La Ménagerie, le zoo du jardin des Plantes

La Ménagerie, le zoo du jardin des Plantes Au cœur de Paris, 500 animaux dont 40% d'espèces menacées d’extinction.

Site emblématique du Muséum national d’Histoire naturelle ouvert en 1794, la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, est un des plus anciens zoos du monde. Au cœur de Paris dans ce labyrinthe végétal de 5 hectares, émerveillement et dépaysement attendent petits et grands. Le zoo du Jardin des Plantes, abrite aujourd’hui 500 animaux dont 40% d'espèces menacées.

À travers ses missions de conserva

tion, de recherche et d’éducation, ce site joue un rôle majeur de sensibilisation des publics aux enjeux de protection du vivant, de préservation de leur diversité génétique et de protection de la biodiversité.

Il était une fois… La girafe ! 🦒 Connaissez-vous la f***e épopée de cette espèce mythique ? Dans les années 1820-1830, l...
21/06/2025

Il était une fois… La girafe ! 🦒 Connaissez-vous la f***e épopée de cette espèce mythique ?

Dans les années 1820-1830, la France s'éprend d'une véritable "girafomania" : les dames se coiffent haut pour imiter son long cou, les robes se parent de motifs exotiques, des pâtisseries ou encore de nombreux objets sont réalisés à son effigie, à l'image de cette délicate bonbonnière conservée dans les collections des bibliothèques du Muséum.

À l'origine de cet engouement ? Zarafa, animal mythique de la Ménagerie ! Offerte par le Pacha d'Égypte à Charles X, elle débarque en 1826 à Marseille puis arrive à la Ménagerie en 1827 après 41 jours de marche.

Méconnue en Europe, la girafe nubienne fascine : la girafe nubienne est acclamée de toute part et attire 600 000 curieux à la Ménagerie.

Ce vif intérêt pour cet animal aux caractéristiques exceptionnelles persiste encore aujourd'hui, contribuant à améliorer les connaissances scientifiques.

Aujourd'hui, petits et grands passent de longues minutes à observer cet animal exceptionnel à hauteur de tête au Parc zoologique de Paris.

Revivez l'histoire de Zarafa, star de la Ménagerie 👉 https://www.mnhn.fr/fr/la-premiere-girafe-de-france

👏 C'est une première en France ! Accueillie en avril dernier à La Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes, cette femelle di...
11/06/2025

👏 C'est une première en France ! Accueillie en avril dernier à La Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes, cette femelle diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) prénommée Bonnie vient d’être mise en contact avec un mâle, Mordo, formant ainsi le premier et seul couple de l’espèce sur le territoire !

📷 Ce que vous pouvez voir sur ces images, c'est la première mise en contact entre Mordo et Bonnie, une femelle née au sein d'un sanctuaire de conservation en Tasmanie et arrivée à Paris il y a quelques mois depuis le zoo de Planckendael, en Belgique. Endémique d’Australie, ce marsupial est malheureusement classé « en danger » d’extinction sur la liste rouge mondiale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), principalement à cause de la tumeur faciale du diable, un cancer transmissible qui décime les populations sauvages. C'est pourquoi le zoo du Jardin des Plantes a été sélectionné pour participer au programme de sauvegarde international de l’espèce, coordonné par le gouvernement d'Australie et de Tasmanie 💪

🔎 Plus gros marsupial carnivore du monde, le diable de Tasmanie peut peser jusqu’à 14 kg ! Comme chez les kangourous, c’est dans une poche ventrale présente chez la femelle que les petits se développent. Celle-ci cache quatre tétines qui permettent de nourrir les petits pendant 5 à 7 mois, bien que les jeunes soient capables de quitter la poche dès 3 à 4 mois !

📷 © MNHN – G. Balemboy

21/05/2025

🥰 Aujourd’hui, c’est la journée internationale des dendrolagues ! Pour l’occasion, nous vous invitons à venir rencontrer ce week-end les dendrolagues de Goodfellow à la Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes !

