Deux Amis Conseils en éducation et comportements canins

Deux Amis Conseils en éducation et comportements canins Education chiens et chiots en méthode amicale douce et respectueuse sans limite d'âge A votre domicile ou lors de promenade.

conseils en éducation en méthodes positives et amicales et en comportements canins. Peu importe l'age, un chien peut toujours apprendre ou réapprendre. Travailler avec lui tout en le respectant, le comprenant et aider le maître et le chien a tisser des liens sont mes objectifs. :)
Titulaire du BP éducateur canin n° de certificat de capacité : 01.330 ccd
Mes tarifs : Bilan (c'est a dire première

rencontre afin de faire connaissances et quelque soit le temps passé) : 90 euros
Cours : 60 euro (chiots ou adultes)
Conseils avant arrivée d'un chiot : 50 euro
Visites à domicile et promenades lors de vos absences : 15 euro
horaires de 14h a 19h l'hiver, l'été 20h voir 21h
Mon travail s'effectuant avec des friandises ou au jouet, ils vous sera demandé de les fournir
Mes cours ayant lieu en extérieur (prés, parcs ou promenade) il vous sera demandé de vous vêtir et vous chausser de manière adéquate, merci
Nathalie

https://www.facebook.com/share/p/171Hn2n5Hc/
25/06/2025

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Bon, y’a un truc qui commence à me peler la panse sévère en ce moment, ce sont les posts « positivo-sceptiques » qui poussent comme des petits pains sur Facebook. J'ai fait des tas de post gentillets depuis la création de ma page, il est peut-être temps de fo**re un grand coup de pied dans la fourmilière.

Un positivo-sceptique, c’est comme un climato-sceptique ou un platiste : Ça a un esprit aiguisé comme une cuillère, le sens de l’observation d’une taupe astigmate, la capacité intellectuelle d’une huître sous Va**um et surtout… Ça ne croit pas en la science. 🙃

Bah non, pour quoi faire ? « Moi je » sais mieux. « Moi je » vois bien. « Moi j’ai » toujours fait comme ça.

Bref, un positivo-sceptique, ça se base sur sa petite expérience et sur sa vision étriquée de la vie pour tirer des généralités :

👉 « Si moi je n’y arrive pas, c’est que ça ne marche pas ».

Et bah, mon grand, j’ai une nouvelle pour toi : ton plafond de verre, c’est pas la limite du ciel.

Il est temps d’arrêter de projeter ta propre incompétence sur le travail des autres. C’est pas parce que t’es pas fichu de gérer un chien réactif sans saccade au collier qu’il faut faire croire à tout le monde que c’est impossible.

Et franchement, j’en ai plein le dos de toujours lire les mêmes rengaines fatiguées :

💥 « Le positif, ça marche pas »
💥 « On ne vit pas dans le monde des bisounours »
💥 « Moi je fais du réel, pas du Disneyland »
💥 « Ça marche avec des labradors, mais surement pas avec des malinois »
💥 « Moi j’utilise la méthode qui marche »

👉 M***e alors, la science dit exactement l’inverse. Et elle, elle parle avec des faits, pas avec des « moi je ». Quelques exemples parmi tant d’autres :

📚 Hiby, Rooney et Bradshaw (2004) ont montré que les chiens éduqués sans coercition présentent moins de comportements problématiques et obéissent mieux que ceux soumis à des méthodes punitives.

📚 Les chiens entraînés avec renforcement positif apprennent mieux, plus vite et sans les effets de stress importants observés chez ceux entraînés avec collier électrique (Cooper et al., 2010)

📚 Une r***e systématique menée par Ziv (2017) confirme que les techniques aversives sont non seulement moins efficaces, mais aussi associées à une augmentation du stress, de la peur et de l’agressivité.

