Centre Nicolas Greveldinger Éducation / Formation

Centre Nicolas Greveldinger Éducation / Formation Nicolas Greveldinger
Educateur Canin Comportementaliste
Chroniqueur TV / Radio
Formateur
(5)

Éducateur Canin Comportementaliste
Spécialiste des Troubles du Comportement
Chroniqueur TV et Radio
Formateur aux métiers du chien
Conférencier

Avec les cours, j'ai remonter la pente avec entrain. Et ce n'est pas si facile à faire. Mais maintenant, grâce à des mot...
08/07/2025

Avec les cours, j'ai remonter la pente avec entrain. Et ce n'est pas si facile à faire. Mais maintenant, grâce à des mots que je retrouve partout, je peux mieux m’exprimer :

Depuis 11 mois, j’ai réappris le français à l’écrit et à l’oral. Au début, j’étais muet, et il m’était impossible d’écrire.
Quand on a un AVC (accident vasculaire cérébral) touchant les hémisphères gauche ou droit, cela peut provoquer de nombreux dégâts.
Dans mon cas, c’est l’hémisphère gauche qui a été touché. La motricité du côté droit était affectée, je ne pouvais plus parler et je bavais.

Au début de la rééducation, j’étais cloué au lit. J’étais handicapé, mon pied et ma main droite étaient paralysés. J’ai réappris à marcher en quinze jours.
Mais pour la main, cela a été plus long. J’ai travaillé mes muscles grâce à la kinésithérapie et à des exercices en ergothérapie. J’ai aussi été suivi par une orthophoniste pour améliorer ma motricité fine, afin de retrouver l’usage de ma main droite. J’ai réappris à attraper, à toucher, à caresser.
Cependant, j’ai perdu 5 % de mes capacités.

Maintenant, c’est sur mon langage que je travaille tous les jours. Quand quelqu’un te parles, tu peux lui répondre avec les mots comme tu veux.
Il te dit, par exemple, « Comment ça va ? Qu’est-ce qui est arrivé ? »
Et toi, tu peux lui répondre : « Ça va. J’ai eu un accident, mais ce n’est rien. La voiture a été abîmée »

Dans mon cerveau, je n'arrivais plus à trouver les mots. C'était impossible de les chercher. Comme un enfant, j’étais complètement perdu.
On me demandait mon Prénom. Je comprenais ce qu’on me disait. Je connaissais la réponse : "Nicolas", mais les fichiers n’étaient plus là.
C’était impossible, vraiment impossible.

Donc, j’ai réappris le français. En septembre, on me montrait des images, et je devais dire la réponse. Je me souviens d'un mot : RAISIN. Je le connaissais, je le reconnaissais, mais je n’arrivais pas à le retrouver. Ça m’a mis une claque.

Quand on fait un AVC qui touche le langage, comme cela m’est arrivé, c’est très étrange. Je reconnaissais le raisin : je connaissais son goût, sa texture, la grappe… mais les mots avaient disparu.
C’est comme un fichier, tu reconnais le fruit, tu connais la texture, mais dans ton esprit, le mot n’existe plus. Il n’y a plus rien. C'était le néant.
Heureusement, je reconnais mon fils, ma compagne, ma famille et mes amis. Sinon, cela m'aurait fait du mal.

Donc, je suis remonté dans le passé, comme un enfant d’un an, un an et demi, je dirais. J’ai réappris tout ce que l’on fait avec les enfants.
On m’a fait refaire l’alphabet, compter, faire des additions, des soustractions, des multiplications, des divisions.
Je travaillais mon vocabulaire, puis je faisais de la grammaire. J’écrivais de petits textes en y intégrant le sujet, le verbe, les adjectifs, les compléments et les adverbes. Je travaillais aussi la conjugaison : au début, j'étais au présent, puis j’ai réappris l’imparfait, le passé simple, le passé composé, et enfin le futur et le plus-que-parfait.

Ce n’est pas facile de vous expliquer la situation que j’ai traversée. En même temps, je me relève malgré les tourments, la déprime, des moments très difficiles… Mais je trouve aussi que la vie peut être belle, avec de bons moments partagés avec ma compagne, mon fils, mes sœurs et frères, mon père, mes amis… Et c’est ça le plus important.