📅 Rendez-vous samedi 24 et dimanche 25 mai (de 14 h à 17 h) pour découvrir ce petit kangourou arboricole endémique de Nouvelle-Guinée à travers de nombreuses animations incluses dans votre billet d’entrée ! Entre ateliers de préparation d’enrichissement, rencontres avec les soigneurs et entraînements aux soins, vous saurez tout sur leur biologie, leur régime alimentaire et leur mode de reproduction très spécifique.

➡️ Mais le week-end dendrolagues, c'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur les menaces qui pèsent malheureusement sur cette espèce, en particulier la destruction et la dégradation de son habitat. C’est d’ailleurs pour cette raison que le dendrolague de Goodfellow fait partie d’un programme d’élevage européen (EEP) auquel participe le zoo du Jardin des Plantes 💪 Le zoo participe également à un programme de conservation et de recherche, le Tree Kangaroo Conservation Program, qui étudie les dendrolagues dans la nature et œuvre pour leur préservation.

🎥 © MNHN - Guillaume Crest

☀️ Ce week-end à la Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes, venez rencontrer nos binturongs à l’occasion de la journée mon...
06/05/2025

☀️ Ce week-end à la Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes, venez rencontrer nos binturongs à l’occasion de la journée mondiale de l'espèce !

📅 Rendez-vous samedi 10 et dimanche 11 mai (de 11 h à 17 h) pour découvrir ce mammifère arboricole au physique atypique à travers de nombreuses animations gratuites ! Entre escape game, ateliers de fabrication d’enrichissement et rencontre avec les soigneurs, vous saurez tout sur leur biologie, leur comportement et leur mode de vie.

➡️ Mais le passage incontournable, c’est l’arrêt au stand de l’association ABConservation : grâce à l'initiative de Pauline Kayser, soigneuse animalière au zoo du Jardin des Plantes de Paris, cette ONG a vu le jour en 2014 et mène depuis 2017 un programme d’étude et de conservation du binturong sur l’île de Palawan aux Philippines. En discutant avec les bénévoles, vous pourrez en apprendre plus sur les menaces qui pèsent sur cette espèce dans la nature et les actions de conservations mises en place pour les préserver au sein de la Ménagerie et dans leur milieu naturel !

🙏 Si vous voulez en savoir (encore) plus, on vous invite à suivre la page Facebook et à faire un tour sur le site de l’association (https://www.abconservation.org. Et pour contribuer, à votre niveau, à la conservation de cette espèce menacée, vous pouvez également parrainer nos binturongs en vous rendant sur notre plateforme de collecte de dons en ligne https://soutenir.mnhn.fr/

📷 © MNHN - F.-G. Grandin

30/04/2025

🥩 Nouvel enrichissement à la Ménagerie !

🐆 Conçu par les équipes de la Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes, cet enrichissement permettra de faire le bonheur des petits carnivores tels que le caracal (Caracal caracal), la panthère longibande (Neofelis nebulosa), la martre à gorge jaune (Martes flavigula) ou encore le renard corsac (Vulpes corsac).

🎥 Sur cette vidéo, c’est Karaj, un mâle caracal à l’histoire atypique, qui tente de se saisir de morceaux de poulet dissimulés dans des tuyaux. Tout comme Mani, une femelle de la même espèce, ce félin a été saisi chez un particulier qui le détenait illégalement en Espagne !

🤝 Les deux caracals ont été dans un premier temps placés auprès de l’association de défense des animaux , avant d’être accueillis au zoo du Jardin des Plantes qui s’est porté volontaire pour les recueillir. En plus de ses actions de conservation des espèces menacées, la Ménagerie assume en effet une responsabilité de service public, accueillant notamment certains animaux sauvages issus de saisies.

👉 Pour assister à cet enrichissement ou simplement rencontrer les caracals, directement le bâtiment des carnivores du zoo du Jardin des Plantes.

🎥 © MNHN - Marion

🥹❣️La Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, accueille deux nouvelles mangoustes jaunes (Cynictis penicillata), nées l...
23/04/2025

🥹❣️La Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, accueille deux nouvelles mangoustes jaunes (Cynictis penicillata), nées le 1er avril dernier !

