Écurie Zen Pets Pension chevaux au naturel

17/08/2023

17/05/2023

On efface les stigmates de l'hiver et on jugule la forêt vierge du printemps !
Puis le travail est soumis aux inspecteurs des travaux finis ! 🤪

07/04/2023

Visiblement je ne suis pas la seule à m'interroger sur cette vision holostique du cheval.

Quel plaisir de voir le milieu équin évoluer, s'interroger, chercher, tester...

Les chevaux ont tellement à nous apprendre et nous apporter. 🙏

Le foin à volonté, fausse bonne idée? 🧐

Depuis maintenant bien 1 an, je suis amenée à intervenir de plus en plus sur des chevaux atteints de fourbure et/ou SME (diabète de type II).

Je me suis donc penchée sur ces syndromes appelés « maladies de civilisation ». En effet, ces syndromes là sont en lien avec la domestication des chevaux mais pas que.

Le retour au « naturel » pour les chevaux est en plein essor, pour ne pas dire que c’est tout simplement « à la mode ».
En soi, cette évolution sur le mode de vie des chevaux est une vraie aubaine pour eux et le monde du cheval est littéralement en train de changer.

Cependant, pouvons-nous réellement chercher un mode de vie proche de celui qu’ils ont dans la nature, alors qu’ils sont en captivité? Par ailleurs, qu’est-ce qu’un beau foin pour les humains? Et qu’est-ce qu’un beau foin pour les chevaux?

Si nous voulons nous rapprocher le plus de la nature, les chevaux devraient être dans plusieurs centaines d’hectares avec des arbres, plantes, arbustes et rivières diverses et variées, mais pas que.
Le rythme des saisons doit donc lui aussi être respecté.

Dans la nature, un cheval n’est pas au foin à volonté et il n’a pas de foin vert toute l’année.
En suivant le rythme du cheval dans la nature, celui-ci mange beaucoup au printemps et à l’automne, et très peu en été et en hiver.
Les chevaux ont un métabolisme habitué à la pénurie mais pas à l’abondance.�Le cheval mange toute l’année lorsqu’il est à l’état naturel, mais son alimentation est diversifiée.

Il mange beaucoup plus de fibres grossières, de branches d’arbres ou autres. Il en vient donc la question de l’usure des dents, qui est engendrée par une mastication prolongée de fibres grossières et non de foin vert de prairie.

Aujourd’hui, je vois énormément d’écuries qui passent au foin à volonté, ce qui est vraiment positif pour le mental et l’état physique des chevaux qui ont besoin de manger au minimum 16h par jour.
Mais on oublie bien souvent que le cheval doit « manger et marcher », afin qu’il trouve un réel équilibre.

Un cheval qui mange à volonté du foin plus ou moins vert toute l’année, en vivant dans un paddock de 30m2, peut à terme développer des syndromes comme ceux évoqués plus haut.

Nous sommes d’accord que rationner le cheval n’est pas la meilleure chose à faire (bien que chacun fasse comme il peut), mais la question de la qualité du foin se pose.

Un foin de bonne qualité, pour un humain, s’apparente très souvent à un foin vert et diversifié.
Cependant, un beau et bon foin pour un cheval n'est pas forcément un foin vert peu fibreux qui sent la prairie. Très souvent, en communication animale, le manque de fibres grossières fait son apparition chez les chevaux.

Il est également question de foin riche et de foin moins riche.

Si nous voulons nous rapprocher le plus possible du cheval à l'état naturel, nous devons suivre le cycle des saisons, et nous devons adapter l'apport de protéines en fonction de celui-ci.

Cependant, il est difficile de mettre en corrélation la vie en captivité, respecter les besoins du cheval, les besoins et attentes de l'humain envers son cheval, le rythme des saisons, les concours, le travail...

Ce que je vois le plus souvent, ce sont des chevaux à volonté sans aucune activité physique.

Je pense (c'est uniquement ma réflexion) qu'il faut impérativement trouver un équilibre entre apports et dépenses afin d'éviter de voir
apparaître des « maladies de civilisation ».

Ce post a pour but de vous amener à une réflexion sur la réalité du cheval à l'état sauvage, qui est habitué à vivre des périodes de pénurie et à stocker en fonction des saisons.
Contrairement au chien, le cheval a gardé intact son fonctionnement physiologique, alors que d'autres espèces se sont habituées à la captivité et à notre mode de vie.

