Une petite structure
Dans ma ferme du nord Limousin, tout est à taille humaine : une petite surface (à peine 20 ha), de petits bâtiments, un petit troupeau. Je suis à l'opposé de l'agriculture, pardon, de l'agro-économie que souhaite promouvoir Monsieur Xavier BEULIN, agriculteur de son état et accessoirement Président de la FNSEA. D'ailleurs, "Humain" est le maître mot qui continue à me guider da
ns ce monde devenu essentiellement mercantile, où chaque jour qui passe "ON" nous pousse vers la "dématérialisation", vers la "déshumanisation". J'essaye de rester profondément humain - privilégiant le contact direct et verbal - même si j'élève des animaux que... j'envoie à la boucherie. Sur l'exploitation je fais tout, comme nombre d'autres agriculteurs ; je suis successivement : le "boss", le comptable, le commercial, la "sage-brebis", le vétérinaire, le diététicien, le magasinier, le nettoyeur d'abreuvoirs généreusement remplis de crottes, le cultivateur qui produit le fourrage, le cantonnier qui passe des journées à entretenir les kilomètres de clôtures électriques et tout ce qui fait le quotidien d'un élevage. Des agneaux toute l'année
Je me suis organisé pour être en mesure de fournir des agneaux pratiquement toute l'année. Le troupeau divisé en deux lots - regroupant au total presque deux cents brebis et quatre béliers - me retient de très longues semaines en "maternité" pour les agnelages qui s'étalent de novembre à février puis d'avril à fin juin. Des naissances étalées dans le temps, conjuguées à des vitesses de croissance variables pour les agneaux me permettent d'avoir des agneaux pendant une très grande partie de l'année. Des agneaux que j'élève avec passion
Pendant leur assez court séjour sur cette petite exploitation du nord de la Creuse, mes agneaux sont "bichonnés" et je dois confesser que je suis plus "maternel" que leurs mères. Je suis sans cesse à l'affût du moindre "bobo" et signe de "mal-être". Nombre de mes agneaux restent souvent craintifs, mais certains d'entres eux viennent, après une période "d'approche" plus ou moins longue, chercher la caresse, voire le bisou sur le bout du museau. Ils commencent par venir me voir de plus en plus près, me sentent ; ils hésitent devant la main que je leur tends pour leur gratouiller la tête, puis leur caresser la joue. Après quelques jours, se sentant en sécurité, ils viennent chercher ce contact. Une fois qu'ils se sont familiarisés avec ma présence, mes passages sont l'occasion de jeux ; ceux qu'ils préfèrent c'est me mettre des "coups de boule" dans les jambes ou attraper les moindres bouts de zip qui dépassent des vêtements de travail. En savoir plus sur http://agneauxdesverines.e-monsite.com/pages/a-propos.html .99
Cette page est destinée à faire connaitre ma production d'agneaux fermiers que j'élèvent sur une petite exploitation de 20 ha en Creuse vendus en direct
