Animocoeur

Animocoeur Comportementaliste Chat & Chien à Rueil-Malmaison
Balade collective en forêt
Bienveillance & respect de l'animal
(1)

Pet Sitter Professionnelle
Comportementaliste Chat
(Comportementaliste et Educateur canin : en développement)

06/10/2024
06/10/2024
05/10/2024

C'est toujours "Assis!" "Marche au pied !" "Reste !" Jamais : "Pense, innove ou sois toi-même!"

Lorsqu'ils ont dépassé le stade chiot, et qu'ils arrivent à maturité selon la taille, les chiens deviennent des adultes et ils ont soif de communiquer et de se comporter comme des adultes.

Toutefois, certains chiens sont habitués au rôle d'enfant et fonctionnent au sein d'une relation parent-enfant comme des individus dépendants. D'autres deviennent de petits robots.

Ce type de relation de dépendance répond principalement aux besoins et aux notions de l'humain, pas à ceux du chien.

Les chiens ont besoin d'être autorisés à devenir des adultes. Statut où ils ont la possibilité de faire des choix, de prendre les meilleures décisions sociales, et d'avoir le contrôle de leur propre vie.

Passer de la dépendance à l'autonomie pour que le chien devienne un chien adulte, demande de lâcher la notion de contrôle de notre part.

Cela ne signifie nullement "laisser faire".

Cela signifie poser un cadre dans lequel les chiens peuvent simplement évoluer, communiquer librement, penser par eux-mêmes, et être qui ils sont dans un cadre sécurisé basé sur la compréhension, la confiance, la bienveillance et la notion d'altérité.

Passer des commandes à la concertation, à la coopération et au dialogue bidirectionnel sont la clé!

Soyez créatif.

Trust Your Dog.

25/09/2024

L' Association EMÂ a besoin de nous.

06/08/2024

Comportements agressifs, excessifs, prédation, pica... Et si la cause était ailleurs ? 🔍👀
Lorsqu'un comportement cause du tort (à notre chien, à nous ou aux autres), la première chose qui nous vient souvent à l'esprit est de savoir comment nous allons le modifier. Et pourtant, tant de choses peuvent se cacher derrière un comportement : douleurs ou pathologies, alimentation inappropriée, méconnaissance de l'espèce canine, mauvaise communication entre le chien et son gardien, besoins insuffisamment/trop/mal comblés, insécurité au sein du foyer...
Même si les techniques de modification comportementale (basées sur des études scientifiques et mises en œuvre avec bienveillance) fonctionnent, il est primordial d'investiguer du côté physiologique avant toute chose, au risque de perdre un temps précieux et de passer à côté du problème, ainsi que sur une meilleure communication réciproque.

Pour vous donner quelques exemples personnels :
💩 Stellâme, ma berger blanc, mangeait énormément de crottes, de purin et de bouses en balade, sans compter ses propres excréments.
🛠️ Pendant plusieurs années, j'ai utilisé du conditionnement classique puis opérant pour lui apprendre à regarder le crottin, puis me regarder et revenir vers moi afin de passer à côté sans l'ingérer. N'ayant pas généralisé cet apprentissage, elle a appris à laisser les crottins de cheval mais continuait de savourer les champs de purin, je la rattachais donc lorsque nous passions dans des endroits trop tentants (gestion d'environnement).
✅ Le problème a été complètement résolu en quelques semaines, sans aucun travail supplémentaire de ma part.... Grâce à une analyse de son microbiote, révélant qu'il lui manquait de nombreuses bactéries importantes (qu'elle cherchait certainement dans les différentes selles qu'elle trouvait), et en lui fournissant des compléments alimentaires à base de matières fécales.