Vous pouvez laisser votre avis en commentaire et partager votre expérience.

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13/02/2023

Hello la communauté !!

Après une longue période de gestation, je suis heureuse de vous présenter mon nouveau site web.

http://zenpetsmtc.com/

Si le cœur vous en dit, vous pouvez le partager 🙏

Bien-être physique & énergétique  Humains & Animaux Energéticienne et Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire diplômée , je propose mes services pour votre bien être ainsi que celui de vos amis à 4 pattes. "L'énergie circule dans le corps selon les mêmes lois que celles de la Nature. Si ce...

25/12/2022

Je ne le dirais jamais assez, tout est question d'équilibre 🙌

Merci Andy Booth

04/11/2022

Printemps/été 2022

04/11/2022

De la magie a l'écurie

11/09/2022

On pense souvent que pour qu’un cheval ait un contact social, il suffit d’avoir des barreaux entre deux boxes afin que les individus puissent se voir et se sentir.

Or, saviez-vous que pour que ce soit considéré comme un contact social, les chevaux doivent avoir accès à l’encolure l’un de l’autre ?

Avoir une interaction visuelle et/ou olfactive n’est pas suffisant pour considérer qu’il s’agit d’un contact social.

Dès lors, on comprend mieux pourquoi les chevaux vivant en box (même avec barreaux) et en paddock seuls, ne sont pas considérés comme sociabilisés.

La sociabilisation des chevaux est primordiale pour leur bien-être psychologique, car l’isolement est responsable d’une détresse pouvant entrainer :
- Stress
- Résignation / dépression
- Stéréotypies
- Auto-mutilation
- Agressivité
- Troubles du système immunitaire
- Désocialisation (un cheval…qui ne sait pas parler cheval !)
- Des baisses de performances cognitives (en étude)
- Etc…

Source : journée de conférence « resocialisation et sociabilisation du cheval » à la IENA d’Avenches.

02/09/2022

Team bardane !

05/08/2022

L'anthropomorphisme me pose un vrai problème car il nous pousse à mal interpréter les réactions des chevaux, ce qui a des conséquences sur la façon dont nous prenons soin d'eux et dont nous interagissons avec eux. Et malheureusement même des personnes formées en éthologie (la science) s'y laissent bien trop souvent aller, ce qui me désespère profondément...

Voici pour exemple une scène toute simple que l'on aurait largement moyen de mal interpréter.

Ce matin, j'avais prévu de travailler en main avec Phoebus. Mais Zéphyr n'a cessé de s'interposer entre nous, de sorte que j'ai passé bien plus de temps à le caresser qu'à interagir avec Phoebus. C'est un comportement très fréquent chez lui, et lorsque je leur propose d'évoluer à 2, il chasse aussi facilement Phoebus et refuse absolument que celui-ci soit placé entre lui et moi.

On pourrait facilement conclure à de la jalousie, n'est-ce pas ?

Seulement, la jalousie est un sentiment purement humain. Pourquoi ? Parce que pour être jaloux il faut être capable de compter : le temps que la personne passe avec vous et avec l'autre. Il faut pouvoir comparer : la qualité des échanges que la personne a avec vous ou avec l'autre, la profondeur de son investissement avec chacun, vos qualités et celles de l'autre. Et il faut être en mesure de faire des considérations : je suis arrivé en 1er dans ta vie donc je devrais toujours passer en 1er ; si tu m'aimes, tu dois être capable de comprendre mes besoins et de les faire passer avant tout, etc.

Conclusion : un cheval ne peut pas être jaloux.

Alors comment expliquer cette scène ? Tout simplement. Le cheval vit dans l'instant. A cet instant précis, Zéphyr avait envie de passer du temps avec moi. Il est donc venu se placer à mes côtés pour me proposer une interaction. C'est aussi simple que cela.

Et alors pourquoi chasse-t-il régulièrement Phoebus lorsqu'il est entre lui et moi ? Parce qu'il me considère comme une ressource ou une amie, et que les chevaux ne partagent généralement pas. Ce n'est pas de la jalousie. C'est juste une façon de garder les câlins pour lui. Quand il en a eu assez, il se fiche que j'aille voir un autre cheval. Quant à être placé directement à mes côtés, c'est simplement une position qu'il connait par cœur et qui donc le rassure.

Ne laissez pas votre cerveau vous jouer des tours en prêtant aux animaux des réflexions et des sentiments humains. Les aimer, c'est les accepter comme ils sont et chercher à les comprendre réellement. C'est aussi le seul moyen de développer avec eux de vraies belles relations.

