Association Bordelaise d'Egyptologie

Association  Bordelaise d'Egyptologie Aide ses adhérents à améliorer ou à approfondir leurs connaissances en Egypte Ancienne

19/02/2025
On se retrouve bientôt pour recevoir Frédéric Rouffet, Docteur en égyptologie à l'Université Paul Valéry de Montpellier....
18/02/2025

On se retrouve bientôt pour recevoir Frédéric Rouffet,
Docteur en égyptologie à l'Université Paul Valéry de Montpellier.
Il nous emmènera au sein de la montagne thébaine et fera un petit détour par la Cachette de Deir-el-Bahari ...

Nous remercions chaleureusement Yann TRISTANT pour sa passionnante conférence sur ABOU RAWACH, dont vous trouverez ci-ap...
09/02/2025

Nous remercions chaleureusement Yann TRISTANT pour sa passionnante conférence sur ABOU RAWACH, dont vous trouverez ci-après un résumé photographique

09/02/2025

Dans le désert du Soudan se trouve la ville antique de Méroé, qui abrite plus de 200 pyramides construites par le royaume de Koush, mais leur véritable but reste un mystère. Contrairement aux plus grandes pyramides égyptiennes, ces structures sont plus petites et plus raides, agencées d'une manière qui continue de perplexifier les chercheurs. Ce qui est particulièrement intrigant ce sont les sculptures et les symboles trouvés près des pyramides, dont certains semblent s'aligner avec des événements célestes, suggérant que les Koush*tes pouvaient avoir une connaissance avancée de l'astronomie.

Certains pensent que ces pyramides ont pu servir à plus que de simples sites de sépulture—elles auraient éventuellement fonctionné comme des repères ou des centres cérémoniels. Malheureusement, une grande partie de leur histoire a été perdue lorsque des chasseurs de trésors ont pillé le site au 19ème siècle, nous laissant avec plus de questions que de réponses. Bien qu'elles ne soient peut-être pas aussi connues que celles d'Égypte, les plus de 200 pyramides de Méroé contiennent des indices fascinants sur une civilisation ancienne qui attend encore d'être pleinement comprise.

09/02/2025

Stairs in the southern part of the 4,700-year old Stepped Pyramid of Djoser, Saqqara, Egypt.
The Step Pyramid of Djoser is the oldest pyramid in Egypt. It was built about 4,700 years ago. Constructed at Saqqara about 4,700 years ago, the Step Pyramid of Djoser was the first pyramid the Egyptians built.

09/02/2025

La pyramide de Khéops est à Bordeaux jusqu'au 31 Mars! Ne manquez pas ce musée digital en réalité virtuelle avec Eclipso. La 1ère activité du Sud-Ouest qui vous fait voyager

09/02/2025
09/02/2025

Le 5 mars 2025 à partir de 19 heures

À la salle du Grand Sud 50 rue de l’Europe à Lille

Le spectacle est organisé autour d’un élément important du patrimoine égyptien : la danse du bâton dite Tahteeb. Traditionnellement considérée comme une discipline guerrière réservée aux garçons et aux hommes, elle a été ouverte aux filles grâce à l’action de l’AHEED. C’est également l’AHEED qui a réalisé le dossier en 2016 pour l'inscription du Tahteeb au patrimoine culturel de l’humanité par l’l’UNESCO.

Le spectacle est accessible gratuitement, un don libre pourra être effectué dans la salle.

Lien vers HELLO ASSO pour l’inscription :

https://www.helloasso.com/associations/partage-avec-les-enfants-du-monde/evenements/tresors-d-egypte

09/02/2025

Kahoun, la pyramide de Sesostris II

Généralement, non loin du complexe pyramidal, s’étend une agglomération spéciale que l'on a coutume de désigner sous le nom de "ville des pyramides" : ici habitent les ouvriers et les artisans chargés de construire ou de décorer le monument funéraire royal, ainsi que les fonctionnaires attachés à la surveillance des travaux.

À ce jour, le plus bel exemple conservé est celui de Kahoun, découvert aux marges du Fayoum par Flinders Petrie en 1889. Connue autrefois sous le nom de Hotep-Senousret,

"Sesostris est satisfait", cette ville a été édifiée pour abriter les hommes employés à la construction du complexe funéraire de Sesostris II, quatrième pharaon de la XII dynastie.

L'aménagement interne ne souffre aucune fantaisie. Les unités d'habitation, qui s'insèrent dans un schéma orthogonal, suivent le plan d'un ou de plusieurs modules de base en fonction des caractéristiques sociales de chacun. L'agglomération, entourée par un mur en brique crue percé de deux portes d'accès, s'étend sur une aire carrée d'environ 350 mètres de côté.