💣 Lunâme, ma berger allemand, déchargeait la moindre de ses émotions (frustration, joie, peur) en chevauchant Stellâme ou en la chargeant.
🛠️ J'ai analysé exactement les moments où ces comportements se produisaient, j'ai essayé d'éviter au maximum les situations anxiogènes en amont, j'ai donné beaucoup de mastication pour lui permettre de décharger différemment, je la redirigeais vers un bâton durant les balades pour la détourner, j'ai appris à repérer tous les micro-signaux précurseurs d'une charge ou d'un chevauchement...
✅ La situation s'est grandement améliorée depuis qu'elle a reçu un diagnostic médical et prend un traitement à base de cortisol et d'hormones thyroïdiennes, réglant par la même occasion ses nombreux problèmes digestifs (qui augmentaient très probablement son besoin de décharger).

🦊 Lunâme et Stellâme apprécient fortement de courir après le animaux sauvages.
🛠️ En plus de la longe, pour sécuriser tout le monde et du principe de Premack utilisé sur les oiseaux (si tu reviens vers moi, je te détache et tu as le droit de leur courir après), j'ai utilisé des jeux de calme et de prévisibilité, je leur ai permis de satisfaire leurs besoins de prédation via le mantrailing et d'autres jeux de flair, j'ai pris soin de coordonner ma respiration avec mes pas pour garder un rythme cardiaque bas et leur amener du calme, j'ai lancé des poignées de friandises par terre pour leur permettre de redescendre plus rapidement de leurs émotions...
✅ Puis, je me suis rendue compte que les moments durant lesquels elles font le plus de prédation sont lorsqu'elles ont mal au ventre, que la balade du jour précédent était trop courte ou trop stimulante ou que je n'étais pas assez présente et disponible pour elles à ce moment-là (la tête dans les nuages, ou sur mon téléphone...). J'ai également remarqué qu'avant de partir chasser, elles ralentissent, s'arrêtent et me regardent. En leur indiquant la bonne direction avec mon corps tourné en sens inverse et avec une bonne gestion d'environnement (balade dans les champs avec bonne visibilité), elles reviennent vers moi et nous pouvons continuer notre chemin, contrairement à toutes ces fois où j'ai fait un pas de trop dans la direction du renard et que je les ai involontairement incitées à y aller.

🥩 Lunâme pleurait beaucoup au moment de préparer sa gamelle.
🛠️ Sur le coup, à part me dépêcher pour lui donner à manger plus vite, je n'ai pas fait grand chose 😆 J'aurais pu ignorer ses gémissements et recommencer à préparer quand elle est calme, mais est-ce que j'apprécie lorsque l'on m'ignore alors que j'exprime un besoin ? J'aurais aussi pu la faire patienter en lui donnant une mastication, ou préparer dans une autre pièce (mais je n'ai pas d'autres pièces alors ça règle le souci...)
✅ Il m'a suffit de fractionner son repas en deux, d'augmenter l'apport énergétique de la ration et d'ajouter un peu d'eau pour lui permettre de se sentir rassasiée et patienter plus sereinement au repas suivant 🙃

🚗 Juste après la naissance de mon bébé, Stellâme s'est mise à refuser de descendre de la voiture au retour de balade. Cela coïncidait aussi avec un pétard qui avait explosé un jour qu'elle descendait.
🛠️ J'ai essayé d'attendre, d'encourager chaque mouvement vers l'avant, de travailler au clicker, de faire des balades plus longues en pensant que le nouveau rythme était trop lent pour elle, de débloquer les tensions chez l'ostéopathe... Le rappel d'urgence fonctionnait très bien, elle sortait immédiatement, mais je ne voulais pas l'utiliser dans ce cas-là...
✅ Là encore, après diagnostic vétérinaire et mise sous traitement d'hormones thyroïdiennes, Stellâme a à nouveau accepté du jour au lendemain de descendre directement de la voiture.

