L'Éveil Cyno

L'Éveil Cyno Éducation canine positive
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Cours collectifs et individuels secteur Arras
(11)

03/11/2024

Merci au MFEC - Mouvement Francophone des Educateurs de Chiens de compagnie pour cet événement incontournable pour tout éducateur canin ou apprenti éducateur canin.

Des rencontres enrichissantes, des discussions bouleversantes, des conférences passionnantes, je reviens la tête pleine à craquer de réflexions et d'idées.

Ce métier a encore beaucoup à faire pour trouver sa place.

Ne lâchons rien, pour nos chiens.

Les travaux avancent...Projet d'un espace dédié à l'entraînement des chiens, bientôt opérationnel !
29/10/2024

Les travaux avancent...

Projet d'un espace dédié à l'entraînement des chiens, bientôt opérationnel !

Je crois que je n'ai jamais eu autant les larmes aux yeux en deux jours de temps.J'ai eu l'honneur d'être choisie par Fr...
22/10/2024

Je crois que je n'ai jamais eu autant les larmes aux yeux en deux jours de temps.

J'ai eu l'honneur d'être choisie par Françoise Gust de L'Atelier des Z'Animo pour donner à ses côtés la formation "chien accompagnateur".

J'ai donc observé 4 chiens, Tayla, Aïko, Samka et Hygie, en intervention auprès de 3 publics différents.

Après une première partie théorique, chaque demi-journée était consacrée à la mise en contact des chiens avec le public : des enfants dans un IME, des personnes âgées dans une MARPA et des adultes en situation de handicap.

L'objectif, c'était évidemment de vérifier que les chiens étaient adaptés pour ce type
de travail, mais surtout, de relever leurs forces et leurs faiblesses pour conseiller
les stagiaires dans leurs façons de guider leurs chiens.

Parce qu'avec Françoise, nous partageons cette vision commune : c'est l'intervention qui doit s'adapter au chien, et pas l'inverse ! Grâce à cette philosophie, chaque chien peut révéler son plein potentiel et s'épanouir dans son rôle autant qu'il épanouie les personnes qu'il rencontre.

Même pour moi qui était là en tant que comportementaliste, l'expérience était d'une richesse inoubliable. Voir chacune des stagiaires progresser au rythme de nos conseils, prendre confiance en elles et renforcer leur lien avec leur chien, c'était vraiment fort.

Sans parler des étoiles que les chiens laissaient dans les yeux du public, j'en ai encore des frissons.

La zoothérapie étant de plus en plus répandue, et à juste titre, je ne peux qu'admirer la pertinence de cette formation pour quiconque souhaiterait se lancer dans la médiation, ou juste emmener son chien au travail.

C'est un excellent moyen d'être mis en situation réelle de façon encadrée et sous le regard bienveillants de deux professionnelles complémentaires et qualifiées.

Pour ceux qui seraient intéressés, la prochaine session est en mai 2025. La formation se déroule dans le Pas-De-Calais. Pour participer, votre chien doit avoir minimum 1 an, être sociable et éduqué.

Merci encore à Françoise pour sa confiance, et bon vent à nos 4 merveilleux binômes !

"Il est trop vieux, il ne peut plus apprendre"Combien de fois on m'a posé la question : "Il n'est plus très jeune, ça pe...
21/10/2024

"Il est trop vieux, il ne peut plus apprendre"

Combien de fois on m'a posé la question : "Il n'est plus très jeune, ça peut encore changer ?" ou encore "Peut-il encore apprendre à son âge ?"

Heureusement, la réponse est oui !

Mais pour comprendre d'où viennent ces croyances et en quoi elle ne sont pas complétement infondées, intéressons-nous à l'évolution du cerveau d'un chien depuis sa naissance. Évolution, qui, d'ailleurs, est très similaire à la nôtre.

Lorsque le chiot nait, son cerveau contient des millions de connexions neuronales. C'est cette grande quantité de connexions qui permet à l'individu de s'adapter rapidement à son milieu de vie.

En fonction de ses expériences et apprentissages, les connexions les plus utilisées deviennent plus efficaces, et les autres sont progressivement supprimés. Le nombre de connexion diminuent, c'est la raison pour laquelle un individu adulte est moins flexible qu'un jeune.