📚 D’autres travaux, comme ceux de Vieira de Castro et al. (2019), soulignent l’impact physiologique négatif des méthodes coercitives, en observant des niveaux de stress plus élevés (mesurés notamment par le cortisol) chez les chiens entraînés par la punition. Ils démontrent également que les chiens éduqués en méthodes coercitives développent moins de capacité d'apprentissage.

📚 À l’inverse, les méthodes bienveillantes favorisent la concentration, la coopération, et renforcent la relation homme-chien (Deldalle & Gaunet, 2014).

📚 Herron, Shofer et Reisner (2009) ont également démontré que les punitions augmentent significativement les risques de réponses agressives, rendant ces approches non seulement inefficaces, mais aussi potentiellement dangereuses.

📚 Les chiens punis (verbalement ou physiquement) sont plus susceptibles de présenter des comportements agressifs envers l'humain (Casey et al., 2014).

Ces résultats convergent vers une conclusion claire : éduquer dans la bienveillance n’est pas un concept naïf, c’est la solution la plus efficace.

🤦‍♀️ Ah oui, mais le positivo-sceptique ne croit pas en la science. Il croit en l’expérience ! Il est persuadé que tonton Marcel - celui qui a un débardeur qui pue la testostérone rance et des chiens qu’il éduque à coup de tatane dans la tronche depuis 35 ans - a raison.

Parce que le positivo-sceptique croit dur comme fer à son expérience. Comme si l’expérience suffisait à valider une compétence.

👉 Ça fait 35 ans que j’ai des ovaires et pourtant je ne suis pas gynécologue.
👉 Ça fait 65 ans que ma grand-mère fait la cuisine, et ça ne ressemble toujours pas à du Etchebest.
👉 Ça fait 20 ans que ma mère a des meubles Ikea et elle n’est toujours pas fichue d’en monter un elle-même.
👉 Et ça fait un bail que des types tiennent des chiens en laisse sans jamais avoir compris quoique ce soit au comportement canin.

Moralité ? Oui, on peut faire MAL quelque chose depuis LONGTEMPS.

🎯 Ce qu’un positivo-sceptique appelle du "bisounours", c’est en réalité du travail fin, technique, fondé sur la science du comportement, le respect de l’animal, la compréhension de ses émotions et la lecture subtile de ses signaux.

Mais ça demande des compétences.
Ça demande de se former et de lire des livres (bouh ! L’intello !).
Ça demande aussi de l’expérience de terrain, c’est clair. Mais l’expérience, c’est quand on se remet en question pour évoluer et grandir - si c’est juste appliquer la même chose depuis 15 ans, ça n’a aucune valeur.
Et puis ça demande aussi d’être capable de se taire pour écouter.

👉 Et quand on n’a pas tout ça… bah on compense avec un collier étrangleur et une grande gu**le. Et puis on fait des raccourcis et des amalgames pour moquer, pour discréditer. On fait rimer bienveillance avec laxisme, respect avec passivité et patience avec incompétence (oui, ça ça rime, je sais). Parce que ça arrange bien.

Alors, je n’aurai qu’une seule conclusion. Vulgaire, mais au cas où vous n’auriez pas remarqué, je suis légèrement en colère :

« C’est pas parce que t’es trop c** pour savoir comment éduquer un chien dans le respect et la bienveillance que personne ne peut y arriver ».

Arrête de faire passer ton incompétence pour une vérité.

Et ce n'est pas la peine de me dire que ce texte est « culpabilisant ». On culpabilise toujours pour une raison. Et après, si on a du courage... on change.

