
09/07/2025
Cette année, c’est à travers une vingtaine de stages animés dans toute la France que j’aurai rencontré des dizaines de couples cavalier / cheval pour les aider à développer des relations plus fluides et harmonieuses. En en profitant parfois pour leur offrir aussi un soin et réfléchir avec leurs humains à leurs problématiques de santé. Parce que ça reste également mon métier.
Alors oui, c’est fatiguant, ça m’éloigne de mes propres chevaux et chiens, et parfois, quand je le fais souvent, ça me coûte de partir. Mais qu’est-ce que j’aime mon métier ! J’ai toujours pour les chevaux le même amour et la même passion qui m’animaient enfant et je ne peux pas m’imaginer faisant autre chose que de prendre soin d’eux, de les aider à se sentir bien dans leurs corps et leurs esprits et d’aider leurs humains à mieux les soigner et les comprendre.
Et même si mon activité et ma façon de la pratiquer s’adaptent sans cesse non seulement à mes envies mais aussi aux nécessités dictées par ma vie privée, je compte bien continuer de rencontrer chaque année autant de chevaux que possible. Pour les connaître, les comprendre et les aimer toujours mieux. Et pour partager avec leurs gardiens tout ce qu’ils m’apprennent au quotidien.
Depuis 15 ans que je suis installée, j’ai vu beaucoup de gens se lancer puis s’arrêter. Parce que travailler auprès des chevaux, c’est intense. Sur tous les plans. Alors on parle beaucoup de burn out dans ce milieu. Et croyez-moi, je comprends pourquoi. Le côté physique du métier, les heures de route, la pression toujours plus forte des réseaux sociaux, la gestion administrative, nos propres chevaux dont il faut prendre soin à la maison, l’entretien de notre structure quand on en a une, la nécessité (et l’envie !) de nous former en continu… Le plus souvent, on gère tout ça seul. Et c’est éreintant. Mais si on arrive à trouver le juste équilibre, c’est aussi incroyablement enrichissant. Alors vous pouvez vous attendre à ce que je fasse encore longtemps partie de ce paysage équestre !!