Pour autant, le cerveau reste capable de créer et supprimer de nouvelles connexions, et ce toute sa vie ! C'est ce qu'on appelle la plasticité cérébrale. C'est moins facile en vieillissant, mais ça reste une capacité essentielle du cerveau.

Créer une toute nouvelle compétence, comme démarrer un nouveau loisir, reste en général facilement faisable toute la vie du chien. Mais plus le chien aura pratiquer des activités diverses durant sa vie, plus il sera facile de lui en apprendre une de plus.

Mais encore une fois, même un chien n'ayant jamais rien fait peut apprendre à tout âge. C'est le cas de ma chienne Nouma, arrivée chez moi à 6 ans sans aucune base d'entrainement à part le "assis", et qui aujourd'hui pratique plusieurs activités avec moi comme l'apprentissage de tricks ou le dog parkour.

Par contre, il est plus difficile de changer un comportement déjà acquis. Par exemple, si ça fait 5 ans que votre chien aboie sur les autres chiens, il sera plus long et difficile de changer cette habitude. Impossible, ça non ! Mais moins facile. Tout simplement car, en plus d'apprendre un nouveau comportement, il faut faire disparaitre un ancien.

L'idée de départ n'est donc pas infondée, mais elle est à fortement nuancer ! Et surtout, il serait dommage de s'arrêter à cette idée, tant on peut encore faire de choses avec nos vieux chiens.

Et j'ai même envie d'aller plus loin : apprendre de nouvelles choses à un vieux chiens, non seulement c'est possible, mais en plus c'est nécessaire !

L'activité maintient le cerveau en forme. Alors pour ret**der au maximum la sénescence, il est indispensable de stimuler nos vieux chiens jusqu'au bout ! Évidemment, on s'adapte à leurs capacités, notamment physique.

Je trouve que les activités de flairs sont très intéressantes à apprendre et entretenir chez les vieux chiens, car elles sont accessibles peu importe les conditions physiques, mais en plus le flair est leur sens qui se dégrade le moins avec la vieillesse.

Bref, ne laissons pas nos vieux chiens de côtés !



En photo : Hindiana, 12 ans, a commencé à apprendre le Nosework il y a 3 semaines.

Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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N'Y ALLEZ PAS !Ce n'est pas moins de 6 syncopes que j'ai failli faire aujourd'hui, soit le nombre de ces panneaux que j'...
11/10/2024

N'Y ALLEZ PAS !

Ce n'est pas moins de 6 syncopes que j'ai failli faire aujourd'hui, soit le nombre de ces panneaux que j'ai croisé en quelques kilomètres... Décidemment, je ne me ferais jamais à la démocratisation complétement décomplexée d'évènements aussi scandaleux.

Pourquoi tant de haine ? Et bien je vais me faire un plaisir de vous le dire :

Les salons du chiot, c'est concrètement un salon sur lequel on peut entrer avec aucune préparation mentale, et ressortir une heure plus t**d avec un chiot de n'importe quel race et tout le matériel nécessaire pour l'accueillir.

Autant adopter un poisson rouge sur un stand de pêche aux canards.

Ce marché d'être vivant n'est évidemment pas sans conséquences :

Pour l'humain :

- Aucun accompagnement dans la réflexion de ce qu'implique une telle adoption

- Pas d'informations voire de fausses informations sur le choix de la race

- Dissimulation de la qualité désastreuse de l'élevage

- Aucun suivi post-adoption

- La gestion d'un chiot mal préparé à la vie

Pour le chiot :

- Un risque sanitaire considérable (mon tout premier chien en tant qu'éducatrice était un pomskie venant d'un salon, 1 semaine plus t**d j'apprends que lui et la moitié de sa portée sont décédés de la parvovirose attrapé sur le-dit salon... bienvenue dans le milieu)

- Aucune socialisation pré-adoption, pourtant extrêmement importante pour son équilibre futur

- Une augmentation des problèmes de comportements (et non, surprise, tout n'est pas question d'éducation !)