© Charlotte WARRANT – WAF the fck - 2025

13/06/2025

2️⃣L’ignorance de ce qu’est la physiologie d’un Chien, entraîne des risques de… démolir le chien et les humains du chien ! 😮😣
(partie 2, suite et fin: ‘’Ce qu’il fallait retenir’’, ‘’commentaires’’, ‘’exégèse’’ de ce Post du 3 juin: https://www.facebook.com/Dr.Joel.Dehasse/posts/pfbid06qUHcQSmT6PZBwQ1o7H7qtnwr5gxDqsSNt8ZsaHp4xJG3jPsJ3tsAhqfuroTw42Nl
🐾
– Toutes mes publications ont une 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙’𝑖𝑔𝑛𝑜𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, même si présentées comme un ‘coup de gu**le’.
– J’ai pris l’exemple d’un bull terrier mini mais ce pouvait être tout chiot de toute race. Je n’analyse pas et ne critique pas la race du bull terrier, ni la sélection génétique dans la race, je signale juste que cette race (et bien d’autres races) présente une certaine fréquence (plus grande que la normale) de trouble neurologique fonctionnel d’origine génétique.
– Quand un chiot regarde son flanc/sa hanche, à l’âge de 4 mois, de façon répétée et par crise, ou montre des crises d’agacement/irritation/colère, il faut penser (entre différents diagnostics différentiels) à un début possible ‘trouble neurologique fonctionnel’, surtout dans une race prédisposée.
– Des manifestations comportementales/neurologiques-fonctionnelles en crise peuvent guérir avec les effets (épigénétique-neuroplasticité) de la sélégiline si donnée avant l’adolescence : j’ai environ 50% de réussite. J'en ai parlé sur Facebook, et dans mon dernier livre. Je peux refaire un post sur ce sujet si vous le demandez.
– La castration (gonadectomie, ablation des testicules ou ovaires) prépubertaire est une ‘infraction’ (définitive et irrécupérable) à l’homéostasie (l’équilibre ou la santé physiologique) de l’organisme: la gonadectomie entraîne un déséquilibre de tout le réseau d’interactions mutuelles et réciproques des systèmes neurologiques, hormonaux et immunitaires : le chien castré est ‘foutu’ du point de vue holistique. Je peux refaire un post sur ce sujet si vous le demandez. Et vous trouvez sur mon site un résumé des dangers (effets délétères graves) de la castration : https://joeldehasse.com/articles/gonadectomie.html.
– Le régime riche en glucides et les antibiotiques (par voie buccale) troublent le microbiote -> entraînent de la dysbiose -> causent de la perméabilité intestinale -> inflammation, etc. J’en ai parlé dans la journée conférence sur la nutrition. Et je refais une journée conférence sur ce sujet si (et quand) vous le désirez.
– Je constate en clinique que le régime alimentaire riche en glucides augmente l’excitabilité et la réactivité des chiens : je le déconseille chez tous les chiens avec mauvaise gestion des émotions, hyper-émotionnabilité, hypersensorialité, hyper-sensibilité, hyperexcitabilité, hyper-réactivité, et crise neurologiques fonctionnelles.
– La fluoxétine semble le médicament fétiche de nombreux vétérinaires comportementalistes. J’en ai parlé dans un Post précédant ‘Fluoxétine, son amour’. La fluoxétine active l’adrénaline, déjà excessive dans les crises émotionnelles, et peut donc aggraver les crises neurologiques fonctionnelles, tout comme elle peut aggraver (et est contre-indiquée dans) les crises convulsives.
– Un neurologue (vétérinaire) va examiner un cas clinique sous l’angle de sa spécialité qui est la ‘neurologie lésionnelle’ et va mettre en place les différentes analyses (souvent coûteuses) que sont l’IRM, le scanner, la ponction cisternale du LCR, etc. Quand il ne trouve rien, il dit généralement que le cas est psychiatrique.
– Une ponction (cisternale) des méninges (pour récupérer du LCR) sur chiot/pré-ado entraîne des risques qui doivent être évalués dans le coût/bénéfice de cette intervention sur un chien qui ne présente pas de signe d’inflammation, de malformation congénitale, etc. Le microtrauma aux méninges entraîne une inflammation localisée, qui peut activer l’excitation neuronale, sur un chien déjà en hyperexcitation/colère/rage. Cliniquement, et à posteriori, j’observe que ces interventions (anesthésie, IRM, ponction) ont aggravé la situation. C’est mon avis, qui n’est probablement pas partagé par mes collègues neurologues.