Je n'ai pas détaillé tout ce qui a été mis en place, mais l'objectif est de se rendre compte que la finalité n'est pas celle à laquelle je m'attendais.
Ces quelques exemples ne sont pas des solutions toutes faites à reproduire dans une autre situation avec d'autres binômes, mais j'espère qu'ils apporteront une piste de réflexion pour voir plus loin et chercher à toujours mieux comprendre, pour avancer la main dans la patte.
Prenez bien soin de vous ✨

01/08/2024

Pourquoi je n'utilise pas le " assis " avec les chiens ?

Bien que cela soit l'ordre le plus apprécié des dog-parents, il n'en est pas moins le plus inutile et désagréable pour le chien.
La question est, est ce approprié pour nos chiens ? Laissons du choix à nos chiens ?
Je vais vous exposer différentes raisons qui amènent à penser que nous pouvons nous passer de cet ordre :

- la position assise peut être très douloureuse pour beaucoup de chiens : jeune chien en croissance, chiens âgés, etc. Il n'est pas agréable qu'on vous demande de faire quelque chose qui vous fait mal tout au long de la journée 🤔
Certains iront même jusqu'à dire que cela peut créer des blessures pour votre chien. Car beaucoup de chiens ne s'assoient pas correctement. Et répéter ce mouvement, 10x, 20x par jour, les résultats au long terme peuvent être importants

- en demandant un assis, vous ne demandez pas vraiment ce que vous attendez de votre chien. Je m'explique. Cet ordre est souvent utilisé pour des chiens excités, ou qui ont peur, leur demandant de s'asseoir aurait pour but de les canaliser. Mais bien souvent c'est l'effet inverse, l'effet cocotte minute. Car dans votre commande, vous demandez une position et non un état global.
= Attention à l'utilisation de cette ordre pour travailler la réactivité, cela ne résout rien. De plus vient s'ajouter le statique, ce qui rend le moment insupportable pour le chien. (Voir l'empire s'il y a une douleur, car le chien associera la douleur aux stimulis).

- c'est un moyen de contrôler son chien face à des comportements dérangeants. Et donc cela ne règlera pas le fond de votre problème.
Vous aurez en apparence un chien obéissant, mais qui sera sûrement émotionnellement submergé.

- la position assise est un moyen de communication pour le chien. Par exemple, un chien qui s'assoie pour signifier au congénère qu'il n'est pas à l'aise face à son approche.
C'est aussi souvent une position de transition. Par exemple, le chien passe d'un état actif à un état de repos, il sera debout, assis, puis se couchera. Pour observer parfois, mais il finira par soit aller voir ce qui l'intéresse où se coucher.
Le chien reste rarement dans cette position hors demande et conditionnement.

Sachant que nos chiens domestiques représentent seulement 20-30% des chiens mondiaux. Vous êtes-vous déjà demandé comment fonctionnaient les autres chiens ? Dans notre cas, pourquoi les chiens s'assoient ?
Globalement, ils s'assoient pour observer, se reposer, exprimer un malaise face à un congénère.
N'oubliez pas que chaque comportement à une fonction. Il se lèche la truffe pour manifester son inconfort, il couine pour montrer son impatience,..

Cela pour vous dire, laissez du choix à votre chien. Cherchez à comprendre la raison de ses comportements. Et adaptez vous aux situations.

Par exemple, dans ma pratique avec mes chiens ou mes clients, je vais plutôt apprendre des demandes comme : " tu attends " , " tu te poses ", " tu te calmes ".
Les demandes sont orientées en fonction des situations, où le chien a toujours une part de choix dans la position qu'il prend dans l'espace.

18/07/2024

Le plus souvent, lorsque j'interviens dans un foyer où se trouve un chiot et que je parle des apprentissages dits « de base », on me répond « assis, couché, pas bouger ». C'est à ce moment-là où je me rends compte d'à quel point l'humain ne se rend pas compte de la multitude d'apprentissages à mettre en place autres que ceux qui sont cités ci-dessus. Parce qu'on ne va pas s'en cacher : ceux-là, on peut tout à fait s'en passer et pourtant, le chien ira très bien dans notre société d'humains. Mais alors voilà, quels sont donc les apprentissages « de base » à mettre en place avec un chiot qui, je le rappelle, est avant tout un bébé ?