- Potentiellement un abandon après quelques mois (voire moins, témoignage à l'appui...)

Sans oublier le caractère tout à fait illégal de la chose (ça va tout le monde le vit bien ?) car depuis maintenant 3 ans il est obligatoire de signer une attestation d'engagement et de connaissance pour l'adoption d'un animal de compagnie 7 JOURS AVANT l'acquisition de l'animal. Il est donc tout simplement interdit de repartir avec un chiot de ce genre de salon...

Mesdames Messieurs, ne vous faites pas avoir ! Ces vendeurs sont des commerciaux, pas des éleveurs ! Ils vous diront ce que vous voulez entendre pour vous convaincre de remplir leurs poches !

Ils sautent sur l'occasion pour se débarrasser des chiots de plusieurs mois que personne ne regardent plus sur leur site de vente...

Croyez moi, les bons éleveurs, ceux qui vous offriront un chiot en bonne santé et bien dans ses pattes, ne mettent pas un orteil dans ce genre de foire...

Aujourd'hui, la vente de chien et chat en animalerie a été interdite à juste titre, les salons du chiot sont les grands oubliés de cette loi !

Par pitié, ne donnez pas un seul sous à ces gens. Achetez c'est voter !

Si vous voulez un chiot, demandez conseil à un professionnel, allez visiter l'élevage, renseignez vous, croyez moi c'est la moitié du travail.

Non, non et non aux salons du chiot !



Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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J'arrête.Pour être précise, j'arrête les prises en charge individuelles. Mes chers clients, rassurez-vous, je terminerai...
03/10/2024

J'arrête.

Pour être précise, j'arrête les prises en charge individuelles.

Mes chers clients, rassurez-vous, je terminerai chacun de vos suivis sérieusement et un renouvellement des forfaits sera possible tant que vous en avez besoin.

Je ne considère pas vous devoir des explications, mais il me tient à cœur tout de même d'en expliquer les raisons.

Ceux qui me connaissent ou me suivent depuis un moment le savent, j'aime profondément mon métier. J'ai fait beaucoup de sacrifices pour pouvoir l'exercer, à commencer par renoncer à la situation financière stable que m'offrait un bac +5 de grande école d'ingénieur.

Ce métier me permet d'être moi à 100%. Il réunit analyse, psychologie, communication, accompagnement, et beaucoup d'autres compétences qui le rende si épanouissant à mes yeux.

Il est aussi et même surtout, la concrétisation du sens que je veux donner à ma vie : aider. Aider ces chiens incompris à l'être enfin, aider ces chiens stressés ou en colère à s'apaiser, aider ces humains démunis à trouver la bonne voie, aider ces humains en détresse à ne plus être seul.

Il n'y a pas un jour où je me sens inutile. Non, décidément, je fais le métier de mes rêves.

Alors pourquoi cette décision ?

Parce qu'il a un défaut : je ne peux m'empêché de m'y mettre à 1000%.

Depuis que la fièvre du chien m'a piqué, je vis chien, je respire chien, je dors chien. Mes proches en sont témoins, j'ai passé de longues périodes à travailler jusque 22h voire plus, commençant souvent à 8h au matin.

J'ai négligé des relations, j'ai parfois fait passé mes propres chiens au second plan, et surtout, je me suis moi-même reléguée au dernier plan.

Mais la passion ne fait pas tout. Ce rythme intense n'est pas sans conséquence. Fatigue, perte de motivation, irritabilité, un joli cocktail dans lequel je nage régulièrement depuis quelques temps.

J'ai tenté de trouver un meilleur équilibre. De me bloquer un jour de repos, un jour pour le travail à faire à la maison. J'ai tenté de lever le pied.

Mais je suis rattrapée toujours par la même réalité : les journées ne font que 24h.

J'ai accumulé les missions qui me tenaient à cœur sans prendre conscience de ce qu'elles me coutaient : accompagnement individuel, formations en ligne, création de contenu gratuit, bénévolat pour la protection animale, et j'en passe.

J'ai beau avoir tourné le problème dans tous les sens, c'est impossible pour moi de conserver ce rythme sans foncer droit dans le mur.