– J’ai mis en épilogue le thème de ce Post : ‘‘Primum non nocere…’’ / ‘’en premier, ne pas nuire…’’, un principe fondamental de l’éthique médicale : le premier principe de prudence appris par les étudiants en sciences de la santé, et le premier principe à apprendre aux intervenants en comportement animal (et humain).
– Ce Post a fait un buzz : +de 400 like, +de 70 000 vues… 😮
𝐽𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑’𝑒𝑚𝑝𝑎𝑡ℎ𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑣𝑜𝑢𝑠. 🙏🏻
Ce qui m’avait fait mettre en épilogue : Si on rentre en empathie/sympathie avec la souffrance de cette petite chienne adolescente, et avec la souffrance de ses humains, c’est juste… insupportable, et activateur de burnout de compassion chez les soignants.
L’Ordre (belge) des vétérinaires se penche sur la question du burnout de compassion des vétérinaires et agit proactivement pour aider les vétérinaires : je suis reconnaissant à l’Ordre pour cette initiative. 🙏🏻
🐾
Maintenant quelques commentaires sur les commentaires 🥳
– La plupart des commentaires sont ‘top’ (et en R+) et montrent que vous avez compris mes intentions d’information pour le mieux-être des animaux familiers et des humains de ces animaux. 🙏🏻
Mais j'ai aussi viré certains commentaires qui ont eu pour seul but de dénigrer, de ridiculiser et même parfois d'insulter.
Je garde tous les commentaires qui sont des critiques du message, avec proposition de solution alternative (critique positive). Je suis pour le débat, la contradiction mais pas pour les insultes gratuites qui n'apportent rien à part le mépris.
– Une vétérinaire affirme que je ne sais pas faire la différence entre glucide et sucre. J‘ai viré ce commentaire, comme je virerai toutes les insultes et critiques malveillantes visant uniquement la personne sans attaquer le message.
On peut reparler dans un Post de la communication constructive vs communication destructive dans les media sociaux, en comm sociale, et en débat scientifique (contradictoire).
– La différence entre sucre (terme populaire) et glucide (terme moins populaire) et (la fausse appellation ) ‘hydrate de carbone’ (le ‘carb’ des anglosaxons) est expliquée dans mes conférences sur la nutrition, sur mon site…
– Une vétérinaire ridiculise le régime cétogène. J’ai viré ce commentaire méprisant, qui montre l’ignorance sur les bienfaits cliniques du régime cétogène dans les troubles neurologiques fonctionnels, même en absence de médication psychotrope anti-crise.
– Un vétérinaire critique mon manque de confraternité : Je peux faire un post ou ouvrir un débat sur le sujet de la confraternité dans les confréries (vétérinaire, éducateur, comportementaliste, cynophile, félinophile…) si vous le demandez.
Et je vous propose de réfléchir sur ce thème : ‘’𝐜𝐨𝐧𝐟𝐫𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞́’’.
– Une vétérinaire me demande de prouver par publications scientifiques l’effet épigénétique de la sélégiline… J’ai viré ce commentaire. J’ai répondu à cette question dans mon livre ‘Tout sur le comportement du chien, éducation et génétique’.
Mais si vous voulez, je peux vous proposer un post sur la ‘médecine scientifique’ vs la ‘médecine clinique’, sur la demi-vie (5 à 10 ans) des connaissances en médecine vétérinaire, et le temps d’application en clinique des nouveautés scientifiques (10 à 20 ans).
Et je peux faire un Post sur les dangers (d’ostracisme, d’excommunication) d’appliquer trop tôt (par rapport à la moyenne de la confrérie) les nouveautés scientifiques. 😅
– Une vétérinaire conteste l’utilité de la sélégiline en ridiculisant a priori et sans expérience, l’effet d’activation de la dopamine dans la régulation des crises neurologiques fonctionnelles. J’ai viré ce commentaire, qui témoigne d’une simplification (réductionnisme) ou d’une ignorance dans la connaissance de l’effet pluriel et complexe d’une molécule.
Mais si vous voulez, je peux vous faire un post sur les effets 'autres que dopaminergiques' de la sélégiline.
🐾🐾
Je suis désolé si, par l’inhabilité du langage et par mouvement d’humeur, une personne physique ou une personne morale, se sent critiquée/attaquée. 😓
Mes intentions sont et restent de montrer les outils / procédures / techniques / croyances qui sont délétères au bien-être et à la santé des animaux et des humains, et de proposer des solutions alternatives pour le mieux-être et la santé de tous.

