Un psittacidé doit dormir 12 heures par nuit environ, dans un espace dortoir dédié. Le reste de son temps est divisé en trois grandes catégories :
- La recherche alimentaire (aussi appelée “foraging”) : Trop souvent, les aliments sont donnés directement dans des gamelles. Le temps dédié à la recherche de nourriture est alors réduit. Il est important de stimuler intellectuellement et physiquement votre psittacidé en cachant la nourriture (dans des boîtes d’oeuf, dans des pommes de pin, dans des boîtes de fouille, …), à l’intérieur et à l’extérieur de sa cage ou volière.
- Les jeux et interactions sociales : pour stimuler votre psittacidé, il est important de lui fournir des jeux de nature variée (de recherche, de logique, de destruction, …) adaptés, et de les changer régulièrement afin qu’il ne se lasse pas. Si votre psittacidé est de nature stressée, les jouets doivent d’abord être présentés hors de sa cage qui est son “sanctuaire”. Un arbre de jeux à l’extérieur de la cage est aussi conseillé. Des interactions sociales sont également essentielles pour diminuer les risques de comportements stéréotypés. Ainsi, des interactions d’au moins 4h idéalement avec des congénères, son partenaire, ou avec ses propriétaires diminueraient de 90% le risque de picage comportemental. Des séances de “training” avec du “Click and Target” sont généralement très appréciées des psittacidé et permettent la création d’un lien fort avec les propriétaires.
- Le toilettage : Le reste du temps est consacré au toilettage. Il est important de fournir une zone de bain à votre psittacidé, ou de lui proposer des douches. Certains individus ont peur de l’eau, il faudra faire preuve d’une grande patience pour les aider progressivement à surmonter leur peur. Un psittacidé qui n’a presque pas d’interactions sociales et à qui la nourriture est distribuée seulement en gamelles, consacrera un temps trop
Les problèmes dentaires sont une des causes les plus fréquentes pour lesquelles les propriétaires de lapins consultent un vétérinaire. Plusieurs signaux d’alerte sont à prendre en compte :
- Mon lapin bave ou mon lapin a les antérieurs sales. C’est souvent le premier signe d’une gêne dentaire. Attention cependant, la disparition de la bave peut être un signe de dégradation et non d’amélioration, notamment lors d’apparition d’ulcérations buccales.
- Mon lapin mange moins de fibres (foin, végétaux). C’est également un signe d’une gêne dentaire. En cas de problème dentaire, une spicule ou pointe dentaire peut se former et frotter contre la langue ou la joue provoquant des plaies. Lorsque ces pointes dentaires sont présentes, les mouvements de mastication liés à la consommation de fibres entraînent une douleur par cisaillement des joues ou de la langue. Le lapin se dirige alors plutôt vers ses granulés ou ses aliments pauvres en fibres.
- Mon lapin grince des dents. C’est un indice de douleur, qui peut être associé à un problème d’origine dentaire, ou autre.
- J’observe un écoulement des yeux ou des narines ou Mon lapin pleure. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce constat, dont une origine dentaire en raison d’une élongation des racines dentaires des dents du haut, appelées pré-molaires et molaires maxillaires.
- Mon lapin perd du poids. C’est une conséquence possible d’un problème dentaire, d’apparition parfois tardive. Le lapin a mal aux dents, il mange moins et donc maigrit.
Ces signes d’alerte peuvent être également associés à d’autres maladies, et ne sont pas exclusivement liés aux problèmes dentaires. En cas de doute, il vaut mieux consulter un vétérinaire.
De plus, certains lapins ne montrent quasiment pas de signes. Dans la nature, les lapins cachent leurs signes de faiblesse pour ne pas devenir des cibles faciles pour d’éventuels prédateurs. Ce comportement a été
Il est essentiel pour les petits herbivores de compagnie de manger fréquemment, jour et nuit. Toutefois, un animal malade, souffrant peut refuser de s’alimenter de lui-même.
Dans ce cas, le gavage peut être nécessaire. Il est crucial de consulter un vétérinaire avant de commencer, car le gavage peut être contre-indiqué dans certaines situations, comme en cas d’occlusion.