🔎 La mangouste jaune est un petit mammifère originaire des zones semi-désertiques du Sud de l’Afrique. Très sociale, elle dispose de nombreux outils pour communiquer avec ses congénères : variation de postures, vocalises ou encore... marquage odorant 🤨👃Grâce à des glandes anales et faciales, cet animal est en effet capable de marquer son territoire et même les autres individus de son groupe !

⬇️ Tout comme chez les chiens, la posture de la queue de la mangouste jaune est aussi un bon indicateur de son comportement :

😐 Queue droite et dirigée vers le bas = posture neutre
😨 Queue en forme de « S » et dirigée vers le haut = danger
🥰 Queue à l’horizontale avec un creux au milieu = satisfaction

🆚 Mangouste ou suricate ? Si c’est deux animaux sont souvent confondus, c’est tout à fait normal : sous le nom commun de « mangouste » se cachent des carnivores féliformes appartenant à la famille des Herpestidés... dont font partie les suricates ! Vous l’aurez compris, les suricates appartiennent donc à la même famille que les mangoustes.

Et pour venir voir ces nouveau-nés poindre le bout de leur museau, direction le zoo du Jardin des Plantes ! 🔥

📷 © E. Baril

🐣 En ce week-end de Pâques, intéressons nous aux œufs et plus particulièrement aux œufs d’oiseaux !🐤 À la Ménagerie, le ...
19/04/2025

🐣 En ce week-end de Pâques, intéressons nous aux œufs et plus particulièrement aux œufs d’oiseaux !

🐤 À la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, 34 naissances d'oiseaux ont eu lieu l’année dernière ! Parmi elles, une femelle argus géant (visible en première photo), une tourterelle des bois, quatre conures ou encore un faisan du Vietnam, une espèce endémique des forêts tropicales du pays et considérée comme en danger critique d’extinction dans la liste rouge mondiale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) !

🥚 Tout comme certains reptiles et mammifères, tous les oiseaux pondent des œufs : on dit qu’ils sont ovipares. Mais savez-vous réellement comment se forme un œuf ? Après l’ovulation, l’ovule rempli de vitellus (la réserve nutritive que l’on appelle le « jaune »), fécondé ou non, descend par les voies génitales de la femelle. Pendant ce voyage, il va s’entourer d’albumen (ce que l’on appelle le « blanc »). Majoritairement composé d’eau, il représente deux tiers du poids de l’œuf et protège le jaune des chocs et des infections.
Les membranes coquillières et la coquille viennent compléter l’ensemble : dure ou flexible selon l’espèce, cette dernière permet les échanges gazeux tout en empêchant les bactéries et autres agents pathogènes de passer. Ce n’est qu’une fois arrivé dans le cloaque, or***ce commun des cavités intestinales, urinaires et génitales, que l’œuf sera finalement pondu.

📷 © MNHN - J. Rodrigues

08/04/2025

🦊 C’est l’heure de la chasse pour Altaï, notre renard corsac !

🐾 Âgé de 5 ans, Altaï est un renard corsac (Vulpes corsac) mâle que vous pouvez observer à la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes. Cette espèce méconnue, plus petite que le renard commun (entre 50 et 60 cm sans la queue), vit dans les steppes et zones semi-désertiques d’Eurasie centrale. Principalement carnivore, le renard corsac se nourrit surtout de rongeurs, d’insectes, comme ces petits grillons, mais aussi d’oiseaux et, parfois, de plantes.

🤫💞 Altaï partage son espace avec une femelle âgée de 4 ans. Le couple s’est formé fin 2022 et a déjà donné naissance à 3 renardeaux en 2023 et 5 en 2024 qui ont depuis été placés dans d’autres parcs zoologiques européens. Et, si vous n’avez pas remarqué la présence de la femelle pendant plusieurs jours, pas de panique : c’est peut-être le signe qu’un heureux événement se prépare ! Pour mettre bas, elle se cache en effet dans son terrier pendant plusieurs jours d’affilée et, sachant qu’une portée est attendue pour fin avril… affaire à suivre 😉

🔴 S’il est aujourd’hui classé comme une espèce de préoccupation mineure dans la liste rouge mondiale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ce renard a été intensivement chassé pour sa fourrure au XIXème siècle. En Ukraine, il était également considéré comme nuisible par les agriculteurs, faisant l’objet d’une véritable extermination jusqu’à son inscription en 2009 dans la troisième édition du « Livre Rouge », ouvrage qui recense les espèces animales et végétales menacées dans le pays.

