De la viande de gibier servis au lycée La Roque
Agricampus La Roque : 600 élèves autour de la viande de gibier
Les chasseurs du nord Aveyron, ont offert de centaines de kilos de viande de cerf aux maisons de retraite, hôpitaux, et EHPAD du Nord Aveyron.
Également, ils ont fait des dons au secours populaire. Pour autant, ils ne se sont pas arrêtés là puisqu’ils ont aussi permis d’organiser un repas autour de la viande de gibier pour 600 élèves de l’Agricampus de La Roque.
À la manœuvre, on retrouve Henri Paulhe, le cuisinier chasseur qui a décliné de la viande de cerf en daube et en pavé.
Il y avait également au menu des terrines de sanglier, de cerf et du saucisson de sanglier en provenance directe de la Maison Conquet.
Il suffisait de voir les assiettes vides revenant à la plonge pour comprendre que les élèves se sont régalés.
Le Président de la Fédération Départementale des Chasseurs Jean-Pierre Authier, n’a pas caché sa satisfaction soulignant que la viande de gibier n’est pas réservée qu’aux fêtes de fin d’année et qu’aujourd’hui, grâce aux établissements Conquet on peut en retrouver très facilement tout le temps.
Du côté de l’Agricampus La Roque aussi, on se félicite de l’opération tout en rappelant le caractère unique de leur self où tout est cuisiné sur place et à partir de produits locaux.
Une histoire de chasse racontée par le lièvre
Jules Renard disait « Ce qui perd le lièvre, ce sont ses ruses. S’il ne faisait que courir droit devant lui, il serait immortel ». Pour le coup, on lui a presque donné raison.
Voilà une magnifique vidéo d’un chasseur aveyronnais que l’on remercie vivement.
Montez le son et ouvrez les yeux. Une chose est sûre les chiens sont bons et le chasseur connaît son affaire.
À saute mouflon
On ne résiste pas à vous montrer cette vidéo de mouflons aveyronnais qui prennent la poudre d’escampette autant par le sol que par les airs.
En tout, il y en avait 20, mais saurez-vous dire combien ont pu être cadrés à temps par notre caméraman.
Cent fois sur le métier
Dans le cadre du programme Cynobs porté par l’OFB et la FNC. Les techniciens de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron poursuivent leur travail de baguage.
Pour l’heure, ils capturent des bécasses pour leur passer la bague au doigt. Cet anneau sera pour elles, une sorte de baptême qui leur donnera un nom, ou plutôt un identifiant numérique pour la vie.
Une fois l’oiseau libéré, tout le monde espère le revoir un jour. Très loin ou très près de là où il a été capturé. Très loin, cela nous parle de migration pré nuptial, très près cela évoque la fidélité au territoire d’hivernage. Très tard, cela évoque la longévité de l’animal marqué.
La bague c’est l’ancêtre du GPS. Mais malgré les progrès de la technologie, elle reste un outil indispensable.
Clap de fin pour le brame
Le brame est terminé (ou presque). Le bouillonnement du sang et l’anarchie des pulsions ont pris fin.
Notre Cerf équipé a vaillamment défendu sa place de brame. Chevalier sans armure de fer, allant et venant, il a bramé pour se vendre, mais aussi pour avertir et impressionner les autres.
Bientôt, peut-être, nous aurons la réponse à la grande question que nous nous posons tous?
Pierrounet va-t-il repartir en Lozère ?
On dit "bientôt" parce que l’an dernier il est parti quelques semaines après le brame.
On dit "peut-être" parce que son collier GPS peut tomber. Si la batterie donne des signes de faiblesse, le système drop-off du collier libérera notre informateur de ses obligations.
En attendant, il est là toujours en rive droite du Lot…
Merci à Nathan Conte pour la vidéo.
Pierrounet brame fort
Une place de brame c’est en quelque sorte un champ de bataille. Le physique, l’intimidation, la ruse, les combats y tiennent une place prépondérante.
Toutefois, c’est également une période où l’on peut opposer les contraires, car nous sommes nombreux à y voir de la poésie. Il faut parfois savoir voir autre chose que ce que nos yeux regardent.
De son côté, Pierrounet, reste prosaïque et il s’en donne à cœur joie, il brame et cherche à attirer à lui les belles. Il s’est d’ailleurs constitué, en son palais forestier un petit « harem » et travaille activement à faire de nouvelles conquêtes. Plusieurs caméras et photographes l’on surprit en pleine action de séduction.
Une manière de faire surgir la réalité.
Toujours au complet
Vous vous souvenez de la compagnie de perdreaux et de la vidéo que nous avons publiée le 29 juillet dernier ? On y voyait 10 jeunes perdrix et un adulte veillant sur sa progéniture. Et bien vous savez quoi ? Les chasseurs de l’UC Millau continuent de suivre attentivement cette compagnie et ont fini par la retrouver et personne ne manque à l’appel. Les jeunes se sont maillés, ils commencent de plus en plus à ressembler à leur version adulte. Une compagnie naturellement éduquée qui maîtrise tous les codes de la survie. On en redemande.
11, qui dit mieux ?
Voilà le genre d’image que l’on aimerait voir plus souvent. Tant de beauté et surtout tant d’espoir dans une vidéo. La caméra était posée dans une vieille vigne autour de Millau. Vous pouvez compter. On peut y voir 10 perdreaux, déjà de belles tailles et une perdrix rouge. 1000 merci pour ces images.