Des aliments spécialement conçus pour les petits herbivores sont mélangés avec de l'eau tiède pour obtenir une pâte épaisse. La quantité doit être adaptée à chaque animal en fonction de son poids et de sa prise alimentaire.
Pour stimuler l’appétit de votre animal, laissez-lui sa nourriture habituelle et ses aliments préférés. Vous pouvez aussi agiter des herbes fraîches devant lui pour l’encourager à mordre dedans. Avant chaque gavage à la seringue, essayez de proposer le gavage en gamelle, surtout pour les cobayes.
Pour minimiser le stress lié à l’alimentation à la seringue, installez-vous dans un endroit calme et préparez les éléments suivants :
- Une seringue d’alimentation, pré-remplie
- Une serviette pour envelopper l’animal et faciliter le gavage
- Une gamelle avec le reste de la pâte de gavage
Lors du gavage, l'animal doit être en position debout naturelle (sur ses quatre pattes) pour réduire le risque de fausse-route. Insérez la seringue sur le côté de la bouche, derrière les incisives. Administrez progressivement de petites quantités du mélange, en retirant la seringue entre chaque bouchée pour permettre à l’animal de déglutir.
Vous pouvez placer un pouce sur le dessus de la tête et des doigts sous le menton pour maintenir la tête de l’animal droite, facilitant ainsi le gavage. Soyez toujours doux et lent dans vos mouvements.
À la fin de la séance, nettoyez le gavage sur les poils de l’animal. Dès qu’il recommence à manger spontanément, l'alimentation assistée peut être réduite.
Le gavage par seringue doit
Faunevet est honoré d'avoir participé au Forum Européen de Dentisterie Vétérinaire (EVDF) qui a eu lieu cette année à Nantes. Le Dr Emmanuel RISI de Faunevet a eu le plaisir de présenter une conférence sur "Les abcès dentaires des lapins".🐰
Nous tenons à remercier chaleureusement les organisateurs pour cette invitation à cet événement international qui a rassemblé de nombreux participants et laboratoires exposants, avec plus de 600 vétérinaires du monde entier, dont près d’une centaine de Français.
Ce forum a été un grand succès et une opportunité exceptionnelle de partager nos connaissances 📖 et d'échanger avec des experts de la dentisterie vétérinaire.
#ThankYou #NAC #EuropeanVeterinaryDentalSociety #DentisterieEuropéenne #FormationContinue
Un lapin est très souvent stressé hors de son environnement familier. Lorsqu’une hospitalisation se révèle nécessaire, il est important de lui offrir un environnement adapté, confortable et limitant au maximum son stress.
Chez FauneVet, nous disposons d’une salle d’hospitalisation réservée aux petits herbivores, n’accueillant aucun animal pouvant être identifié par le lapin comme un prédateur.
La température est régulée pour correspondre aux besoins des lapins, et des couveuses sont prévues pour ceux qui n’arrivent pas à maintenir leur température.
Les box d’hospitalisation possèdent un revêtement opaque, qui n’est pas froid contrairement à l’inox, et insonorisé sans reflets pour limiter le stress. Les portes sont en verre, sans barreaux pour éviter toute blessure.
Pour leur confort, chaque box est équipé d’un bac à litière, d’une serviette ou couverture pour les périodes de repos, et de plusieurs gamelles afin de leur offrir une grande diversité d’aliments dans le but de stimuler leur appétit. Ils ont toujours du foin à volonté, des légumes frais, diverses herbes et fleurs sèches, des extrudés et de l’eau fraîche. Une cachette est proposée aux lapins stressés. Les box sont nettoyés deux fois par jour pendant une période d’exercice en liberté, où le lapin peut se dégourdir les pattes dans un environnement sécurisé et sous surveillance.
Le cas échéant, le congénère est hospitalisé en même temps pour diminuer le stress et favoriser la réussite des traitements.
#lapin #vétérinaires #faunevet #hospitalisation
Mardi dernier, l’équipe FauneVet a eu l’honneur d'être invitée par le club Yaboumba Junior Nantes Junior de l’École vétérinaire de Nantes Oniris pour une soirée riche en conférences sur les NAC et la faune sauvage.