Le premier apprentissage, et pas des moindres, est la construction du lien. Votre chiot va apprendre à vous faire confiance, à vous percevoir comme étant un repère, un ancrage, un pilier au quotidien. Pour pouvoir faire naître la confiance, il faudra éviter de le mettre dans des situations anxiogènes dans lesquelles il devra se débrouiller seul mais aussi et surtout passer du temps de qualité avec lui. C'est là où la confiance se construit : lorsqu'il saura qu'il peut compter sur vous et à la fois passer du bon temps à vos côtés sans jamais se sentir menacé par votre présence (on évite donc de lui enlever des ressources sans les échanger, de l'enguirlander quand il fait « une bêtise », on aménage l'environnement, etc.). Une fois que le lien est présent, une étape conséquente sera franchie et cela facilitera au passage le rappel par exemple pour ne citer que cet apprentissage. Cependant, attention, ce n'est pas parce que vous avez une belle relation sur les débuts qu'elle restera ainsi tout au long de la vie de votre chien. A vous ensuite de maintenir les mêmes efforts, de faire preuve de bienveillance et de cohérence dans les apprentissages, pour que ce lien puisse continuer de grandir. (Eh oui, ce n'est pas parce qu'une fleur a poussé que pour autant, on arrête de l'arroser !)

Le fait d'apprendre à votre chiot à rester seul une fois qu'il aura pu bâtir du lien et se sentir en sécurité à vos côtés a également son importance. Le but étant qu'il perçoive vos absences, au début de simples allers retours entre deux pièces, comme étant parfaitement banals, comme si vous ne faisiez qu'aller aux toilettes. Cet apprentissage est particulièrement important car il permettra à votre chiot de se rasséréner même lorsque vous n'êtes pas en sa présence. Je me souviens encore avoir vu Shani dormir durant ma première vraie absence et qu'est-ce que c'est génial de voir son chiot parfaitement à l'aise alors que son humain n'est pas dans la même pièce que lui ! N'oublions pas que la solitude n'a absolument rien de naturel chez le chien, c'est donc un apprentissage comme un autre à mettre en place dès tout jeune.

La socialisation est également un apprentissage particulièrement important, sachant qu'elle est malheureusement mal faite la plupart du temps. Car la socialisation n'est pas une affaire d'interaction mais bien d'exposition. Rien ne sert donc d'aller en plein milieu d'un marché avec votre chiot en invitant tout le monde à lui faire des papouilles contre son gré, vous ferez pire que mieux. La socialisation se doit d'être progressive, au rythme du chiot, afin qu'il puisse observer son environnement comme il le souhaite pour s'en approcher petit à petit.

Pour Shani, la socialisation a débuté fort car nous habitions en plein centre ville alors qu'elle venait d'un coin de campagne paradisiaque où peu de voitures passaient. Cela a donc pris une semaine avant qu'elle ne soit volontaire pour sortir dans la rue. Une semaine à raison d'une sortie de quelques minutes par jour pour qu'elle puisse observer, depuis la haie de devant, les voitures passer, les piétons marcher, les poussettes, les autres chiens, etc. Chaque pas dans la rue était renforcé par des félicitations verbales et par des friandises, et chaque pas vers la porte d'entrée était facilité pour qu'elle se rassure directement sans se sentir contrainte à rester dans un environnement qui lui faisait un peu peur. Au bout d'une semaine, elle a pris la décision de partir pour une vraie balade et là, ça a été le déclic, plus besoin désormais de rester près de la porte d'entrée.