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09/02/2025

Abu Simbel temple in Aswan

Nous débutons cette année 2025 en recevant Yann Tristant, docteur en égyptologie , professeur à Louvain pour une confére...
24/01/2025

Nous débutons cette année 2025 en recevant Yann Tristant, docteur en égyptologie , professeur à Louvain pour une conférence sur le cimetière d'élite de la 1ère dynastie à Abou Rawach.
N'oubliez pas que cette conférence sera précédée de l'Assemblée Générale de notre association.
A très vite.

23/01/2025

The PTAH Symposium Organising Committee and the CFEETK are very pleased to announce the complete program of the conference, which will be held on February 7 and 8 in Luxor (Mummification Museum). ✨✨✨

Program of PTAH Symposium (PDF version):https://www.cfeetk.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/PTAH-S-Progfinal_1.pdf

Please note that registration is required to attend PTAH Symposium – in person or online. Please complete this form: https://forms.gle/Guk7HuevZaH5Cxff9

Contact: [email protected]

*****

— PTAH Symposium is part of the scientific program of the “Fonds Équipe France Karnak” project (supported by the MoTA-SCA, the French Embassy in Egypt, MEAE)

Our partners:
– Ministry of Tourism and Antiquities وزارة السياحة والآثار
– Ambassade de France en Égypte
– LabEx ARCHIMEDE (« France 2030 », ANR-11 LABEX-0032-01)
– Fonds Khéops Pour L'archéologie
– Institut français d’archéologie orientale - Ifao

See the complete news on CFEETK website: https://www.cfeetk.cnrs.fr/actualite/ptah-symposium-program-and-registration/