C'est pourquoi je dois prendre une décision.

Renoncer à ce travail, c'est comme perdre une partie de moi. J'ai encore le cœur lourd de vous écrire ces lignes, mais je dois le faire avant de franchir une ligne de non-retour.

Aujourd'hui je choisis de faire un compromis. Je conserve la partie loisirs ainsi que la partie création de contenu. J'arrête, au moins pour le moment, la prise en charge de nouveau cas.

Ce choix ne s'est pas fait par hasard : les suivis individuels, surtout les cas de réactivité / agressivité (représentant 80% de mes suivis) sont ceux qui me demandent le plus d'énergie, le plus de ressources et qui sont les plus difficiles émotionnellement.

Ce qui rend les choses si difficiles, c'est que ce sont aussi ceux qui ont le plus besoin d'aide. Et malheureusement, dans notre région, rares sont les personnes de confiance à qui je peux rediriger les demandes.

Mais j'ai besoin de retrouver un meilleur équilibre pour continuer.

Une amie m'a rappelé "Qui veut aller loin ménage sa monture". Et elle a raison, pour avoir les moyens de poursuivre dans cette voie, de continuer à changer les choses petits à petits, je dois prendre soin de moi.

C'est pourquoi à partir de maintenant je n'accepte plus de nouveau bilan, mis à part ceux déjà prévus. Si vous avez besoin d'un suivi individuel je vous donnerai les noms des personnes du coin en qui j'ai confiance.

Je n'ai pas dit mon dernier mot dans ce métier, je m'en éloigne un peu pour mieux y revenir dans le futur.

Adopter un chiot lorsqu'on est âgé : un choix irresponsable ?Je me rappelle la première fois que j'ai été confronté à un...
30/09/2024

Adopter un chiot lorsqu'on est âgé : un choix irresponsable ?

Je me rappelle la première fois que j'ai été confronté à une aberration dans ce genre. À l'époque je faisais du bénévolat dans un club canin.

Un homme est arrivé avec une berger allemand de 10 mois. La chienne avait été adoptée par sa mère de 80 ans quelques mois plus tôt. Évidemment, elle était ingérable, alors c'est lui qui venait au club pour l'éduquer.

Je m'étais dit à ce moment que décidément, il faut manquer cruellement de bon sens pour adopter un chiot à un tel âge, surtout de cette race.

Et puis plus t**d, lorsque je me suis formée au Nosework, notre formatrice venue des États-Unis nous a raconté qu'une des championnes actuelles là-bas est une femme de 96 ans, accompagnée de ses bergers allemands lignée travail.

Je me suis dit à ce moment là que décidément, il n'était pas possible de faire des généralités.

Bien sûr, avoir un âge avancé est un critère important à prendre en compte. Il est souvent synonyme de perte de condition physique et de perte d'énergie. Avoir un chien, surtout un chiot, c'est augmenter les chances de se blesser. C'est peut-être ne plus être capable d'assurer la réponse à ses besoins, ni son éducation.

Et surtout, il est nécessaire de ne pas en faire un tabou, c'est s'engager pour plus d'une dizaine d'années, années que l'on n'a peut-être plus, en tous cas, plus dans notre état actuel.

Les associations le savent bien, et il est très souvent refusé l'adoption à une personne d'un âge trop avancé.

Bien sûr que ces critères sont à prendre en compte. Ils sont importants pour le chien.

Oui mais, est-ce suffisant pour refuser purement et simplement une adoption ? Ne peut-on pas aussi prendre en compte ce qui est important pour l'humain ?

Une personne plus âgée, c'est parfois une personne qui vit seule, rarement par choix. C'est parfois une personne qui affronte des deuils douloureux. C'est parfois une personne qui se sent seule au quotidien.

Mais surtout, être plus âgé n'implique pas toujours d'être moins actif ! Personnellement, mon grand-père promène plus sa chienne que moi mes chiens... En plus, les retraités ont une ressource précieuse qui manque à beaucoup : le temps !

À mon sens, une personne âgée, au même titre que tout le monde, devrait avoir le droit d'adopter, à partir du moment où, comme pour tout le monde, c'est une adoption réfléchie.