La socialisation, ce n'est pas aller au contact de tous et tout le temps, ce n'est pas non plus contraindre son chiot à être manipulé, pas plus que ce n'est le faire rencontrer tous les congénères du monde. Shani n'a eu l'occasion de communiquer réellement qu'avec six chiens au total lorsqu'elle était chiot, tous choisis car ils communiquaient bien et de telle sorte à lui apporter un gabarit et une couleur différente pour qu'elle se familiarise avec la diversité de son espèce. Tous les autres congénères ont simplement été croisés dans la rue, sans qu'elle n'aille au contact. Faites bien la différence entre les moments d'interactions pour parfaire la communication d'un chiot et les moments d'exposition liés à la socialisation car tous les chiens adultes ne sont pas en capacité de bien communiquer avec un bébé.

Pour finir, des soins coopératifs ont été mis en place afin de lui permettre de percevoir positivement les manipulations auxquelles elle aurait droit tout au long de sa vie. Nous avons donc eu l'occasion de travailler sur la coupe des griffes, les gouttes dans les yeux, la manipulation des pattes et de la queue, etc. En résumé, le but était avant tout qu'elle ne perçoive pas ces manipulations comme étant aversives mais bien comme étant positives, ou a minima quelque chose de neutre. Et que de temps gagné ! Que de facilité à présent pour lui faire des soins divers et variés ! Alors bien sûr, ne vous attendez pas à pouvoir mettre en place une véritable coopération dès tout chiot, c'est parfois un peu laborieux. Disons que si déjà on parvient à les garder sur un tapis de léchage le temps des premières manipulations, c'est déjà beaucoup pour certains. Maintenant, tout dépend du chiot. Avec Shani, ça s'est fait très progressivement, quelques secondes par session, avec peu de manipulations et des friandises de très forte valeur. C'est également durant ces soins coopératifs que vous pouvez faire comprendre à votre chiot qu'il a le droit de donner ou non son consentement, tout comme vous pouvez le faire sur des moments plus anodins du quotidien, comme lors des séances papouilles.

A mon sens, les quatre apprentissages de base sont la construction du lien, la solitude, la socialisation et les soins coopératifs. On est donc bien loin du « assis, couché, pas bouger » et... Ce n'est pas plus mal à vrai dire car ce qu'on cherche à avoir n'est pas un chiot qui maîtrise les bases de l'obéissance sportive mais bien un chiot qui peut grandir en étant bien dans ses pattes. Vous remarquerez que je n'ai pas parler ici du rappel, du renoncement ou bien encore de la marche en laisse. Ils ont, eux aussi, leur importance. Pour autant, je les vois comme découlant de ce qui a été dit ci-dessus. Le rappel, avec la construction d'une bonne relation, est nettement simplifié et le renoncement également. La marche en laisse est également bien plus simple durant la période de socialisation si on fait des périodes de pause, si on apprend au chiot à s'asseoir et à observer par moment, à prendre des odeurs sereinement. Car certains tirent en laisse pour se soustraire à une situation anxiogène, autant donc prendre le problème à la racine et mettre en place une socialisation saine.

Les apprentissages prioritaires visent à apporter au chiot de quoi se sentir à l'aise, en votre présence ou sans, et dans les environnements qu'il sera amené à côtoyer en sachant qu'il pourra compter sur vous dans toutes les situations possibles et imaginables. Ce sont ceux-là, à mes yeux, les apprentissages de base dont vous aurez besoin tous les deux.

© Toutougether - Nicoline Droogmans
www.toutougether.fr
06 36 10 04 84
[email protected]

14/07/2024
02/06/2024

Agentivité dans la vie du chien.

Paroles de Turid Rugaas.

"Nous avons à offrir des choix à nos chiens. Si quelqu'un dans votre famille décide tout le temps de ce que vous devez faire, vous interdit de vous lever pour aller dans la cuisine pour vous faire une tasse de thé, et en plus, vous demande d'attendre sa permission, vous deviendriez fou! C'est ce qui arrive à nos chiens.