Les présentations de la soirée ont été animées par les vétérinaires FauneVet :👉 Dr Anne Le Gac, vétérinaire NAC chez FauneVet, a présenté le cas d’une pneumectomie sur une tortue.
Dr Romain Potier a exposé les techniques d’insémination artificielle chez l’éléphant.
Dr Emmanuel Risi a expliqué le traitement des abcès dentaires du lapin par hémimandibulectomie.
Dr Romain Fisher, interne Zoo chez FauneVet, a abordé la pathologie de la reproduction chez les tigresses gériatriques.
Ce fut une belle soirée conviviale et enrichissante, pleine d’échanges fructueux. Tout le monde était ravi de cette rencontre, qui s’est conclue par un buffet convivial.
Nous remercions chaleureusement le club Yaboumba pour leur invitation et leur accueil exceptionnel.
#FauneVet #Oniris #YaboumbaJunior #ConférenceNAC #FauneSauvage #Vétérinaire
Vous avez probablement croisé le Dr Risi à la clinique, peut-être même lors des soins de votre compagnon. Mais connaissez-vous son parcours ?
Emmanuel Risi, vétérinaire depuis 1999, diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, a soutenu sa thèse sur la vaccination des tigres et des lions.
Son premier poste : vétérinaire en charge des oiseaux mazoutés par le naufrage de l’Erika en décembre 1999, tragédie écologique causant la mort de milliers d’oiseaux.
Il a ensuite été assistant en chirurgie à l’Ecole Vétérinaire de Nantes, puis vétérinaire du Centre de Soins de la Faune Sauvage dans la même école.
Après des années dans les cliniques de l’Ecole Vétérinaire, en tant que praticien hospitalier spécialisé en médecine des NAC, Animaux d’Espèces Inhabituelles et de la Faune Sauvage, il fonde sa propre activité au Centre Hospitalier Vétérinaire Atlantia en 2008.
Associé au Dr Romain Potier, il crée FauneVet en 2014, un groupe dédié à la médecine des NAC et des animaux sauvages.
Sa spécialité : la chirurgie. Emmanuel Risi, précis et minutieux, opère toutes les espèces, du lapin au gecko.
Sa passion : les rapaces, avec une affection particulière pour la chouette harfang.
#Vétérinaire #NAC #FauneVet
Voici les 5 signes pour savoir si votre lapin est en bonne santé :
1. Votre lapin est curieux et explorateur. Il aime se balader, s’aventurer et découvrir son environnement. Sa curiosité est un signe de bien-être et de confiance.
2. Votre lapin s’allonge en roulant sur le côté. Si vous le voyez s’allonger et dormir sur le côté devant vous, c’est une marque de confiance et d’apaisement. Il vous considère comme un ami, et non comme un potentiel prédateur ou un danger.
3. Il exprime son bien-être et sa joie en faisant des *binkies,* ce sont des bonds qui interviennent au milieu d’une course folle. Il secoue sa tête, sautille et fait des demi-tours à 180°. Il fait des *zoomies*, des sprints et des grandes accélérations tout en zigzaguant.
4. Votre lapin joue, s’amuse et interagit avec vous. Il est important de lui fournir une multitude de jouets pour diversifier ses activités (tunnels, tapis de fouille, caisse de fouille, parcours d’obstacles simplifié, etc). Le jeu passe également par la compagnie d’un congénère. Les lapins sont des animaux grégaires, qui vivent en groupe. Il est conseillé d’ avoir deux lapins du sexe opposé (mâle castré et femelle stérilisée) pour garantir un épanouissement complet.
5. Il a bon appétit. L’appétit en dit souvent long sur l’état de santé et le bien-être de votre animal. Les lapins se sentent bien lorsqu’ils peuvent bien manger. N’oubliez pas que leur alimentation doit être composée d’un foin de bonne qualité en quantité illimitée et de verdure représentant 10% de leur poids.
Quelle question aimeriez vous poser à Allo Faunevet ?
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