d'adaptation, pas d'évolution. Tout le monde n’avancera pas à la même vitesse, et c’est ce que je trouve beau dans notre métier car malgré tout, nos cavaliers finissent toujours par s’envoler, à leur manière, et c’est toujours un moment gratifiant. Faisons preuve de patience et accompagnons chaque élève avec leurs différences qui font leur force.

Feedback : le coach est présent pour faire des critiques constructives : positiver les points forts, prendre en compte les points faibles pour les améliorer à l’entrainement. Il n’y a pas d’élèves « nuls » ou « mauvais », sinon c’est notre faute. La remise en question doit faire partie de nos qualités pour développer notre enseignement et évoluer constamment vers le bien-être psychique et physique de nos élèves.

🗣 🐴 La relation COACH – CHEVAL
C’est à mon sens une relation tout aussi importante que les deux autres, qu'il s'agisse du cheval de l'élève ou un cheval de club. A chaque séance, on apprend un peu plus à le lire et le comprendre et cela permet d’aider à renforcer le lien qui l’unit à son cavalier.

Observation et analyse : chaque réaction et comportement du cheval nous renseigne sur son état d’esprit du moment et son bien-être. Il est essentiel de prendre cela en compte pour adapter chaque séance et évoluer en toute sécurité et ainsi assurer en entrainement serein et positif.

Soins et bien-être : il faut régulièrement prendre en compte les soins extérieurs accorder au cheval. C’est d’ailleurs une question que je pose avant chaque séance : « comment s’est passée la semaine ? » au sens large du terme afin d’avoir les informations nécessaires et je demande également « comment va-t-il/elle aujourd’hui ? » pour avoir également le ressenti du cavalier. Chaque cheval doit être respecté, traité et soigné correctement, et ne pas être surmené. Cela fait partie aussi des rôles du coach que de vérifier cela.

C’est par cette collaboration harmonieuse entre les trois acteurs que les performances peuvent être optimales, que ce soit sur plan sportif et compétitif que pour du simple loisir ou de la remise en confiance. Chacun doit jouer son rôle tout en étant attentif aux besoins et aux signaux des autres.

A la semaine prochaine 😊

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