Et bien loin de moi l'idée qu'ils nous soient inférieurs ! Ils sont simplement différents. Et leur façon d'être en lien les uns avec les autres est tellement plus saine !! Surtout, ne leur enlevons pas ça. Car après tout, n'est-ce pas pour cette même raison que nombre d'entre nous souhaitent nouer des liens avec eux ?

Laure Souquet
https://defemmeacheval.com
http://equinessentiel.com

02/08/2022

27/07/2022

Heu... 🙄😁

A son bronzage, biensûr ! 😋😅☀️
Allez, pour les chanceux qui ont des vacances, cet été, tâchez de revenir avec un bronzage uniforme... bon, juste un peu moins blanc... enfin faites ce que vous pouvez, quoi ! 🙃😂

(Oui c'est valable pour les agriculteurs aussi... )

17/05/2022

Une herbe maintient le sol à 19.5°C
L'herbe coupée à 10 cm maintient la température du sol à 24.5°C
Un sol nu en plein été monte à plus de 40°C
Une terre brûlée fait ruisseller la terre
avec les pluies vers les courants d'eau et disparaît.

13/05/2022

Une parenthèse enchantée dans notre paradis ✨

14/03/2022

10/03/2022

✨✨ Mes valeurs, mon cheminement, ma vision ✨✨

Avant toute chose la priorité absolue chez Zen Pets est 🍃le bien être des chevaux 🍃et cela commence par le respect de leurs besoins fondamentaux nécessaires à un bon équilibre physique et psychique.

Pour cela j'ai étudié, je me suis formée, informée, j'ai expérimenté aussi.

Aujourd'hui est mieux qu'hier et moins bien que demain, c'est un processus en perpétuelle évolution.

Je me suis donc formée à l'agro écologie équine (avec, entre autre, Marie Laure Guénot et Sabrina Peyrille) ainsi qu'à l'alimentation équine avec Anne Catherine Kieffer.

De cette réflexion est née mon projet de pension.

"Concevoir le lieu de vie des chevaux dans la perspective de l'agro-écologie, cela revient à sortir des systèmes conventionnels où l'on conçoit le cheval indépendamment de son milieu de vie, et où la présence des chevaux nuit à la terre au point où l'on se retrouve coincé dans une bataille sans fin contre le tassement des terres, la prolifération des plantes adventices et toxiques, la disparition de la biodiversité,... tous ces déséquilibres qui sont nuisibles aussi bien pour les terres que pour les chevaux eux-mêmes.

Il est possible d'aller vers un système pérenne et résilient. Pour cela, il s'agit d'abord de comprendre le fonctionnement d'un agro-écosystème, et d'envisager le cheval comme un véritable acteur du milieu dans lequel on l'intègre, afin de proposer une gestion écologiquement viable et bénéfique.

Plus on apprend à utiliser et à encourager les interactions des éléments du milieu (faune, flore et fonge, spontanée ou intégrée), plus on cheminera vers 🍃 une gestion équilibrée et bénéfique pour la terre et les chevaux.🍃 ". Tels sont les mots de Marie Laure pour décrire ce système respectueux de tout et de tous.

La pension est donc conçue sur le modèle de l'équipiste.
Pour les chevaux, cela favorise la vie sociale en troupeau (interactions, allogrooming...) , les déplacements quotidiens via les différentes pistes présentes et l'apport des fibres à volonté (foin et/ou pâturages).

Du point de vue de l'environnement, il y a des rotations de pâtures régulières afin d'éviter le tassement des sols ainsi que le surpaturage. Entre 2 passages des chevaux, les parcelles restent au repos plusieurs mois, permettant à la flore de se régénérer. On obtient ainsi des prairies riches et variées.

🍃L'éco-responsabilité 🍃fait bien entendu parti des actions mises en place à la pension.
Être éco-responsable c'est quoi ?
C'est gérer ensemble les ressources nécessaires au bon fonctionnement de la pension tout en cherchant à réduire son impact environnemental au maximum à tous les instants.
L'éco-attitude est une attention quotidienne pour limiter son impact écologique.