🎥 © MNHN - M. Bourget

26/03/2025

✨ La Ménagerie, zoo du Jardin des Plantes, accueille un nouveau pademelon !

🦘 Avez-vous déjà entendu parler du pademelon à queue courte (Thylogale brunii) ? Son nom atypique est dérivé d’un terme aborigène, « paddymalla », qui signifie « petit kangourou de la forêt ». Un nom plus qu’adapté pour cet animal qui ne dépasse pas les 60 cm de long (hors queue), faisant de lui l’un des plus petits Macropodidés, famille à laquelle appartiennent les wallabies et les kangourous.

🌳 Endémique de l’Indonésie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pademelon à queue courte est généralement solitaire mais peut se regrouper pour brouter dans les clairières, toujours à proximité d’un bois dans lequel il peut se réfugier au moindre danger. L’alerte est donnée en tapant des pattes arrière, comme les lapins !

🔴 Malheureusement, cette espèce méconnue est régulièrement chassée pour sa viande et victime de la destruction de son habitat naturel, faisant d’elle une espèce au statut « vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Depuis plus d’une vingtaine d’années, environ 30 % de la population aurait disparu...

💕 Le nouveau mâle pademelon, arrivé du zoo de Plzen (République Tchèque) a pris la place d’un jeune mâle né en 2024 au zoo du Jardin des Plantes, parti au zoo de Jihlava (République Tchèque également). Ces transferts permettront ainsi aux groupes présents dans ces zoos de pouvoir continuer de se reproduire en gardant une importante diversité génétique.

🎥 © MNHN - G. Crest

🪓🪵À l’occasion de la journée internationale des forêts, apprenez-en plus sur la déforestation, l’une des causes majeures...
21/03/2025

🪓🪵À l’occasion de la journée internationale des forêts, apprenez-en plus sur la déforestation, l’une des causes majeures du déclin de la biodiversité !

🍂 Tirant principalement son origine de la conversion des forêts en zones de culture ou de pâturage, la déforestation est responsable de la fragmentation et de la disparition d’habitats naturels de nombreuses espèces, dont certaines sont présentes dans nos parcs zoologiques : panthère nébuleuse, tigre de Sumatra, tapir malais et terrestre, tamarin-lion doré ou encore martin de Rothschild. À Madagascar, par exemple, la déforestation reste considérée comme l’une des plus préoccupantes du monde tropical (l’île a perdu 44 % de ses forêts naturelles depuis les années 1950) et menace une grande partie des espèces endémiques du territoire, dont le grand hapalémur, un lémurien en danger critique d’extinction. Sa conservation représente l’un des combats de l’association , soutenue par le Parc zoologique de Paris, qui cherche à protéger la biodiversité malgache.

🌳 Pour autant, selon le rapport le plus récent de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture sur la situation des forêts du monde en 2024, le rythme de déforestation a été considérablement ralenti dans de nombreux pays ! En Indonésie, il a diminué de 8,4 % en 2020-2021, atteignant le taux de déforestation annuel le plus bas enregistré dans le pays depuis les premiers relevés en 1990 ! Au Brésil, la déforestation de l’Amazonie légale (qui représente 60 % de la superficie totale du pays) a quant à elle été réduite de 31 % en 2024 par rapport à 2023 !

🔥Malheureusement, le changement climatique est en train de rendre les forêts vulnérables à de nombreux facteurs de stress : incendies, agents pathogènes, insectes nuisibles, etc.
Pour reprendre l’exemple du Brésil, en 2024, la superficie végétale détruite par les feux de forêts a augmenté de 79 % selon la plateforme de surveillance MapBiomas ! Entre 2020 et 2050, la demande mondiale de bois devrait également augmenter de près de 50 % selon les projections.