23/01/2025

22 janvier 1989 : merveilleuse découverte au temple de Louqsor !
Si l'on se souvient que, le 26 décembre 1903, Georges Legrain découvrit, dans le temple de Karnak une grande fosse de laquelle seront extraites plus de 750 statues, il y a lieu de rappeler la merveilleuse découverte qui fut faite, au temple de Louqsor 86 ans plus t**d !
Afin de mieux la resituer, il convient de retracer rapidement - très rapidement - la longue histoire de l'édifice…
"La plus grande partie de la construction de l’Ipet-Resyt (ou Opet du Sud) revient à Amenhotep III et plus précisément à son architecte, Amenhotep fils de Hapou, dont la notoriété́ était telle, qu’on en fit par la suite un dieu. C’est à lui que l’on doit le plan du temple qui se déploie du sud vers le nord, depuis le sanctuaire jusqu’à l’accès de la grande et longue colonnade. Attenant au sanctuaire, se succèdent un vestibule à deux rangées de six colonnes, puis un sanctuaire pour la barque d’Amon, une chambre des offrandes, et une chapelle bordée à l’ouest de reposoirs pour les barques d’Amon-Min, de Mout et de Khonsou"... Puis, Ramsès II "ajouta une belle cour bordée de portiques à colonnes florales et de colosses à son nom, puis un pylône sur le parvis duquel furent également dressés six autres colosses du roi. Enfin, deux obélisques vinrent orner cette magistrale façade, dont les reliefs racontent la fameuse bataille de Qadech menée par le roi en l’an 5" rappelle Christian Leblanc dans ses "Regards croisés sur la civilisation égyptienne".
Après de longues années dédiées au dieu Amon, le temple fut partiellement abandonné, avant d'être en partie réaménagé à la Basse Époque … Puis, les troupes romaines en firent un camp fortifié et transformèrent le sanctuaire en lieu de culte pour leurs empereurs. Les coptes l'occupèrent également : des églises furent installées dans son enceinte. Au XIIIe siècle, la mosquée Abou el Hagag fut érigée sur les ruines de l'une d'elles…
C'est un temple enfoui "à moitié étouffé sous la terre, et les colonnes engravées jusqu'à la hauteur de 3 mètres ou 3m50" que découvriront les soldats et savants de Bonaparte, puis les premiers égyptologues…
En 1881, Gaston Maspero en commencera le déblaiement. Georges Daressy, Georges Legrain, continueront les travaux. Les Français laisseront ensuite la place, et de grands noms de l'égyptologie égyptienne s'y succéderont : Ahmed Fakhry, Labib Habachi, Zakaria Goneim, Mohammed Abd el-Qader Mohammed, Hassan S. K. Bakry, Mahmoud Abd el-Razik, …
Tout arriva de façon totalement fortuite, en 1989, alors que Mohammed El-Saghir était responsable du secteur et que ses ouvriers faisaient des "sondages de routine" dans la cour péristyle d'Amenhotep III…
Le raïs Farouq raconta ainsi, comment débuta, le 22 janvier, l'histoire de la découverte : "En travaillant avec la mission égyptienne dirigée par le Dr Mohammed El-Saghir dans le temple de Louxor pour nettoyer le sol, j'ai été surpris de constater que la couleur du sol avait soudain complètement changé. En creusant à une profondeur d'environ 80 cm, j’ai trouvé une pierre de granit rose. Même si les autres ouvriers se moquaient de moi, car pour eux la pierre n’avait aucune valeur, j’ai contacté immédiatement le Dr Mohammed El-Saghir, chef de la mission, pour qu’il vienne le plus tôt possible. Je lui ai expliqué la situation et lui ai demandé l’aide de 15 travailleurs, juste pour soulever la lourde pierre… Il s'agissait en fait de la base d’une statue. Je suis alors descendu et, en creusant, j’ai trouvé une partie d'une main tenant la 'clé de vie'. J’ai alors continué à creuser et ai finalement mis au jour la statue tout entière : il s’agissait de la statue d’Aménophis III".
Et ce n'était que le début … d'autres statues gisaient tout à côté … Mohammed El-Saghir supervisera la découverte et en rendra compte de façon fort détaillée et précise dans son ouvrage "La découverte de la cachette des statues du temple de Louxor", publié chez Philipp von Zabern en 1991.
Deux mois seront nécessaires pour extraire "vingt-six extraordinaires statues de divinités et de rois. Toutes placées dans une 'cachette' creusée le long du portique ouest, elles avaient été rassemblées là dans l'antiquité, probablement au tout début du Ve siècle de notre ère, lorsque les troupes romaines transformèrent le sanctuaire pour le culte impérial".
Les conditions d'extraction furent très difficiles car la fosse, qui avait une profondeur pouvant atteindre jusqu'à 3 m, était remplie d'eau et de boue.
Mais, "peu à peu, sortirent de terre une statue de la déesse Iounyt, d'Amon protégeant le pharaon Horemheb, d'Hathor, d'Amon et de sa parèdre Mout, d'Atoum recevant une offrande de vin du roi Horemheb, ainsi que plusieurs sphinx dont l'un, en albâtre, représentait Toutankhamon coiffé du némès et du pschent. La 'cachette' révéla encore d'autres sculptures remarquables, comme celles de Taouret, d'Horus, d'Amon-Rê-Kamoutef reproduit sous l'aspect d'un cobra dressé sur un socle inscrit au protocole de Taharqa, et une statue acéphale de la divine adoratrice Amenirdis Ière de la XXVe dynastie".
Le 9 février, le ministre de la culture Farouk Hosny et les principaux responsables des Antiquités Egyptiennes vinrent sur place. Puis, le lendemain, 10 février, ce sera au tour du Président Moubarak de retour d'Assouan, de constater l'importance de la découverte...
La sage et importante décision sera alors prise de ne pas les transférer vers le musée égyptien de la place Tahrir au Caire, mais de les conserver dans l'ancienne Thèbes.
Ainsi après avoir été extraites avec la plus extrême précaution, elles furent transportées "au magasin d'Abou el-Goud où elles furent mesurées, nettoyées et restaurées".
Le Gouvernement mit ensuite à disposition "des moyens substantiels" afin que, dans le Musée de Louqsor, - qui avait été inauguré en 1975 par les présidents Sadate et Giscard d'Estaing - "une pièce fut réservée pour l'exposition de ces découvertes capitales".
Cette salle ("Gallery A") se trouve à droite en entrant dans le bâtiment. La muséographie en est particulièrement réussie : elle respecte et met en lumière - et en valeur - de façon presque intime, les œuvres, laissant même, entre chacune d'elles, un espace de "recueillement".
C'est ainsi que l'on peut notamment admirer : la grande et majestueuse statue de quartzite d'Amenophis III sur son traîneau ; une statue en diorite d'Hathor au visage d'une douceur mystérieuse ; la statue de granit gris d'Iounyt, déesse de la Thébaïde ; le groupe statuaire de diorite d'Atoum et Horemheb ; un sphinx d'albâtre de Toutankhamon,…
Ce sont autant de merveilles de l'art égyptien qui furent restituées grâce au merveilleux travail des égyptologues !
marie grillot

Illustration : Premier groupe de statues dans la cachette (du temple de Louqsor). Au premier plan, la statue d'Iounyt, et derrière, celle couchée d'Aménophis III sur le traîneau. Tout au fond, à droite, celle d'Horemheb agenouillé, et, à gauche, la statue couchée du dieu Atoum trônant, les deux appartenant au même groupe statuaire - cliché S. Higazy
Photo et légende publiées dans "La découverte de la cachette des statues du temple de Louxor", Mohamed el-Saghir, Verlag Philipp von Zabern, 1991

sources de l'article et illustrations complémentaires sur egyptophile
https://egyptophile.blogspot.com/2018/01/22-janvier-1989-merveilleuse-decouverte.html

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