Nicolas Greveldinger

04/07/2025

On prend les mêmes et on recommence !

Same people...and we keep on going !

́ducationcanine ́ducationcanine

Depuis longtemps, je pressentais ce qui allait arriver à nos toutous. Aujourd'hui, la loi vient confirmer mes craintes.
03/07/2025

Depuis longtemps, je pressentais ce qui allait arriver à nos toutous. Aujourd'hui, la loi vient confirmer mes craintes.

LA MORT AU BOUT D’UNE LAISSE…

🔴 La loi est passée.
Certains outils dits « coercitifs » sont désormais interdits.

Colliers électriques.
Colliers à pointes.
Colliers semi-étrangleurs.
➡️ Interdits. Tous. Tout le temps.
Sans distinction. Sans nuance. Sans réflexion.

🎯 Et vous pensez que les chiens sont les gagnants de cette décision ?
Détrompez-vous. Les premières victimes seront justement… les chiens.



❌ Ce que cette loi ne dit pas :

Ce n’est pas l’usage abusif qu’elle punit — c’était déjà puni.
Ce n’est pas la maltraitance qu’elle empêche — elle existait déjà, et elle continuera dans l’ombre.
Ce qu’elle interdit aujourd’hui, c’est l’usage raisonné, technique, réfléchi d’outils précis dans des cas critiques.
Et ça, c’est une catastrophe.



🐺 TOUS LES CHIENS NE SONT PAS ÉDUCABLES À LA FRIANDISE

On ne parle pas ici de monsieur toutou qui saute sur la table à 6 mois.
On ne parle pas d’un chiot joueur qui tire sur sa laisse ou qui vole une chaussette.
On parle de chiens désinhibés, mordeurs, prédateurs.
De chiens qu’on n’approche plus sans barrière, gants ou muselière.
De chiens de fourrière, de refuge, de justice.
De ceux qui ont été dressés à l’attaque, ou qui ont traversé l’enfer.
De ceux qu’on ne peut plus approcher sans qu’ils tentent de mordre.

Ceux-là, on ne les éduque pas. On les rééduque.
Et ce travail, exigeant, dangereux, chirurgical, nécessite parfois un outil spécifique.

Oui, un collier électrique peut être une clef.
Oui, un collier à pointes bien utilisé peut sauver un chien.
Oui, un outil qui fait débat peut être une alternative à l’injection létale.



⚰️ AVEC CETTE LOI, ON NE SAUVE PAS. ON SUPPRIME.

🔒 Interdire ces outils, c’est retirer aux pros de la rééducation les derniers leviers possibles dans des situations complexes.
Ce n’est pas le chien qui gagne.
C’est l’euthanasie qui revient par la grande porte.

Parce qu’il faut bien comprendre une chose :
👉 On ne rééduque pas un chien de 45kg qui charge pour tuer avec un clicker.
👉 On ne « désapprend » pas la prédation ancrée à la dinde et aux bisous.
👉 On ne sort pas un chien du couloir de la morsure avec un sourire et des caresses.

Mais ça, les gens qui ont voté cette loi ne veulent pas l’entendre.
Ils veulent croire qu’un chien, ça se “répare” avec amour.
Et quand ça ne marche pas ?
Ce sera la piqûre.



🛠️ UN OUTIL N’EST PAS UN PROBLÈME. C’EST SON MAUVAIS USAGE QUI L’EST.

On n’interdit pas les couteaux de cuisine parce qu’ils peuvent servir à tuer.
On n’interdit pas les voitures parce que certains conduisent mal.
Mais dans le monde du chien, on choisit de bannir des outils qui, bien utilisés, sauvent des vies.

Le vrai professionnel sait quand il faut l’utiliser, quand il ne faut pas, avec quel chien, pour combien de temps, et avec quels effets.
Ce n’est pas une baguette magique.
Ce n’est pas une solution miracle.
Mais c’est parfois la seule possibilité pour éviter le pire.