📜 D’ici 2026, un règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts entrera en vigueur pour supprimer du marché européen les produits élaborés à partir de matières premières issues de zones déforestées (huile de palme, cacao, soja, caoutchouc, café, etc.). Mais le texte risque de se heurter à certaines difficultés, notamment l’absence d’indicateurs fiables et efficaces pour différencier une forêt préservée d’une forêt dégradée (les critères pouvant varier en fonction des biomes). Une étude dirigée par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) est d’ailleurs en cours pour donner à l’Union européenne des indices de référence plus précis, propres à chaque biome.

📷 © MNHN - F.-G. Grandin

🐂😮 Originaire d’Asie du Sud-Est, le gaur (Bos gaurus), visible au zoo du Jardin des Plantes, est le plus gros bovidé au ...
12/03/2025

🐂😮 Originaire d’Asie du Sud-Est, le gaur (Bos gaurus), visible au zoo du Jardin des Plantes, est le plus gros bovidé au monde : si les femelles ne dépassent jamais les 800 kg, les mâles peuvent peser jusqu’à une tonne pour 2 m au garrot !

🔎 Il est facilement reconnaissable à sa carrure impressionnante, ses deux grandes cornes jaunes aux pointes noires et l’imposante bosse musculaire qui s’étend de ses épaules jusqu’à la moitié de son dos ! Il vit essentiellement dans les zones forestières et vallonnées, en groupe de 10 à 40 individus, composé de femelles et d’un seul mâle mature. Les jeunes mâles, eux, forment des groupes de célibataires et ont tendance à devenir solitaires en vieillissant.

😞 Malheureusement, le gaur porte le statut « menacé » sur la liste rouge mondiale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Selon l’organisme, les populations déclinent drastiquement et il ne resterait qu’entre 6 000 et 21 000 individus sauvages matures, dispersés et isolés les uns des autres dans des régions très limitées (l’aire de répartition du gaur a diminué de 80 % en un siècle !). Les causes de ce déclin sont nombreuses et varient en fonction des régions : chasse, fragmentation de son habitat, concurrence avec le bétail domestique, maladies, etc.

👏 C’est pourquoi que cet animal fait aujourd’hui l’objet d’activités de recherche et de conservation au Muséum national d’Histoire naturelle.

📷 MNHN - E. Baril, F.-G. Grandin

💪 Depuis maintenant plus d’un an, la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, membre actif de l’Association européenne d...
05/03/2025

💪 Depuis maintenant plus d’un an, la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, membre actif de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), participe à la campagne de sensibilisation Vietnamazing (.eaza !

🔎 Le Vietnam abrite une biodiversité particulièrement riche, dont de nombreuses espèces de plantes et d’animaux endémiques qui vivent dans des écosystèmes variés. De nouvelles espèces sont recensées chaque jour et de grands mammifères ont même été découverts ces dernières décennies, comme le Saola (Pseudoryx nghetinhensis) en 1992 ou encore le muntjack géant (Muntiacus vuquangensis) en 1994.

😞 Malheureusement, beaucoup d’espèces risquent de disparaître, menacées d’extinction par le braconnage (de nombreux animaux sont vendus sur les marchés pour leur viande et utilisés dans la médecine traditionnelle) mais aussi la destruction de leur habitat, conséquence de la guerre du Vietnam et du développement économique de ces dernières décennies. À l’origine, près de la moitié du pays était couvert de forêts. Aujourd’hui, 40 % de cet habitat forestier a déjà disparu.

👏 C’est pourquoi le zoo du Jardin des Plantes se mobilise pour sensibiliser ses visiteurs à la richesse des espèces endémiques du pays comme le faisan du Vietnam (Lophura edwardsi), un galliforme classé en danger critique d’extinction dans la liste rouge mondiale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et pour cause : jamais observé dans son habitat naturel depuis l’an 2000, l’espèce pourrait bien être aujourd’hui éteinte à l’état sauvage...

📷 © MNHN - E. Baril, F.-G. Grandin, J. Rodrigues

Adresse

57, Rue Cuvier
Paris
75005

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Mardi 10:00 - 18:00
Mercredi 10:00 - 18:00
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