🧔🏻Dr Joël Dehasse, le 6 juin 2025



13/06/2025
Un chien parfait !!! Mon dieu quelle tristesse perso j’aime leurs imperfections, leurs differences et leurs caractères
13/06/2025

Un chien parfait !!! Mon dieu quelle tristesse perso j’aime leurs imperfections, leurs differences et leurs caractères

https://www.facebook.com/share/p/1BwVD8H2mv/
17/05/2025

https://www.facebook.com/share/p/1BwVD8H2mv/

La bêtise pour un chien… ça n’existe pas.

Pourquoi ?

Parce qu’un chien ne fait jamais les choses “pour embêter” ou “désobéir”.

Il agit selon :
• ses besoins naturels (explorer, mâcher, courir, aboyer…),
• ses émotions (peur, excitation, solitude…),
• ou ce qu’il a appris (ou non appris).

Ce que l’humain appelle “bêtise” est, pour le chien, un comportement adapté à un contexte donné.

Exemples de fausses “bêtises” :
• Il détruit un coussin ?
→ Peut-être stress, ennui ou absence de défoulement.
• Il vole de la nourriture ?
→ Comportement opportuniste naturel.
• Il aboie trop ?
→ Expression émotionnelle, pas provocation.

Approche moderne : comprendre, pas punir
• Identifier le besoin ou l’émotion derrière le comportement.
• Offrir des alternatives adaptées (jouets à mâcher, exercices, sécurisation).
• Éviter les étiquettes culpabilisantes (“vilain”, “têtu”, “jaloux”…).
Le chien ne fait pas de bêtises. Il fait avec ce qu’il sait, ressent, et peut. Notre rôle : l’accompagner, pas le blâmer.

La “bêtise” n’existe pas dans l’éthogramme du chien.

L’éthogramme, c’est quoi ?

C’est la liste des comportements naturels et observables d’une espèce, dans des contextes donnés (exploration, communication, alimentation, régulation, etc.).

Chez le chien :
• Mâcher, creuser, courir, aboyer, flairer, sauter, explorer, vocaliser…

Tous ces comportements sont normaux, fonctionnels, et attendus chez un chien.

Ce que l’humain appelle “bêtise” :
• Gratter un canapé
• Renverser une poubelle
• Aboyer à la fenêtre
Pour le chien, ce n’est ni “mal”, ni “interdit” : ce sont des réponses naturelles à un besoin, une émotion ou un apprentissage inadapté.

Approche éducative moderne :
• Sortir du jugement : le chien ne “sait pas mal faire”.
• Comprendre le besoin ou le déséquilibre à l’origine du comportement.
• Rediriger avec des alternatives respectueuses et enrichissantes.

En résumé :

Il n’y a pas de “bêtises” dans l’éthogramme du chien — seulement des comportements naturels qui s’expriment parfois dans un cadre inadapté.

“Mon chien sait qu’il a fait une bêtise !” Vraiment ?

C’est une phrase qu’on entend souvent… et pourtant, elle repose sur une interprétation humaine d’un comportement canin. Quand vous rentrez à la maison et que vous découvrez des dégâts, votre chien baisse la tête, évite votre regard, rentre la queue. Pas parce qu’il “sait”. Mais parce qu’il sent votre tension, votre colère, et qu’il cherche à calmer la situation. Ce comportement est une réaction à nos signaux, pas une preuve de culpabilité.