🩸 DES CHIENS VONT MOURIR

Pas parce qu’on les a maltraités.
Pas parce qu’on les a “dressés à l’ancienne”.
Mais parce que la loi a décidé de couper les mains de ceux qui pouvaient encore les aider.

Et demain, quand un éducateur refusera un cas trop lourd, trop dangereux,
Quand une association dira « on ne peut pas le replacer »,
Quand une famille se verra dire « il faut l’endormir »,
Ce sera peut-être ce collier interdit qui aurait pu tout changer.



🗣️ CE N’EST PAS UN COMBAT DE MÉTHODE, C’EST UN COMBAT POUR LE RÉEL

Ce n’est pas les pros du tradi contre les pros du positif.
C’est le terrain contre le fantasme.
C’est le vécu contre l’idéologie.
C’est la nuance contre l’interdiction aveugle.



🙏 À TOUS CEUX QUI TIENNENT LA LAISSE QUAND PERSONNE D’AUTRE N’OSE S’EN APPROCHER…

À vous, les rééducateurs de l’ombre.
À vous, les techniciens de la dernière chance.
À vous, les formés, les lucides, les résistants, les réalistes.
Vous allez devoir continuer avec moins.
Réinventer, adapter, et parfois — abandonner là où vous pouviez encore sauver.

Mais je le dis haut et fort :
Vous avez tout mon soutien.
Parce que vous ne vous battez pas pour des outils.
Vous vous battez pour des chiens.
Et ceux qui savent, savent.

Sauv'age éducation canine

01/07/2025

On continu le travail et les sorties avec Olaf !

́ducationcanine

J’ai appelé mon frère, Bertrand Beuns, pour savoir comment ça s’était passé (car il a fait une chute et s’est fracturé l...
01/07/2025

J’ai appelé mon frère, Bertrand Beuns, pour savoir comment ça s’était passé (car il a fait une chute et s’est fracturé le plateau tibial), et pour discuter de l’organisation de la conférence. Il m’a dit : « Je serai là, mon frère, ne t’inquiète pas. »

Depuis très longtemps, nous sommes ensemble, dans les bons comme dans les mauvais moments, mais nous avons toujours été là l’un pour l’autre, Cyril Pellat-Finet et moi.
Nous sommes ensemble et nous resterons ensemble, parce que nous sommes amis.

Mais cette fois-ci, je remonte sur scène, parce que j'ai fait un AVC et que je l'aurai vaincu.

"Conférence «Dans la tête des chiens» - Nicolas Greveldinger" https://nicolas-greveldinger.fr/produit/conference-dans-la-tete-des-chiens/

Très fatigué, mais ça c'est du passé J’étais très fatigué. Je travaillais énormément. J'avais des chiens en éducation et...
28/06/2025

Très fatigué, mais ça c'est du passé

J’étais très fatigué. Je travaillais énormément. J'avais des chiens en éducation et en rééducation. Je faisais plusieurs formations : éducateur canin comportementaliste, les troubles du comportement, immersion, chien régulateur, chien de refuge… J'avais aussi des stages un peu partout : en Belgique, à Tours, Beauvais, Saint-Malo, Le Havre, etc.

Avant mon AVC, j'étais en vacances avec Kelyane (mon fils) en Tunisie. Ensuite, avec Lulu, nous sommes partis quatre jours dans le parc du Morvan. Le 6 août, je suis allé voir mon avocat, puis j’ai cherché mon frère, Bertrand Beuns, pour aller en Belgique. Nous allions voir Carl Girard.
Nous avons dormi une nuit sur place, puis je suis rentré chez moi le 7 août à 22h.

Le 8 août au matin, je suis allé faire du sport. J’ai acheté un repas, puis je suis rentré chez moi. Mon fils était dans la salle de bain. Je me suis installé sur le canapé pendant que je l’attendais… et c’est à ce moment-là que mon AVC est survenu.