Cela commence par :
📍la gestion des déchets (tri sélectif, compostage des matières organiques...)
📍la limitation de la consommation de l'eau avec la récupération de l'eau de pluie et l'utilisation des jalles irrigants le marais
📍L'utilisation raisonnée de produits chimiques tel que les vermifuges. Des analyses de crottins sont réalisées par mon vétérinaire afin de ne vermifuger que les individus en ayant besoin avec la molécule adaptée
📍Le recyclage
📍Consommer local, le foin est produit directement sur la propriété et/ou sur des parcelles toutes proches. Mon amie Christine a créé au sein même de la pension un potager en permaculture où elle vend ses légumes directement aux consommateurs sans aucun intermédiaire. Le crottin et le compost sont ainsi valorisés !!

🍃Bienveillance et entre-aide 🍃

L'ambiance au sein de la pension est primordiale, elle se veut familiale, solidaire et bienveillante . C'est un point sur lequel je ne dérogerai pas (plus !! Merci l'Univers pour ces leçons parfois violentes !!💨 )

Nous sommes tous rassemblés en ce lieu avec comme point central les chevaux. L'énergie qui se dégage de notre lieu et des individus qui le fréquentent à un impact direct sur les chevaux. C'est pourquoi cette notion est si importante à mes yeux.

01/03/2022

Interview IFH : Le Dr vétérinaire Samuel Gladys revient sur les besoins fondamentaux des chevaux : le mouvement, les contacts sociaux, les fibres. Dans les p...

17/02/2022

Je partage cette publication qui résonne tellement en moi.

Même si chez Zen Pets on ne fait pas que de la pension retraite, cette harmonie est tellement importante pour l'équilibre de tous, y compris du troupeau.

Merci Pension Retraite d'équidés - Les deux troupeaux pour ce post 🙏

[Qui est le (bon) client d'une pension retraite? ]

Après notre dernière publication, je trouve ça intéressant de se placer de l'autre côté du retraité.

Si, de nos jours, il est très facile de trouver des avis sur un professionnel du cheval, sur internet par exemple, à l'inverse il n'existe pas de référencement des bons (ou mauvais) clients !

Vous allez me dire que la réponse est facile : c'est un propriétaire d'un cheval en âge d'être à la retraite et qui peut l'assumer financièrement.

Pour nous,

un bon client, doit avoir pris soins de son cheval tout au long de sa vie. On dit "pas de pied, pas de cheval", ça vaut aussi pour ses dents arrivé à un certain âge. Plus le cheval a eu une vie en adecation avec ses besoins fondamentaux, plus a de chance de vivre vieux et dans de bonnes conditions. Bien entendu on peut avoir accueilli dans sa vie un cheval ayant vécu de mauvaises expériences auparavant, ça n'en fait pas un mauvais client !

Un bon client a la même phylosophie que celui qui va s'occuper de son cheval, ça évite les déconvenues. Chez nous par exemple, c'est la vie en grand air 365 jours par an, en troupeau stable, nue pied avec une alimentation qui se rapproche le plus du 100% fourrage et surtout sans céréales,... Nous n'allons pas prendre un client qui voudrait nous confier un cheval férré ou voulant qu'il soit au boxe la nuit en hiver.

Un bon client c'est celui qui vous fait confiance naturellement, s'il passe derrière vous parce qu'il a la sensation que son cheval n'est pas assez nourrit ou soigné, ce n'est pas bon signe, pour l'un comme pour l'autre.

Un bon client c'est un propriétaire réactif en cas de problème, qui vous fourni ce dont son cheval a besoin rapidement ou qui prend les décisions quant il le faut.

Un bon client c'est une personne empathique qui sait que même si vous travaillez 365 jours par an aux côtés de son compagnon, que vous n'êtes pas là pour lui n'importe quant, en somme, qui vous respect.

Et bien sûr, un bon client paye sa pension parce que c'est normal, c'est votre salaire. Mais aussi qui a conscience qu'un cheval à la retraite coûte aussi cher qu'un cheval actif et qui a le budget pour.

Chaque pension devrait/doit fixer ses critères de "sélection" de ses clients, tout comme un propriétaire doit avoir des attentes par rapport à la pension vers laquelle il va se tourner.

En photo, un couple qui nous a beaucoup touché et qui typiquement, avec nos critères de sélections actuels, nous n'accepterions plus : une jument arrivée à la mauvaise saison avec 100 kg de manque, sortant d'une piro.

Nous avons vécu avec elle une formidable aventure et fait la rencontre de ses formidables propriétaires, mais ça a aussi été très dure le temps qu'elle se refasse une santé et nous n'avions aucune certitude sur le résultat.