C’est à nous d’adapter le cadre, pas de réprimer le chien.

29/04/2025

Une 𝗣𝗘𝗡𝗦𝗘𝗘 𝗔 𝗩𝗜𝗙, Pour ne pas dire un 𝗖𝗢𝗨𝗣 𝗗𝗘 𝗚𝗨𝗘𝗨𝗟𝗘 ce matin !

Je sais, c’est lundi de Pâques, et je vais peut-être paraître un peu rabat-joie… j’en suis d’avance navrée

Ce matin, je me suis réveillée avec différentes émotions.
Je pensais à mon métier.
𝗔𝘂𝘅 𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝘂𝘅.
À tout ce que j’aimerais encore faire.
À cette passion qui me brûle encore et toujours.
Et en même temps, à 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵é 𝗾𝘂𝗶 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱’𝗲𝘂𝘅.

Alors j’ai eu envie de vous partager ceci : Quand j’ai commencé à me former en comportement animal, c’était en 2017. Je travaillais déjà dans le milieu animalier, au sein d’une clinique vétérinaire. De cette formation pourtant éprouvante en terme d’investissement personnel, je ne savais même pas si j’en ferai quelque chose un jour de plus qu’aider mon chien dans les problèmes qu’il rencontrait. C’était mon objectif
Et puis, au fil de la formation… la passion m’a prise.
Vraiment.
L’envie d’aller plus loin, d’en faire quelque chose d’utile pour tous, pas seulement pour notre binôme.

À cette époque, il y avait quelques comportementalistes.
Aujourd’hui ? Je ne saurais même pas dire combien.
Le nombre a doublé ? Peut-être plus encore.

Et avec ça, 𝘂𝗻𝗲 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 “𝘀𝗽𝗲𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀” 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝘁𝗼𝘂𝘀 ( 𝘃𝗲𝘁𝗼𝘀, 𝗻𝗼𝗻 𝘃𝗲𝘁𝗼𝘀 ), 𝗱𝗲 “𝘀𝗮𝘂𝘃𝗲𝘂𝗿𝘀”, 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵𝘀, 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁.

🤢 𝗢𝗻 𝘀𝗮𝘂𝘃𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗲𝗻 𝗿𝗲𝗳𝘂𝗴𝗲 𝗲𝘁 𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘁𝗿𝗶𝗻𝗲.
On vend des services bien-être animal avec un marketing rodé comme si on parlait de shampoing.
𝗧𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁. 𝗧𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲.🤮

La plupart des gens, naïfs, crédules, trouvent cette « bienveillance »incroyable…
Moi je trouve ça déplorable.

🙄 On en est à un point où on semble plus préoccupé par les termes que l’on utilise pour nous décrire (nous, notre profession) que par ce que l’on fait réellement.

Et pendant ce temps, des professionnels que je connais (et je pense sincèrement en faire partie) — continuent à travailler avec le cœur.
Sans tricher.
Sans chercher les projecteurs.
Avec une vraie envie de bien faire. Pour les animaux. Pour les humains. Pour ce lien unique entre nous

Et ce qui me touche encore plus, c’est quand je vois des pros autour de moi travailler avec autant de 𝗽𝗿𝗲𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻, 𝗱𝗲 𝗿𝗶𝗴𝘂𝗲𝘂𝗿, 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻, à réellement un haut niveau de connaissance et d’entrainement — pas depuis 5 ans comme moi, mais depuis 15, 20 ans — partager avec vous leur savoir avec générosité et pourtant eux, on en entend si peu parler… !

ça remet l’église au milieu du village.

Alors oui, ce matin j’avais besoin de le dire.
Pour ramener un peu d’honnêteté au centre.
Parce que ça fait déjà un bon bout de temps que je garde tout ça pour moi.

𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 à 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗯𝗼𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗶𝗻𝗰𝗲𝗿𝗶𝘁𝗲.
𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 à 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁.
𝗘𝘁 𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗮 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗺’𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝘂𝗲.

29/04/2025
05/02/2025

Il est courant de penser que l'éducation canine repose uniquement sur l'obéissance stricte aux commandes, mais cette approche va limiter le développement naturel du chien. En tant que compagnons responsables, nous devons comprendre que l'autonomie dans les décisions est tout aussi essentielle pour permettre à un chien de s'épanouir et de s'équilibrer. En effet, plus un chien est autonome, plus il pourra développer un comportement équilibré et adapté à son environnement.

L'autonomie ne signifie pas un manque de règles ou de cadre, bien au contraire. Il s'agit de donner à votre chien la possibilité de faire des choix réfléchis et appropriés, et de lui offrir la liberté de s'auto-réguler. Ce processus permet au chien de prendre confiance en lui, d'apprendre à gérer les situations de manière indépendante et de mieux comprendre les limites qui lui sont imposées.

L'idée derrière cette approche est que, tout comme les humains, les chiens apprennent mieux et se développent de manière plus saine lorsqu'ils ont l'occasion d'exercer leur propre jugement. En les guidant à prendre des décisions positives, nous les aidons à renforcer leur capacité à s'adapter à diverses situations de la vie quotidienne.

Le développement de l'autonomie chez le chien est étroitement lié à son bien-être émotionnel. Un chien qui est constamment contrôlé, avec peu de liberté d'agir par lui-même, peut rapidement devenir frustré ou stressé. Ce manque de contrôle sur son environnement va entraîner des comportements tels que l'anxiété, la réactivité ou même l'agressivité.
En revanche, lorsque le chien a la possibilité de prendre certaines décisions par lui-même, il apprend à mieux réguler ses émotions. Cela lui permet de se sentir plus confiant car il sait qu'il peut compter sur lui-même pour faire face à différentes situations. Cela conduit naturellement à un comportement plus équilibré, où le chien est capable de gérer le stress et de s'adapter aux changements.

Un autre aspect important de l'autonomie est la capacité du chien à résoudre des problèmes par lui-même. Lorsqu'un chien est confronté à un défi ou à une situation nouvelle, lui laisser le temps et l'espace pour réfléchir et trouver une solution favorisant l'apprentissage et renforcer sa capacité à prendre des décisions éclairées. Ce processus est essentiel pour développer un chien plus indépendant, capable de s'ajuster de manière flexible à son environnement.

L'autonomie ne signifie pas laisser le chien tout faire sans restriction. Le cadre est indispensable. Un chien autonome s'épanouit dans un environnement où les règles et les limites sont claires, mais où il a également la possibilité de prendre des décisions dans ce cadre structuré.

Par exemple, lors des promenades, au lieu de toujours dicter où le chien doit marcher ou s'arrêter, pourquoi ne pas lui laisser le choix de renifler une zone qui l'intéresse ou de choisir la direction à suivre, dans la limite de ce qui est sécurisé et approprié ? Ce type de liberté contrôlée encourage le chien à explorer, à interagir avec son environnement et à prendre des décisions positives tout en respectant les règles fixées par son propriétaire.

Avec le temps, le chien deviendra de plus en plus autonome dans ses décisions et ses actions, tout en restant bien ancré dans les règles que vous avez établies. Cette autonomie va alors de pair avec un équilibre émotionnel et comportemental naturel.

Plus un chien est autonome dans ses décisions, plus il s'équilibrera naturellement. En permettant à votre chien d'exercer un certain degré de contrôle sur sa vie, tout en maintenant des limites claires et des règles cohérentes, vous l'aidez à développer la confiance en lui, à mieux gérer ses émotions et à devenir un compagnon plus équilibré et épanoui. L'autonomie, encadrée par une éducation bienveillante et positive, est donc un élément essentiel du bien-être global de votre chien.

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
www.comportementaliste-canin78.fr

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