Mon cas était très grave. Kelyane, Lulu, mes frères et sœurs, mon père, mes amis… ils étaient là dans ce moment très difficile, très dur. Mais je ne veux pas parler de ça…
Mes deux chiens, Myst et Boo, étaient là dans ces moments très pénibles. Ils m’ont apporté de l’amitié et de l’amour.
Quand je travaillais les sons, les mots, les phrases, c’était pour ma famille, mes amis, et aussi pour eux.
Quand je rééduquais ma main droite, mon pied droit c’était aussi pour eux…
Quand je parlais avec difficulté, c’était encore pour eux…

Dans ma famille, mes amis étaient en mode survie. On me disait : « Ça va aller, l’important c’est la santé, il faut attendre la rééducation, et on verra. »
Alors que mes deux chiens, eux, étaient dans la vraie vie…
C’est eux qui m’ont redonné l’envie de travailler.
Quand je suis fatigué, quand je suis dépassé par la situation, quand je suis désespéré, c’est Boo qui vient me voir.
Il me parle avec ses yeux, comme pour me dire : « On a besoin de toi… »
Il me fait un câlin, et je reprends mes cours.
C’est eux qui m’ont redonné le goût de travailler…

Nicolas Greveldinger

Voici ce que je dirais.
27/06/2025

Voici ce que je dirais.

🧠 L’anthropomorphisme – ou comment l’humain détruit le chien à force de vouloir “l’aimer”

📚 Définition

Anthropomorphisme (du grec anthrōpos, “homme” et morphē, “forme”)
C’est le fait d’attribuer à des êtres non humains — animaux, objets, phénomènes naturels — des pensées, des émotions, des intentions ou des comportements typiquement humains.

Appliqué au chien, cela revient à croire que :
• Il agit par vengeance
• Il comprend nos humeurs comme un psy
• Il veut plaire ou déplaire
• Il est jaloux comme un enfant
• Il « sait qu’il a fait une bêtise »
• Il est heureux uniquement quand on lui parle comme à un bébé
• Il “n’aime pas qu’on lui dise non”

Ça a l’air mignon.
Mais en réalité, c’est une torture psychologique déguisée en bonne intention.



🎭 Un phénomène de plus en plus massif

L’anthropomorphisme explose à mesure que le chien devient un produit de confort affectif, un miroir émotionnel, un bouche-trou relationnel.

C’est un chien de canapé, de selfies, de « moments doudous ».
Un chien qui doit être doux, propre, silencieux, sage, mignon, tolérant, obéissant… sans jamais être un chien.
Sans jamais déranger.

Et cette dérive est particulièrement présente chez les extrêmes du “tout positif” :
• Ceux qui disent qu’un “non” est violent
• Ceux qui pensent que dire “stop” bloque la relation
• Ceux qui confondent bienveillance et laxisme
• Ceux qui s’effondrent dès qu’un chien grogne, car “ça veut dire qu’il souffre”
• Ceux qui imposent une approche ultra-affective en refusant toute contrainte, toute règle, toute autorité

Sous couvert de respect, ils sacralisent l’animal, ils le déconnectent de ce qu’il est réellement, et finissent souvent… par ne plus pouvoir le gérer.



💣 Les conséquences de l’anthropomorphisme sur le comportement du chien

Voici les troubles les plus fréquents observés chez les chiens traités comme des enfants humains, ou considérés comme des “petits humains” à part entière :



1. 🧷 Hyperattachement & anxiété de séparation

On l’emmène partout. On ne le laisse jamais seul. On lui parle tout le temps.
Résultat ?
Il ne sait plus vivre sans nous.
Quand on part : il hurle, détruit, vomit, bave, panique.
Le chien devient prisonnier affectif de la relation.



2. 💥 Incapacité à gérer la frustration

Un chien à qui l’on cède tout devient intolérant à la moindre limite.
Il grogne si on ne joue pas, s’énerve si on ne répond pas, monte en pression dès qu’il est ignoré.
Il n’a jamais appris à attendre, ni à s’apaiser.

Ce chien-là devient une bombe à retardement.



3. 🧍‍♂️ Agressions de contrôle

Quand un chien décide de tout, gère les espaces, les interactions, les ressources, il finit par contrôler ses humains.
Pas par domination (ça, c’est dépassé), mais par absence de cadre.

