13/11/2024
Pourquoi je fais du shiatsu ?
-je veux comprendre et analyser les différentes pathologies actuelles qui touchent les domestiqués aujourd'hui
-je veux apprendre et transmettre comment les traiter de manière particulière à singulière pour chaque individu
-je veux aider à remettre de l'harmonie, du sens, et de la structure dans ce qui s'est établi :
-en validant les tentatives de bien-être et bientraitance et les soutenir, mettre en évidence l'origine de certaines problématiques (sans jugement)
-en posant des questions à l'animal et en montrant aux gardiens/propriétaires qu'ils peuvent le faire aussi
-en enlevant des doutes sur ce qui va mener un couple vers l'auto-sabotage, la culpabilité, l'anthropomorphisme ou encore l'insécurité physique et psychique
-je veux rééquilibrer le métabolisme pour que le vide se remplissent et les inflammations baissent montrer qu'est-ce qui apporte plus de confort au cheval et au couple
défendre la cause du cheval si jamais il souffre de quelque chose de visible que l'on peut soigner
-je ne fais pas du shiatsu pour me mettre en danger ni faire de l'éducation, mais signaler un problème d'éducation oui ; aider à clarifier la différence entre écouter l'expression et se mettre en danger me semble utile
Beaucoup de personnes pensent que je passe du temps à réorienter des personnes qui ne se remettent pas en question vers d'autres manières de faire.
Bien au contraire, c'est très rare que je tombe sur des personnes qui ne se remettent pas trop en question justement.
Je passe mon temps à essayer d'épargner aux chevaux les innombrables doutes de leurs propriétaires. Les « épargner » oui, parce que le doute n'est pas très sécurisant...est-ce que c'est oui ou non ? Comment ça ni l'un ni l'autre ?
Je passe du temps à les déculpabiliser pour qu'ils puissent retrouver confiance dans la relation, passer à l'action, ou juste retrouver confiance en leur capacité à prendre soin de leur compagnon.
On assène déjà bien assez les propriétaires de chevaux qu'elles n'y connaissent rien, qu'elles n'ont rien compris, qu'elles ne font pas ce qu'il faut pour que j'en rajoute une couche.
Cela me rappelle la manière dont le corps médical et la famille peuvent reprocher aux mères tout un tas de choses dès qu'il s'agit de choisir l'éducation et les soins de leur enfant... Ce n'est pas avec de nouvelles injonctions que l'on va lâcher prise sur les injonctions !
Mais je ne les brosse pas forcément toujours dans le sens du poil pour autant... Je leur dit beaucoup que « oui, vous faites des erreurs, et vous en ferez d'autres. Parce que vous n'êtes pas parfait.e. »
C'est ça aussi, apprendre à lâcher prise. Ce n'est pas se déresponsabiliser, mais juste accepter que même si l'on fait de son mieux, ce ne sera probablement jamais assez, et ce n'est pas un drame.