Les chiens ont de réels problèmes mentaux, parce que nous les commandons de trop, ne leur permettons aucune liberté et pas assez de choix."

Turid Rugaas

02/04/2024

Qu’il s’agisse de nos chiens ou bien ceux des autres, obtenir leur accord avant un contact physique est un préalable nécessaire. Sinon on altère la confiance, on développe de la méfiance, de l’irritabilité, de la tension, voire de l’agressivité.

Demander l’accord du propriétaire c’est bien. Obtenir l’accord du chien lui-même, c’est mieux 😊

21/03/2024
21/03/2024

L’importance des lieux de balade

Pour beaucoup, la balade du chien c’est près de chez soi, quelques minutes, et hop c’est plié. Savez-vous, pourtant, que le choix des lieux de balade a un impact significatif sur nos chiens? (le temps aussi mais ce n’est pas l’objet aujourd’hui).

D’abord, bien sûr il est important de varier. Pour conserver de l’intérêt, de la stimulation, du plaisir olfactif. Changer régulièrement d’itinéraire, de type d’environnement est une nécessité et participe à son bien être quotidien.

Proposer de temps en temps des lieux inconnus s’avère aussi très intéressant. Pour faire plaisir à ceux qui adorent la nouveauté. Pour améliorer les compétences de nos chiens en terme d’adaptabilité. Pour son autonomie, sa confiance en lui, bref, que du bon.

Ensuite le type d’environnement que l’on va lui proposer n’aura pas le même impact en terme d’efforts à fournir, de fatigue, et donc de résultat escompté.

Ex: je veux fatiguer mon chien avant le réveillon, je choisis un peu avant une balade en libre en pleine forêt pour qu’il puisse ensuite roupiller tranquille. J’ai besoin de le détendre avant un rdv véto, je vais pouvoir le balader en longe le temps nécessaire, dans un environnement urbain mais plutôt au calme. Pour une petite balade quotidienne facile, cela peut être la campagne environnante ou le village. Ceci est valable pour mon chien. Pour un autre ce sera peut être différent.

Autre ex: longer une route très passante et bruyante tous les jours avec son chien pour partir et revenir de la balade pourra lui poser de grandes difficultés. Le résultat peut être un chien nerveux/stressé/agité, tout l’inverse finalement de l’intérêt d’une promenade.

N’oublions pas que les sorties quotidiennes ont pour fonction de détendre, de fatiguer, mais aussi de leur faire plaisir, de leur laisser du choix parfois aussi. De partager du temps ensemble, du temps de qualité où l’on entretient le lien et on renforce l’écoute mutuelle.

Pour tout cela il est intéressant de penser aux endroits où nous nous promenons avec eux. Et les conséquences que cela aura sur eux. Au delà de jouer sur leur physique et leur mental, cela peut aussi affecter leurs comportements.
On peut citer le chien chasseur (si cela nous pose problème) que l’on emmène chaque jour balader en libre en forêt au petit matin. Pas évident que ça l’aide à penser à autre chose 😊
Ou bien le chien mal à l’aise avec les rencontres frontales qui va toujours se promener sur un chemin de halage ou une voie verte, qui ne fera donc que des rencontres comme ça. Évidemment ça ne l’aidera pas à résoudre cette difficulté et ne fera que la renforcer, probablement, pouvant aller jusqu’à créer de la réactivité.

En bref, pensons et choisissons nos endroits de balade, en lien avec notre chien, sa personnalité et ses difficultés. Car ils n’ont rien d’anodin.

21/03/2024

Adresse

Rueil-Malmaison
92500

Heures d'ouverture

Lundi 10:00 - 21:00
Mardi 10:00 - 21:00
Mercredi 10:00 - 21:00
Jeudi 10:00 - 21:00
Vendredi 10:00 - 21:00
Samedi 10:00 - 21:00
Dimanche 10:00 - 21:00

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