Résultat :
• Il grogne si on s’approche de son panier
• Il bloque l’accès à la chambre
• Il refuse d’obéir ou déclenche s’il est contrarié
Il devient maître du foyer… alors qu’il n’en a ni les outils ni la stabilité.



4. 🚨 Troubles compulsifs

L’anthropomorphisme, c’est le chaos pour un chien.
Aucune structure, aucune clarté, aucun repère. Juste des signaux humains contradictoires qu’il ne peut pas comprendre.
Résultat :
• Léchage compulsif
• TOC (tourner en rond, chasser les ombres, lécher les murs…)
• Hypervigilance
• Aboiements sans fin
• Automutilation
Ce chien devient son propre exutoire.



5. 🤯 Agressivité par incompréhension

Un chien à qui l’on parle sans jamais l’écouter finit par mordre dans le flou.
Car on ne lit plus ses signaux. On les interprète en mode humain :
• “Il fait la tête”
• “Il me teste”
• “Il sait qu’il a mal fait”

Non.
Il montre qu’il est mal. Qu’il est stressé. Qu’il a peur. Et quand on ne l’entend jamais… il crie. Avec les dents.



🧩 Ce qu’un chien attend de toi

Un chien n’a pas besoin d’être traité comme un humain pour être heureux.
Il a besoin de clarté, de constance, d’un cadre stable, de règles simples et justes.
Il a besoin :
• de cohérence, pas de contradiction
• de moments calmes, pas d’hyperstimulation permanente
• de dépense adaptée à son espèce (olfactive, mentale, physique)
• d’apprendre à gérer la frustration
• de savoir où est sa place dans le foyer

Lui offrir ça, ce n’est pas le dominer. C’est le sécuriser.



💔 Quand l’amour rend fou

Tu peux aimer ton chien très fort.
Mais si tu l’aimes comme un humain, tu le prives d’être pleinement chien.
Et à terme, tu le rends malheureux.

Combien de chiens :
• Étiquetés « réactifs » ou « ingérables »
• Enchaînés aux séances vétérinaires pour troubles comportementaux
• Donnés, replacés, abandonnés, euthanasiés…
… ne sont en réalité que les victimes d’un profond malentendu ?



🔍 Et maintenant ?

Il ne s’agit pas de “moins aimer” ton chien.
Il s’agit de l’aimer mieux.

En le respectant pour ce qu’il est, pas pour ce que tu projettes sur lui.

🧠 Tu veux l’aider ?
✔️ Apprends à décoder ses signaux
✔️ Structure son quotidien
✔️ Donne-lui un cadre clair
✔️ Cesse de tout interpréter avec ton prisme humain

Et surtout, arrête de confondre bienveillance et mollesse.
Un chien équilibré a besoin de sécurité, pas de surprotection.



💬 Et toi ? Où as-tu déjà vu les dégâts de l’anthropomorphisme ?

👇 Partage ton vécu en commentaire, ou tag quelqu’un qui aurait besoin de lire ça.

27/06/2025

Ballade dans les parcs, marchés, magasins...on test le plus de choses possible pour voir le comportement du chien et lui apprendre à bien se comporter.

́ducationcanine

Voici mon copain Olaf. Sa maîtresse a demandé de le prendre en pension rééducation car elle était au bout des bêtises de...
25/06/2025

Voici mon copain Olaf.
Sa maîtresse a demandé de le prendre en pension rééducation car elle était au bout des bêtises de ce petit chien (destruction, saut sur les gens, traction en laisse, potentielle agressivité envers chiens et gens...).

́ducationcanine

Le regard, la base du lienDepuis mon AVC, j’étais muet. Communiquer avec les humains était facile grâce aux gestes. Mais...
23/06/2025

Le regard, la base du lien

Depuis mon AVC, j’étais muet. Communiquer avec les humains était facile grâce aux gestes. Mais parler avec des chiens, c’était impossible. Pourtant, Boo et Myst allaient me montrer que le regard avait toute son importance.
Au début, j’étais fatigué, je ne parlais pas, j’avais la main droite paralysée. Mais je comprenais tout ce qu’ils me disaient, et je leur répondais avec des gestes, quelques mots, et même par le regard.