Les critères sont exactement les mêmes !

- A-t-on les conditions physiques correspondant au chien que l'on choisit ?
- A-t-on la patience et l'énergie pour un chiot ?
- A-t-on une solution de garde s'il nous arrive quelque chose ?

Ces questions concernent tout le monde, quelle légitimité a-t-on à en déterminer les réponses à la place d'autrui ?

Notre rôle en tant que professionnels, et je parle en mon nom de bénévole pour la protection animale, en tant qu'association, est de conseiller et d'accompagner, pas de juger.

Une personne âgée peut adopter un chien et même un chiot si elle remplit les conditions nécessaires, comme tout le monde.

Ne leur collons pas une étiquette sans même considérer leur individualité.

En photo : la chienne de mes grand-parents, qui sort sans aucun doute plus que la majorité des chiens, et ce alors même qu'elle a un jardin.

Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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28/09/2024

Pour rappel, il y a une section "Quiz" sur le site qui est plutôt sympa ;)

Je vous mets le lien en commentaire.

Bon week-end à tous !

Je regarderai César Milan quand j'étais petite, passionnée par le sujet déjà à l'époque. Je l'ai oublié ensuite, la tête...
24/09/2024

Je regarderai César Milan quand j'étais petite, passionnée par le sujet déjà à l'époque. Je l'ai oublié ensuite, la tête dans les études, et je l'ai redécouvert sous un tout autre regard après m'être formée.

Cette émission divulgue des méthodes obsolètes vis à vis des connaissances que l'on a aujourd'hui sur l'éthologie et la psychologie du chien.

Si seulement il y avait mieux qui passait auprès du grand public, on ferait un sacré pas dans la considération qu'on porte à nos chiens ...

BEYOND CESAR MILLAN

20 YEARS LATER.....The following review was submitted to National Geographic by Dr. Andrew Luescher, DVM, Ph.D, DACVB (board-certified veterinary behaviorist).

Dr. Luescher, former director of the Purdue University Veterinary Behavior Clinic was asked to provide feedback on "Dog Whisperer" tapes prior to the show's airing.

In this letter to National Geographic (date unknown), Dr. Luescher writes,

"I think this series, if aired, would be a major embarrassment for National Geographic. It is not stimulating or thought-provoking, since none of the presented techniques are new. They are outdated and have long been abandoned by most responsible trainers, let alone behaviorists, as inappropriate and cruel. I very much hope National Geographic will pull the plug on this program."

Please read the entire letter (It's not long.) and share: http://beyondcesarmillan.weebly.com/andrew-luescher.html

This program and trainers who have mimicked the behavior seen in this program have done so much damage to the dog training industry, dogs, and the human-animal bond.

I have met and spoken to Dr. Luescher personally, and I share his sentiments, as do all other trainers in the evidence-based, best practice camp. Meanwhile, much of the unsuspecting public still looks to National Geographic as an authority and has no idea it has thrown science to the wind, at least in terms of dog behavior and training.

Cindy Ludwig, MA, BS, RN, KPA-CTP, CPDT-KA
Canine Connection LLC
Willard, MO

Image copyright Valder Beebe Show, CC BY 3.0 , via Wikimedia Commons https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/06/Cesar_Millan_Mar_2018.png

Le chiot, un gouffre énergivoreJ'ai été confronté récemment à trois situations différentes en apparence, mais similaires...
23/09/2024

Le chiot, un gouffre énergivore

J'ai été confronté récemment à trois situations différentes en apparence, mais similaires sur le problème qu'elles posaient.

Trois adoptions, trois familles.

La première est un couple de personnes d'un âge avancé qui ont adopté leur chiot suite au décès de leur chien. Ce n'était pas leur premier chiot et ils ont toujours eu la même race.

La seconde est une famille avec un enfant en bas âge et un bébé fraichement né, qui ont adopté un chiot pour qu'il grandisse avec les enfants.

La troisième est une famille avec une personne malade qui souhaitait un chiot pour lui tenir compagnie et lui apporter de l'affection.