Pierrounet fait son cinéma
C’est avec grand plaisir que l’on partage avec vous quelques vidéos que l’on doit à nos collègues lozériens. On y voit Pierrounet en plein refait avec ses velours qui pointent. A priori, il voyage seul. Mais comme vous pouvez le voir sur les autres vidéos le coin est réputé. Plusieurs mâles passent et repassent. Sur toutes les vidéos, on remarquera l’extrême méfiance de nos cervidés. Ils sont sur leurs gardes sitôt qu’ils voient la caméra. Un objet nouveau dans leur paysage et ils font alors preuve d’une méfiance redoublée. Un immense merci à la FDC48 pour ces belles images.
#cerfs #lozere #aveyron #chasse #GPS
J’aime la nature propre à Salvagnac Cajarc
Dans le cadre des journées « j’aime la nature propre », avec plus de 28 mètres cubes de déchets collectés, les chasseurs de Salvagnac Cajarc ont fait très fort. Lors du mot de bienvenue le Président Bourgade a tenu à expliquer que cela faisait longtemps que les chasseurs en passant devant les différents tas d’immondices éparpillés un peu partout en pleine nature se disaient : « Un de ces quatre matin il va falloir que l’on s’en occupe » l’organisation des journées « j’aime la nature propre » aura été le catalyseur. Ni une ni deux Jacky Vinghes à pris les choses en main, distribuant la benne au plus près du tas le plus important et faisant des allers-retours en tracteur aidé dans cette tâche par Philippe Cournède pour rapprocher les décharges satellites bien cachées dans les buis et les haies. Au début tout le monde disait : « On ne va pas y arriver. Il y en a trop », puis la matinée avançant l’inquiétude a porté sur la capacité de la benne. « Tout ne va pas rentrer, il faudra une autre benne ». Au final tout aura été nettoyé et la benne n’aura pas suffi. Ils étaient 35, chasseurs, randonneurs, habitants de Salvagnac-Cajarc, pleins de bonne humeur et de motivation. On retiendra l’investissement des plus jeunes et aussi des anciens comme Roland Roques qui n’a pas arrêté un instant, toujours à la tâche. La matinée a commencé sous le crachin et s’est terminée sous un soleil radieux. Dans le détail 16.5 mètres de cube de ferraille ont été collectés, 8 mètres cubes de pneus et de plastiques et 4 mètres cubes de déchets divers de bord de route. Félicitations.
Suivis Mouflons 2024
À saute mouflons
Postés sur promontoire, les techniciens de la Fédération braquent leurs caméras thermiques sur la campagne. Nous sommes à Mostuéjouls. Ils cherchent des mouflons. Pour ce faire, ils capturent le différentiel thermique entre les corps et le paysage. Les mouflons, eux, ne se doutent de rien. Ils jouent les rituels qui sont ceux de leur vie à cette époque de l’année. Par rapport à l’année dernière, les chiffres sont identiques. Il s’est vu à très peu de choses près autant d’animaux que l’an passé. Une estimation de population se fait certes lors des comptages annuels, mais aussi tout au long de l’année et les informations qui remontent du terrain sont précieuses. Ce qui compte, c’est de pouvoir dégager une tendance interannuelle, d’étudier des faisceaux de concordance et de comprendre d’où peuvent provenir les dissonances. Vous l’aurez compris, ce qui compte, c’est l’historique et la capacité prédictive des experts de la FDC dont c’est le métier. Alors oui, il y aura toujours sur les réseaux sociaux des gens meilleurs que les autres, qui savent qu’il aurait mieux valu faire ceci ou qu’il aurait mieux valu faire cela. Ils parlent, ils parlent. C’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît.
Pierrounet fait son cinéma
Comme on ne sait pas toujours expliquer l’intention qui préside au comportement de nos animaux équipés. On se dit que l’on peut prendre quelques latitudes avec l’éthologie. Après tout, il n’est pas interdit de s’amuser un peu. Aussi, on commence à comprendre ce qui a poussé Pierrounet à aller en Lozère. Il a fait en quelque sorte un ego trip. Il cherche les projecteurs, les feux de la rampe, la célébrité. Il aime se faire voir et surtout se faire filmer. La preuve les magnifiques images que l’on doit à Kévin qui participe au réseau technique de la FDC 48 et que l’on remercie une fois encore chaleureusement pour nous avoir transmis ces scènes. Dans la deuxième vidéo, Pierrounet prend carrément la pose. Sublime. Ne soyez pas surpris de le voir toujours avec sa ramure sur la tête, à l’heure où nous écrivons ces lignes il a très certainement dû se débarrasser de ses bois devenus encombrants. On constate au moment de la vidéo qu’il voyage seul. Il cherche certainement la compagnie d’autres mâles. D’ailleurs il a pas mal tourné en rond. Il est resté longtemps contre l’A75 sans jamais s’en rapprocher suffisamment pour que l’on puisse penser qu’il ait cherché à franchir le ruban d’asphalte. Il existe des passages qu’il aurait aisément pu emprunter. Notamment sous le viaduc de la planchette ou bien encore en passant au-dessus du tunnel de Montjézieu. Sans compter les routes et les boviducs qui traversent sous l’autoroute qu’il aurait éventuellement pu utiliser, bien que cela ne soit pas tant s’en faut la panacée pour la grande faune. Depuis l’A75, il a fait une grande boucle dans la direction opposée pour repartir vers le Ségala qu’il a contourné par l’ouest pour revenir s’établir durablement entre le Bruel et le Crespin. Cela sans jamais quitter la commune de Bourgs sur Colagne. Près de 20 km parcourus en 18 jours. On a vu mieux en termes de périple. Mais