Il y a eu un moment où je voulais donner un ordre à Myst pour qu'elle aille dans son panier : j'ai fait mon geste en regardant son tapis, mais les mots ne sortaient pas de ma bouche. Pourtant, Myst a compris ce que je voulais. C’était mon regard.

Au début de notre relation, quand elle était petite, j’ai appris à regarder mes yeux. Quand elle veut manger, jouer ou sortir, je me mets devant elle et j’attends. Dès qu’elle croise mon regard, je lui donne ce qu’il veut. Son regard se porte sur quelque chose lorsqu’elle a un intérêt. De la bouffe, des jouets, des cartons (parce qu'elle détruisait ça), etc...
Si je veux qu’il ou elle prenne mes clés, je vais lui offrir une récompense très attrayante, accompagnée d’exercices pour qu’il apprenne.

Dans la relation entre les humains et les chiens, ce n’est pas la méthode, la cohérence, les laisses, les récompenses, ou le moment où tu dis oui ou non qui comptent le plus : c’est toi. C'est ce qu'il ressent.
Cette émotion qui va le touché ou pas? Ce qui va dénoué ou pas ?

Depuis très, très longtemps, j’ai appris aux maîtres à regarder son chien. Pas en écoutant ce qu’on dit, mais en observant ce qu’il fait.
Quand tu lui demandes de s’asseoir :

Soit il te regarde et il s’assoit,
Soit il te regarde et ne s’assoit pas,
Soit il est distrait,
Soit il s’ennuie.

On ne peut pas avoir la même réponse à tout cela.
C’est donc en l’observant que l’on peut devenir un maître bienveillant.
Peut-être qu'une distraction va l'empêcher d'obéir à ton ordre, ou bien il l’a entendu mais ne le fera pas pour diverses raisons.
Dans le premier cas, je vais lui redemander une fois de plus. Mais dans le deuxième cas, je vais agir sans rien dire, en prenant la laisse pour y appliquer une tension approprié (comme un déclencheur de cortisol, l’hormone du stress). Dès que cette hormone provoquera chez lui l'envie ou l'idée de faire ce que j’attends, je relâcherai la tension et, peut-être, je lui donnerai une récompense.

Dans toute réaction, il y a des moments de positif (quand il obéit) et de négatif (quand il désobéit). Chaque chien peut présenter les deux types de comportements. Mais en l'observant, tu peux être un maître bienveillant, car tu comprends pourquoi il a fauté ou non.

Une fois le regard acquis, le vrai travail peut commencer… car ce n’est que le début !

Nicolas Greveldinger

Dans 4 mois, nous serons sur scène pour vous présenter une conférence comme je n’en ai jamais vue.Oui, je sais bien que ...
18/06/2025

Dans 4 mois, nous serons sur scène pour vous présenter une conférence comme je n’en ai jamais vue.

Oui, je sais bien que j’ai fait un AVC, et oui, cela m’a donné une force incroyable. Je me lève chaque matin pour travailler, et je me couche le soir en me demandant quels sont mes acquis. Au début, j’étais muet, et maintenant je peux te lire un dictionnaire.

"Dans la tête des chiens", c’est le nom de la conférence. C’est moi qui ai créé le concept : Nous allons travailler avec des chiens sur scène, en direct et sans filet.

Bertrand Beuns, Cyril Pellat-Finet et moi-même allons collaborer avec des chiens pour vous montrer et démontrer la solution.

https://nicolas-greveldinger.fr/produit/conference-dans-la-tete-des-chiens/

Boo, quand je sors du pâté ou des terrines, je le vois dans son regard… Il vient me fixer droit dans mes yeux. Lorsqu’il...
16/06/2025

Boo, quand je sors du pâté ou des terrines, je le vois dans son regard… Il vient me fixer droit dans mes yeux.
Lorsqu’il me regarde, c’est une manière de demander.
Ensuite, c’est à moi qui va décider si je lui donne ou non.


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