Dans les trois cas, j'ai été appelé pour l'éducation et la gestion des comportements problématiques suivants : mordillements, vol et destruction d'objets, énergie débordante.

Ces comportements sont normaux chez le chiot et avec une bonne gestion ils disparaissent naturellement entre 5 et 6 mois, ou au moins diminuent drastiquement.

En général, j'apporte des notions de réponses aux besoins, de cadre et de cohérence et cela suffit pour remettre tout le monde sur le droit chemin si on y consacre suffisamment de temps et d'énergie.

Seulement voilà, dans le cas de nos trois familles, cela n'a pas été aussi fluide que pour beaucoup d'autres. Je dirai même que cela a été source de conflits, de doutes, d'épuisement ou encore de ressentiment.

Mais pourquoi ces trois adoptions ont été plus difficiles à vivre que d'autres, alors que les chiots n'étaient pas particulièrement compliqués ?

Nous sommes ici sur un facteur humain : l'énergie nécessaire à l'éducation du chiot n'était pas, ou moins, disponible.

Attention, il ne s'agit pas d'un problème de volonté ! Je vous rappelle que ces trois familles ont fait appel à moi plus d'une fois et se sont investies.

C'est l'occasion pour moi de vous rappeler qu'un chiot demande énormément de temps et d'énergie, malheureusement souvent sous-estimés.

Accueillir un chiot c'est s'engager à :
- Avoir une patience infinie pour supporter en silence les besoins dans la maison, les dégâts sur vos affaires, les coups de dents sur vos mains
- Se lever la nuit pour lui faire faire ses besoins et l'aider à se rendormir
- Ranger et garder rangée l'intégralité de votre maison pour éviter les destructions
- Passer du temps avec lui même quand vous n'en avez pas envie car il ne sait pas s'occuper seul
- Être disponible physiquement et mentalement pour lui apprendre les bons comportements

Or, lorsque nous vieillissons, lorsque nous sommes malades ou lorsque nous avons des enfants en bas âge, par exemple, nous avons moins d'énergie et moins de patience, parfois aussi moins de temps. Ce qui est complètement entendable.

Une fois que le chiot est là, on peut s'en sortir en se faisant aider et en prenant sur nous quelques mois. Mais si la décision n'est pas encore prise, il est temps d'y réfléchir à deux fois.

Ne serait-il pas plus sage d'attendre quelques années ? Voire même dans certains cas de renoncer complètement à adopter et pourquoi pas de trouver des alternatives pour combler notre besoin d'une présence animale.

Pourquoi pas adopter un autre animal ? Les chats ou les rongeurs seraient peut-être plus adaptés.

Pourquoi pas adopter un chien adulte ? Car, contrairement à ce que l'on peut croire, adopter un chien adulte demande souvent moins de temps et énergie que d'adopter un chiot.

Dans tous les cas, je le répète et je le répèterais encore, nous sommes là pour vous aider AVANT l'adoption.

Parce qu'une adoption réussie dépend de tant de facteurs qu'il est normal de ne pas tout maitriser en tant que particuliers. Faites-nous confiance, nous sommes là pour vous guider dès lors que la question de prendre un chien se pose.

Car ce texte et ces exemples n'illustrent qu'une partie seulement des questions à se poser avant une adoption.

Et pour vous prouver encore l'importance de cette réflexion, sur nos trois familles, si deux ont traversé les épreuves pour vivre heureux avec leur chiot, l'une d'entre elles a atteint un tel épuisement que la meilleure solution a été de replacer le chien.



Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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J'ai reçu la semaine dernière un message qui m'a rappelé un problème qui se pose aujourd'hui sur les caractéristiques d'...
17/09/2024

J'ai reçu la semaine dernière un message qui m'a rappelé un problème qui se pose aujourd'hui sur les caractéristiques d'une race.

Je montrais une vidéo de Violette, la whippet que je garde, qui rencontrait mes chiens et ne semblait pas très confiante.

En réaction j'ai reçu cette question : "une de mes amies a aussi une whippet qui a très peur des bruits, mais ce côté craintif ne serait-il pas un trait de la race ?"

C'est une question à la fois intéressante et dérangeante.

Intéressante car il est tout à fait vrai que ce genre de trait de caractère peut être héréditaire, ainsi on obtient souvent des chiots craintifs de parents craintifs.

Dérangeante car le manque d'aisance et de confiance d'un chien est une source de mal-être. Ainsi, ne pas se préoccuper d'un lévrier peureux sous prétexte que "la race est comme ça" est à mon sens abusif.

Un lévrier c'est avant tout un chien. Il devrait donc être serein là où on l'emmène, épanouie en intérieur comme en extérieur. Qu'il soit timide, dans le sens un peu réservé face à l'inconnu, ce n'est pas dramatique. Mais qu'il ait peur des bruits, des autres chiens ou des étrangers, au même titre que pour tous les chiens, ça ne doit pas être considéré comme normal.

Les lévriers sont en plus des chiens très sensibles, j'ai pu le constater avec Violette qui, au moindre petit choc physique (un Saga sur son chemin ou un pied malencontreux sur la longe...) s'arrêtait net et ne voulait plus bouger pendant 2 minutes...

Quelle tristesse de savoir que tant d'entre eux sont éduqués dans des méthodes brutales, qui doivent fonctionner en plus à merveille sur ces chiens naturellement inhibés...

Les lévriers ne sont d'ailleurs pas les seuls à subir cette idée reçue. Je pense évidemment aux chien-loup. Pour en avoir longuement discuté avec des passionnées de ces races (car il existe plusieurs races de chien-loup), nombre des lignées françaises conservent les individus craintifs car "ça fait plus loup", donc ça plait.

Que tous les chiens ne soient pas aussi extravertis qu'un labrador, ça s'entend ! Mais il y a une différence entre être réservé et avoir peur !

Qu'on laisse un chien dans sa crainte parce que c'est censé être une caractéristique de la race, et pire, que l'on entretienne ce trait dans la sélection d'un élevage, c'est inacceptable.

Ne banalisons pas l'inconfort chez un chien peu importe sa race.

Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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"Il ne leur manque que la parole."Je n'ai jamais vraiment été d'accord avec cette affirmation. Et ce qui s'est passé cet...
15/09/2024

"Il ne leur manque que la parole."

Je n'ai jamais vraiment été d'accord avec cette affirmation. Et ce qui s'est passé cette nuit me le confirme encore une fois.

Pour résumer, Saga a été pénible. Il s'est levé en plein milieu de la nuit, a tourné en rond et est venu me réveiller. Il a posé sa tête à côté de moi et collé sa grosse truffe humide contre mon visage. J'adore mon chien, mais je vous avoue qu'il y a mieux comme sensation à 3h du matin.

La tête encore loin du monde des vivants, je l'ai repoussé. Je ne saurais même pas dire combien de fois, mais je peux vous assurer qu'il a insisté.

C'est déjà arriver que Saga vienne réclamer des câlins en pleine nuit, mais ni chez moi ni avec moi. C'est donc un comportement complétement inhabituel.

Et alors qu'il revenait à la charge une énième fois, jusqu'à poser sa patte sur le lit, mon esprit a émergé d'un coup, et j'ai compris ! Je me suis levée d'un bon pour courir jusqu'à la porte, je peux vous dire que Saga a couru plus vite que moi !

Mon pauvre loulou avait les intestins en vrac et il y avait urgence...

Je me suis trouvais très bête de l'avoir repoussé, même si c'était surtout parce que j'étais à moitié endormie. J'ai regretté de ne pas avoir les moyens de m'excuser auprès de mon chien.

"Il ne leur manque que la parole.'

Ils n'ont peut-être pas la parole, mais ils ont le langage.

Les chiens sont capables de nous comprendre, ils connaissent nos habitudes, nos mimiques, ils sont même capable de reconnaitre nos émotions sur nos visages. Ils savent également s'exprimer, quiconque a déjà eu un chien peut l'affirmer, ils savent se faire comprendre !

Et nous ?

Oh nous on sait s'exprimer. Mais comprendre le chien, c'est une autre histoire. Nous sommes bien moins doué que lui pour apprendre le langage de l'autre. Ainsi la plupart des chiots apprennent dès leur plus jeune âge qu'il est vain de vouloir exprimer son besoin, car ils sera ignoré ou même pire, puni !

Avoir un chien, c'est accueillir dans sa maison et sous sa responsabilité un être d'une espère différente, avec un langage différent qu'il est notre devoir d'apprendre. Pour cela, il n'y a pas 36 solutions : se cultiver et observer.

"Il ne leur manque que la parole".

Moi je dirai plutôt "il ne leur manque qu'un interlocuteur."

Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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Cette erreur dramatique...Attention, l'objectif de ce post n'est pas de juger les personnes qui font cette erreur, qui o...
12/09/2024

Cette erreur dramatique...

Attention, l'objectif de ce post n'est pas de juger les personnes qui font cette erreur, qui ont simplement manqué des bonnes informations, mais justement de sensibiliser à ce sujet important.

Récemment j'ai fait le bilan d'une jeune chienne pour un problème d'aboiements. Arrivée sur place, je pose de nombreuses questions et pendant ce temps, la chienne se place dans son panier, un objet non identifié en gu**le qu'elle commence à mâchouiller.

Son propriétaire se lève, avance vers elle pour lui ouvrir la gu**le et prendre ce qu'il y avait à l'intérieur. Durant toute l'intervention, j'ai vu une chienne se figer, baisser la tête et lever des yeux. Il était clair qu'elle savait ce qui allait se passer et qu'elle n'était pas d'accord avec la situation.

Contrariée par l'évènement, je questionne sur la situation, sa récurrence et la réaction. J'apprends que ça s'est toujours passé comme ça et que la chienne a déjà grogné.

J'étais soulagée d'avoir pu remettre les choses au clair sur la réaction appropriée à avoir car l'étape d'après est clair : la protection de ressource qui était en train de s'installer doucement mais sûrement pouvait conduire à la morsure.

Malheureusement, ce n'est pas un cas isolé. Ce mois-ci, j'ai rencontré 4 chiots qui étaient TOUS concernés. Certains d'entre eux commençaient déjà à développer des comportements de protection : fuite à l'approche de l'humain, raideur, etc.

Le point commun : l'humain qui récupère les objets du chiot de force.

On ne s'en rend pas compte lorsqu'ils sont jeunes. Ils mangent tout ce qui traine, ils "volent" des objets de la maison, alors on trouve normal de les récupérer pour éviter les dégâts ou intoxication.

Sauf que votre chiot n'en a pas conscience. Il a envie de profiter de sa trouvaille et, en lui prenant, c'est vous le voleur.

Qu'apprend votre chiot sur vous à ce moment ? Que retient-il de votre comportement ? Comment envisage-t-il votre relation après une telle trahison ?

Nombre de chiots auront une réaction tout à fait approprié, développée par expérience : se défendre. Cela passera d'abord par des signaux subtils, parce que rares sont les chiots qui tombent rapidement dans l'agressivité. Pourtant, ces signes ne seront pas perçus voire même pire, punis.

De par cette réaction, l'humain instaure un rapport de force. Au delà de l'aspect morale, on oublie trop souvent que ce petit chiot va grandir et s'affirmer. Bientôt, ses dents et sa mâchoire inverseront ce rapport, alors il faudra enfin se remettre en question.

À chaque étape de sa vie, votre chiot apprend qui vous êtes et ce qu'il peut attendre de vous. À chaque étape de sa vie, vous pouvez choisir entre établir une relation de respect mutuelle et de complicité, ou un rapport basée sur la force et l'intimidation.

C'est votre choix, mais il est déterminant pour le regard que votre chien aura sur vous et il est parfois difficile de revenir en arrière.

Soyez pour votre chiot source de joie et d'enrichissement, pas source de craintes et d'appauvrissement.

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Sarah Terlutte - L'Éveil Cyno

Un article pour apprendre à bien réagir : https://www.academy.leveilcyno.fr/mon-chiot-mordille-est-ce-normal-et-comment-reagir/

En photo : Saga et Sinaï, qui se reposent après avoir déchiqueté ensemble un rouleau de sopalin entier.

Sarah Terlutte / L'Éveil Cyno
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